République Marchande de Caroggia

De Wiki'speria
Révision datée du 9 septembre 2015 à 16:57 par Victoria (discussion | contributions) (Style vestimentaire)
Aller à : navigation, rechercher
Hors RolePlay :

Un travail de refonte de la République marchande de Caroggia est en cours. Les sections marquées d'un * sont en cours de réécriture.

République Marchande de Caroggia

EmbRCaro.png}}

Administration
Forme de l'état République Marchande
Capitale Caroggia
Religions Monachisme
Phalangisme
Langue officielles Capitalin
Caroggian Archaïque
Géographie
 
Démographie
Population totale 6 200 000
Gentilé Caroggian, Caroggianne


Les habitants de la République marchande sont nommés les Caroggians.

Territoire*

Carte de l'ancien monde

Le territoire de la République Marchande s'étend sur tout Vellabria où se trouve Caroggia, sa capitale et la ville la plus importante de tout le sud du continent.
L'influence caroggianne s'étend également dans l'est de Medeva et, de façon bien plus importante, dans le sud de la Dione, région avec laquelle les caroggians partagent une histoire commune. Dans ces deux régions, l'influence caroggianne passe surtout par de l'influence politique sur les locaux et la propriété des terres.

Outre le coeur historique de la République, les caroggians possèdent également trois colonies d'importance majeure:

  • La colonie d’Uuroggia sur la côte du Vahnamaa, dans les Maahvitts.
  • L’île-forteresse d’Iona au large du Galdyr, l'un des ports les plus importants de l'ouest du continent. Elle marque également la frontière entre les mers dangereuses où fourmillent les écumeurs ocolidiens et les mers plus calmes où la flotte royale fait encore régner un semblant de sécurité.
  • Le port-forteresse d’Indubal dans le sud de Medeva, plaque tournante du commerce caroggian, hautement gardé et armé, du à sa proximité avec Lig Ocolide.



Lois et Organisation politique*

Caroggia est une République marchande. L’autorité est appelée Magistrature et rassemble un conseil d’une centaine de représentants appelés fiduciers. Chacun des fiduciers doit présenter diverses preuves de richesse personnelle: posséder une fortune personnelle en monnaie, posséder soit des entrepôts, des caravanes, une banque ou une flotille, posséder une résidence propre et savoir compter. Son élection se fait par des électeurs censitaires capables de payer l’impôt fiduciaire et posséder une activité marchande.
Une fois élu, le fiducier dépose une importante somme dans le Trésor publique qu’il ne récupérera avec ses intérêts que s'il a accompli une action publique satisfaisante. Le conseil de la Fiducie a pour tâche de créer les lois.

La Magistrature elle-même est composée de seize offices appelés questures, chargées d’administrer les affaires de Caroggia. L’originalité caroggiane est que les questures ne sont pas désignées ou élues. Les questures disposent en effet d’un prix de base à chaque nouvelle élection fiduciaire et sont librement rachetées et vendues entre membres du Conseil de la Fiducie. Ce système fut inventé par les marchands pour s’assurer que quiconque obtiendrait une magistrature devrait prouver qu’il ne cherchera pas à s’enrichir par cet office et, de fait, l’achat d’une questure est assez ruineuse si jamais la questure dérape et ne peut récupérer son dépôt fiduciaire.
Le dirigeant de la Magistrature est le Questeur du Trésor. Il n'existe pas de loi établissant qu'il est le dirigeant, toute la magistrature étant construite sur l'idée de collaboration entre marchands égaux en droit. Cependant, le Questeur du Trésor, chargé de vérifier toutes les rentrées d'argent du Conseil de la Fiducie et des Questures, est de facto le dirigeant de Caroggia car il en contrôle l'action.

Ce système complexe n’existe qu’à Caroggia et son autorité s’étend sur sa région. Depuis l’extension de Caroggia à d’autres ports, une administration similaire y a été imaginée: l’état y est appelé Préfecture. Cinq postes de fiduciers sont créés pour chaque port existant selon le même mode électoral mais seuls les caroggians d’origine peuvent y postuler. Cet hersatz de Conseil de la Fiducie accomplit la même tâche que son parent de Caroggia. Par contre, ils peuvent librement constituer des offices appelés Prétures qui sont, eux, accessibles à toute personne que les Fiduciers jugent compétente pour la tâche. Le système est donc la création d’un pouvoir caroggian dans ces ports mais d’engager les locaux, mieux au fait de la vie de leur cité, pour régler les problèmes qui peuvent s’y poser.
Un dernier office propre aux colonies caroggianes est le poste de Garantier du commerce. Ce poste est automatiquement donné à un homme du cru possédant une richesse similaire à un fiducier. Celui-ci est chargé de tout faire pour s’assurer que les populations locales ne feront pas obstruction au commerce. A noter que ce poste est généralement le premier à être proposé à une cité que Caroggia cherche à acquérir afin de rendre la cité dépendante de Caroggia de l’intérieur.

Militaire

Armée

La République marchande de Caroggia n’entretient pas d’armée de métier. Au lieu de cela, elle maintient un petit groupes d’officiers d’élite fidèles à la République et formées à l’Académie militaire de Caroggia. Ces officiers sont à la fois des stratèges et tacticiens mais surtout des logisticiens et des gestionnaires. Lorsque la république décide d’entrer en guerre, ces officiers organisent la levée d’armées composées de mercenaires d’une part et de miliciens volontaires d’autre part. Ces officiers d’élites organisent alors la cohésion de ces troupes hétéroclites et multiculturelles et l'entraînement rapide des miliciens.
La République applique la même stratégie de formation d’officiers pour sa marin mais maintient par contre une flotte permanente conjointement dirigée par le Questeur aux flottes, l’Amiral de Caroggia et les prétures coloniales.

