Royaume Central : Différence entre versions

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*'''[[Phalangisme]]''' : le phalangisme est reconnu comme culte officiel dans le Royaume et les relations y sont assez bonne malgré les différents historiques. Certains phalangistes continuent d’espérer voir le Roi se convertir mais celui-ci se contente de leur envoyer un de ses fils parmi eux, par tradition.
 
*'''[[Phalangisme]]''' : le phalangisme est reconnu comme culte officiel dans le Royaume et les relations y sont assez bonne malgré les différents historiques. Certains phalangistes continuent d’espérer voir le Roi se convertir mais celui-ci se contente de leur envoyer un de ses fils parmi eux, par tradition.
  
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Version du 4 décembre 2015 à 18:20

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Royaume Central

EmbRCentral.png}}

Administration
Forme de l'état Monarchie autocratique
Capitale La Capitale
Dirigeant Thybaud de Fauxvelles
Religions Monachisme
Phalangisme
Langue officielle Capitalin
Géographie
 
Démographie
Population totale 14 500 000
Gentilé Capitalin, Capitaline


Les habitants du Royaume central sont généralement appelés les Capitalin(e)s du nom de leur principale cité cependant, ils sont parfois appelés capitalards de façon péjorative. Plus rarement, on parle aussi de royaux ou de centraux.

Territoire

Carte de l'ancien monde

Le territoire du Royaume Central s'étend sur l'ensemble de l'Aon, d'Albunae où se situe la fameuse Capitale(parfois nommée Sublime Capitale) et sur la majeure partie des Marches (la Nation adaarionne possède quelques possessions dans l'est).

En outre, une vieille loi datant de la dissolution de l'Empire Central, l'Impériale Autorité, établit que les états provinciaux demeurent sous la coupe du Royaume Central mais possèdent une autonomie relative. Il s'agit du Galdyr, de la Dione, du Roment et de Medeva.
Dans les faits, le Galdyr ne fait presque aucun usage de son autonomie et peut être considéré comme faisant véritablement partie du Royaume. La sitution du Roment, de la Dione et de Medeva est cependant plus complexe, chacune pour des raisons différentes.

Plus anecdotiquement, Fort Lointain est parfois considéré comme appartenant au Royaume.





Lois et Organisation politique

Le Royaume central s’est construit sur un empire déclinant, l’Empire Central, et a hérité de sa puissance et de son prestige mais aussi de ses tares.
Le Royaume repose sur trois piliers : le Roi, l’Ordonnance et le Conseil Valtien.

Le Roi

Le Roi, actuellement Thybaud de Fauxvelles, est le dirigeant suprême du Royaume. Il y détient l’ensemble des pouvoirs et ne subit aucune limite légale. Il commande à la Légion Royale, l’Ordonnance et à sa noblesse, pouvant renverser toutes leurs décisions comme bon lui semble.
C’est le seul dirigeant du continent à ne pas pouvoir être destitué.

A sa mort, le trône est transmis à son premier enfant (sans distinction de sexe ou d’âge). Si le nouveau Roi est trop jeune, un régent est nommé à sa place (généralement le parent survivant ou un membre de la famille royale). Une fois adulte, le roi en devenir reçoit sa couronne des mains du Sovitelija de Golvandaar. La couronne symbolise la volonté du roi de tenir les rênes de son peuple selon les enseignements d’Arbitrio mais représente aussi politiquement l’alliance entre le Royaume et le Monastère adaarion. Elle est sacrée et ne peut être changée.
Si la cérémonie du couronnement n’a pas lieu, le Roi règne tout de même mais les conséquences politiques sont graves. Si un Roi meurt sans couronne, la dynastie s’achève et le Conseil Valtien décide du successeur. Certains nobles vont jusqu’à considérer que le Roi n’est pas légitime et peut donc être renversé.

L'Ordonnance

L’Ordonnance est l’administration bureaucratique chargée d’assurer la bonne marche du Royaume en appliquant ses lois et les ordres du Roi. Ils gèrent tout : la logistique de la Légion Royale (qui est légalement la branche armée de l’Ordonnance), la justice, la fiscalité, les lois, etc. Cette institution n’est pas aux ordres de la noblesse et ne dépend que du Roi.
Ses membres sont les fonctionnaires.

