Noviciat

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Le noviciat est la période d’apprentissage et d’initiation spirituelle en vue de devenir un moine monachiste ou phalangiste. Les deux noviciats diffèrent sur différents points mais certains éléments ont été unifiés après le Concordat de Roskilde.

Recrutement

Le recrutement de nouveaux moines dépend fortement du contexte local. Ainsi, les traditions locales concernant les religieux dépendent fortement de leur rang social dans chaque peuple. Cependant, le noviciat se fait généralement à un jeune âge même si des novices adultes ne sont pas rares. De même, les orphelins sont couramment recrutés.

Monastère Adaarion

Le prétendant au rang de novice se présente au monastère local (ou la maison de charité, où l’Apothi l’accueille. Si il s’agit d’un enfant non-orphelin, il doit normalement être accompagné par ses parents. Il a alors une discussion avec lui et s’assure qu’il n’y aura pas de conflit trop important avec sa famille ou s’assure de leur accord en discutant avec eux. Il lui explique ce qui l’attendra et vérifie également qu’il comprend les idées fondamentales du monachisme. S’il fait partie des fidèles connus de l’établissement, cette discussion s’étend sur plusieurs entretiens.
Une fois que l’apothi a donné son accord, il entame la cérémonie de début du noviciat. Il remet au novice un sac contenant de lourdes pierres et quelques provisions. Celui-ci entame alors un long chemin, appelé seuranta, au cours duquel il va déposer les pierres, l’une après l’autre, sur des cairns, afin de symboliser les vices, tendances bestiales et mauvais comportements qu’il laisse derrière lui alors qu’il s’apprête à devenir moine. L’épreuve, physique, dure plusieurs jours et peu à peu son fardeau s’allège alors que son corps, dompté, devient douloureux. Chaque cairn symbolise une étape du cheminement du prophète Allistère. Les enfants et jeunes gens, de même que les personnes âgées, peuvent être accompagnés d’un parent, d’un moine ou de quelqu’un du village ou de la ville. Ils ne sont pas là pour les aider dans leur tâche, mais pour veiller sur eux. Si un moine accompagne, il peut faire une prière aux cairns. Le poids du sac est adapté à la personne.
A l’issue de ce parcours, le prétendant arrive de nouveau à la porte du monastère où on le laisse entrer. Après avoir formulé une nouvelle fois le souhait de devenir moine, on l’informe de la règle et il s’incline devant chaque moine (mais non les autres novices), se présente à eux et est formellement accueilli par l’apothi. Il revêt ensuite la bure et reçoit une plaquette à porter autour du cou.

Ordre Phalangiste

L’aspirant se présente à l’abbaye locale (ou la commanderie) où l’abbus l’accueille. Si il s’agit d’un enfant non-orphelin, il doit normalement être accompagné par ses parents. Il a alors une discussion avec lui et s’assure qu’il n’y aura pas de conflit trop important avec sa famille ou s’assure de leur accord en discutant avec eux. Il lui explique ce qui l’attendra et vérifie également qu’il comprend les idées fondamentales du phalangisme. S’il fait partie des fidèles connus de l’établissement, cette discussion s’étend sur plusieurs entretiens.
L’aspirant doit alors subir un rite de purification, appelé Purificacio. Au cours de la première phase de ce rite, il doit se laver la totalité du corps selon les règles de l’Hygiène phalangiste et, s’il est adulte, raser sa barbe et sa pilosité corporelle, assurant qu’il entame son noviciat en étant parfaitement pur de corps. C’est à la fois un service qui lui est rendu, une épreuve et une étape nécessaire. Il prononce d’abord le voeu de devenir moine, on l’informe de la règle et une fois qu’il s’est incliné et présenté aux moines ou à une partie d’entre eux (Abbus, Praefectus, Titularis, etc…) commence la cérémonie. Après la première toilette, le novice doit en effet rester agenouillé dans une attitude de recueillement pendant qu’on verse sur lui de l’eau froide. Certaines abbayes accomplissent ce rite sous une cascade. Cela peut durer plusieurs heures et si le novice doit dépasser un certain seuil pour être accepté selon son âge et sa constitution, il finit généralement par céder à la fatigue, le corps s’abandonnant. Des prières sont récitées par un ou plusieurs moines pendant la durée de la cérémonie. Il est rare que cela ait lieu en Nivôse, en tout cas pour les jeunes ou les plus faibles.
Une fois le rite achevé, le novice se sèche, ou on le fait pour lui s’il est trop faible, et revêt la bure de noviciat ainsi qu’une plaquette à porter autour du cou. Au sein de la Grande Huratelon bien que la chose se fasse également en dehors de celle-ci, le novice doit également être introduit au dirigeant local (sprave, graf ou autre) au cours de ce que l’on appelle l’introducio.