Sécurité locale

Les villes principales entretiennent une garde maintenant l’ordre dans les villes. Son équipement et sa solde sont payées par les taxes censitaires. Dans les latifundios, les latifundiers peuvent organiser leur propre justice sur leur domaine, à leurs frais. Les plus petits villages, quant à eux, doivent compter sur des volontaires ou s’en remettre à la protection des villes ou latifundios proches.

Situation militaire

La République marchande de Caroggia est principalement active sur le plan naval dans la protection de la route navale reliant Caroggia, ses colonies, la Capitale et l’accès aux grands fleuves. La République et sa flotte protège ainsi navires et villes contre les pirates ocolidiens et tente parfois des expéditions punitives vers l’archipel ocolidien. Le gros de cette flotte protège cependant la côte de la Vellabria considérée comme un sanctuaire.

Dans l’histoire récente, la république a été très active en Medeva, activité qui a culminé par la Campagne de Medeva en 497 mais qui a ensuite baissé et s’est limité à la protection d’Indubal et des latifundios restants. Elle intervient également en cas de petits conflits dans la Dione entre nomades et l’Ordonnance locale. Enfin, la république finance des expéditions d’éclaireurs en Outre-Frontera depuis Horitzo afin de surveiller d’éventuels passages de tribus hostiles.

Économie

La République marchande de Caroggia est probablement l’état le plus prospère du continent. Caroggia, sa capitale, concentre d’immenses fortunes et constitue le plus important port commercial à l’échelle du continent avec la Capitale.

Le commerce est l’un des principaux atouts économiques de Caroggia. Seul état libre et puissant du sud du continent, il est riche d’une multitude de produits impossibles à cultiver ou produire dans la région des Grands fleuves, les monts adaarions ou le Nord. Les caroggians exportent ainsi de larges quantités de ces produits mais ont également bâti au fil des siècles des empires commerciaux leur permettant de faire négoce de bien d’autres choses.
En outre, la république marchande de Caroggia est la plus active sur le plan naval et contrôle donc la route commerciale reliant par les mers le sud, les Grands fleuves et la colonie d’Uuroggia dans le Nord. Elle possède en outre les deux ports militaires protégeant cette route des pirates ocolidiens: Indubal et Iona.

La république possède un puissant système agricole au sein de la Vellabria, du sud de la Dione et d’une infime partie de l’est de Medeva. Ce système repose sur les latifundios, des domaines agricoles auto-suffisants. Ces domaines cultivent en larges quantités des produits destinés à l’exportation. En outre, l’apiculture est extrêmement développée et lucrative. L’élevage est par contre peu pratiqué en dehors de la volaille.

La république possède également un bon artisanat mais celui-ci est davantage tourné vers le luxe: orfèvrerie, tissus, teintures, cosmétiques, vaisselle, etc. Caroggia possède également un important artisanat artistique capable de produire rapidement des oeuvres d’arts de commande. Enfin, les caroggians comportent certains des meilleurs verriers du monde à Tenence, véritable capitale du commerce du verre où l’ont produit porcelaine, faillence, verre coloré ou non, objets en verre et miroirs. Les petits artisans sont généralement trouvés dans les latifundios, les villes faisant appel à des artisans étrangers.

Les premières banques sont nées à Caroggia et après un développement très lent, elles sont devenues un élément important de la prospérité caroggianne. En deux siècles, quelques familles caroggiannes sont parvenues à faire naître les premières formes de finance et à les faire prospérer. Les banques caroggiannes sont très importantes au sein du Royaume Central et de la Nation adaarionne.

Monnaie (L'alazán)

Nation commerciale par excellence. La République bénéficie de la Monnaie la plus forte du Continent. L'Alazàn est en effet composée à 95% d'Argent, un métal rare et précieux. Cette monnaie est très rependue dans le Sud du Continent et c'est la seule qu'on peut trouver dans les grandes villes Maahvitts.

Esclavagisme

La République marchande de Caroggia possède un système esclavagiste comme les autres nations mais celui-ci a une importance plus relative. Ses lois sont les mêmes que celle du Royaume Central. Les ergastules sont rares en dehors des colonies et des grandes villes de la Vellabria.

Globalement, la république ne base pas son économie sur l’esclavagisme. Les esclaves y sont surtout là afin de servir comme domestiques ou main d’oeuvre bon marché pour les tâches ingrates et pénibles. Malgré cela, l’espérance de vie d’un esclave caroggian est généralement plus élevé que dans le Royaume Central ou les Etats provinciaux.

Les sources d’esclaves caroggians sont généralement des esclaves étrangers importés, des esclaves caroggians judiciaires et des prisonniers ocolidiens ou medevans.

Société*

La société caroggiane fonctionne selon un modèle assez simple: l’oligarchie marchande et le peuple.

L’oligarchie rassemble l’ensemble des banquiers, propriétaires, grands marchands ou armateurs. Elle est d’ailleurs la seule à posséder des droits politiques puisque tout le système politique se fonde sur l’achat, la fortune personnelle et les contrats de gestion. Cette bonne société ne présente que peu d’originalité. Ils sont libres, ont les moyens de cette liberté et aiment cette liberté. Aucune autorité véritable ne s’impose à eux et les riches caroggians qui continuent à se soumettre au dogme religieux adaarions sont minoritaires, la majorité étant libre-arbitrée. Au sein de cette société, cependant, la concurrence est féroce et des valeurs simples comme l’honnêteté, le désintéressement, l’amitié pure ou la fidélité constituent la monnaie la plus puissante qui soit. Les oligarques sont prêts à tout pour défendre ceux de leur entourage, quels qu’ils soient, qui ne fonctionnent pas avec l’argent comme mode de pensée.