De plus, l’Ordonnance est organisée en huit administrations identiques : l’Ordonnance d’Aon, d’Albunae et des Marches, l’Ordonnance spéciale de la Capitale et les Ordonnances provinciales du Roment, de Galdyr, de la Dione et de Medeva.
A la tête de chacune se trouve un gouverneur. Ce gouverneur est le représentant direct du Roi au sein de la province et possède les mêmes pouvoirs que lui, les privilèges en moins.

Le Conseil Valtien

Le Conseil Valtien est un héritage de l’Empire Central. Vaguement inspiré par l’Assemblée de Golvandaar, c’est un parlement réunissant la noblesse. Son pouvoir est consultatif mais peut également présenter des requêtes, des propositions de lois ou des questions au Roi. Toutes les propositions sont lues oralement au Conseil. Le Roi n’est pas tenu de les suivre mais il est tenu de leur offrir une réponse. Le Conseil élit également le nouveau Roi si il n’existe pas d’héritier.

Face à la quantité de nobles, le conseil a adopté un mode de fonctionnement très particulier. Le temps de parole (et donc de proposition) est divisé également entre chaque noble. Un noble peut cependant abandonner son temps de parole à un autre noble en lui remettant une lettre cachetée. Sur cette base, les nobles ont constitué des ligues avec un Orateur les représentant.
Ces ligues et la nomination de l’Orateur est un énorme enjeu de politique entre nobles et la cause d’une quantité incommensurable de conflits et d’intrigues.

Armée

Le Royaume central entretenait une grande armée régulière et permanente à son époque impériale. Avec les divisions entre nobles et la chute de l’Empire, la légion a cependant perdu de sa superbe et a lentement cessé d’exister, les différents régiments se mettant au service des différents nobles lors des guerres internes. Lentement, la légion a décliné.

Aujourd’hui, l’armée capitaline est un rassemblement occasionnel de régiments disparates fidèles aux différents nobles. Ces régiments ont lentement perdu la discipline et la logistique impeccable qui faisait leur force et se sont adaptés aux besoins des nobles devant lesquels ils répondent.

Seule exception pendant longtemps, la flotte impériale (qui ne changea de nom que très récemment) demeura unie et largement bien organisée. Comme beaucoup de choses, cela a évolué après le rachat par les Caroggians d’Indubal et Iona. Les restes de la flotte basée à la Capitale n’est plus que l’ombre d’elle-même mais demeure toujours l’une des flottes militaires les plus capables de tout le continent, parfaitement capable de vaincre la flotte caroggiane, trop dépendante de l’argent, ou les Lig Ocolidiens, trop mal organisés.

Globalement, l’armée capitaline demeure l’une des plus grandes et plus puissantes du continent, même en comparaison avec la férocité et la qualité des guerres nordiques, l’armée motivée et très entrainée Hura ou les innombrables mercenaires que peut lever Caroggia. Unie sous un commandement et motivée, l’armée capitaline est inarrêtable. La plupart du temps, malheureusement, elle est totalement désunie, démotivée, obnubilée par sa grandeur passée et trop occupée à se combattre elle-même au nom de conflits entre nobles capitalins.

Économie

L’économie du Royaume Central est très importante et diversifiée mais elle est centrée sur la Capitale. Elle est également gangrénée par de nombreux problèmes.
Parmi ces problèmes, on trouve le “droit d’achat” de la noblesse capitaline qui crée une forte insécurité du commerce. Ce droit est souvent utilisé pour mener des guerres entre nobles en rachetant de force les biens de leurs serviteurs. L’une des parades fut d’acheter d’avance les biens de ses protégés, renforçant encore plus la relation de dépendance mutuelle liée au patronage des nobles. Ainsi, puisque la seule façon de pouvoir faire des affaires de façon sûre est de passer par un noble, le commerce capitalin est lent, complexe et plus politique que rationnel. Rares sont les commerçants importants à pouvoir vivre sans le patronage d’un noble.

Un autre problème qui constitue un véritable cancer pour le Royaume Central autant par son étendue que sa force est l’endettement. Les habitants du Royaume ont l’habitude de vivre à crédit, s’endettant lourdement, parfois même pour simplement survivre au quotidien pour la plus grande joie des usuriers, prêteurs sur gages, banquiers et autres financiers.

Parmi les autres problèmes, on trouve également le fait que le Royaume Central est particulièrement bureaucratique et que son administration, l’Ordonnance, est particulièrement corrompue, rendant invariable les pots de vins pour pouvoir oeuvrer, le fait que le Royaume est excessivement divisé et peu sûr ou encore le fait que l’extrême abondance d’esclaves rende la vie difficile aux travailleurs modestes libres.

