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Version du 28 janvier 2017 à 19:36

RolePlay :



Abigail Al'Pagaille

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Nom : Abigail Al'Pagaille
Âge : La trentaine.
Religion : Culte iconodoule.
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TableauAbigail.png


Thème musical d'Abigail

     200.png
Informations RP
Genre
Homme
Année de naissance
Rang


Famille


Quartier




Métier
Métier
Compléments








Origines
Ville d'origine
Nation d'origine
Informations HRP
Login Minecraft
Aixor
Pseudo
Aixor
Prénom IRL
Davy
Âge IRL
18












Description

Traits Physiques
Séparateur.png

Abigail est un homme dans la trentaine, on peut le voir physiquement. Il a aussi une cicatrice verticale en plein milieu de l’œil gauche. Il en aurait une deuxième, plus petite, sur les lèvres, coté droit et une dernière sur la joue droite, assez fine et en horizontale. Ses yeux sont d’un marron sombre, il a un regard perçant et angoissant. Il est brun, des cheveux moyennement longs, souvent mis en arrière grâce a un bandana. Il a ensuite une barbe, qu’il ne raccourcit que tous les deux mois environ. Ses cheveux et sa barbe sont souvent gras, étant donné qu'Abigail ne se lave peu, voir jamais. Il fait 1m70, pour 70kg, il a une musculature normale, il travaille régulièrement ses muscles, mais ne mange pas à sa faim.

Traits Moraux
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Abigail est un homme qui ne connaît pas les règles de politesse, ou du moins très peu. Il est très agressif. Son rire est gras, aimé des siens, son rire est très communicatif. Il peut être fourbe par moment, voir souvent. Abigail a un profond respect envers sa famille, composé d’une mère et d’un père, ainsi que deux frères, un plus vieux et l’autre plus jeune par rapport a lui. Abigail, comme les membres de sa famille n’ont pas eu d’éducation.



Ocolidiens d'Esperia
L'ocoliderie.jpeg

Qualités & Défaults

Qualités
  • Esprit d’équipe.
  • Habile.
  • Hardi.
  • Logique.
  • Vif.
  • Déterminé.
  • S'adapte.
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Défauts.

  • Menteur.
  • Mal élevée.
  • Grossier.
  • Arrogant.
  • Susceptible.
  • Prétentieux.
  • Chicaneur.
  • Jaloux.
  • Possessif.



Aptitudes

Choix 1 :

Épée en Fer.png

Guerrier


Choix 2 :

Grille Livre et Plume.png

Education


Choix 3 :

Grille Corde.png

Escalade


Grille Jus de Raisin.png

Connaissance œnologique


Aptitudes combat :

Sabre : Amateur. Mains nues : Amateur.

(Manie ses armes de la main gauche, et est plus précis dans un coup de poing du gauche que du droit.)


Fraternité d'Ocolide

Taverne corsairnouarr mabiro.png

Omero & Maikali

Histoire

Le passé d'Abigail.

Un nouveau départ

Juin, an 484, à Carrogia.

Il faisait nuit dans le quartier salé de Carrogia, la lune éclairant les pavés. Un homme brun marchait à vive allure dans une rue du quartier, entrant ensuite dans une humble bâtisse.

Il enleva sa veste, la posant sur une chaise en bois qui se trouvait à coté de l’entrée et s’approcha d’une jeune femme brune qui se faisait téter par un bébé de huit mois, loti dans une petit couverture en laine.


“Il faut y aller Ana, ils nous attendent au port.”


L’homme s'appelait Felipe Blasco, marin carrogian d’une trentaine d’années, expérimenté dans le métier et était respecté par ses camarades mais devait quitter la cité pour de sombres raisons, accompagné de son épouse Ana et son tout jeune fils, Armando. La famille prit alors quelques vêtements, une bourse d’azalans et partit en direction du port, le pas rapide. Ana suivait Felipe en silence, laissant son avenir entre ses mains.