Déroulement au sein du Monastère Adaarion

Première phase: Initiation ou Aloittaa

Après l’entrée dans la communauté commence le premier temps du noviciat, sous la supervision rapprochée du muovaava. Cette période vise l’intégration du novice à la communauté, et en priorité son apprentissage de l’obéissance, du respect, du silence et de l’humilité. Avant d’apprendre à être moine, il doit apprendre à être novice. Il n’est pas pleinement libre de ses mouvements : consigné à l’intérieur du monastère, l’accès à certaines sections lui est interdit. De même, il doit demeurer silencieux et attendre qu’on l’interroge, même avec les autres novices. Les supérieurs peuvent leur laisser libre parole ou intervention pour une courte période, selon les besoins. Ce n’est que plus tard qu’il pourra poser des questions de lui-même. Il prend généralement part aux travaux manuels comme il le peut. Chaque étape de son apprentissage peut-être plus ou moins marquée selon les volontés de l’Apothi ou du muovaava, mais une cérémonie en petit comité doit avoir lieu à la fin de cette première période. Elle doit le voir devenir novice à part entière, et perdre sa plaquette. A cette occasion, il répète sa volonté de devenir moine, et on lui rappelle la règle une fois de plus.

Seconde phase: Formation ou Juna

Le second temps du noviciat vise à apprendre au novice comment être un bon serviteur d’Arbitrio et des croyants, par l’apprentissage des cérémonies et prières, l’étude de textes, d’oppittunti, l’écoute et le conseil des fidèles. S’il reste sous la responsabilité du muovaava, tout cela se fait d’abord par l’observation des moines, et un moine peut décider de s’occuper de l’instruction d’un novice en particulier. Avec le temps, celui-ci gagnant en confiance et en habileté pourra s’essayer à des exercices et prononcer ses premières prières, par exemple. Il participe davantage aux travaux du monastère, et est encouragé à poser des questions et à rechercher savoirs et techniques. Il peut quitter l’enceinte, d’abord accompagné puis seul.

L’accent est mis sur ce qui fait la vie du moine avec quelques aménagements selon les novices :

  • Constance dans sa pratique et son engagement et maîtrise de soi et de ses passions, atteintes par le travail manuel et des exercices physiques et spirituels : méditation, jeûne, isolement, etc. Elles reposent sur l’obéissance déjà acquise.
  • Accord de la foi et de la raison, chacune alimentant le mouvement de l’autre, ce afin de régler son propre comportement et de contribuer au mieux à la société et à la vie des fidèles, par l’écoute et le conseil, la charité et l’enseignement. Cela passe par la prière, l’étude et la discussion. Deux objets privilégiés : comprendre la volonté d’Arbitrio et la mettre en oeuvre.
  • Application sincère dans tous les travaux et tâches confiés au novice, quels qu’ils soient, et volonté de faire au mieux. Pour donner cette disposition au novice, il convient de jouer tant de l’obéissance que de la raison, en lui faisant comprendre l’importance de chaque tâche dans la pratique monastique.
  • Charité et souci d’autrui et de la communauté. Ce sont là des outils indispensables dans l’adaarytheito et qui doivent être au principe des actions du moine. Dans ce cadre, le maître encourage les novices à prendre part à la communauté des moines, à se connaître entre eux et à faire des exercices de groupe.

Tout cela se conjugue dans le service d’Arbitrio et de sa volonté, c’est-à-dire la progression vers l’Adaar auquel le novice consacre sa vie.

Työ

La työ est une oeuvre commune réalisée par un groupe de novices formé par le muovaava, selon leurs affinités et ce qu’il juge bon de leur faire travailler. Elle est généralement la conclusion symbolique de l’apprentissage d’un des piliers de la vie monastique. Il peut s’agir de productions diverses, mais qui profitent le plus souvent à la communauté -religieuse ou laïque-, par exemple le défrichage d’une terre, une cuvée d’alcool, l’écriture commune d’un texte ou la construction d’un autel, d’un bâtiment… Les possibilités sont nombreuses. Si les novices peuvent demander conseil tant aux moines qu’à des artisans, ils doivent réaliser la työ par eux-mêmes et en coopérant. Un novice participera à plusieurs työs au cours de son noviciat, souvent avec des novices différents.