Pour toutes ces raisons, le Royaume Central est largement dépendant (et désavantagé face à) des commerçants caroggians, huras ou des corporations adaarionnes qui peuvent oeuvrer plus librement et dans davantage de sécurité que les capitalins eux-même. Cependant, certaines familles nobles ont compris l’intérêt de développer l’activité économique et commencent lentement à se comporter en gestionnaires à l’instar des familles caroggiannes.

Monnaie : (Le Roye)

La Monnaie courante du Royaume Central est le Roye. Le Roye vient du mot "Roi", en effet comme chaque Roi fait frapper son visage sur les pièces, les Capitalins avaient prit l'habitude de dire "Combien de Roi je te dois ?" le temps et l'usage ont changé la prononciation en Roye. Seuls les nobles appellerons la monnaie par le nom du Roi frappé dessus, mais le terme "Le Roye" se retrouve dans les documents officiels. Cette monnaie est composée de 60% d'Argent, 35% de Cuivre, et 5% d'autres métaux. Elle est la deuxième monnaie la plus utilisée du Continent.

Capitale

(voir également article détaillé de la Capitale) La Capitale est la plus importante cité du continent. En tant que tel, et du fait de sa position avantageuse, elle jouit d’une situation particulièrement avantageuse et dispose en abondance de la totalité des marchandises du continent : pierre taillée adaarionne, armement hura, fourrures nordiques, vins provinciaux, agrumes de Vellabria, boiseries du Steiertal, épices de la Dione, etc. Tout peut s’y trouver et s’y échanger si l’on sait à qui s’adresser.

La ville voit une énorme quantité d’étrangers agissant dans le commerce local: charité, Monastère adaarion et corporations adaarionnes, moines logisticiens de l’Ordre phalangiste, banquiers et marchands caroggians, nobles hura, écumeur ocolidiens incognito, pègres étrangères
Malgré ce chaos économique, la Capitale compte une belle quantité d’artisans et de commerçants indépendants qui offrent des services allant de la pitoyable mais peu chère qualité à l’excellente qualité. La clientèle y est infidèle et l’on n’éprouve aucun scrupule à acheter du matériel étranger plutôt qu’un produit fait sur place. Rien n’est plus facile. La petite économie fonctionne donc essentiellement à la réputation.

Aon, Albunae et Marches

(voir également section économie des pages régionales) Les trois provinces principales du Royaume Central sont assez riches et prospères bien que les Marches doivent uniquement leur prospérité aux dépenses militaires du Royaume.
L’Albunae et l’Aon sont dans des situations assez similaires. Elles sont toutes deux relativement riches, possèdent de bons artisans, de bonnes ressources et des villes en bon état. Cependant, elles pâtissent du manque de bonne gestion et de la concurrence déloyale de la Capitale qui a tendance à attirer leurs meilleurs artisans, leurs jeunes gens et de nombreux marchands étrangers.

Sur le plan commerciale, elles disposent toutes d’accès importants aux grands fleuves. Le commerce fluvial y est donc extrêmement florissant. De plus, elles ont accès au commerce maritime en contrôlant les embouchures de l’heimild et de l’Austre qui sont les seuls accès maritimes des grands Fleuves.

Etats provinciaux

(voir également section économie des pages régionales) Les états provinciaux sont les plus défavorisés du Royaume Central. A part le Roment, aucune des quatre provinces ne profitent d’un accès aux grands fleuves, ce qui les prive du commerce fluvial car la Frontera, le fleuve qui arrose la Dione et le Roment est impossible à naviguer.

Ils n’ont pas davantage la possibilité de profiter des mers car les côtes de Galdyr et Medeva sont inhabitées en raison. De plus, les ports d’Iona et Indubal privent ces deux régions de tout revenu commercial car ils appartiennent à la République marchande de Caroggia qui ne se soucie pas de soutenir ces provinces qui ne lui appartiennent pas.

Globalement, l’économie des états provinciaux se limitent à une économie de subsistance et à un faible commerce désavantageux. Ces provinces ne sont pas sans ressource mais elles ne possèdent pas les moyens ou les conditions pour les exploiter.

Société

La Royauté

Le Roi est le dirigeant du Royaume Central. C’est l’un des hommes les plus puissants de tout le continent. Aucune limite ne s’applique à lui et il vit dans le luxe le plus totale au sein du Palais Royal de la Capitale, un des lieux les plus luxueux au monde.

