Saba Celys : Différence entre versions

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Version du 18 septembre 2019 à 07:31


Vous consultez la fiche d'un personnage reparti dans l'ancien monde.

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Informations RP
Genre
Homme
Année de naissance
509
Rang


Famille






Métier
Métier
Compléments








Origines
Ville d'origine
Région d'origine
Nation d'origine
Informations HRP
Login Minecraft
TheShellShock






Description physique

Saba est un jeune garçon de 10 ans aux longs cheveux blonds, aux yeux bleus et à la démarche fragile ; un brin de vent pourrait le faire s'envoler. D’un bon mètre vingt et vingt deux kilos, il est plutôt petit et maigrichon. Souriant, il aime le bleu, le vert et possède la plupart de ses vêtements dans ces couleurs.

Description morale

Saba aime la lecture, pour tout dire, c’est bien la seule chose qui l’occupe. Son père place en lui de grands espoirs et tente de l’initier, depuis son plus jeune âge à l'art de la gestion. Mais le rêve de Saba, c’est d’avoir des amis. Son handicap l'empêchant de parler, il a bien du mal à se faire comprendre et rêve par dessus tout de trouver quelqu’un avec qui jouer. Farceur, il ne manque jamais une occasion de jouer des tours aux adultes, tentant ainsi de ressembler aux héros des contes qu’il idolâtre tant. Plutôt intelligent pour son âge, c'est un grand rêveur prêt à faire ses premiers pas dans ce monde.

Religion

Monachiste

Chronologie

Novembre 509 : Saba vient au monde dans la belle cité de Jihnava. Muet, il grandit paisiblement sous la protection de son père et de sa mère aimante. A leurs côtés il apprend le capitalin et l’adaarion.

513 : Avec la fin de la guerre civile, son père rejoint d’importants ordres au sein du gouvernement centralien. Tandis que Silvère prospère, Saba lui, essaye de se forger une amitié. Puis la guerre des marches éclate, son père semble ravi, mais il s'agit d'affaires de grands et Saba n’y comprend rien.

513 - 517 : Saba apprend à lire, il aime s’aventurer dans les rues et fausser compagnie à sa nourrice. Mais la fulgurante ascension de son père attise la haine et très vite les bruits courent sur Saba. Un soir, tandis qu’il joue seul dans un champ non loin de sa demeure. Quatre enfants s’en prennent violemment à lui. Sauvé par son père et quelques servants, il se voit privé de sortie pour sa propre sécurité.

517 - 519 : Pendant quelques jours il suit à la lettre les consignes de son père et reste cloîtré chez lui, mais son désir d’aventure grandissant, il apprend l’escalade et grimpe régulièrement, seul, sur le toit de sa demeure pour en admirer la vue et lire paisiblement. Son père paraît de plus en plus stressé, mais Saba ne comprend pas ce qui se déroule alors dans l’ombre.

Mai 519 : Un jour de mai, son père débarque dans sa chambre l’air sévère et l’embarque avec lui. Ils quittent la maison, puis la ville sans le moindre servant ni biens, à destination d’une cité du Royaume Central, Laggenau. Inquiet de leur étrange départ, Saba fit comprendre qu’il aimerait en apprendre plus. Il lui fut alors expliqué par son père la raison de ce dernier. C’était que Silvère, mineur de formation, souhaitait commencer l’apprentissage de son jeune fils. Mais soudain, tandis qu'une fois de plus Silvère narrait ses exploits, un cavalier à la solde d’un ami rejoint rapidement le chariot pour leur annoncer une terrible nouvelle. Silvère s'était fait de nombreux ennemis et des gardes de la ville à leur recherche avaient pris la maison d’assaut. Sans que personne ne puisse rien y faire, Mélissandre, la mère de Saba avait été tuée durant la manœuvre. Pour la première fois de son existence Saba observait son père subir un terrible drame. Il ne restait plus qu'à Silvère la volonté de partir. Partir le plus loin possible avec tout ce qu’il possédait à cet instant précis, c'est-à-dire son fils. Ainsi son trajet fut détourné pour aller rejoindre le port le plus proche afin d’atteindre une cité d’un autre monde où leurs têtes ne seraient pas recherchées, Esperia.

Récit libre

Fils de Silvère, Saba, vint au monde le 18 novembre 509. Muet, son père le garde précieusement sous son aile et lui apprend, dès son plus jeune âge le capitalin et l’adaarion. Aussi, malgré son handicap, il grandit convenablement entouré de parents aimants.