Une fois au Havre d’Or, ils s’approchèrent d’un imposant navire, et Felipe discuta avec un homme, semblant être un marin du navire. L’homme, qui se nommait Achille était un vieil ami de Felipe, ancien marin de la flotte carrogianne qui avait fuit il y a quelques années de cela.

Il était maintenant franc-marin de la Chartre Gastaphedes, et avait réussi à convaincre son capitaine d’emmener la petite famille à Lig Ocolide en échange de quelque azalans. Ils montèrent alors à bord et attendirent sereinement que les francs-marins finissent leurs ventes d’objets de contrebande.

Une fois la contrebande terminée, les francs-marins qui s’étaient fait passés pour des capitalins au port de Caroggia quittèrent la cité, pour rejoindre Lig Ocolide en une étape. Durant les cinq jours de voyage, Felipe aidait les francs-marins à naviguer afin de montrer une bonne image de lui, celle d’un homme travailleur et expérimenté.

Avec l’aide d’Achille, il réussit à convaincre les autres marins de l’accepter. Le capitaine accepta alors Felipe parmi les siens.

Felipe ne regretta pas un seul instant Carrogia, sa terre natale. Il était confiant et savait qu’il aurait une vie honorable à Lig Ocolide en tant que franc-marin. Les cinq jours avaient passés. La famille Blasco était arrivé à Lig Ocolide, plus précisément à Gastaphedes.

Avec les azalans qui lui restait, Felipe loua une petite maison dans la citadelle. Felipe et Ana s’adaptèrent alors aux traditions ocolidiennes, tant bien que mal.




La naissance

Février, an 486 à Gastaphedes.

Dans un dispensaire de Gastaphedes, on pouvait entendre une femme crier, les cris résonnant dans les rues aux alentours, pendant quelques minutes. C’était Ana, qui allait enfanter d’un second enfant.

Felipe et Armando, âgé de deux ans étaient présents et la soutenait pendant l’accouchement. Des femmes manarades s’occupaient d’Ana, celles-ci étant expérimentés, l’accouchement s’était très bien passé. Le nouveau-né était un garçon, les deux parents semblaient heureux de le voir, le toucher.

Les deux parents s’étaient mis d’accord sur le nom et décidèrent alors de l'appeler Abigail Blasco. Le dernier de la famille naquit en avril de l’an 488, le nom d’Alejo Blasco lui est donné.




La Pagaille

Aout, An 500 à Ocolide.


C’était en l’an 500, Abigail avait 15 ans. Il était en train de profiter de son temps libre pour aller a la cabane de son “équipage caché dans une petite forêt près d’Ocolide en compagnie de ses deux frères, Armando, l’ainé de 17 ans et Alejo, le cadet de 13 ans.

Une bande de gamins, une dizaine environs, tous entre 12 et 17 ans, étaient sur les lieux.

-“S’lut l’gars, c’va b’in ? ‘Lors, on va faire une mise à sac d’l’aut équipage d’crevisses d’remparts, la ? demanda Abigail a ses jeunes camarades.

-”Aye l’trois frères, c’pour bientôt, on a même réussi a s’dénicher d’beaux couteaux et d’sabres pour l’défoncer leurs gueules.” affirma l’un des jeunes hommes.

-”Moi, m’papa, l’a eul l’sabre en acier m’gars, j’lui ai v’lé pour l’ccasion !”cria un autre.

"“M’llo sur les sabres, si on tue 'vec cô, on est dans l’grosse merde !” dit Alejo, paniqué.


La bande de gamins d'Ocolide se préparait alors en armes, tous munis d'un couteau et deux d'un sabre, dont Abigail. Ils buvèrent un coup ensuite, à la santé de leur "équipage".

Celui ci n'étant qu'un délire d'un groupe de gosses. Ils marchèrent tous ensemble vers le centre de la forêt, celle-ci étant le lieu de rendez-vous des deux gangs d'adolescents. Sur le chemin, certains faisaient des cris de guerre, d'autres se donnaient des qualités de maîtres d'armes, s'inventant des exploits de grands combattants.

