Royaume d'Eyjarfolk

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Le Royaume d’Eyjarfolk est un ensemble d’îles de grande taille situé à l’extrême Nord de l’Ancien Monde. Autrefois proches du mode de vie des Vaahvas, les Eyjarskas se sont largement capitalinisés sous l’influence de l’Empire, puis du Royaume Central et de la Nation Adaarionne. Ils sont aujourd’hui dirigés par la charismatique reine Vanda Saeljon. Bien qu’ayant récemment affronté l’éruption du Stormün, qui causa de gros dégâts à travers leur royaume, ce peuple demeure casanier et fier de l’être. Ils possèdent souvent une réputation particulièrement sulfureuse et sont connus pour la piraterie hiérarchisée des sjorovares, les conflits intestins qui se résolvent à coup de mercenariat et autres règlements de compte, ou leur terrible cuisine à base de poisson fermenté. La culture Eyjarska s’est construite sur une vision de la religion Monachiste qui leur est propre : le Monachisme Eyjarska, plaçant la violence sur un piédestal - aussi longtemps que celle-ci reste codifiée. En dépit de relations tendues avec le Monastère Adaarion depuis leur récente prise d’indépendance religieuse, leur sombre réputation auprès de la République Marchande de Caroggia et leur antagonisme ancestral avec les tribus Vaahvas des Maahvitts, le Royaume d’Eyjarfolk demeure un allié inaliénable du Royaume Central et un partenaire de contrebande et de commerce régulier pour les plus aventureux des Ocolidiens et des Manarades.


Royaume d’Eyjarfolk
Riki Eyjarska

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Administration
Forme de l'état Monarchie décentralisée
Capitale Vindurskjoll
Dirigeant Vanda Saeljon
Religion Monachisme
Monnaie Krona
Langue officielle Eyjarska
Géographie
 
Démographie
Population totale 100.000
Gentilé Eyjarska
Histoire
Liste non-exhaustive


Territoire

Le territoire du Royaume d'Eyjarfolk s’étend sur l’ensemble des îles de Saari Mytteja, de Kiivas et les îles Sodrarna. Le territoire du Royaume d'Eyjarfolk est parfois imaginé comme assez petit, mais sa taille surpasse en réalité la plupart des ensembles d’îles du continent, comme l’Archipel des Trombes, les Îles cabellines ou même, selon certains cartographes, l’archipel ocolidien. D’autres soulignent qu’à la différence de ces archipels, le Royaume d'Eyjarfolk est inhabitable ou presque, sur une partie non-négligeable de son territoire, comme le nord de Saari Mytteja et de Kiivas.

Carte


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VindurskjollSaari MyttejaKiivasÎles SodrarnaVahnamaaEvigt KylmaSultende KaltLugnaròaKalafiskurGnaegoVestursjoHyytelöDansjlosAlltavindurKvarsvardBalTheirshamnKallstrandLugnfossThrirainSolensangSvinhofnFiskmasteinnRosanhamnMunkenskogStilhetCarte Archipel Eyjarska.jpg

Principales villes

Attributs

Nom

Le nom Royaume d’Eyjarfolk est le terme traditionnel utilisé en capitalin tandis que le nom en eyjarska est “Riki Eyjarska”. Eyjarfolk, qui signifie littéralement en eyjarska “Peuple des îles”, peut s’utiliser pour désigner l’ensemble des eyjarskas sans référence politique.

Dans les autres langues, le Royaume d’Eyjarfolk est appelé :

Emblème

Emblème eyjarska

L’emblème Eyjarska est un cercle noir sur fond blanc, surmonté par deux lignes ondulées vertes, symbolisant les lumières d’Arbitrio. Le cercle noir est parfois embelli d’un petit cercle blanc en son centre. Le cercle symbolise, pour certains, un soleil endormi ou un œil d’Arbitrio.

Les couleurs traditionnelles eyjarskas sont dans l’ordre le vert, le blanc et le noir.

Symboles

  • Baleine : animal majestueux bien connu des mers eyjarskas, la baleine est un symbole courant au sein du royaume.
  • Lumières d’Arbitrio : les lumières d’Arbitrio sont un symbole sacré très courant et important dans la culture eyjarska.
  • Poissons : les poissons, une source vitale de nourriture pour les eyjarskas, constituent un motif particulièrement apprécié.
  • Soleil endormi : le soleil endormi est représenté comme un cercle noir sur fond blanc. Lié à Solensang, c’est un symbole très ancien, représentant la résilience de la vie face à l’adversité, la mort et les catastrophes.
  • Symboles des Gottnunnas : les symboles des Gottnunnas sont couramment utilisés dans le royaume d’Eyjarfolk.

Historique

L’histoire de la colonisation de l’archipel est incertaine, mais les chroniques eyjarskas parlent des “grands voyages” entrepris par trois aventuriers : Ylva, Grimar et Lisbet, qui auraient colonisé Kiivas, Saari Mytteja et les îles Sodrarna entre -200 et -170.
En -50, des chroniques eyjarskas et cyvalites font état de premiers contacts commerciaux. Les archives cyvalites parlent d’îles peuplées de clans de navigateurs en guerre constante. En l’an 125, le Sovitelija Aldaaor autorise le voyage de moines vaeltas vers l’archipel, avec pour mission de tenter de les convertir au culte d’Arbitrio.

En l’an 140, l’impératrice Rosana de Maguaise mène une expédition dans l’archipel. Les chroniques eyjarskas la tiennent en haute estime. Certains clans sodrarniens et kiivasiens jurent amitié éternelle envers l’Empire Central. Les décennies qui suivent sont marquées par des Nivôses froides et plusieurs veturstrid, des invasions rendues possibles par le gel des mers séparant les îles eyjarskas des Maahvitts.

A partir de 171 commence la Langstrid, une longue guerre civile. C’est aussi à partir de cette époque que les chroniques eyjarskas commencent à parler des Sjorovares. En 199, Grima de Vindurskjoll se convertit au monachisme et invite des continentaux à ses côtés. Avec le soutien matériel et les conseils de l’Empire Central et du Monastère Adaarion, il parvient à unifier les îles et à se faire couronner roi de l’ensemble d’Eyjarfolk, mettant fin à la Langstrid. Le Royaume d’Eyjarfolk est établi sous protectorat de l’Empire capitalin. La piraterie envers celui-ci est interdite et les Capitalins obtiennent un monopole commercial avec le royaume. En 205, le royaume est pleinement ouvert aux moines vaeltas. Le Sovitelija y permet l’envoi de plusieurs monastères kiertavas. En 252, le Royaume est reconnu comme arbitré et le premier moine eyjarska est élevé au rang de sage du Valtuusto. En 288, Rosanhamn est vendue à l’Empire Central, qui en fait un port commercial et militaire.

En 290, le système de Kungar til Sjoss devient loi, apaisant un conflit entre le Roi et les Sjorovares, depuis l’unification du royaume. En 293, les Eyjarskas commencent à participer à la Campagne de la Zaraga au côté des Capitalins. Plusieurs colonies eyjarskas sont fondées sur les côtes du Vahnamaa et de l’Evigt Kylma, mais toutes sont rasées ou capturées par les Tribus Vaahvas, après le retrait de l’Empire Central de la Zaraga en 327 et le début de l’Interrègne. En 344, la Lugnaròa gèle et la plus dévastatrice des veturstrids a lieu, les Vaahvas parvenant même à effectuer des raids au coeur de Saari Mytteja.