Durée et conclusion du noviciat

Le noviciat dure généralement de deux à cinq années, en comptant bien souvent une période où le postulant qui n’est pas encore novice côtoie la communauté et le mode de vie monastique pour éprouver son désir. Les enfants demeurent novices jusqu’à avoir atteint un âge acceptable, même s’ils gagnent grandement en autonomie avec les années. Leur noviciat est de toute façon rallongé par leur éducation normale. La première phase ou aloittaa est plus courte que la seconde, mais chez les monachistes c’est l’acquisition d’une disposition et de compétences qui priment sur une durée établie.

Le terme du noviciat se décide généralement par le muovaava, l’apothi ou sur la suggestion d’un des moines. Une discussion a alors lieu, discussion au sein de laquelle tout moine du monastère mais le dernier mot revient traditionnellement à l’apothi. Le novice peut également parler au muovaava et lui indiquer avec humilité et retenue qu’il se sent prêt mais ce genre de requête n’a généralement lieu que si le noviciat s’éternise. Si la proposition est rejetée, une période d’attente est imposée avant de reconsidérer la question. Si elle est acceptée, une cérémonie a lieu pour le voir devenir moine.

Cette cérémonie, célébrée par l’apothi secondé du muovaava, se fait en présence de tous les moines et novices. Le muovaava s’avance vers l’apothi suivi du novice qui garde la tête baissée, capuche mise. Le maître demande l’attention de l’apothi et de ses frères, l’apothi lui accorde. Il présente alors le novice comme voulant devenir moine et prendre part à l’adaarytheito. L’apothi remercie le maître qui s’efface pour laisser place au novice. Il lui demande d’ôter sa capuche et de le regarder. Il place l’assemblée sous le regard d’Arbitrio afin de donner un plus grand poids au voeu qui va être prononcé, puis énonce l’engagement (règle condensée ou piliers de la vie monastique). A ce moment, le novice formule son voeu définitif, que l’apothi accepte avant de l’accueillir comme moine. Le maître lui ôte alors sa bure de novice et l’apothi le revêt de la bure de moine. Une prière commune est prononcée par l’assemblée, avec pour objet de souhaiter courage et constance au nouveau moine dans son cheminement en insistant sur le fait qu’il n’est pas seul. A l’issue de cette cérémonie, le nouveau moine apporte sa contribution à l’isotyö du monastère, grande oeuvre bâtie peu à peu par les moines et qui scelle leur inclusion dans la communauté, par la participation à un ouvrage commun.

Déroulement au sein de l’Ordre Phalangiste

Alitur

Peu après son entrée à l’abbaye il est demandé au novice de mettre en terre une plante dont il aura à s’occuper, choisie par celui-ci et le maître en fonction d’une vertu qu’il cherche à cultiver en particulier, selon la symbolique des plantes. Il en a la responsabilité et apprend ainsi discipline, patience et rigueur. L’image du tuteur et de la pousse droite revient régulièrement ainsi que l’idée que de discipline et patience naissent de grandes choses. Cette pratique de l’alitur se poursuit au-delà du noviciat dans la vie monastique et s’étend à l’art du jardin.

Première phase: le Disciplinam

Comme chez les monachistes, le noviciat connaît une première phase d’intégration à la communauté sous la direction du maître, qui vise à l’apprentissage de l’obéissance, du respect de ses supérieurs et de la discipline. Il n’est pas pleinement libre de ses mouvements : consigné à l’intérieur de l’abbaye, l’accès à certaines sections lui est interdit. De même, il doit demeurer silencieux et attendre qu’on l’interroge. Les étapes de l’apprentissage acquièrent plus ou moins d’importance selon l’Abbus ou le novice. Une cérémonie en petit comité doit avoir lieu à la fin de cette première période. Elle doit le voir devenir novice à part entière, et perdre sa plaquette. A cette occasion, il répète sa volonté de devenir moine, et on lui rappelle la règle une fois de plus. Il poursuit son engagement.

Seconde phase: la Doctrina

Avec la deuxième phase commence l’apprentissage à proprement parler, tant des rites et devoirs du moine que du combat. A la différence des monachistes et en vertu de leur hiérarchie il est rare que les autres moines s’occupent des novices, laissant ce soin au maître. Le novice est peu à peu amené à prononcer des sermons, d’abord devant les autres novices puis les moines et enfin les fidèles, il apprend rites et prières et se forme à la lecture des textes. Qu’il s’oriente vers la vie de moine ou de prae, le maître et ses supérieurs lui confient peu à peu des tâches plus exigeantes, proches de celles des moines et praes accomplis. Pour les novices qui deviendront praes (ou tiroprae), elles s’effectuent presque toujours en groupe, selon l’organisation courante et la hiérarchie d’une phalange. La chose est moins vraie pour les moines, dont la pratique est plus solitaire. La cohésion et le respect entre membres d’une promotion sont fortement encouragés, de diverses manières.