Le peuple rassemble autant les citoyens des provinces de Caroggia et de la Dione que ceux d’Indubal et d’Iona ou les colons uuroggians. Ce peuple a des droits qu’il peut relativement défendre s'il a les faveurs de l’un des oligarques. Dans les provinces de Caroggia, la vie est bonne, les gens sont simples et assez charmants, bien loins des querelles commerciales et techniques des oligarques. La prospérité des petites gens fluctue selon le pouvoir des oligarques auxquels elles se rattachent et c’est quelque chose qui ne provoque plus de problème. Les Caroggians modestes sont des gens pragmatiques et philosophes qui savent que demain sera peut-être meilleur, peut-être moins bon. Dès lors, et contrairement aux oligarques, les caroggians sont des gens très prévoyants et raisonnables.

A Indubal et Iona, le petit peuple est presque uniformément pauvre et l’on s’y adonne beaucoup aux différents vices - alcools, hommes et femmes prostitués ou non, drogues, activités risquées - pour oublier la précarité. Il n’y fait pas bon vivre et l’on sait que la seule façon de vraiment s’en sortir est de partir ou de tenter sa chance comme larbin d’un oligarque. La plupart des gens restent. Les habitudes ont la vie dure...

Misère et pauvreté

Lorsque l’on pense à la République Marchande de Caroggia, un mot nous vient en premier. Richesse. Cependant, cette richesse des oligarches caroggians s’appuie sur une population vivant dans la misère la plus totale, à la merci des empires commerciaux fondés à même leurs épaules.

La pauvreté de la populace n’est en rien équivalente à celle que l’on peut trouver à la Capitale et rare sont les caroggians sans emplois pendant très longtemps. La misère des caroggians se trouve dans l’exploitation qui, terrible, laisse sans le sous beaucoup d’hommes et de femmes. Le problème de la faim se pose alors, mais aussi celui de trouver d’autres sources de revenus. L’entraide au sein de cette classe moyenne de travailleurs divers n’est pas de mise, l’intérêt étant concentré sur soi vu la difficulté de la vie. Bien manger est un luxe non négligeable pour la grande majorité de la population.

Les plus pauvres sont obligés de se mettre sous le joug des nouvelles pègres qui prennent le contrôle des quartiers les moins riches de Caroggia, et les moins chanceux se retrouvent dans des combats de gladiateur qui sont actuellement en plein essor, subissant des actes plus sadiques les uns que les autres pour le plus grand bonheur de la population, riche comme pauvre. C’est ainsi que les plus démunis se retrouvent à voler, se prostituer, ou à exercer d’autres méfaits dégradant davantage le bien-être des caroggians.

La misère caroggiane se retrouve aussi dans le fait que rien y est possible sans argent, de ce fait, beaucoup n’apprécient guère partager leurs alezans, l’argent domine la vie du plus pauvre comme du plus riche des caroggians. L’humanité et l’hospitalité des carrogians ne sont pas leurs plus grandes qualités.

Dans les campagnes vellabriaises, les paysans ne sont pas particulièrement à plaindre, le climat est bon et le travail abondant. Cependant, les fêtes sont réservées aux plus riches, bourgeois ou oligarches, et ils doivent donc se contenter de la morosité de leur vie.

Les caroggians redoutent la peste plus que n’importe quelle autre épidémie. Celle-ci fut en effet et ce jusqu’à très récemment courante dans toute la Vellabria et particulièrement ravageuse. Faisant de nombreuses victimes comme de nombreux malheureux, elle s’est souvent d’abord annoncée dans les ergastule baraquements d’esclaves où la qualité de vie est déplorable. On a déjà vu jusqu’à l’intérieur de la cité des quartiers entiers clos et “purgés”.

L’immense malheur des milliers de miséreux caroggian est d’avoir disparu sous l’éclat des grands marchands.

Peuple

La République marchande se divise globalement en deux ensemble: le territoire originel de la Vellabria et ses possessions en Medeva et Dione d’une part et ses colonies d’autre part.

Le territoire principal de la république est peu cosmopolite à l’exception de Caroggia. La population est ethniquement caminaride avec des éléments medevans, capitalins et romentins. Caroggia, elle, connaît une immigration d’autres parties du monde et est donc moins uniforme. Horitzo est dans la même situation mais de façon moins prononcée
En outre, on trouve de nombreuses communautés qadjarides isolées ou sédentaires mais qui subissent un fort racisme de la part des caroggians et se mélangent peu à eux. Les qadjarides n’ont d’ailleurs pas le droit de s’identifier comme “caroggian” ou habitants de la république.

Les colonies caroggiannes sont bien plus diversifiées:
Uuroggia, la colonie établie dans le Vahnamaa, abrite une majorité de nordiques dépassant en nombre les colons caroggians ou les métisses. Pourtant, ils y occupent un rang de citoyens de seconde zone.
Indubal est majoritairement capitaline et medevane avec une faible communauté dirigeante d’origine caroggianne garante de la protection de la cité. Indubal connait cependant une forte colonisation.
Iona est une île cosmopolite, principalement du au fait que l’île est à l’origine une colonie de l’Empire Central. La population est principalement d’origine galdyri et albunoise ainsi que quelques huras, ce qui se remarque dans leurs noms. Comme à Indubal, une petite communauté caroggianne dirige la cité mais la colonisation y est presque absente.