Vers 332, et ce, afin de soutenir l'effort de guerre des Capitalins, royaume intervient sur le territoire des Tribus Vaahvas et y fonde du même coup plusieurs colonies. Les les eyjarskas en profitent pour mettre à sac de nombreux villages Vaahvas. Cette intervention est violemment réprimée par les nordiques, qui lancent plusieurs attaques furtives entre les années 333 et 340 sur le Royaume. L'année suivante, les eyjarskas découvrent que les colonies bâties dans l'Evigt Kylma avaient été perdues lors de la Nivôse. En guise de vengeance, les Vaahvas profitent d'une Veturstrid pour lancer le plus violent raid jamais connus par les eyjarskas, qui est appelé la Mort Blanche. La population eyjarska s'en est trouvé profondément choquée.

En 360, le monopole commercial capitalin est aboli en même temps que le protectorat, et le Royaume voit arriver les premiers navires de la République vellabriaise. Les Eyjarskas aident également à la fondation d’Uuroggia en 379.

En 391 a lieu la Spurningkonung, une crise au cours de laquelle le Roi fait pour la première fois usage de son propre droit de jouir du “Kungar til sjoss” et de guerroyer sur les mers contre les Sjorovares, ou aux côtés de ceux-ci, comme bon lui semble.

En 395, Rosanhamn est revendue au Royaume d’Eyjarfolk par le roi Aleran Ier.

En 430 a lieu la Mikillsjostrid, une guerre entre le Royaume d’Eyjarfolk et la République marchande de Caroggia qui réagit à la piraterie touchant Uuroggia. La guerre s’achève sur une victoire eyjarska en 433.

En 482, une rude Nivôse gèle la Lugnaròa et permet une nouvelle veturstrid. Des Vaahvas kylmates s’installent dans l’est de Kiivas, provoquant un conflit. En 484, la tribu prête allégeance au roi qui autorise la fondation de **

Situation actuelle

En 514 commence l’affaire des Trois Vanimirs après qu’un groupe de Sjorovares, menés par Solveig, Bambi, et Sigmar Vanimir, pille un temple de Sinine sur la côte des Maahvitts. Cette crise provoque une rupture du commerce entre Vaahvas et Eyjarskas et déstabilise le Royaume.

Le 18 mai 515, le volcan Stormun entre en éruption sur Kiivas. Le désastre provoque de nombreux morts, blessés et réfugiés, et déclenche deux années de famines. Le roi Ottar Saeljon est également blessé dans l’effondrement de son palais et sombre dans le long sommeil du roi, provoquant la régence de sa fille Vanda Saeljon. Sa régence est d’autant plus difficile que celle-ci doit stabiliser le Royaume après l’éruption du Stormun et gérer l’affaire des Trois Vanimirs. Ses difficultés culminent avec la la crise des treize jours, au cours de laquelle un groupe de proches du roi Ottar tente de le remettre sur le trône, malgré son mal.

Lois et organisation politique

Dirigeant

L’actuel reine du Royaume d'Eyjarfolk est Vanda Saeljon. Couronné en 517, La Reine jouit depuis ces jours d’une grande popularité auprès de son peuple. Il est devenu courant dans certains Monastères très loyalistes, notamment à Vindurskjoll et Svinhofn, de trouver des séances de prières directement tournées vers la Reine et vers ses exploits. Une partie du peuple voit cette nouvelle dirigeante comme la nouvelle Joanna II Saeljon et les plus fervents défenseurs la pensent conseillée par le Leifersal de sa glorieuse ascendante.

Mariée à Arnbjörg Fridikadòttir la viguier de Svinhofn en 517, elle est connue pour des positions radicale en faveur de sa nation et n'hésite pas à trancher avec la politique d'ouverture de ses prédécesseurs.

Entités politiques

Le système du Royaume d'Eyjarfolk est parfois décrit par les Capitalins comme une “république royale”, dans laquelle le roi, les villes et les godars possèdent séparément peu de pouvoirs, ne pouvant réaliser de grandes réformes que par un accord au sein du Landsrad, ce qui fait du royaume un état gouverné par compromis.

Reine

La Reine du Royaume d'Eyjarfolk est le dirigeant et représentant de l’état, mais ne possède en réalité que peu de pouvoir. Elle préside le Landsrad et est garant de la paix au sein des îles et de la sécurité du Royaume. Pour cela, elle est à la tête d’une force militaire, les kungsmanns.

Traditionnellement, la Reine est aussi le viguier de Vindurskjoll et possède souvent une forte influence personnelle au sein de l’île de Kiivas. Enfin, selon la loi de Kungar til Sjoss, elle est libre de mener ses propres actions en mer en toute liberté.

Conseil du Landsrad

Le conseil du Landsrad (littéralement le conseil des terres en Eyjarska) est une assemblée réunissant le roi, ses héritiers, tous les godars, viguiers et apothis du Royaume d'Eyjarfolk. Chaque membre peut être représenté par une personne de son choix.

Le conseil du Landsrad constitue l’autorité suprême du Royaume d'Eyjarfolk. Toutes les décisions prises en son sein s’imposent à tous.

Système des “Rois en mer”

Depuis la fin du troisième siècle, il existe une loi dans le Royaume d'Eyjarfolk qui consacre la liberté des navires une fois en mer en considérant que tout chef de son navire est “Kungar til Sjoss” (roi en mer) avec son navire pour royaume mais redevient un simple habitant du Royaume une fois dans un port. Ce système a permis de pacifier relativement les relations entre les Sjorovares et le Royaume en rendant légale la piraterie mais en la limitant à l’extérieur du Royaume.
Le système est cependant contrebalancé par le fait que le Roi et tous les chefs opposés à la piraterie peuvent eux-mêmes combattre les pirates en mer au titre qu’eux aussi sont “Kungar till sjöss”. Un Roi peut donc établir sa domination des mers dans les faits s’il parvient à maintenir autour de lui une flotte nombreuse et victorieuse.

Ce compromis tient depuis près de deux siècles mais alimente fréquemment des tensions au sein du Royaume. Selon les périodes, la piraterie est donc plus ou moins tolérée et le contrôle du Roi sur les mers plus ou moins fort.

Administration

Le Royaume d'Eyjarfolk n’a jamais possédé d’administration centralisée et organisée. Moines et marchands sont parfois choisis pour remplir des fonctions administratives et les monastères accomplissent de nombreuses tâches administratives dans leurs villages. La collecte de taxe se fait le plus souvent par des groupes composés de quelques personnes de confiance du Roi, de moines et de kungsmann.
Au sein des villes, le viguier et le conseil nomment des fonctionnaires pour régler les questions administratives locales à la manière capitaline. Au sein des villages, le chef doit se contenter de son entourage ou des moines.

La justice se base sur les lois du Landsrad ou les coutumes locales. Les juges sont soit nommés dans les villes, soit ce sont les chefs locaux ou des représentants de ceux-ci. Si un jugement important est contesté, il peut être amené au Landsrad qui peut avoir le dernier mot. En dehors des villes, les moines jouent un rôle important dans la gestion de la justice en conservant les livres de loi et les archives des jugements. Ils conseillent ceux qui rendent la justice ou se voient même déléguer cette fonction.