Une fois arrivés, les plus jeunes se mettaient derrière et les plus âgés devant, les deux groupes se faisaient face à face, espacés de quelques mètres. Armando, le chef du groupe d'Abigail, qui est aussi son grand frère prit la parole.


-"Aarrh ! M'gars et moi, on va v't'défoncer l'gueule a toi et t'copains, Cristobal. V'z'avez volés not' caisse d'rhum la s'maine dernière, on d'mande vengeance !"

-"'Llez v'faire 'culer par d'carrogians, c't'a nous maint'nant !" répliqua le chef de la bande ennemie, Cristobal.

Après ce court échange d'insultes et menaces fusant entre les deux groupes, Armando s'élança vers l'autre groupe, suivi d'Abigail et des autres adolescents. Armando s'approcha de Cristobal, couteau de cuisine en main droite, puis Alejo, le cadet de la famille se plaça de l'autre côté de Cristobal, un couteau en main aussi.

Armando tenta alors de donner un coup de dague dans l'épaule gauche de Cristobal, mais celui ci l'esquiva, n'ayant pas eu le temps de répliquer, Alejo donnant un coup de tranchant dans le mollet de Cristobal, celui-ci criant comme un fou, se mit à genoux. Abigail lui, était au milieu de trois jeunes adversaires, en désavantage par le nombre mais avait un sabre contrairement à eux qui se contentaient de couteaux ou matraques en bois.

Dès que l'un des trois jeunes hommes armés s'approchait d'Abigail, celui ci le menaça du bout de sa lame.

Ils avaient alors peur, restants autour pendant au moins deux minutes, tentant parfois des petits rapprochements, en vain. Soudain, l'un des camarades d'Abigail sauta sur l'un des trois adversaires, le plaquant au sol.

Abigail tenta alors de donner un coup de sabre dans le bras armé de l'un des deux gamins restants, réussissant son coup. Tous les regards se tournaient alors vers lui, la bagarre s'arrêtant, un silence s'en suivait, tous les enfants étaient choqués, et terrorisés en entendant la victime d’Abigail, blessé au bras, hurler à la mort.


"Mais t'dingue, Abigail ?! On va pas s'tuer pour une barrique d'rhum lô, et c'va mettre l'pagaille ch'el parents !" hurla l'un de ses camarades.

Le deuxième jeune ocolidien armé sauta alors vers Abigail, lui donnant un coup de dague en vertical au niveau de l'oeil gauche, sans lui crever l'oeil, par chance. Abigail cria alors de douleur, lâchant son sabre, le sang l’aveuglant, il paniqua et se mit sur les genoux, ses bras protégeant sa tête.

-”AAAH, J’me soumet, ‘rêttez, c’bon !”

Armando intervenu alors aussitôt, poussant l’agresseur d’Abigail de dos, celui ci se relevant aussitôt, allant rejoindre sa bande.

-”C’va Abigail, t’n’oeil ?!” disait Armando, paniqué.

-”C’va oui, j’crû qu’c’était plus grave qu’ça !”

Armando vérifia alors la plaie, et souffla soulagé ensuite. Son oeil gauche était intact.

Ils rentrèrent alors chez eux par la suite, afin de soigner rapidement les blessures.

-"Bordel, va f'lloir expliquer çô aux parents l'frangins, c'va s'taper s'la gueule ent' les not' et l'leurs." disait Armando.

-"P'tainnn! M'visage ! Il m'l'a 'bimé l'aut', 'vec s'couteau d'merrrde ! J'suis f'chu lô !!" cria Abigail, énervé.

-"Fait poh t'pleurnicharde frangin, c'qu'une plaie d'rien tout, ça ! P'pa en r'golerait avec s'deux doigts d'coupés lui ! 'Llez, on met l'voiles !" répondit t'il, en ricanant.