Culture

  • Société capitalinisée: depuis la soumission de la Terrenarchia à l’Empire Central, les caroggians ont connu une forte propagande culturelle capitaline qui ont effacé en grande partie la culture caminaride. Par la suite, les liens toujours plus forts entre Caroggia et l’Empire puis le Royaume Central ont conduit les habitants de la vellabriaise à devenir culturellement très simulaire aux capitalins bien que quelques spécificités demeurent.
  • Granamistat: l’amitié entre huras et caroggians a donné naissance à une véritable influence de l’image hura dans la culture caroggianne et vice-versa. Voir article détaillé pour plus d’information.
  • Arts standardisés: l’art caroggian n’est pas un éloge à la créativité et constitue surtout une industrie. Les artistes sont surtout des artisans répondant à des commandes. Les arts y sont surtout une question de techniques et de canons de beauté standardisé. Les oeuvres sont toujours d’une excellente qualité mais ne prennent jamais de risque dans ce qu’elles représentent. La littérature est surtout romantique. Rien ne ressemble plus à une oeuvre caroggianne qu’une autre oeuvre caroggianne et les excentriques préfèrent regarder vers Saillonne, la Capitale ou l’art des Grands Fleuves d’une manière générale. Le quartier de l’Ambaixada à Caroggia connait cependant un début de renaissance culturelle grâce à la Granamistat.
  • Prestige du succès: le succès et la richesse matérielle sont très valorisés au sein de la République. Les plus prospères sont considérés comme méritant le respect pour leurs accomplissements tandis que la pauvreté est généralement mal vue. Les caroggians sont très pénétrés de l’idée que les pauvres doivent s’en prendre avant tout à eux-mêmes et qu’il suffit d’un peu de bonne volonté pour s’en sortir.
  • Éloge et rareté de la confiance: les caroggians sont notoirement peu rapides à offrir leur confiance et considèrent que ce n’est pas un sujet sur lequel on peut badiner. La parole donnée ou l’amitié sont des idées très fortes et les caroggians tolèrent très mal que l’on y contrevienne.
  • Bucolisme: la vie champêtre, la campagne et les beaux paysages sont très appréciés dans l’imaginaire caroggian. La campagne est associé à la prospérité (notamment car l’on y ressent moins la famine) et fait rêver.
  • Culture mondaine: les caroggians sont de grands amateurs de fêtes, de bals et d’évènements sociaux.
  • Solidarité familiale: les caroggians accordent une énorme importance à la famille au sein d’une société où les liens forts sont rares. La confiance est supposée totale au sein d’une famille et les ruptures de confiance au sein d’une famille sont très mal vus.
  • La presse écrite dans l'Ancien Monde se trouve en majorité entre les mains des Caroggians.
  • Ils étaient trois petits enfants

Langue

La République marchande de Caroggia est principalement capitalinophone. Les élites parlent généralement cette seule langue. Cependant, le caroggian archaïque hérité de la période caminaride subsiste encore dans la campagne ou parmi les nomades dionians mais pas comme langue quotidienne.

Traditions*

Mariage

Un mariage à Caroggia est un grand moment de célébrations et une énième occasion d’étaler sa richesse.
Il représente souvent plus que l’union de deux personnes. C’est aussi l’union entre deux familles pour des raisons qui dépassent le simple amour et vont souvent vers l’intérêt commercial.
La cérémonie se déroule autour d'un banquet en demi cercle, les mariés au centre. En face un promontoire où le prêtre se tient. Les témoins sont aux côtés des mariés, les autres invités répartis tout le long de la table par ordre d’importance.
La nourriture est surtout composée de légumes frais et de mets sucrés : Miels, gâteaux, biscuits. Le plat principal est un filet de morue au jus de raisin, comme dans toutes les fêtes carrogiennes. La boisson est composée d'alcool léger (cidre ou vin) ou de jus de fruits.
Au moment le plus important de la cérémonie, le marié présente à sa future épouse une bague digne d’un caroggian, avec une pierre très belle. Le prête demande alors, au nom d’Arbitrio, si elle choisit la bague ou l’époux.
Si elle choisit la bague, les fiançailles sont rompues et elle repart avec la dite bague. Si elle accepte, la bague est scindée en deux parties que chacun des conjoints conservent en pendentif.
Le repas commence, dans la bonne humeur, sans tomber dans l'excès, puis les mariés quittent la table en dernier, pour qu'ils soient tranquilles sur le lieu des festivités et puissent se parler en privé.

Enterrement

Les enterrements à Caroggia se déroulent en plusieurs parties. Tout d’abord, lorsque le sujet est considéré comme mort, on le pleure et on prie pour lui chacun de son côté, jusqu’à la soirée de la “Veillée du Mort” qui consiste à placer un drap blanc sur son cadavre, à se réunir autour de celui-ci et se tenir devant durant toute une nuit. On en profite pour prier, se confesser auprès du mort. Dans les traditions, on dit simplement que les proches sont là pour accompagner la personne décédée après la mort, vers Arbitrio. Au petit matin, le cadavre est récupéré par les proches et en fin de journée, après les préparations, on enterre le mort au cimetière de son quartier avec une cérémonie religieuse où chacun peut exprimer ses sentiments à l'égart du mort dans une ambiance grave et pleine de respect.