Pouvoir urbain

Les grandes villes du Royaume d'Eyjarfolk sont gérées selon des règles établies dans une charte par le Landsrad. Une ville ne peut plus fonctionner selon le système des chefs locaux et doit disposer d’un “viguier” et d’un conseil de la ville élu ou désigné selon les règles de la charte. La charte définit aussi le territoire de la ville, les droits des habitants, les règles entourant les droits des Ryttares, les impôts à payer au Royaume et les obligations de la ville envers le Roi. Une charte bannit aussi toute violence d’état au sein des villes. Le conseil de la ville et le “viguier” peuvent ajouter des règles supplémentaires mais ne peuvent jamais abolir ou modifier une règle de leur charte.

Pouvoir rural

Les villages eyjarskas sont régis par le système du Frajsland. Sous ce système, chaque village possède à sa tête un Godar. Le Godar représente l’autorité locale, rend la justice, tranche les litiges, collecte l’impôt, assure la protection de ses terres et représente le village au sein du Landsrad. Il n’est pas propriétaire des terres et des richesses du village. Enfin, bien qu’il prête serment au roi, le Godar bénéficie d’une très large autonomie en temps de paix.

La relation entre le Godar et les habitants est particulière. Le Godar doit tenir conseil avec ceux qui vivent sur ses terres et obtenir leur assentiment. Dans le cas contraire, il est possible pour les habitants de le destituer, voire de le renverser par les armes. Le Godar n’a aucun contrôle physique sur ses habitants et ceux-ci peuvent librement émigrer. Cependant, tant qu’ils vivent sur le territoire du village, ils sont soumis à son autorité.

Les villages du Royaume d'Eyjarfolk sont dirigés par des chefs choisis localement par l’ensemble des habitants légaux d’une localité (les vagabonds sont donc exclus). Cette élection est relativement informelle, sans système fixe de candidature ou de vote. Il n’existe pas non plus de limite de temps pour un chef ou de système de destitution officielle. Un chef est choisi jusqu’à sa mort ou jusqu’à ce qu’un autre chef soit désigné. Si un rival est choisi comme chef par une partie de la population et que le chef en place ne parvient pas à rassembler un soutien plus important, le nouveau chef le remplace. Ce système peut provoquer des conflits et il n’est pas rare que si le chef en place n’accepte pas de céder sa place, des affrontements plus ou moins violents aient lieu. Dans les cas de divisions durables, il est aussi courant que le village se scinde et que les moins nombreux partent s’installer plus loin. De tels conflits et divisions de village sont légaux tant qu’ils restent limités au territoire du village.
Une fois le chef désigné, celui-ci doit prêter serment au roi en se rendant à la capitale Vindurskjoll. Le roi ne peut par contre pas intervenir dans la désignation d’un chef.

Il est cependant assez rare que les chefs élus soient de simples habitants. Sur les côtes, il s’agit plutôt de “nobles” et à l’intérieur des terres, il s’agit le plus souvent de l’apothi local.

Militaire

Armée

Les kungsmanns (littéralement les hommes du roi en Eyjarska) constituent la seule armée permanente du Royaume d'Eyjarfolk. Ces individus sont des Eyjarskas recrutés à l’âge adulte, entraînés et équipés à Vindurskjoll et ayant prêté fidélité à la personne du roi ou de la reine. Ils disposent de trois forteresses à Vindurskjoll, Rosanhamn et Kallstrand d’où ils organisent des patrouilles navales ou terrestres afin de faire régner l’ordre royal sur les îles.
Les villes disposant d’une charte eyjarska ont le droit à former une armée de ryttares. Bien que celles-ci soient davantage des gardes qu’une armée en bonne et due forme, une partie de leur rôle est de défendre leur ville contre toute menace extérieure.

En cas de conflit, des milices peuvent aussi être levées et des navires réquisitionnés.

Sécurité locale

La sécurité locale est assurée dans les villes par les ryttares qui patrouillent également dans les environs de la ville. Dans les villages, ce sont généralement des hommes d’armes ou miliciens recrutés par le chef local ou le monastère qui assurent la sécurité.

Les Kungsmanns patrouillent parfois sur les routes et côtes mais n’ont pas le droit de s’immiscer dans les affaires locales, ce qui les rend moins efficaces.

Situation militaire

Depuis des siècles, le Royaume d'Eyjarfolk se trouve dans un cycle ininterrompu de crises locales entre chefs, de cas de banditismes causés par les disettes et grands froids, de piraterie et de raids sur les côtes des Maahvitts.

Depuis l’éruption de Kiivas, les mauvaises récoltes et la destruction de plusieurs villages ont forcé de nombreux habitants à se tourner vers le banditisme.

Religion

Le Royaume d'Eyjarfolk a pour religion dominante le culte d’Arbitrio de rite monachiste bien que celui-ci soit pratiqué avec des traditions religieuses particulières. La place de la religion varie fortement sur les régions entre un rôle politique ou au contraire une vision spirituelle et mystique du culte d’Arbitrio.
La population conserve un ensemble de traditions culturelles, de contes et légendes basées sur les récits du culte des Sept et l’usage de colifichets et talismans d’inspiration vaahva est encore très populaire.

Le Culte des Sept est pratiqué par une partie de la minorité vaahva mais nombreux sont ceux se convertissent au culte d’Arbitrio.

Le culte des images est présent dans les principaux ports (et il est même toléré par les moines eyjarskas). Des artisans iconodoules y tiennent d’ailleurs quelques rares échoppes à destination des marins ocolidiens tout en profitant également de l’attrait eyjarskas pour les talismans et objets à caractère magique et religieux.

Les autres religions sont pratiquées uniquement de façon individuelle par des étrangers.

Traditions religieuses spécifiques

Les traditions religieuses eyjarskas constituent un élément particulier de la vie religieuse eyjarska dont voici les principaux éléments :

  • Gottnunnas : les “bonnes moniales” sont un ensemble de personnages mêlant histoire et mythe. Ces femmes, des moines vaeltas ou lahellas qui ont participé à la conversion du royaume sont des personnages appréciés ayant des points communs avec certaines déesses vaahvas. Les représentations des Gottnunnas sont omniprésentes au sein du royaume.
  • Mythologie des îles : les récits et histoires eyjarskas font la part belle à des éléments fantastiques et magiques sans réel lien avec le culte d’Arbitrio mais bien avec le Culte des Sept.
  • Superstition et talismans : les Eyjarskas sont de grands amateurs de talismans, colifichets et autres accessoires religieux. La plupart représentent d’une manière ou d’une autre les Gottnunnas mais les Eyjarskas empruntent parfois à d’autres religions comme les magenetas ou des objets religieux vaahvas.
  • Pèlerinages locaux : les Eyjarskas pratiquent rarement le pèlerinage dans les lieux sacrés du monachisme mais sont par contre nombreux à entamer des pèlerinages vers Solensang, Dansjlos ou d’autres monastères eyjarskas. Un moment important de ces pèlerinages est l’observation des lumières d’Arbitrio.

Économie

Le Royaume d'Eyjarfolk n’est pas un état prospère mais possède certaines spécificités qui en font une région économiquement vivante.