Durant le noviciat, l’accent est bien sûr mis sur les valeurs phalangistes, la discipline de vie et le respect de la hiérarchie. Celle-ci donne le cadre de la vie du novice à qui il est demandé de se dépasser et de faire preuve d’excellence sans tomber pour autant dans l’orgueil ou autres excès, par exemple en brisant son corps à force d’exercice. En ce sens la hiérarchie et le respect sont essentiels à la vertu et à la mesure du novice, puis des moines et praes et ne sont pas un simple principe de commandement permettant d’assurer la position et l’efficacité des supérieurs. C’est en fait l’idée dominante : donner une trame pour enserrer l’exercice monastique et ainsi assurer le bon comportement de l’individu. Il en va de même pour l’enseignement des armes. La soumission et l’obéissance vont de pair avec la retenue, pour atteindre une conduite guidée en toute chose par l’honneur et la vertu.

Enseignement des armes

Les novices phalangistes doivent apprendre les bases du maniement des armes. Ceux qui manifestent un certain talent ou intérêt sont ainsi éduqués pour devenir prae tandis que les autres sont éduqués pour devenir moine et ne reçoivent plus que des activités physiques. L’usage des armes pour les moines au cours de l'entraînement est surtout accessoire. L’enseignement des armes est cependant toujours précédé par une série d’épreuves en apparence ennuyeuses ou fastidieuses : composition florale, exercice de lecture, mathématique, gymnastique, corvée ou des épreuves volontairement fastidieuses. Toutes ces épreuves ont pour but d’enseigner la patience au novice et de lui rappeler qu’il ne se bat qu’avec autorisation et par la vertu de ses supérieurs, ainsi que de contrer l’emprise des pulsions violentes. La colère, le désir de gloire, la fierté ou toute autre émotion ne peut guider la main qui tient une arme. Un prae doit pouvoir supporter en toute circonstance la frustration de ne pas pouvoir avoir recours à la force.

Joutes, combats et épreuves

De nombreuses occasions sont données aux novices de se confronter et de se mesurer, entre eux et parfois avec les praes et moines accomplis. S’il y a parfois des joutes verbales, on préfèrera souvent les énigmes ou problèmes, ou des jeux de plateau qui aiguisent le sens de la stratégie. Mais dans tous les cas, ce sont les jeux d’adresse, de force et d’endurance qui l’emportent. Ils peuvent varier selon les traditions locales. Si le novice est encouragé à faire de son mieux durant l’événement, il ne doit jamais se laisser aller au mépris de ceux qui ont fait moins bien, ou à la jalousie de ceux qui l’ont surpassé. Il est en effet leur égal, sous le regard de leurs supérieurs, et ils font tous partie de l’Ordre comme ils feront aussi partie d’une phalange. Les novices qui mettraient de la mauvaise volonté à participer sont cependant mal vus.

Durée et fin du noviciat

Le noviciat dure généralement de deux à cinq années, en comptant bien souvent une période où le postulant qui n’est pas encore novice côtoie la communauté et le mode de vie monastique pour éprouver son désir. Les enfants demeurent novices jusqu’à avoir atteint un âge acceptable, généralement celui du combat. A la différence des monachistes, les phalangistes fonctionnent par promotions et l’enseignement est sensiblement le même pour tous, abstraction faite de la différence entre moines et praes. Lorsque les novices font partie d’une promotion (le cas le plus répandu, donc, même si dans les petits établissements ils peuvent être seuls ou peu nombreux), le terme du noviciat n’est pas laissé à l’initiative du novice, mais intervient à une date fixe ou seulement à partir du moment où l’instructeur estime que sa promotion est fin prête. La cérémonie se fait en groupe, et voit l’ensemble de la promotion devenir moine ou prae. Les novices prêtent serment à l’abbus et au praefectus d’une même voix et, comme chez les monachistes, c’est l’occasion pour eux de revêtir leur habit définitif. Pour les praes, on procède à l’échange d’armes d’entraînement contre de vraies armes. Il est courant que cela donne lieu à des tournois et épreuves diverses, et il est aussi très courant qu’une promotion effectue une première expédition comme phalange sous le commandement de leur instructeur. Elle en profite pour se faire connaître des villages alentours, où la population les félicite et les remercie de leur engagement.


Conditions de vie durant le Noviciat

Logement

Sauf cas particulier, les novices dorment en commun au sein d’un dortoir. Ce n’est qu’une fois moine qu’ils peuvent prétendre à une cellule individuelle ou duale.