La famille du Roi est également privilégiée. Tous ses membres sont automatiquement nobles et possèdent le droit de crédit royal : ils n’ont rien à payer au sein du Royaume. Ils possèdent une liberté totale, au-dessus des lois, ne prenant d’ordres que du Roi. La famille peut tenir conseil et donner des ordres à l’Ordonnance.

Cas particulier, le second enfant du Roi est offert à l’Ordre phalangiste et est démis de ses privilèges royaux pour revêtir la bure de phalangiste.

L’Ordonnance

L’Ordonnance constitue une caste à part au sein du Royaume Central. Déjà sous l’Empire Central, les empereurs se basaient sur une vaste force de fonctionnaire, une puissante et tentaculaire bureaucratie. Celle-ci fut nommée Ordonnance, chargée qu’elle était de transmettre les ordres de l’empereur et d’adapter l’empire à sa volonté avec l’aide des Synodes.

Aujourd’hui, l’Empire et les Synodes ont disparu mais l’Ordonnance demeure. Toujours bureaucratique, elle sert toujours le pouvoir de la Sublime Capitale et du Roi mais a profondément changé. Les fonctionnaires se sont imbus d’eux-mêmes et ont entré dans le grand jeu des guerres politiques du Royaume Central, y jouant avec les nobles. La corruption, la falsification de documents et la mainmise sur les ressources y sont une règle.

Les fonctionnaires sont des hommes et des femmes qui ne sont pas différents du peuple dont ils sont souvent issus (les cas de nobles devenus fonctionnaires se comptent sur les doigts d’une main) mais ils possèdent certains privilèges. Leur train de vie est entretenu par le Royaume. Ils ne sont pas libres de leur affectation et la justice (qu’ils administrent de toute façon) condamnent plus durement tout crime commis à leur encontre.

L’Ordonnance se sépare en deux catégories de personnes : les “désignés” et les “instruits”.
Les désignés sont des personnes qui ont été nommées par le Roi ou des fonctionnaires, voire des nobles suffisamment habiles dans l’art de la corruption pour y parvenir. Ce sont généralement des fidèles, des espions, des amants, des enfants illégitimes ou des cadets. Ceux-ci constituent aujourd’hui l’immense majorité de l’Ordonnance.
Les instruits sont des fonctionnaires formés à la Grande Ecole des Lois de Bayens ou ont reçu une véritable éducation à Golvandaar, Larrelier, Odense ou Caroggia. Ceux-ci possèdent une vraie formation et de véritables compétences pour accomplir leur travail. Ce sont des individus rares et recherchés mais aussi en danger car rares sont les nobles ou désignés qui apprécient des personnages indépendants.

La Noblesse

La Noblesse capitaline est un statut social particulier du Royaume Central et ne s’accompagne d’aucun titre comme cela se fait en Grande Huratelon. Elle est liée à un acte de noblesse remis par le Roi lui-même. Il est héréditaire. Théoriquement, n’importe qui peut être anobli selon le bon plaisir du Roi. Originellement, il s’agissait d’honorer et de récompenser les plus grands serviteurs de l’Empire Central mais au fil du temps, tous les rois ont utilisé l’anoblissement pour s’assurer de la fidélité de leurs partisans. C’est ainsi que le Royaume Central est devenu le pays du continent possédant le plus de “nobles”, avec d’énormes différences de puissance et d’influence. Ainsi, certains nobles comme les Fauxvelles sont des familles extrêmement puissantes tandis que d’autres ne sont guère plus que des notables possédant quelques privilèges.

Les nobles possèdent divers privilège :

  • La lettre cachetée : chaque noble se voit remettre un symbole et un cachet en étain gravé à son anoblissement. Avec ce cachet, il peut officialiser des documents qui ne peuvent être mis en doute.
  • La délégation valtienne : un noble peut offrir son soutien à un autre noble en lui remettant une lettre cachetée contenant des formules d’usage. Se faisant, il soutient le Droit à la Parole de ce noble au sein du Conseil Valtien.
  • L’appel légionnaire : un noble peut, par lettre cachetée, réquisitionner des troupes de la Légion Royale mais l’acte peut être contredit par une autre lettre cachetée d’un autre noble, un ordre du Roi ou de l’Ordonnance, ce qui fait que tout passe par l’allégeance politique.
  • Le droit d’achat : un noble peut acheter ce que bon lui semble. Tout sujet non-noble ou ne faisant pas partie de l’Ordonnance est obligé de vendre à un noble ce qu’il désire. Il peut contester en justice le prix auquel a été vendu la chose mais ne peut pas annuler ou empêcher la vente. Ceci est très souvent utilisé pour perturber les affaires d’autrui ou menacer. C’est une arme dans le jeu politique et social de la noblesse.
  • La liberté judiciaire : un noble possède divers droits au sein de la justice. A moins que l’ordre ne vienne du Roi, il ne peut être emprisonné. Il peut appeler des témoins en tribunal sans restriction et peut exiger de parler à tout moment. Il peut également exiger jusqu’à trois fois un changement de fonctionnaire juge.