Les quatre principales activités du secteur primaire dans le Royaume d'Eyjarfolk sont la pêche, l’exploitation forestière, la chasse et l’exploitation minière. La pêche est pratiquée sur toutes les îles en mer, sur les côtes et dans les rivières à l’intérieur de l’île. Les produits de cette pêche fournissent une large part de l’alimentation et des marchandises d’exportation du royaume. La chasse à la baleine est ainsi particulièrement lucrative. L’activité minière est importante pour exploiter les gisements de roches volcaniques (comme l’obsidienne, la pierre ponce ou le basalte) ainsi que l’alun, l’étain et les pierres précieuses de la région. La chasse est fortement pratiquée dans les plus grandes îles. L’exploitation forestière est importante mais fortement contrôlée par les monastères en vertu du Skogsratten (ou la loi des forêts). On en extrait également le précieux harts.
Les îles pratiquent dans une faible mesure l’agriculture de certains grains et l’élevage d’animaux domestiques dans les régions qui le permettent. L’élevage est plus important que l’agriculture grâce à l’apport de grain continental pour nourrir les bêtes.

L’artisanat est une activité répandue et diversifiée bien qu’on n’y trouve pas d’artisans de pointe à quelques exceptions près dans la ville de Rosanhamn. Beaucoup d’artisans sont concentrés dans les villes côtières où il est possible d’avoir accès aux matériaux importés du continent, tout particulièrement les forgerons. Les artisans du bois jouissent d’un statut au-dessus de la moyenne à cause de leur importance et de leurs liens avec les monastères en raison du Skogsratten. Les tailleurs de pierre y jouissent aussi d’un rôle important en tant que sculpteurs façonnant l’obsidienne et le basalte typiques des Îles. La tannerie est notamment développée mais a la particularité de beaucoup travailler des cuirs inhabituels ailleurs comme le requin, la baleine ou le phoque. Il existe un petit secteur de bijoutiers et argentiers dans les villes de Vindurskjoll et Rosanhamn. Malgré le manque de diversité des textiles et le coût des pigments, les tisserands, pelletiers et teinturiers sont important dans l’archipel grâce à l’abondance de laine, de cuir, de fourrure et de l’alun indispensable pour la teinturerie.

Le commerce maritime constitue un secteur extrêmement important pour l’économie du Royaume d'Eyjarfolk. Rosanhamn et Vindurskjoll sont les principaux ports commerciaux. Les échanges ont surtout lieu avec Uuroggia qui constitue le principal point d’échange avec les marchands caroggians et les Vaahvas mais aussi avec le Royaume Central. Le Royaume exporte du poisson, de la laine, de l’obsidienne, de la pierre ponce, du basalte, de l’alun, des pierres précieuses, de l’harts (notamment dans les Maahvitts), de la fourrure et de l’étain ainsi que des marchandises et esclaves issus du butin des raids et de la piraterie. Ils importent également de grandes quantités de métaux, d’essences étrangères de bois et surtout de céréales, fruits et légumes sans lesquels les Îles ne peuvent prospérer.
Le Royaume des Îles est aussi un des rares lieux où le commerce avec Lig Ocolide est légal et apprécié mais est rare à cause de l’éloignement géographique, de la difficulté de beaucoup de navires ocolidiens à s’adapter aux mers froides et de la présence des pirates.
Une part non-négligeable de l’économie eyjarska vit de la piraterie eyjarska et des raids eyjarskas dans les Maahvitts avec Kallstrand pour centre de cette activité.

Monnaie

La monnaie eyrjaroise est le Krona. On en trouve quatre variantes : la Krona d’or, la Krona d’argent, la Krona de cuivre et les Krona de ville.

La Krona d’or, la Krona d’argent et la Krona de cuivre sont toutes les deux frappées sous l’autorité royale ainsi que par les villes pour la Krona de cuivre. Une Krona d’or vaut en général cinquante Krona de cuivre ou vingt Krona d’argent.
La Krona de ville est une monnaie frappée sous l’autorité de l’une des villes. Sa composition et sa taille sont réglementées par la charte qui la relie au Royaume. Toutes les Kronas de villes valent cependant moins que la Krona d’or à l’exception de la Krona rosanane qui a valeur égale.

Dans les ports et tout particulièrement Rosanhamn et Kallstrand, les monnaies du Royaume Central et de la République marchande de Caroggia ont cours entre marchands.

Esclavagisme

L’esclavagisme constitue une part importante de l’économie eyjarska. La plupart des esclaves présents dans le royaume sont des prisonniers capturés au travers de la piraterie. Parmi ceux-ci, les Vaahvas (et un petit nombre de Zarègues) constituent la majorité. Ces esclaves sont considérés comme peu coûteux et sont utilisés ou revendus localement. Ils sont le plus souvent utilisés comme serviteur ou comme main d’oeuvre peu coûteuse. La qualité de vie pour ces esclaves varient énormément entre des conditions atroces et un très relatif confort pour les plus chanceux. L’affranchissement n’est pas un tabou mais est généralement réservé aux esclaves serviteurs.

Plus rares, les étrangers arbitrés réduits en esclavage par la piraterie sont officiellement illégaux en vertu de traités entre le royaume et les autres états arbitrés mais font tout de même l’objet d’une contrebande avec la complicité d’esclavagistes arbitrés. Il existe des esclaves “Kapitaler” légalement présents dans le royaume mais ceux-ci sont importés et achetés légalement à des esclavagistes continentaux. Ces esclaves-là constituent une marchandise de luxe et sont le plus souvent achetés pour leurs compétences particulières. Ceux-là bénéficient souvent de conditions de vie supérieures à la moyenne des esclaves mais font aussi souvent l’objet d’une intense jalousie de la part des esclaves vaahvas.

Enfin, les esclaves eyjarskas sont généralement réduits en esclavage par la justice au sein des villes ou pour divers crimes ou actes de rébellion dans les villages. Certains sont aussi réduits en esclavage par des brigands ou des Sjorovares et revendus dans les ports esclavagistes comme Kallstrand, Kvarsvard ou Sistamn.

Société

Elites

Foringjar

Les Foringjars sont un ensemble de familles anciennes et influentes. Présentes dans les villes et villages, les familles de Foringjars jouissent d’un statut à part reconnu lors de l’unification du royaume et qui leur garantit des droits face au roi ainsi que des privilèges judiciaires, protocolaires et fiscaux. Ces familles tendent à former une caste à part du reste de la société bien que la frontière soit moins rigide qu’entre nobles et roturiers sur le continent.

Les Foringjars forment aujourd’hui un groupe peu uniforme. Certains Foringjars continuent de vivre comme d’influents personnages de villages et bourgades dans lesquels ils sont souvent privilégiés pour devenir chefs locaux. Parmi eux, certains se sont constitués des domaines d’exploitation à la manière des Storagares. D’autres se sont associés à des Hetjurs pour former des troupes mercenaires ou organiser des navires de Sjorovares. D’autres encore vivent dans les ville où ils sont devenus une élite urbaine participant au commerce, à la politique locale ou à des activités lucratives.

Hetjur

Les Hetjur (littéralement “héros” en Eyjarska) sont un ensemble d’individus qui se sont élevés socialement par la gloire acquise ou combat ou des descendants de ceux-ci. Ces familles ne bénéficient pas de privilèges légaux mais jouissent d’un grand prestige et constituent une élite martiale. Les hetjurs sont ainsi nombreux à posséder leurs propres navires de Sjorovares ou leur propre entourage de guerriers qu’ils louent comme mercenaires sur terre ou en mer. Les moins ambitieux deviennent souvent des officiers au sein des Kungsmanns ou des Ryttares.