Une fois rentrés chez eux, les trois frères soignaient leurs quelques blessures, avec l'aide de leur mère, qui ne faisait que jacasser et faire la morale aux trois frères en même temps. Abigail avait eu une grosse cicatrice sur le visage, le rendant beaucoup moins charmant. Mais son père et son grand frère en rigolaient plus qu'autre chose, surtout son père, qui lui, était beaucoup moins intact.

Il avait perdu deux doigts sur sa main droite, et avait pas mal de cicatrices sur le visage et le crâne, l'image qu'il dégageait était celle d'un vieil homme dangereux.

Après ce conflit d’enfants qui avait mal tourné, Abigail avait eu un surnom, celui d’Abigail al’Pagaille.




La contrebande ocolidienne

Mars, An 505 à Ocolide.


Armando était assis sur son fauteuil en cuir, discutant avec un autre homme qui était lui aussi assis, sur un tabouret en bois dans un recoin de la table. L’homme était Armand Lechêne, le comptable d’Armando qui l’aida dans ses calculs financiers, car celui-ci avait beaucoup de difficulté avec les gros nombres.

Une personne toqua à la porte en faisant des petits coups, avant d’entrer. Abigail entra alors et salua son frère et Armand Lechêne, avant de s’approcher d’eux avec peine, car effectivement, la petite salle était remplie de babioles, meubles et décorations, il était peu aisé pour quelqu’un d’accéder jusqu’au bureau d’Armando.

-“B’soir Lechêne, b’soir frangin ! On m’avait dit d’venir eut’voir, que s’passe t’il ?”

-“Aye, j’avais b’soin d’toi pour livrer notre marchandise à Fiera c’soir.”

Le petit équipage d’écumeurs d’Armando avait fait une belle prise en mer. Un peu de soie, quelques fûts d’alcools et une vingtaine d’armes en fer de bonne qualité, voila ce qu’ils devaient vendre à Fiera.

Abigail quitta alors la pièce et une fois au port d’Ocolide, il fit monter à bord du navire, une misérable charrette. Il monta ensuite à bord et quitta le port en compagnie d’une dizaine d’hommes, en direction de Fiera.

Une fois arrimé à bon port, les écumeurs sortirent la charrette en dehors du navire et le chargèrent de la marchandise. Abigail mit une bâche en tissu par-dessus la charrette et aida l’un de ses confrères à tirer.

Ils s’aventurèrent dans la ville à trois. Abigail était accompagné de Nadal l’Brutal, un homme avec un gros gabarit, imposant physiquement, et est chauve et rasé, on peut d’ailleurs voir quelques cicatrices sur son crâne. Nadal est un homme au sang-chaud, il s’enflamme très rapidement et préfère résoudre ses problèmes par les poings ou les armes.

L’autre homme est Jacin la Main, surnom qu’il porte avec mérite, car il aurait par le passé, coupé la main d’un écumeur qui voulait lui voler sa femme.

Nadal et Jacin sont des amis d’enfances des trois frères Blasco, ils avaient fait de nombreux coups ensemble et avaient donc la confiance d’Abigail. Les trois hommes avançaient, armés et sur leurs gardes, car en l’an 505, beaucoup de tensions éclatèrent dans les rues de cette ville.

Ils cherchèrent des marchands intéressés par la marchandise, errant dans les rues. Un marchand les accosta et évalua la petite cargaison. L’homme souriait légèrement et annonça vouloir acheter toute la marchandise.

Les trois amis étaient ravis d’avoir trouvé quelqu’un prêt à acheter tout ce qu’il avait, s’imaginant déjà ramener une grosse bourse à Armando et partager le butin avec leurs acolytes. Abigail s’avança fièrement vers le marchand et demanda le prix proposé par le marchand.

Celui-ci, gardant un sourire aux lèvres, proposa cinquante roys, ce qui était vraiment très peu. Les écumeurs étaient sans voix un instant et reprirent leurs esprits, insultant et menaçant le marchand, agacés d’avoir perdu leur temps.