Les “capitalards”

Les capitalards sont l’ensemble des habitants de la Capitale. Attention, "capitalard" désigné ici l'ensemble des habitants de cette ville. Ils sont normalement appelés simplement "capitalins" ou selon les termes locaux.

Voir article détaillé.

Les “provinciaux”

Les provinciaux sont les habitants du Royaume Central, sans statut particulier ni privilège. Ils vivent à la merci de l’Ordonnance et de la noblesse mais ont appris à vivre avec et à se servir de ce système. Toutefois, ils sont plus chanceux que les capitalards car la vie dans la province royale, surtout en Aon ou Albunae est bien plus agréable. Malgré cela, nombreux sont les provinciaux à rêver de la Sublime Capitale et des histoires merveilleuses que l’on raconte encore et toujours à son sujet.

Malgré cela, les capitalins sont des gens assez libres à condition de savoir s’y prendre et de pratiquer avec habileté l’art de la corruption.

Misère et pauvreté

Le Royaume Central, malgré ses vestiges et son statut toujours reconnu de plus puissante nation du continent dissimule une pauvreté de sa population très importante.

Pour un capitalin, l’accès aux services de base n’est pas un problème très aigu. Se nourrir est relativement aisé en temps normal à moins d’être sans le sou en pleine ville ou d’avoir une mauvaise récolte à la campagne. L’hygiène est accessible à la campagne comme dans les villes. L’eau potable est aisée à trouver grâce aux vieux ouvrages impériaux toujours en état. Seuls les villages les plus pauvres ne possèdent pas au moins un logement en dur (murs en pierre). Enfin, les médicastres et soignants sont relativement aisé à trouver et même si ils peuvent être fort coûteux, on peut toujours bénéficier de la charité des moines monachistes ou phalangistes locaux.

La véritable misère des capitalins se situe ailleurs. En plus de taxes déjà lourdes, les capitalins doivent aussi subir quotidiennement la corruption et les abus de pouvoir de l’Ordonnance et des autorités en général. Accomplir quoique ce soit coûte généralement le double ou le triple de ce que cela coûterait dans une autre contrée rien qu’en raison des pots de vins à verser. Sans compter qu’en raison des lois, aucun capitalin ne possède la moindre sécurité sur ses biens. L’Ordonnance peut falsifier des documents et exproprier un capitalin sans que quiconque ne hausse le ton et un noble peut racheter ce qu’il souhaite comme bon lui semble sans qu’il soit possible de s’opposer à l’achat. En raison de cela, les capitalins ne prennent presque jamais de risque ou d’initiative et préfèrent protéger le peu qu’ils ont plutôt que d’essayer de gagner un peu au risque de se le faire spolier.
S’élever au sein de la société capitaline et quitter la pauvreté est presque impossible à moins de se mettre servilement au service d’individus plus chanceux. Devenir client d’un noble constitue un grand espoir pour beaucoup et nombreux sont ceux prêts à bien des formes d’avilissement pour atteindre cet objectif.

La vaste utilisation d’esclaves au sein du Royaume fait également qu’il est très difficile pour un homme libre de trouver du travail à moins de reprendre l’affaire familial. A la campagne comme dans les villes, beaucoup en sont réduits à s’engager au sein de la Légion pour survivre ou à abandonner leur dignité pour sombrer dans la criminalité, la prostitution ou la mendicité.
L’endettement est un fléau qui gangrène toute la société capitaline à tous ses niveaux et les plus pauvres en sont les pires victimes. Pour survivre, beaucoup doivent emprunter et vu la difficulté de s’en sortir, ils sont généralement contraints d’emprunter pour payer leurs dettes les plus pressantes. Il n’est pas rare pour un capitalin de devoir vivre avec les conséquences des dettes de leurs ancêtres.