Économiquement, les Hetjurs jouissent rarement de grandes fortunes au contraire des Foringjars et Storagares.

Storagare

Les Storagare sont de riches individus détenant de larges parts des rares terres cultivables de l’archipel et qui emploient des esclaves ou des paysans métayers pour travailler sur leurs terres. Ces Storagares n’ont pas de privilèges légaux mais possèdent souvent une forte influence dans le choix des chefs locaux ou des apothis, voire tentent de placer des membres de leur famille à ces postes. Cette influence est loin d’être absolue et les Storagares doivent composer avec les autres personnages influents de leur région.

Ils sont principalement présents dans le sud de Kiivas et autour de la baie d’argent de Saari Mytteja.

Religieux

Les religieux forment une caste à part au sein du Royaume d’Eyjarfolk. Obtenir un noviciat n’est pas chose aisée et est réservé aux orphelins les plus chanceux ou aux enfants des familles les plus pieuses ou riches parmi les Storagares, les Hetjurs ou les Foringjars.
Les religieux en eux-mêmes se divisent généralement en deux groupes. Le premier, plus matérialiste, est composé de moines vivant de l’artisanat ou de leur éducation et sont fortement impliqués dans la vie des fidèles, la vie quotidienne du monastère et de ses terres, voire dans les questions administratives ou politiques. Le second groupe est au contraire composé de mystiques, lesquels ont une longue tradition au sein du Royaume d’Eyjarfolk. Beaucoup de ces mystiques étudient l’astrologie, les mythes religieux particuliers d’Eyjarfolk et les lumières d’Arbitrio. Pour ce groupe-là, les pèlerinages ou la possibilité de pouvoir séjourner durablement dans les ermitages de Dansjlos ou Solensang sont une préoccupation majeure.

Parmi les religieux se trouvent aussi plusieurs étrangers invités ou ayant émigré là par curiosité envers la situation particulière du monachisme eyjarska.

Population

Paysans

Les paysans sont l’ensemble des habitants de la campagne, des plus petites îles ou des petites bourgades. Les paysans eyjarskas sont rarement riches et doivent le plus souvent travailler sur des terres appartenant au chef local ou à des Storagares. Les paysans ne sont cependant pas forcés d’y travailler et peuvent librement émigrer vers d’autres villages et ainsi changer d’allégeance.

La plupart des paysans sont des producteurs vivant, selon les opportunités locales, de l’agriculture, de l’élevage, de la chasse, de la pêche, de l’activité minière ou de l’exploitation forestière. Une petite minorité vit de l’artisanat mais peut rarement en tirer une situation confortable. D’autres enfin s'entraînent aux armes et rejoignent la garde privée d’un chef local ou l’entourage d’un Hetjur. Certains tentent parfois d’émigrer vers les villes mais les chartes restreignent souvent leurs droits et ils sont généralement contraints d’y accepter des travaux misérables.

Unligtmunk

Les Unligtmunk (littéralement “sous les moines” en Eyjarska) sont un ensemble de personnes vivant dans les bourgs et villages sous contrôle des monastères. Tous ces habitants sont en quelque sorte des serviteurs laïques bien qu’ils ne soient pas directement à leur service au quotidien. Les unligtmunk pratiquent tous les métiers et bénéficient généralement d’un niveau de vie moyen et bénéficient d’une éducation basique grâce à la présence du monastère.

Habitants des villes (borgarar)

Les Borgarars désignent toute personne vivant dans une ville eyjarska disposant d’une charte. En tant que tel, tout borgarar quelle que soit sa position sociale dispose de certains droits, privilèges et devoirs. Les Borgarars sont généralement assez fiers de leur ville et peuvent avoir plus de loyauté envers elle qu’envers le roi.
Les Borgarars pratiquent de nombreux métiers. Une majorité vivent de l’artisanat ou fournissent des services. Ils disposent généralement de nombreuses options comme entamer leur noviciat, devenir marin s’ils vivent dans un port, rejoindre les Kungsmanns ou les ryttares locaux. La situation du royaume empêche cependant la plupart des Borgarars de s’élever socialement.

Vagabonds (sovsacker)

À cause des effets des grands froids, des tremblements de terre, des éruptions volcaniques ou de troubles causés par l’homme, le Royaume d'Eyjarfolk a toujours connu un grand nombre de vagabonds. Avec le temps, ces vagabonds sont entrés dans la culture du Royaume d'Eyjarfolk comme quelque chose de normal. Ceux-ci ont même reçu un nom : les “sovsacker” à cause de leur sac de couchage qu’ils portent roulés sur le dos. Le mode de vie sovsacker est de se déplacer de localité en localité et de s’installer là où leurs services sont demandés ou là où de la nourriture est disponible. La plupart des villes et villages possèdent des bâtiments où peuvent loger les sovsackers ou des maisons abandonnées qui leur sont confiées pendant une courte période. Les monastères les acceptent aussi souvent. Ils forment même la population majoritaire de Dansjlos durant la saison de Thermidor.

Les sovsackers ne forment pas un tout homogène et on peut en trouver de tous les métiers : artistes itinérants, lettrés, fermiers saisonniers, artisans, lainatis (voire moine lahella), mercenaires ou encore des criminels. Certains marins pratiquent parfois aussi la vie de sovsacker s'ils ont du mal à trouver un navire pour les employer. Beaucoup de chasseurs vivent également en sovsackers pour ne pas épuiser le gibier.

Marins (sjorinnir)

Les Sjorinnirs désignent l’ensemble des Eyjarskas vivant de la mer, ce qui inclut les marins traditionnels, les marchands, les voyageurs, les pêcheurs, les artisans de bord et les Sjorovares. Les Sjorinnirs ont en commun de vivre une large part de leur vie en mer et le reste dans les ports eyjarskas ou en escale. En dehors des marchands, la plupart de ces Sjorinnirs n’ont pas d’éducation et ont simplement été formés comme mousses.

Les Sjorovares se distinguent des autres principalement par la dangerosité de leur vie mais aussi par leur niveau de vie ou de notoriété parfois plus important que le marin moyen (sauf si le Sjorovare manque de chance ou revient handicapé d’un raid). Il n’existe pas de franche animosité entre Sjorovares et le reste de Sjorinnirs puisque la piraterie eyjarska vise principalement les Maahvitts ou les navire étrangers.

Kapitaler

Bien que signifiant littéralement un “capitalin”, le mot Kapitaler désigne l’ensemble des étrangers arbitrés et libres vivant dans l’archipel. Leur situation varie énormément en fonction de leur richesse ou du nombre de générations de leur famille ayant vécu dans le royaume. Les Kapitalers vivent cependant pour la plupart dans les villes côtières les plus prospères comme Vindurskjoll, Rosanhamn, Kvarsvard ou Svinhofn ou dans les monastères et ermitages. Leurs métiers varient entre les activités navales, l’artisanat, les services, l’érudition, la vie religieuse, les activités de combattant ou la criminalité.

Une minorité de Kapitalers vivent en tant qu’esclaves (voir section esclavagisme)

Vaahvas

Les Vaahvas occupent une place particulière au sein de la société eyjarska. Les Vaahvas présents au sein du royaume sont divisés entre des émigrés oberorbaras ou marchands et un large groupe d’esclaves et affranchis ramenés sur le territoire eyjarskas par les Sjorovares ou le commerce d’esclaves.