Le marchand se prit d’un rire moqueur, alors qu’une poignée d’hommes, sept précisément le rejoignirent, surgissant de tous les côtés, entourant Abigail et ses amis. Le marchand, toujours amusé, jeta une maigre bourse aux pieds d’Abigail, le remerciant poliment, bien que cela soit ironique.

Abigail était troublé et perdu, regardant les nombreux hommes armés puis le marchand avec incompréhension. Nadal lui, se sentant humilié, n'attendit pas un longtemps avant de se diriger vers le marchand, dégainant sa longue machette.

Avant même d’avoir pu lever l’arme sur le marchand, Nadal fut attaqué violemment par trois des hommes de mains, munis de sabres et de marteaux de guerres.

Nadal avait été mis à terre, et continuait de se faire battre, des coups de matraques en bois s'enchaînant dans sa direction. Nadal était vaincu, criant avec rage jusqu'à ce qu’il soit assommé. Le marchand leva la tête vers Abigail et Jacin, pointant Nadal de l’index droit en disant :

“En plus de la marchandise, votre ami est maintenant mon doulon, pouilleux écumeurs.”

Sur ces mots, il fit signe aux deux hommes de dégager sur-le-champ. Abigail posa la main gauche sur la garde de son sabre, la serrant fortement, le regard empli de haine.

Jacin posa une main sur le poignet d’Abigail, secouant légèrement la tête. Abigail lâcha alors son sabre et regarda Nadal, navré, avant de s’en aller en compagnie de Jacin seulement. Sur le court chemin du retour, les deux ne dirent mots, affligés.

De retour au navire, les autres écumeurs les questionnèrent sur l’absence de Nadal. Abigail répondit avec sang-froid que Nadal avait volé l’argent gagné de la marchandise et repartit à bord d’un autre navire.

Il avait menti avec Jacin, pour garder un semblant de courage face à l’équipage et pour éviter que les écumeurs cherchent à venger Nadal. Il quitta alors l'île en compagnie de son équipage sans butin et Nadal, un goût amer en bouche.




Le Fantasme

Décembre, An 510 à Ocolide.

Abigail avait 24 ans. Il travaillait avec ses frères, dans le commerce de drogues et armes. Le groupe avec qui Abigail jouait grandit aussi, la plupart étant encore en vie et en bon état, restèrent fidèlement aux côtés d’Armando, qui se trouva l’âme d’un meneur, d’une chef de bande. D’autres les avaient rejoints et la bande avait son repère dans une taverne d’Ocolide.

Ils devaient être une quinzaine. Si Armando était si respecté de ses hommes, c’était à cause du vol qu’il avait commis dans un endroit assez surveillé de la ville d’Ocolide, sans que personne ne s'aperçoive de sa présence.

Cet acte lui a donné le nom d’Armando eul’Cognito, l’Incognito en capitalin. Le cadet de la famille, Alejo, quant à lui, s’occupait seulement de gérer la taverne qui servait de repère, ce qui lui donna le surnom d’Alejo L’Picolo. Armando réunissait tous ses partisans dans la taverne, afin d'annoncer quelque chose d’important.

-”M’frangins et c’marades ! ‘Jourd’hui, c’t’un grand jour p’nous ! Grâce à vous et moi, notre groupe a d’quoi s’payer un beau p’tit r’fiot, et on aura plus d’portances aux yeux d’tous dans c’te ville !”

Tous levèrent leur choppes en direction d’Armando, pour le féliciter, des chants et des cris s’en suivirent toute la nuit. On dit que le plus heureux des hommes ce soir la, était Alejo, qui ne faisait que servir son alcool a foison. Dans la taverne, une belle femme, brune aux cheveux bouclés, habillé d’une belle tenue colorée, et avec quelques dorures, s’amusait avec plusieurs hommes autour d’elle, tous inconnus d’Abigail et de ses frères. Abigail faisait signe à son frère, Armando, d’approcher, alors qu’il s’amusait avec ses gars.