Possessions personnelles

Lorsqu’un individu devient novice, il cesse symboliquement d’être au service de sa famille ou de sa personne, devenant un membre des adorateurs d’Arbitrio. Il doit donc abandonner sa fortune personnelle, la laissant à ses proches. Il est considéré de bon ton que les biens ainsi confiés soient conservés tant que le novice n’est pas devenu pleinement moine.
Un novice peut emmener avec lui une série d’objets personnels qu’il peut conserver avec lui. Ces objets ainsi que d’autres menues possessions qu’il pourra acquérir au cours de son noviciat ou de son service de moine sont considérés comme siens mais peuvent être confisqués à des fins disciplinaires. L’argent doit être abandonné ou confié à l’institution qu’il rejoint. Il peut recevoir, si l’abbus, l’apothi, le praefectus ou le vastuuli le jugent bon une allocation monétaire.

Il va sans dire que la dissimulation de petits objets ou de petites bourses secrètes est l’une des formes de transgressions les plus répandues parmi les novices et moines. La chose n'entraîne généralement que des sanctions raisonnables à moins qu’il n’y ait eu vol ou abus sérieux.

Uniforme

Les novices des deux ordres portent la bure simple officialisée par le Tribunal de Roskilde. Ils ne pourront adopter une autre bure qu’une fois devenus pleinement moines.
Lors de la première phase du noviciat, monachistes comme phalangistes portent une plaquette autour du cou afin de marquer leur statut. Généralement en métal, parfois en terre cuite ou en bois, elle symbolise l’engagement du novice et l’importance de se faire humble et obéissant durant cette première étape. On y trouve gravés une formule de dévotion et les préceptes ou notions les plus importants à ce moment du noviciat et qui varient peu entre monachistes et phalangistes ; en général, obéissance, humilité et respect ainsi que discipline. Les formules typiques de dévotion sont : Alle silmän Arbitrio (Sous l’oeil d’Arbitrio), Omistettu Arbitrio ou Palvelijan Arbitrio (Voué à Arbitrio ou Serviteur d’Arbitrio) en adaarion, et In ordine Arbitrio (qui renvoie aux rangs d’Arbitrio mais aussi à l’Ordre phalangiste et à l’ordre d’Arbitrio), Votus Arbitrio ou Servus Arbitrio (Voué à Arbitrio ou Serviteur d’Arbitrio) en honelingue.

Comportement

Le novice est hiérarchiquement inférieur aux moines et leur doit donc respect et obéissance. Sauf au sein de leçons, notamment au sein du noviciat monachiste, il ne peut contester un ordre, une requête ou une décision de ses moines sauf si elles vont directement à l’encontre des moines chargés de la gestion des novices et des dirigeants de l’institution. Il a un devoir de politesse envers les moines et les croyants mais également en général.
Face aux fidèles, le novice doit suivre les devoirs de comportement du moine mais n’a pas de statut d’autorité par rapport à eux et n’est pas supposé diriger le culte que sur ordre ou demande des moines, par exemple dans le cadre d’exercices. Ils sont généralement encore considérés comme de simples individus sous protection du Monastère ou de l’Ordre.

Temps libre

Les novices disposent périodiquement de temps libre au cours duquel ils peuvent se reposer et se distraire et ce, à tout moment de leur noviciat. Ils sont cependant soumis à des règles au cas par cas. Ils sont généralement autorisés à s’aventurer en dehors de l’abbaye ou du monastère à condition qu’ils se tiennent dignement. Tout écart de conduite peut mener à des sanctions.

Cas particulier

Le noviciat au sein de la Confrérie Vakooja utilise le noviciat phalangiste mais avec les enseignements monachistes. Le noviciat au sein d’un ermitage varie également en fonction des règles internes de l’ermitage.

Considération spéciale pour le noviciat sur Esperia

Le rp sur esperia est soumis à certains impératifs comme l’impossibilité de jouer 24h/24 ou de faire des rps étalés sur de nombreuses années. Le noviciat peut donc être une période de jeu fortement accélérée selon les choix du joueurs. Un joueur peut choisir de vouloir jouer le noviciat à la réaliste et de donc passer l’essentiel ou la totalité de son temps de jeu comme novice. Le noviciat est donc son objectif de jeu et il peut appliquer la durée “background” du noviciat.
Si le joueur considère que le noviciat est une étape et qu’il souhaite devenir un moine en jeu, le noviciat peut être raccourci. Cependant, il est nécessaire qu’il ait intégré les différentes notions du rp religieux et qu’il soit capable d’incarner un rp de moine qui va impacter de nombreux joueurs. Un noviciat d’une semaine ou de quelques jours n’est par exemple pas acceptable.