D’une manière générale, les Vaahvas bénéficient de moins de droits que les autres étrangers et a fortiori que les habitants. Les Vaahvas libres vivent principalement dans les ports où ils occupent divers métiers et constituent une main d’oeuvre bon marché. Leurs opportunités sont généralement plus limitées que les Kapitalers même si ils peuvent parfois réussir à intégrer les Ryttares locaux. Plus de Vaahvas se tournent ainsi vers la petite criminalité par rapport aux Kapitalers. D’autres se font marins, voire Sjorovares et participent paradoxalement aux raids sur les côtes des Maahvitts. De rares Vaahvas parviennent toutefois à atteindre un relatif confort de vie par un succès économique, une conversion ou un mariage avantageux avec des Eyjarskas qui leur permettent de vivre de manière moins inégalitaire avec les autres habitants.

Une part des Vaahvas vivent en tant qu’esclaves (voir section esclavagisme)

Misère sociale

La première difficulté pour les habitants du Royaume d’Eyjarfolk vient du climat. Les extrémités nord de Kiivas et de Saari Mytteja sont quasiment inhabitables, y compris durant la saison de Thermidor. Même à la pointe sud des îles Sodrarna, les Nivôses sont rudes. Ce climat rude empêche l’agriculture à grande échelle et limite les déplacements et activités durant les saisons froides. Le Royaume est également fréquemment secoué par des tremblements de terre, de violentes tempêtes et des éruptions volcaniques sous-marines ou sur Kiivas. Il n’est pas rare que le climat ou les désastres naturels prennent des vies humaines. De même, les mers eyjarskas ne sont pas aisées à naviguer et beaucoup de familles vivant sur les côtes ont déjà perdu des habitants en mer.

L’alimentation est également difficile et fait que les Eyjarskas sont fréquemment plus petits que la moyenne des continentaux. Poissons et viandes séchés ou salés dominent ainsi l’alimentation durant les saisons froides.

Les maladies ont souvent des conséquences mortelles ou handicapantes pour les Eyjarskas à cause du climat extrême et du manque d’accès aux soins ou aux médicaments. La mortalité infantile est également très importante.

Enfin, la société eyjarska bien que relativement plus égalitaire que d’autres cultures continentales n’est pas prospère et les opportunités sont peu nombreuses. Rares sont les Eyjarskas nés dans la pauvreté à pouvoir s’en extirper. De même, la société eyjarska est assez violente et beaucoup d’innocents peuvent se retrouver impliqués dans des faits de violence politique ou criminelle. Les orphelins sont monnaie courante et même si certains sont recueillis ou confiés aux monastères, beaucoup vivent dans la misère ou deviennent Sovsackers.

Populations

Le Royaume d'Eyjarfolk possède une population relativement homogène avec des minorités dans les villes composées de Vaahvas (le plus souvent des oberorbaras ayant quitté les Maahvitts), des Capitalins et des Caroggians ainsi que de petits groupes d’Adaarions et d’Ocolidiens.

Situation qadjaride

La diaspora qadjaride n’a aucune présence au sein du Royaume d'Eyjarfolk et les Eyjarskas sont relativement indifférents à leur égard.

Culture

  • Alimentation ouverte : les Eyjarskas sont réputés être capable de manger n’importe quoi. Cette réputation trouve son origine dans le fait que la cuisine eyjarska contient de nombreuses spécialités basées sur la nécessité de contrer la pénurie et de conserver la nourriture. Les spécialités eyjarskas de poisson peu appétissantes pour les non-connaisseurs sont emblématiques de cette particularité culturelle.
  • Amour de la fiction : les Eyjarskas sont particulièrement friands des histoires et légendes en tout genre. Savoir raconter une bonne histoire est un talent très recherché. Cet attrait s’étend également à la religion et à la politique où les récits occupent une place importante.
  • Hygiène : les Eyjarskas sont très portés sur l’hygiène. Les bains chauds sont une forme de détente appréciée et les odeurs corporelles trop fortes sont mal vues. Les Eyjarskas apprécient également les parfums (généralement assez simples) ou brûlent du harts en intérieur.
  • Kaltheimska : littéralement la “folie du froid”, Kaltheimska désigne la capacité de beaucoup d’Eyjarskas de brutalement alterner entre des périodes d’intense tristesse et mélancolie et des moments de joie et de dynamisme. Certains considèrent que c’est un mal que l’on peut éloigner par des superstitions mais d’autres considèrent que ces changements sont surtout liés au temps qu’il fait. De manière plus sinistre, la Kaltheimska désigne une forme de folie (parfois religieuse) qui rend les Eyjarskas fascinés par la nuit et les étendues gelées du nord, certains allant jusqu’à se perdre dans le froid et y mourir.
  • Légalisme flexible : malgré l’instabilité d’Eyjarfolk, les Eyjarskas sont traditionnellement très attachés à l’idée d’obéir à des règles fixes. Les lois eyjarskas ont cependant historiquement laissé une certaine marge de manoeuvre aux habitants et font d’autant plus des parias de ceux qui la transgressent. Les Eyjarskas tendent ainsi à considérer qu’il existe des règles dans la guerre, la politique ou la violence.
  • Loyauté relative : les Eyjarskas ont la réputation de rarement tenir leur promesse et d’être déloyaux. Cette réputation vient du fait que les Eyjarskas vivent dans une contrée divisée et où les loyautés envers le roi, la religion, les chefs locaux ou leur localité évoluent beaucoup en fonction de la situation et qu’il est dangereux de se vouer corps et âme à une seule autorité. Les dictons populaires reprenant l’idée de ne pas mettre tous ses oeufs dans le même panier sont ainsi très nombreuses.
  • Normalité de la piraterie : la piraterie étant légale au sein d’Eyjarfolk, la plupart des Eyjarskas la considèrent comme un fait normal de la vie et n’éprouvent pas une haine particulière envers les pirates. Cette normalité ne signifie cependant pas qu’elle fait de la piraterie une activité unanimement populaire et beaucoup entretiennent une aversion à l’encontre de cette activité pour diverses raisons personnelles. En outre, cette légalité n’est pas totale et il est tout aussi normale qu’elle soit limitée depuis la Spurningkonung, un évènement bien connu de l’histoire eyjarska.
  • Solidarité de groupes : la société eyjarska est généralement une société assez solidaire où les habitants sont prompts à se réunir en groupes et à s’entraider. La solidarité est variable et ne se limite pas à la famille, la ville ou le peuple. Les Eyjarskas valorisent ainsi beaucoup l’amitié et le respect mutuel plutôt que les liens du sang, de la patrie ou de l’autorité.
  • Superstitions : les Eyjarskas sont notoirement superstitieux et apprécient les colifichets et talismans d’inspiration religieuse pour contrer les maux.
  • Volontaire : les Eyjarskas ont la réputation d’être plein d’initiatives et de rarement se laisser abattre. Il est bien connu au sein d’Eyjarfolk que pour survivre, il est nécessaire de se prendre en main.