Un dicton capitalin résume bien la misère au sein du Royaume: “Ne lève pas la tête et souviens-toi de ta place.”

Peuple

Le Royaume Central est un pays particulièrement cosmopolite en raison de son passé impérial. Sa Sublime Capitale est un gigantesque brassage des cultures où les capitalins de souche sont fort rare. Même la noblesse urbaine y compte des membres aux origines étrangères et plusieurs quartiers sont entièrement composés d’individus de même origine.

Dans les campagnes de l’Aon, d’Albunae et des Marches, la population est plus homogène, l’immense majorité des migrants se rendant à la Capitale. Du reste, on trouve des étrangers un peu partout, principalement dans les ports fluviaux comme Estellaz, Pontanelle, Loghéans ou Andosse et près des frontières. On y trouve également des qadjarides ainsi que la peuplade canatanaise dans l’Aon. La noblesse provinciale, elle, est d’une manière générale très homogène.

Dans les États provinciaux, le cosmopolitisme n’est pas la règle, étant plutôt des terres d’où l’on émigre. Dés lors, ce sont des régions relativement homogène, à quelques exceptions près. On y trouve cependant aussi des communautés qadjarides.

Culture

Traditions

  • Corruption : la corruption est un élément très important de la culture capitaline en raison de la puissance et de l’état désastreux de l’Ordonnance. Les capitalins n’apprécient ou ne détestent plus vraiment la corruption, c’est une chose à laquelle ils se sont habitués. Rares sont ceux à penser qu’elles puissent disparaître ou, à l’inverse, encore empirer. Cette vision blasée de la chose choque parfois les étrangers.

Vêtements

Le royaume central est en grande majorité influencé par la diversité culturelle de la Capitale, si bien que l’on peut trouver de tout, c’est pour cela que nous n’étayerons point davantage leurs apparats. Néanmoins on peut constater un port davantage prononcé pour les spécialités et accessoires Capitalins, autant pour la noblesse que la populace locale.

Éducation

L’éducation au sein du Royaume Central est profondément inégalitaire et varie selon les régions. Il n’existe pas de système de scolarité ou d’enseignement. Par contre, le Royaume compte quelques établissements universitaires locaux où il est possible de se voir inculquer des enseignements un peu plus évolué mais qui n’ont guère de renoms. On trouve ainsi : la faculté de cartographie à Saillonne, la Grande Ecole des lois à Bayens, l’université de médecin de Larrelier ou encore les vestiges des vieux Synodes.

Pour le peuple, l’accès à l’éducation est complexe et coûteux et souvent, la seule façon d’éduquer un peu son enfant est de le confier aux moines adaarions ou phalangistes locaux. La plupart des parents éduquent eux-mêmes leurs enfants avec le peu qu’ils savent.

Pour la noblesse, l’accès à l’éducation est aisé. La plupart sont capables de se payer les services d’un précepteur, voire d’envoyer son enfant étudier à l’étranger, à Golvandaar ou Caroggia. Il leur est aussi possible d’user de leur prestige pour soumettre leur enfant à un tuteur. Certains nobles plus riches accueillent ainsi souvent les enfants de nobliauds moins chanceux, prenant à charge leur éducation en échange de faveurs et de la loyauté des parents.

Pour les membres de l’Ordonnance, il est très aisé d’obtenir une éducation basique en monnayant l’enseignement de précepteurs contre des faveurs administratives, judiciaires ou divers faux documents. Les plus intègres tentent de faire entrer leur enfant à la Grande Ecole des lois de Bayens.

Loisirs

Les loisirs sont très variés au sein du Royaume Central et dépendent souvent des préférences régionales.

Le combat de gladiateurs ou les jeux en arène mettant en scène des esclaves (ou des professionnels libres, très bien rémunérés) sont un divertissement très apprécié. Certaines ville comme la Capitale ou Estellaz possèdent une arène permanente mais la plupart des autres villes montent des structures en bois pour organiser des jeux de façon plus occasionnelle.

Les capitalins sont d’énormes consommateurs de jeux de cartes, de dés, d’osselets ou de plateau, ce qui anime énormément la vie de taverne.

Dans le domaine sportif, les capitalins n’aiment pas les ports de performance, préférant des jeux de compétition comme la lutte ou le jeu de balle.