Superstitions

Les superstitions sont plutôt nombreuses en Caroggia, où l’on parle souvent de chance et de malchance.
Il existe en fait plusieurs types de superstitions : Celles concernant l’Arbitrio, qui peuvent s’exprimer, par exemple, par l’esquive d’une mort certaine, ou d'un terrible accident. En général, on considère alors qu’Arbitrio veut nous envoyer un message : Nous ne sommes pas ici pour rien, et nous avons un but dans la vie, ce qui donne donc une motivation certaine et une envie de se surpasser. Chacun joue son rôle.
Lors d’un enterrement, si on ne tient pas la veillée et qu’on s’endort, alors on dit qu’un proche mourra dans l’année qui suit. C’est alors une catastrophe émotionnelle pour le concerné.
Lors d’un mariage, si la robe de la mariée est incorrecte, ou bien salie, alors on dit que le mariage ne tiendra pas longtemps, et que les jeunes mariés subiront une vie de malheur, à moins que ceux-ci n’offrent une tournée de boisson à tous les invités.
Outre les superstitions des familles, des cérémonies, de l’Arbitrio, il en existe énormément, plus diverses : Par exemple, si la fiancée quitte son fiancé, alors on lui dira “Une de perdue, Sept de retrouvées”. Ou bien concernant la marchandise : Si on croise un chat d’un noir intact et qu’il nous miaule, alors la prochaine affaire conclue sera catastrophique, ou alors, la prochaine livraison détruite, voire volée.
Beaucoup d’autres superstitions existent et varient en fonction des régions.

Vêtements

Les habits de la noblesse :

On pourrait dire que les oligarques ressemblent aux nobles huras de par la froideur et la rigidité de leur protocole vestimentaire, pourtant il en est tout autre.

Il n’existe que peu de tons dans l’apparat oligarque, si ce n’est un noir prédominant avec des teintes de blanc pur contrastant avec l’ensemble. Quelques variantes existent dans un gris foncé légèrement bleuté.

Les riches oligarques jouissent d’une tenue aussi stricte que leur sens des affaires : manteaux serrés vêtus de pied en cap même durant les grandes chaleurs. Le couvre chef semble absent de leurs tenues. L’or semble tout autant exclu de leur revêtement, privilégiant l’argent travaillé.

Belles chemises blanches ou grises tissées dans de la soie, par dessus d’un gilet agrémenté de boutons d’argent, pantalons ou braies serrées d’un noir profond, tels sont leurs codes. Ils est courant de les voir revêtus par dessus l’ensemble, d’un manteau court en tissu ou de soie ne dépassant guère le bas de la taille.

Leurs dames, quant à elles, sont vêtues de longues robes d’un blanc brillant, tissées dans de la soie parmi leurs meilleurs tisserands. Ces dernières ne comportent pas d’ornements ou de détails affriolants. Dans des fils de couture d’argent ou de blanc, sont brodés divers ornements par dessus ces robes, donnant une élégance sans pareille à leurs tenues.

Elles portent couramment de longs bracelets en argent, voir des boucles d’oreilles de la même matière, héritage de leur mère par tradition.

Les habits de la populace :

Plus que pour les autres peuples, la pauvreté du peuple caroggian se ressent dans ses vêtements et ainsi, il est d’usage qu’un habit serve à la fois pour le travail et la vie en général. De manière générale, les tenues sont larges, bouffantes, généralement pas adaptées à la physionomie de ceux qui les portent, et il est fréquent pour les femmes de porter pantalon et chemise. Il est cependant à noter que les colonies empruntent énormément dans les régions où elles se trouvent. Encore une fois : le peuple caroggian ne s’habille pas richement.

Éducation

Caroggia possède une multitude d’écoles privées fournissant une excellente éducation. La jeunesse Caroggiane étant souvent amenée à reprendre l’entreprise familiale, on y enseigne la comptabilité, la finance, l’économie et le commerce de manière générale pour former la future élite marchande. On y fait également souvent venir enseigner des grands noms adaarions débauchés à grand renfort d’argent.
La plus célèbre de ces écoles est “l’Ecole des Chiffres de Caroggia”, fondée par la célèbre mathématicienne Maelis Diratras.

Si l’élite marchande bénéficie d’une éducation irréprochable, il existe également quelques écoles pour les “nouveaux riches”, dont le prestige est nettement moins resplendissants, mais gardant tout de même une certaine qualité de l’éducation.

Les couches les plus humbles et les non-caroggians doivent se contenter de peu. En dehors de Maisons de Charité administrées par des fidèles de l’Arbitrio, on ne trouve guère de lieux d’enseignement accessibles aux petits revenus. La bonne santé de ces institutions religieuses dans la région permet cependant d’assurer un niveau d’éducation honnête pour une bonne partie de la population à Caroggia et dans les petites villes. Les villages isolés, eux, sont très mal alphabétisés.

Dans les colonies et possessions Caroggianes éloignées, ces facilités n’existent pas (hormis le Collège colonial d’Uuroggia). Le niveau d’alphabétisation y est très faible et la seule éducation est généralement fournie par la famille ou par de charitables hommes d'églises.