Langue

Les habitants du Royaume d'Eyjarfolk parlent l’Eyjarska, une langue dont le connaisseur pourra reconnaître un mélange d’influence des dialectes kylmates et vahnamaates. Ils partagent encore quelques termes mais ne sont plus mutuellement compréhensibles. Le Capitalin est aussi couramment parlé dans le Royaume et constitue la langue de préférence des marchands et lettrés ainsi que des religieux qui ne parlent presque jamais l’Adaarion. Certains marchands, marins et pirates parlent aussi parfois certains dialectes vaahvas.

Traditions

  • Eldag : fêtée le 21 décembre, Eldag ou le jour du feu marque le solstice de Nivôse. Eldag est célébré par de grands feux de joie durant toute la nuit autour desquels on danse, chante et boit. Eldag fait l’objet d’importantes festivités à Solensang où se tient un immense festival chaque année.
  • Fyrstblom : fêtée à la fin de la Nivôse, la fête de fyrstblom est traditionnellement organisée à la sortie de la “première fleur”. La fête est généralement célébrée en famille autour d’un bon repas.
  • Herfangdaga : fêté durant la quatrième semaine de septembre, Herfangdaga est une fête pratiquée par les Sjorovares mais aussi les agriculteurs. La fête marque la fin des récoltes de Thermidor et des raids navals. Les paysans se rassemblent pour un festin et des foires durant lesquels sont vendus les excédents des récoltes. Pour les Sjorovares, c’est l’occasion de raconter les exploits guerriers et de vendre du butin.
  • Ismarch : fête organisée durant la Nivôse lorsque le détroit entre Saari Mytteja et Kiivas est gelé. Beaucoup profitent de l’occasion pour démontrer leur endurance en effectuant la traversée à pied. Si la banquise est solide, il n’est pas rare que des Sovsackers établissent un village éphémère sur la banquise à mi-chemin entre Bal et Kvarsvard. De tels villages sont parfois soutenus par les habitants des villages et villes environnantes qui y organisent divers événements.
  • Kungsdag : fêtée le 12 juin, Kungsdag est la fête du roi. Une cérémonie religieuse est organisée pour conter l’histoire du roi en place ainsi que le récit du bon roi Grima qui a unifié Eyjarfolk. La cérémonie est suivie par des festivités officielles variant selon les lieux.
  • Lending : fête organisée le 21 août, Lending est une célébration de l’arrivée des premiers Eyjarskas sur les îles. La fête est particulièrement populaire dans les ports où des navires et radeaux se transforment en lieux de fêtes. A Rosanhamn et dans les îles Sodrarna, la tradition est observée mais on y célèbre surtout le débarquement de l’impératrice Rosana la Navigatrice.
  • Sjomoot : fêtée le 1 juin et la semaine qui suit, Sjomoot est un grand festival des Sjorovares mais qui est aussi fréquenté par des marchands. Sjomoot a lieu dans la baie d’argent au large de Kallstrand. Les navires sjorovares s’y rendent pour se rencontrer, faire la fête et également conclure des accords se répartissant des cibles et espaces d’opération. C’est aussi l’occasion pour des navires de se réunir et de former de petites flottilles agissant ensemble.

Loisirs

La culture eyjarska a un attrait tout particulier pour les légendes et récits en tout genre. Bien que les récits oraux soient une partie centrale de cet attrait, on peut aussi retrouver cet amour de la fiction dans des formes théâtrales, littéraires ou en peinture.

Les Eyjarskas pratiquent peu de sports. La nage et les activités d’extérieurs comme la course, l’équitation ou le tir à l’arc sont surtout pratiquées en Thermidor. Les combats de gladiateurs sont également pratiqués mais de manière très informelle. La plupart des bourgs et des grandes villes disposent ainsi de petites arènes où ont lieu de petits combats comme divertissement, notamment durant la Nivôse

Les Eyjarskas apprécient beaucoup la fête. Durant la Nivôse, les auberges, tavernes ou des granges aménagées pour l’occasion dans les plus petits villages se transforment en importants lieux de fête et de divertissement. L’alcool y est consommé en grandes quantités pour se réchauffer. Les jeux y sont importants. Les dés y sont préférés aux cartes mais la forme de jeu préférée des Eyjarskas est le jeu de plateau. Les échecs sont traditionnellement joués mais on y trouve aussi les jeux les plus étranges.

Vêtements

Les vêtements eyjarskas forment un ensemble au-delà des classes sociales, les différences entre les élites et les plus pauvres se limitant à la qualité des tissus, des accessoires et des matériaux.

Pour les hommes (bien que les femmes actives aient aussi recours à ce type de tenue), la tenue traditionnelle se compose de la superposition de deux tuniques qui s’enfilent par le cou. La tunique de corps, un vêtement très simple, est le plus souvent en lin pour le confort malgré son prix mais les plus pauvres en portent aussi en chanvre ou en laine. La tunique supérieure est en laine avec un col d’un seul bouton pouvant être décorés.
Par-dessus la tunique, les Eyjarskas portent le plus souvent un manteau en peau ou fourrure ou une cape de tissu.
Les Eyjarskas portent le pantalon dans des formes serrées ou bouffantes, généralement sans poche ni braguette. Le pantalon est maintenu en place par un ruban ou un une cordelette directement intégrée au pantalon.
Aux pieds, les Eyjarskas portent soit de hautes bottes de peau ou de petites chaussures de cuir. Les tibias sont couverts par d’épaisses bandes de tissus durant la Nivôse. Des chaussettes de laine sont portées en-dessous.
La tête est protégée par un bonnet de laine ou de fourrure ou une capuche couvrant à la fois la tête, le col et les épaules. Le chapeau à bord est plus rare.
En Nivôse, les gants sont indispensables.

Pour les femmes, la tenue traditionnelle se compose d’une tunique de lin et d’un pantalon de laine par-dessus est passée une longue robe généralement dotée de poches à l’avant ou sur les côtés. Un tablier plus ou moins couvrant peut également être ajouté à la tenue.
Les autres éléments de la tenue sont similaires aux hommes. Le bonnet est parfois remplacé par une coiffe.

Maquillage

Les Eyjarskas ne se maquillent que peu au quotidien. La vie du Rikki est rude et n’offre pas souvent l’occasion de prendre le temps de se maquiller. Dans les grandes villes portuaires profitant de l’influence Capitaline et Ocolidienne, comme Vindurskjoll, Rosanhamn, et Kallstrand, le maquillage est plus présent, bien que sobre. La reine Vanda Saeljon, les membres du Landsrad et toutes les plus petites élites locales disséminées à travers l’archipel tendent à utiliser le maquillage de plus en plus, la chose étant perçue comme un signe de culture et d’aisance, autant que comme apportant un charme exotique apprécié.

Perforations

Les Eyjarskas ne pratiquent pas les perforations corporelles. La fragilité de leur médecine et le climat glacial qui règne sur leur archipel ne s’y prêtent pas du tout. La chose est perçue comme dangereuse, avec tous les aprioris de douleur qui y sont liés. Les infections des perforations arrivent vite, et les Eyjarskas ne désirent que peu s’y risquer.

Des Eyjarskas se font parfois percer lors de leurs voyages vers la Capitale.

Tatouages

Le tatouage est pratiqué de façon commune dans les ports d’Eyjarfolk sous l’influence des marins étrangers, en particulier des Manarades, Ocolidiens et Capitalins. Dénué de règles, on retrouve des motifs en tout genre, marquant le plus souvent une appartenance à un groupe, comme une klika, un équipage de sjorovares ou même de sjorinnirs, ou en souvenir d’événements marquants ou de rencontres importantes.