Parmi les loisirs plus intellectuels, le théâtre en tout genre (avec une préférence prononcée pour la comédie, vulgaire ou irrévérencieuse) remporte un beau succès au sein du Royaume. Le théâtre populaire est très appréciée et se jouent souvent sur les places, en jour de marché, surtout dans l’Aon.

On trouve également de nombreux loisirs régionaux. Les aonites sont par exemple férus de courses de chevaux et les albunois de chasse.

Spécialités culinaires

Boissons

  • Le Roi-Guy : vin blanc aonite produit dans les vignobles de Larrelier. Possédant son propre cépage (restreint à Larrelier), c’est un vin blanc léger au caractère herbeux avec des arômes minéraux et de melon. C’est un vin qui se boit en Thermidor, jamais en repas.
  • La Capitale : Une bière blonde de mauvaise qualité qui a peu de goût, à part celui de l’orge macéré. C'est une bière particulièrement bas de gamme. Selon les brasseurs de la Capitale, elle ne vieillirait qu’une semaine en fût, et serait directement servie, sans autre affinage. C’est cela qui lui donne son goût si brute et mauvais.
  • Château-Pendil : vin rouge grand cru produit à Pendil au cépage unique. C’est un vin officiellement fourni au Palais Royal à la Capitale et qui coûte une véritable fortune.

Plats

Produits

  • Pied de Buron : un fromage bleu préparé au monastère de Buron et une spécialité locale.
  • Charcuterie candrine : Candre est connu pour ses terrains de chasse et si la noblesse s’en réserve une large part, le peuple peut faire commerce de quelques prises. C’est ainsi que de nombreuses délicatesses se sont développés en usant de ces viandes nobles : viande de cerf, paté de faisan, jambon de sanglier, etc.
  • Herbes pendiloises : les herbes pendiloises sont une variété d’herbes fines cultivées dans la région de Pendil. Elles y sont séchées et mélangées selon une recette séculaire jalousement gardées par quelques familles locales. C’est une épice fort recherchée et peu chère en comparaison d’autres épices plus exotiques.

Sciences

Le Royaume Central possède une bonne réputation d’avancement technologique, une réputation datant de l’Empire Central. La réalité est cependant bien plus complexe et surtout moins flatteuse.

Le Royaume Central n’est plus le centre de la recherche érudite. Elle entretient encore quelques facultés et des lieux d’enseignement installés dans d’anciens Synodes mais ceux-ci ne touchent presque plus aux sciences naturelles ou n’offrent plus qu’une formation moyenne au mieux, exception faite de la Grande Ecole des lois de Bayens. Ces lieux ne sont tenus que par des érudits retenus là par patriotisme, liens avec la noblesse locale ou par nécessité. De plus, rares sont les bibliothèques prestigieuses à avoir survécu à la chute de l’Empire Central. Celle de la Capitale fut même incendiée, les ouvrages sauvés ayant été emmené à Castel-Roc.

Cette déchéance des sciences se ressent dans la vie quotidienne des capitalins qui doivent utiliser des techniques souvent désuètes ou composer avec des “maîtres” qui ne sont plus aussi souvent à la hauteur de la tâche. L’Ordonnance, tout particulièrement, a énormément pâti de cette chute du savoir et elle commence seulement à apercevoir les signes d’un renouveau à Bayens.

Toutefois, la noblesse capitaline et la Royauté sont parvenus, sous l’impulsion des reines Agnès I et Agnès II, à attirer des savants de très haut vol à la Capitale en leur offrant une vie de luxe total, finançant sans compter toutes leurs fantaisies. Des percées furent ainsi permises dont les deux plus spectaculaires : l’invention de la montgolfière qui permit la fabrication toute récente de deux dirigeables et la découverte des propriétés de la rougepierre.
Le Royaume a également tenté d’autres stratégies comme la construction d’un observatoire, utilisant toutes les techniques les plus récentes, pour dépasser l’observatoire du Mont Adaar. Seule ombre au tableau, l’observatoire fut construit à la Capitale. Il souffre ainsi d’un manque de hauteur par rapport à son homologue adaarion et est régulièrement inutilisable en raison des fumées émanant de la Capitale.

Au final, les capitalins sont parvenus à s’assurer le soutien des érudits les plus audacieux et de leurs inventions les plus innovantes. Le revers de la médaille est que leur usage est le plus souvent hors de prix, presque impossible à diffuser dans le tout le Royaume ou encore manquant de finitions, un domaine dans lequel les adaarions excellent avec une science moins flamboyante mais plus fiable. De plus, plusieurs découvertes ont présenté de grands revers : des alchimistes peu recommandables découvrirent sous l’impulsion des découvertes de Lorian d’Irhem que la rougepierre, déjà connue comme drogue très dure au naturel, pouvait être raffinée pour servir de diverses drogues, causant des ravages. Lorian d’Irhem lui-même succomba des suites de son utilisation.