Avec la fin de la guerre son père rejoint d’importants ordres au sein du gouvernement et œuvre pour le royaume, tandis que Saba essaye tant bien que mal de trouver quelques amis avec qui jouer.

Muet depuis la naissance, il a beaucoup de mal à se faire comprendre et se réfugie dans la lecture. Il aime lire et rêve d’un jour devenir chevalier ou encore prince, ce qui, très vite, semble ravir son père.

Malheureusement, l'ascension fulgurante de celui-ci fait naître d’importantes rivalités chez les familles centralienne et les enfants de celles-ci ; bercés par les récits de leurs parents ; nombreux sont ceux qui deviennent méchants avec le pauvre Saba.

Un soir, tandis qu’il joue, seul, dans un champ non loin de chez-lui. Quatre sales gosses, les trois fils et la fille d’un certain Jean-François Guris ; un fonctionnaire que Silvère avait, par sa progression fulgurante, blessé ; s’étaient mis en tête que Saba, l’enfant muet, était le fils d’une sorcière Qadjaride ; c’était d’ailleurs la rumeur qui circulait souvent à son sujet ; et, comme tout bons descendants de noble centralien, ils avaient décidé qu’il était temps pour lui de retourner rencontrer son créateur non-arbitré.

- Hé le muet ! - L'appelle pas ! Tu sais bien que les Occolidiens sont venu lui couper la langue parce que c’est un Qadjaride !

Ne pouvant pas répondre, Saba, inquiet, cherchait du regard un moyen de fuir.

- Faut lui mettre des coups de bâtons !

Sans crier gare, les quatre enfants se ruèrent sur le pauvre Saba et le rouèrent de coups de bâtons, ils ne s'arrêtèrent que lorsque Silvère ; inquiet que sa nourrice l’ait perdue une nouvelle fois, sans parvenir à mettre la main dessus et accompagné de ses quelques servants et de deux gardes capitalins, surgit de la ville à la recherche de son fils. Ils s'étaient rendus dans le lieu où Saba aimait jouer / se cacher. Pris de panique, les quatre enfants prirent la fuite et disparurent aussitôt laissant Saba, en larmes.

Raccompagné chez lui par son père, il n’aura, dès lors, plus la possibilité de sortir seul.

Saba s'exécute pendant plusieurs jours et passe son temps à lire, mais l’ennui grandissant, il ne peut résister trop longtemps à l’appel de l’aventure et va trouver une échappatoire par l’escalade ; grimpant régulièrement sur le toit de sa demeure pour en percevoir l’horizon et lire paisiblement, les oreilles caressées par le doux sifflement du vent.

Tout se déroula pour le mieux, pendant les jours, les semaines et les mois qui suivirent, mais comme toutes les bonnes choses ça ne devait pas durer et un jour de mai 519, son père surgit dans sa chambre.

- Dépêche-toi Saba ! On part !

Sans comprendre ce qui se passait, Saba resta assit, mais Silvère le prit par la main, saisissant ses petites bottes et sa veste et filant aussi vite qu’il était entré dans la chambre. Après avoir embrassé sa mère, ils quittèrent la maison puis la ville sans que Saba ne puisse amener le moindre livre, ni même comprendre pourquoi il devait prendre la route. Son père restait silencieux, sévère, et rapidement il mena son fils sur un chariot. Saba parvint à se faire comprendre et demanda plus d’informations quant à leur étrange départ. C’était que Silvère, mineur de formation, souhaitait commencer l’apprentissage de son jeune fils.

- Il est temps que tu apprennes le métier ! Nous allons à Laggenau, là-bas tu vas apprendre le travail à mes côtés et tu seras un grand ouvrier !

Mais bien plus tard sur le chemin, tandis qu'une fois de plus Silvère narrait ses exploits, un cavalier à la solde d’un ami rejoint rapidement le chariot pour leur annoncer une terrible nouvelle. Silvère s'était fait de nombreux ennemis et des gardes de la ville à leur recherche avaient pris la maison d’assaut sans que personne ne puisse rien y faire, Mélissandre, la mère de Saba avait été tuée durant la manœuvre. Pour la première fois de son existence Saba observait son père subir un terrible drame. Il ne restait plus qu'à Silvère la volonté de partir. Partir le plus loin possible avec tout ce qu’il possédait à cet instant précis, c'est-à-dire son fils. Ainsi son trajet fut détourné pour aller rejoindre le port le plus proche afin d’atteindre une cité d’un autre monde où leurs têtes ne seraient pas recherchées, Esperia.