La pratique du tatouage disparaît presque totalement au-delà des côtes et hors des villes, en même temps que s’efface la nécessité de se démarquer dans la population d’une grande ville ou de marquer son appartenance.

Coloration des cheveux

Sous l’influence culturelle Capitaline, les Eyjarskas qui ont les moyens se teignent les cheveux pour dissimuler leur vieillissement, cherchant à se rendre désirables plus longtemps. La pratique venue du Sud se répand peu à peu, essentiellement dans les grandes villes où elle plaît beaucoup : chez les Eyjarskas installés loin des centres d’influence du continent, loin des villes portuaires, se teindre les cheveux est plutôt perçu comme une lubie superficielle pour une population où vieillir est un luxe que tous ne peuvent s’offrir.

Spécialités culinaires

L’alimentation eyjarska est particulière du fait du rude climat des îles. Les aliments sont peu variés et dominés par le poisson. Beaucoup d’aliments sont préparés de manière à pouvoir être conservés durant une longue période. Ces particularités ont donné à la cuisine eyjarska une réputation d’étrangeté et de mauvais goût sur le continent.

Plats

  • Graflax : Saumon salé. Le Graflax se prépare en enterrant du saumon mariné dans du sel (et diverses épices selon les moyens et recettes) et laissés ainsi à fermenter pendant plusieurs mois. Dans certaines communautés de pêcheurs, le Graflax constitue un aliment majeur durant la Nivôse.
  • Hakarl : viande de requin eyjarska servi après fermentation et séchage. Le plat est connu pour avoir une très forte odeur d’ammoniac le rendant difficile à consommer. Le Hakarl est fréquemment décrit comme immangeable par les non-eyjarskas.
  • Steinbitur : Morue séchée à l’air libre. La morue ainsi préparée doit être éviscérée et immédiatement mise à sécher. C’est un important produit d’exportation.

Boissons

  • Bière : malgré le manque de céréales disponibles dans l’archipel, certains Eyjarskas produisent tout de même de petites bières. La boisson est appréciée et importée depuis les régions des Grands Fleuves ou la Zaraga.
  • Halfvisku : préparation à base d’un mélange de lait de chèvre et d’hydromel. Le nom de la boisson signifie littéralement “demi-sagesse”. Chaud, il a la réputation d’être une bonne boisson durant la Nivôse.
  • Hydromel : boisson alcoolisée à base de miel, l’hydromel est l’alcool emblématique d’Eyjarfolk en raison de la difficulté de produire du vin ou de la bière.
  • Vin : le vin est un alcool très recherché parmi les Eyjarskas mais celui-ci est impossible à produire dans l’archipel. Les seuls vins consommés sont des vins d’importation et sont réservés à l’élite ou aux grandes occasions.

Produits

Savoirs

Education

Les opportunités d’éducation au sein du Royaume d’Eyjarfolk sont faibles. Les précepteurs et écoles y sont inexistantes en dehors de Vindurskjoll et Rosanhamn. Certaines familles riches peuvent s’offrir un esclave Kapitaler afin de leur offrir un enseignement basique. Les monastères offrent une éducation rudimentaire aux enfants des godars ou de l’élite et plus rarement aux enfants des familles de croyants les plus méritantes. En dehors des villes, l’enseignement est quasiment inexistant.

L’éducation supérieure est possible dans les plus importantes villes généralement sous la forme d’un apprentissage. Les jeunes des plus riches et puissants ou les novices les plus prometteurs peuvent parfois avoir la chance d’être envoyés à Uuroggia ou ailleurs sur le continent pour bénéficier d’une éducation complète.

Sciences

Le Royaume d’Eyjarfolk est relativement peu avancé dans le domaine de l’érudition et des sciences. Les principaux intellectuels vivent à Vindurskjoll et Rosanhamn ou dans les monastères bien que ceux-ci soient davantage portés sur la spiritualité que le savoir. La communauté érudite de Rosanhamn est cependant active et proche de celle d’Uuroggia. Cependant, les plus grands érudits eyjarskas tendent plutôt à émigrer vers le continent qu’à continuer leurs recherches au sein du royaume.

Les eyjarskas sont familiers à divers systèmes de mesure de longueurs, de volumes, ou de masse, y compris le système de mesure royal (analogue du système métrique). Vous pouvez en apprendre plus sur l'article détaillé des unités de mesure.

Diplomatie

Le Royaume d’Eyjarfolk est relativement peu actif sur le plan diplomatique et est assez isolé. Les Sjorovares tendent à être relativement peu respectueux des alliances royales même si le roi peut faire pression sur eux.

  • Canatan : généralement considéré comme une partie du Royaume Central, le Canatan est méconnu parmi les Eyjarskas.
  • Diaspora qadjaride : absente des îles eyjarskas, les qadjarides sont généralement considérés avec indifférence par Eyjarfolk.
  • Etat libre de Mesigios : Les Eyjarskas sont neutres sur la question de l’indépendance de Mesigios et les considèrent généralement comme des Capitalins.
  • Grande Huratelon : les relations entre Eyjarskas et Huras sont inexistantes.
  • Lig Ocolide : bien qu’il n’existe pas de relations diplomatiques officielles, le Royaume d’Eyjarfolk est l’une des rares contrées à permettre aux Ocolidiens de débarquer librement dans leurs ports et d’y faire commerce. Les Ocolidiens ont toutefois une réputation de piètres marins parmi les Eyjarskas et les plaisanteries mettant en scène des Ocolidiens s’adaptant difficilement au froid ou aux mers nordiques sont monnaie courante.
  • Manarades : comme les Ocolidiens, les Manarades peuvent librement avoir accès aux ports eyjarskas. La culture manarade est notamment appréciée.
  • Nation adaarionne : les Adaarions sont surtout connus au sein du Royaume d’Eyjarfolk comme la patrie d’origine de leur religion. Ils y jouissent d’une bonne réputation.
  • Principauté de la Ribada : la Principauté est traditionnellement considérée comme un état ami au même titre que les Capitalins.
  • République marchande de Caroggia : les Caroggians sont considérés de façon ambigüe par les Eyjarskas. Bien qu’ils soient autorisés à entrer dans les ports d’Eyjarfolk, la République est souvent considérée encore comme une rivale à cause de la situation particulière d’Uuroggia. L’opinion vis-à-vis des Caroggians au sein du royaume est largement définie par la vision qu’ils ont de cette ville plutôt que de la République continentale.
  • Royaume Central : les Eyjarskas considèrent traditionnellement le Royaume Central comme un allié et entretiennent d’importantes relations commerciales. Le Royaume y jouit d’une très bonne image, notamment au travers de la figure de l’impératrice capitalin Rosana la Navigatrice.
  • Tribus Vaahvas : les Eyjarskas entretiennent une relation complexe avec les Vaahvas. Malgré leurs origines communes et la proximité de leur langue, Eyjarskas et Vaahvas se considèrent le plus souvent comme des adversaires même si des échanges et des alliances ponctuelles ont parfois lieu. La piraterie, la religion et l’esclavage constituent les principaux points de tension entre les deux peuples. Cette tension est cependant bien moindre au niveau individuel. Ainsi, un Eyjarska et un Vaahva libres n’auront pas d’animosité particulière.

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