Loisirs

Caroggia est une ville de repos et de loisirs. Si les marchands continuent de diriger leurs affaires et leur commerce d’ici, on passe du temps en famille, on prend le temps de s’occuper de l’éducation de ses héritiers personnellement.
Chaque sortie en ville, en famille ou entre amis, est l’occasion d’étaler sa richesse, que ce soit par le lieu choisi ou par la qualité ou le prix de la boisson et des mets demandés. Montrer sa réussite aux autres caroggians est une pratique très largement ancrée dans les esprits. L’art est un de ces échappatoires de l’argent Caroggian, car les plus riches d’entre eux n’hésiteront pas à dépenser quelques centaines pour être à la pointe du goût et des nouveautés, même si le tableau, le recueil, ou bien le son n’est pas le premier intérêt lors de l’achat.
Les gardes profitent de la très faible criminalité pour boire et jouer leurs payes aux dés et d’autres jeux de hasard dans les tavernes de Caroggia. Les jeux de hasard sont une autre occasion pour gagner un peu plus d’argent ou bien se faire payer quelques boissons.

Étant une ville côtière, Caroggia relie beaucoup de ses activités et loisirs à l’eau. La plupart des enfants apprennent à nager dès qu’ils sont en âge.

Les communautés de pêcheurs amateurs sont légion à Caroggia. Le troisième âge Caroggian, ceux retirés des affaires et ayant passé les rennes à leurs progénitures, s'adonnent à la pêche. Le plus célèbre de ces regroupements est “Le Poisson d’Or”, le plus vieux et le plus prestigieux regroupements de pêcheurs amateurs de Caroggia, regroupant l’élite de la société Carrogienne et restant un cercle très fermé et très privé.

Mais le sport national Caroggien, celui pour lequel se passionne toute la société de Caroggia, tous âge confondu, c’est la course de barques. Tout caroggian qui se respecte suit avec assiduité toutes les courses ayant lieu dans sa ville.
Chacune des colonies caroggiannes a hérité de ce pan de culture et a son parcours emblématique, comme “La rotonde d’Iona”, parcours réputé à travers les différentes colonies comme étant le plus difficile et le plus éprouvant. Comme tout sport, la course de barques a ses gloires passées, comme le champion Halior Milys, originaire d’Indubal, qui après avoir connu la gloire chez lui, était parti pour Caroggia, lieu de pèlerinage de tous les pilotes de barque et qui accueille chaque année le plus grand évènement sportif de ce type. Pendant plusieurs jours, la ville voit sa population triplée, acceuillant sur une multitude de parcours, et révélant ainsi aux yeux des caroggians les meilleurs espoirs de la discipline.
La légende d’Halior Milys se termina de manière tragique avec un accident lors d’une séance d’entrainement dans son parcours favori, “Les torrents d’Indubal”, sans que l’on ne retrouve son corps, entrant à jamais dans la légende et dans l’esprit de tous les caroggians. Les Caroggians ont aussi un version remanié du 7, le 7 Caroggian.

Gastronomie

La cuisine caroggianne est très reconnaissable: préférence pour la volaille et le poisson, cuisine à l’huile d’olive, abondante utilisation des agrumes et miel remplaçant le sucre. En matière de boisson, les caroggians sont d’avides consommateurs d’hydromels qui constitue la boisson alcoolisée de base
Telle est la gastronomie comme la connaisse les habitants des latifundios et de l’Oligarchie

Le système économique caroggian fait que la nourriture est coûteuse et que la population pauvre dans les villes n’a pas accès aux produits agricoles et aux viandes des latifundios. Les céréales importées de la Grande Huratelon remplace légumes et céréales locales et sur la côte, le poisson remplace la viande.

Pour la gastronomie des colonies, très différentes de celle de la république, voir pages d’Iona, Indubal et Uuroggia. Caroggia possède également quelques spécialités typiques.

Boissons

  • Hydromiel : hydromel très en vogue dans la Vellabria et fort apprécié des caroggians. Il est très abordable. Il est produit dans des hydromelleries appartenant à la famille Amarrès.
  • Lait au miel : recette typique de Caroggia . Lait sucré par l'utilisation d'un miel chaud. Il se sert souvent avec un dessin en miel frais réalisé à la surface de la boisson et dans un petit verre. C’est une boisson appréciée lors des discussions sérieuses où l’ivresse n’est que peu appréciée
  • Liqueurs de fruit: les liqueurs sont une spécialité de Delari. Ces alcools forts sont particulièrement recherchés et existent en de nombreuses variétés. Elles ne s’exportent par contre que relativement peu et ne se boivent pas à Caroggia où elles sont associés aux gens de basse extraction.
  • Liqueur d’olive : liqueur très populaire produite à base d’olives.
  • Sirops: la Vellabria est connue pour ses excellents sirops à base de fruits dont une bonne quantité sont préparés avec du miel.
  • Thé et thé épicé : le thé est une boisson très appréciée à Caroggia et se boit généralement agrémentée de miel et se sert également avec des mélanges de vin ou d’alcools. Les vellabriais, eux, aiment beaucoup les mélanges de thé destinés à créer des boissons plus savoureuses ou plus sophistiquées.
  • Vin de miel: le vin de miel est un vin blanc épicé qui se prépare traditionnellement chez soi mais des formes plus nobles de ce vin épicé sont aussi préparées pour être vendues aux plus aisés.
  • Vin au miel: À la base âpre mais plein de goût, ce vin, mélangé à du miel, devient frais et doux. Boisson favorite des vieux marchands, en général on ne boit pas ce vin avant d’avoir en sa possession une certaine fortune personnelle. Il parait que cela viendrait d’un riche marchand qui une fois avait acheté toutes les réserves de vin au miel pour en avoir l’exclusivité et ne pouvoir le servir qu’à ses invités. Le peu qu’il restait dans les caves des éthylistes se vendait à prix d’or, en attendant la saison suivante. Au final tout s’est arrangé, le riche marchand a été arrêté pour ivresse sur voie publique et le stock a été saisi et redistribué aux différents éthylistes de Caroggia. Le vin est depuis confectionné à Caroggia même, par de talentueux éthylistes qui mélange la douceur du miel à la saveur d’un bon vin.