Religion

Le Royaume Central a pour religion d’état le culte d’Arbitrio de rite adaarion depuis l’époque de l’Empire Central. Le phalangisme est également reconnu et fort pratiqué. Le Royaume est très pieux et l’activité des monastères et abbaye y est très apprécié. Les sermons et offices remplissent les salles de croyants, malgré la faible puissance des religieux dans le domaine politique.

Au sein de la Capitale, le cosmopolitisme est très important. On y trouve, fait très rare, un monastère et une abbaye. De plus, toutes les grandes religions y cohabitent. On y trouve même des Ouandaïs mais ceux-ci sont pourchassés sans relâche par la garde de la ville. Le culte qadjaride est, lui, relativement laissé en paix grâce à la grande discrétion des qadjarides dans la ville.

Diplomatie

La Capitale a gardé ses méthodes diplomatiques de l’Empire : elle ordonne et n’accepte pas qu’on lui dise non. Cependant, la transition se fait lentement et des nobles ont commencé à traiter les autres peuples avec un peu plus de respect.

  • République Marchande de Caroggia : La Capitale entretient des relations très amicales avec Caroggia, essentiellement à cause du fait que rares sont les familles nobles à ne pas avoir au moins quelques dettes ou affaires avec les Caroggians. Même la famille royale emploie un banquier caroggian. Le peuple, lui, apprécie les marchandises apportées par les marchands caroggians mais déplorent souvent leurs prix élevés.
  • Diaspora Qadjaride : les Qadjarides sont les bienvenus à la Capitale et cela se ressent. Cependant, la raison n’est pas une tolérance particulière mais plutôt le fait qu’aucun noble ne visite les quartiers populaires. Le peuple, lui, est plus ou moins tolérant selon qu’il a l’impression de profiter ou non de leur présence.
  • Golvandaar : officiellement, Golvandaar et le Royaume central sont alliés. Dans les faits, cependant, le Royaume tente à tout prix d’attirer les penseurs de Golvandaar à la Capitale pour mettre fin à leur dépendance. Le départ de plusieurs grands noms (bien qu’excentriques) vers la Capitale a rendu les Rois très impopulaires à Golvandaar. En dehors de cela, les deux peuples entretiennent des relations commerciales nourries.
  • Huratelon : la Capitale manipule complètement la politique Hura et a, en façade, de bonnes relations avec elle. Dans les faits, les relations entre les deux nations sont désastreuses et la Capitale est très malaimée par le peuple.
  • Lig Ocolide : la Capitale est en guerre totale avec la cité pirate mais ne possède plus les moyens de l’éradiquer comme ce fut le cas dans le passé. Ses dernières attaques n’ont fait que faire s’enfuir les pirates, ceux-ci revenant dés la flotte capitaline repartie.
  • États provinciaux : malgré que ces anciennes provinces impériales soient devenues autonomes, le Royaume Central les considère encore comme ses possessions. Le Royaume y est toujours très apprécié et les locaux se coupent les cheveux en quatre pour plaire aux Capitalins de passage.
  • Monastère adaarion : le monastère est lié depuis l'époque Impériale à la couronne capitaline. Le Sovitelija de Golvandaar couronne le roi au nom d’Arbitrio et est donc très courtisé par les nobles capitalins. Ceux-ci savent quelle importance a le Monastère dans la mise en place d'un nouveau Roi et s'achètent souvent les grâces des moines.
  • Les Maahvitts : les relations avec les vaahvas sont désastreuses et la guerre constitue leur état de relations normales. Cependant, il est rare que des forces soient encore mobilisées d’un côté ou de l’autre pour envahir la Zaraga ou les Marches. Du coté du Royaume, le peuple espère toujours voir le Royaume combattre les Nordiques avec vigueur. Le Roi, lui, sait qu’il n’en a plus les moyens.
  • Phalangisme : le phalangisme est reconnu comme culte officiel dans le Royaume et les relations y sont assez bonne malgré les différents historiques. Certains phalangistes continuent d’espérer voir le Roi se convertir mais celui-ci se contente de leur envoyer un de ses fils parmi eux, par tradition.

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