Plats

Un plat de Hareng doré aux épices avec son filet de miel servi comme le veut la tradition Varroise
  • Bouillie de céréales : principal plat de l’alimentation quotidienne du caroggian modeste ou pauvre dans les villes. Les céréales varient en fonction des importations et peuvent être épicées de diverses façons.
  • Calamar caroggian : ragoût de calamar cuit dans son encre avec quelques légumes (tomate et oignons) pour sauce.
  • Calestofat : le calestofat est une délicatesse caroggianne au goût très fort et auquel le palais doit se former. Rares sont ceux à aimer le calestofat dés la première dégustation. La préparation consiste à couper la chair en petits morceaux du produit de la mer choisi (mollusque, calamar ou certains poissons) et à les servir dans une sauce marron et visqueuse produite en salant et laissant fermenter les viscères de l'animal choisi. Les viscères crus sont hachés et mélangés avec un dixième de son poids en sel et un tiers de son poids en orge, puis la préparation est enfermée dans un récipient (généralement en verre de Tenence) et fermente pendant une période pouvant aller jusqu'à un mois.
  • Filet de morue au jus de raisin: plat de fête très apprécié de l’oligarchie. Se mange avec un vin blanc.
  • Porc caramélisé au miel et aux noix: met assez fin et difficile à réaliser. Assez répandu en Medeva.
  • Hareng doré aux épices avec son filet de miel: plat typique de Varr.
  • Papillote de perche aux légumes thermidoriens : préparation se faisant avec de la perche, des tomates et courgettes, du miel et des épices.
  • Saumon aux petits légumes et vin rouge : saumon préparé aux petits légumes vellabriais (tomates et courgettes) épicé avec des herbes aromatiques, du miel et du vin rouge. Le bon goût veut généralement que le vin soit hura ou albunois.
  • Soupe de crustacés : plat bon marché et vendu à la sauvette dans les villes côtières de Vellabria, tout particulièrement à Caroggia et Garildi.
  • Viandes citronnées : lorsque la viande se prépare à Caroggia, il est presque impensable de la préparer seule. Elle se cuit à l’huile d’olive et s’assaisonne au citron. Cela se fait aussi dans le reste de la république mais moins systématiquement.
  • Volaille grillée au citron: plat typique dans la Jauja et surtout à Delari.

Produits

  • Miel: le miel vellabriais est réputé être l’un des meilleurs du monde. Peu cher, il remplace les autres formes de sucre dans cette partie du monde. De nombreuses confiseries et friandises sont préparées à partir de ce miel.
  • Fruits: la Vellabria est une région où l’on cultive énormément de fruits qui sont peu cultivés dans le reste du monde. Ils sont un aliment très apprécié, surtout dans la Grande Huratelon où ils sont la condition d’un repas huppé.
  • Fruits confis: le fruit confis est une délicatesse, souvent préparée au miel, extrêmement appréciée dans toute la Vellabria.
  • Olives et huile d’olives : la puerta del terra à Caroggia comprend plusieurs pressoirs d’olives cultivées sur la côte de Caroggia, très propice à cette culture. Non tenue par des latifundios, la culture de l’olive caroggianne est très fortement pratiqué et constitue l’un des rares produits du sol vellabriais à se vendre à un prix modique. Quant à l’huile d’olive, elle est la base de la cuisine caroggianne.

Savoirs

Sciences

La république marchande de Caroggia ne possède pas de communauté érudite comme la Nation adaarionne et n’attire pas beaucoup de grands esprits comme à la Capitale bien que l’on peut trouver des érudits isolés à Caroggia. Cependant, la prospérité caroggianne permet à celle-ci d’avoir un accès plus qu’aisé aux savoirs étrangers et d’en importer les fruits. Lorsqu’une découverte se diffuse à Golvandaar ou à la Capitale, il ne faut guère de temps pour qu’elle perce à Caroggia et, de là, dans le reste de la république.

Cependant, la République excelle dans divers domaines. Ses cartographes tutoient leurs collègues adaarions. La science caroggianne en matière de navigation et de construction navale et leurs écoles sont reconnue comme les meilleures du monde, dépassant celle du Royaume Central. Les caroggians ne sont pas non plus en reste quant à l’utilisation des ressources de la mer et maîtrisent notamment la pisciculture.

Les caroggians excellent également dans le domaine des mathématiques, de la comptabilité et de la finance qui étonnent par leur avancement et efficacité depuis le milieu du quatrième siècle grâce à la célèbre Maelis Dirathras.

Religion

République

La République marchande de Caroggia a pour religion majoritaire le culte d’Arbitrio de rite monachiste. Caroggia accueille par ailleurs le plus grand monastère des régions du sud: le monastère Damazara. La population est largement croyante et même bigote en dehors de ses grandes villes mais la religion y est davantage une affaire personnelle. La vie religieuse caroggianne est globalement fort apaisée par rapport aux Grands fleuves notamment.
Le phalangisme est également présent même si on ne trouve pas d’abbaye ou de commanderie du fait de la Granamistat. Il n’est pas rare de croiser un original ayant adopté le phalangisme par simple goût de la culture hura. Ce culte et ses convertis sont très bien acceptés et intégrés.

Le Libre-Arbitrage est un courant populaire au sein de l’oligarchie à Caroggia (mais mal vu par la population et les moines) où l’on peut trouver des confréries mais n’existe virtuellement pas dans tout le reste de la Vellabria. Quelques rares oligarques pratiquent cette pensée religieuse à Tenence, Varr ou Garildi. Les latifundiers tolèrent même peu ce courant et nombreux sont ceux des oligarques libre-arbitrés à taire leur appartenance à ce courant en visite à la campagne.

Le culte qadjaride est officiellement illégal et les qadjarides doivent s’y adonner en secret.

Colonies

Dans les colonies, la situation est différente:
A Uuroggia, le culte d’Arbitrio de rite monachiste est majoritaire au sein des colons (avec quelques rares colons convertis au phalangisme) mais le Culte des Sept Mers est majoritaire au sein des autochtones nordiques. On y est croyant mais également peu pratiquant.
Iona est historiquement une cité de religion phalangiste mais l’abbaye locale a décliné. Cependant, la grande ouverture de la ville fait qu’on y trouve d’autres cultes. Le culte d’Arbitrio de rite monachiste y est fortement répandu pour une ville phalangiste. On trouve aussi quelques rares libre-arbitrés au sein des quelques oliguarques locaux.
A Indubal, le culte d’Arbitrio est partagé entre monachisme et phalangisme. Le culte qadjaride y est présent à cause de la communauté qadjaride médevane. L’on y est croyant et pratiquant.

Traditions religieuses spécifiques

Superstitions et autres mythes

Diplomatie*

Les Caroggians ont une politique de grande amabilité dans leurs relations avec autrui et ont une gentillesse toute commerciale. Ils veilleront à ne jamais froisser les sensibilités des locaux et ne feront rien qui pourrait nuire à leurs affaires.

  • Diaspora Qadjaride: les Qadjarides constituent la grande exception à la tolérance caroggiane. Ils n’aiment pas les qadjarides, pas pour un sou. Ceux-ci sont constamment l’objet de discriminations et actions violentes. Les qadjarides présents dans la région sont d’ailleurs parqués dans des lieux bien gardés.
  • Golvandaar: Caroggia entretient globalement des relations amicales avec Golvandaar et les deux “républiques” collaborent. Caroggia évite généralement de froisser Golvandaar qui pourrait provoquer des troubles religieux au sein de la cité.
  • Grande Huratelon: Caroggia entretient de bonnes relations avec les Huras qui constituent des excellents partenaires commerciaux. Qui plus est, Caroggia engage souvent des mercenaires Huras. Il existe un terme désignant cette amitié: Granamistat.
  • Lig Ocolide: Lig Ocolide constitue le principal ennemi de Caroggia qui a renoncé depuis belle lurette à l’idée d’annihiler cet opposant que même le vieil Empire ne pouvait vaincre. Dès lors, la République compose avec comme faire ce pas: en acceptant certains accords quand il le faut, en détruisant des pirates quand elle le peut. Les Ocolidiens sont mal aimés des caroggians, nationaux, colons et colonisés.
  • Monastère adaarion: depuis que le Monastère adaarion s’est adouci en raison du Concordat de Roskilde, Caroggia a pu vivre plus librement. Les Caroggians apprécient la relative liberté religieuse qui leur est offerte et la cultivent. Certains penseurs libertaires caroggians attaquent cependant ouvertement le Monastère, causant parfois des frictions.
  • Nomades du désert: les Caroggians ne comprennent pas plus qu’ils ne connaissent réellement ces nomades qui ont harassé la petite République marchande depuis sa création. La guerre a toujours été totale entre les deux peuples bien qu’elle se soit calmée depuis des décennies.
  • Etats provinciaux: Caroggia se méfie comme elle convoite ces territoires théoriquement sous le joug royal. Méfiance, car ils pourraient bloquer nombre de leurs routes. Convoitise, car Caroggia cherche à acquérir des terres.
  • Les Maahvitts: Caroggia a de bons contacts avec le Nord grâce à l’excellente gestion de sa colonie nordique, Uuroggia. La Magistrature investit beaucoup dans ses relations avec le Nord afin de l’ouvrir au commerce tout en s’y rendant incontournable.
  • Phalangisme: le phalangisme et son rigorisme n’ont jamais percé à Caroggia mais ce courant est généralement associé à l’imaginaire des chevaliers huras qui vînrent les aider dans le passé. Ils sont donc appréciés, mais de loin. Certaines frictions sont parfois causées par l’abbaye phalangiste ionienne mais sa faible importance rend la chose anecdotique.
  • Royaume Central: Caroggia entretient de bonnes relations avec la Capitale, essentiellement parce qu’une bonne part de la richesse de celle-ci est détenue par des créanciers caroggians, rendant les contacts entre caroggians et nobles capitalins courtois à l’extrême. Derrière la façade, cependant, les relations sont désastreuses, entre les caroggians, persuadés que le Royaume n’existe plus que par leurs grâces et, dans une moindre mesure, celle des Adaarions, et les Capitalins qui ne rêvent que d’écraser Caroggia pour mettre enfin fin à l’endettement de la Capitale. Le statu quo s’impose cependant depuis des années, aucun camp ne disposant des moyens ET des intérêts à le faire changer.

Esperiens originaires de la République Marchande de Caroggia


A lire aussi

Trivia

  • A l'origine, la Vellabria, la République marchande de Caroggia et Caroggia partageaient tous le même nom "Caroggia". Ceci fut changer pour diminuer la confusion. Huratelon eut le même problème.