-”Frangin, t’vois c’te femme lô ? T’sais c’qui ?”

-”D’solé Abigail, j’la connais pô d’tout. Mais d’mande donc à Alejo, t’sais bien qu’sait tout d’tout l’monde lui !”

Abigail s’approcha alors du comptoir, posant la même question à Alejo, le cadet des trois frères.

-”Alejo, toi qu’sait tout, t’connaitrais pas c’te fille por hasard ?”

-”Oué, j’la connais d’nom, mais faut pas s’n’approcher !”

-“Pourquoi, elle est dang’reuse ?”

-”On peut dire çô, c’la femme d’un cap’tain influent d’coin, t’vois ? J’te d’conseille d’l’aborder, frangin !”

-”Mhrrr, un cap’taine influent ? ‘Vec Armando en chef, on pourra l’défier, l’graaaand cap’taine. Tout l’monde parl’ra d’nous ! D’ces ocolidiens qui n’auraient j’mais du être aussi influents et qui d’foncent un riche cap’taine, ahahah !”

-”On dit qu’l’est fort qu’même, d’conne pas sur c’que t’viens dire..”

-”T’connais pas Pagaille, frangin, j’suis un coupe-jarret.”

Abigail s’approcha alors de la jeune femme, d’un pas sûr. Il discuta ensuite avec elle. La femme était accompagnée d’une poignée d’hommes.

Des gros bras payés par son mari, le riche capitaine du coin, qui était sans doute fou amoureux d’elle, jusqu'à la surprotéger. Après une petite heure, Abigail était complètement saoul et faisait des avances à la femme. Celle ci était choquée et l’insulta.

-“Tu ne sais donc pas à qui tu parles, ocolidien sans le sous ?!”

-“Mais..vous s’riez bein mieux ‘vec moi qu’vec votre mari !”

-“Écoute rat de cale, mon mari a de nombreux écumeurs sous ses ordres, je peux t’écraser comme un vulgaire insecte avec, c’est clair ?”

-“S’vouus plaît, l’ssez moi une chance !”

-"Tu est pauvre et pitoyable, je ne veux plus revoir ta sale gueule !"

La femme, agacée, ordonna à ses hommes de tabasser Abigail afin de le calmer, celui ci suppliant la femme sur les genoux de lui laisser une chance. Sans même qu’il n’ait eu le temps de se lever, Abigail prit un poing dans la tempe, l'assommant. S'enchaînèrent quelques coups de pieds dans les côtes d’Abigail, qui était sonné sur le sol.

Armando et ses hommes regardèrent la scène, impuissants, de peur d’avoir des représailles du riche capitaine influent. La femme, qui s'appelait Barbara, quitta ensuite la taverne avec ses hommes. Tout le monde s’était réuni autour d’Abigail, qui gémissait sur le sol. Armando le fit soigner rapidement ensuite, celui ci ne pouvant plus faire grand chose pendant presque 3 mois.

Abigail était devenu fou amoureux de la femme du capitaine influent, malgré ce qu’elle lui avait fait. Il disait a son entourage que Barbara serait sienne un jour. Tout le monde en rigolait, sauf lui, qui était déterminé a prendre la femme du capitaine influent.




Fort Lointain

Mars, an 516 à Ocolide.

Abigail avait 29 ans. Son grand frère, Armando avait, en cet an 515, avait une vingtaine d’hommes à son service, une modeste taverne qui faisait aussi office de bordel et un navire à deux mats. Ce n’était pas un grand navire comparé a de nombreux autres bateaux de la flotte des Nantis. Abigail n’avait encore rien tenté pour séduire Barbara, ses frères l’ayant fortement déconseillé.

Cela n'empêchait pas à Abigail de crier sur tout les toits qu’il se tapera la femme du Nanti. Armando, peu de temps après sa montée en puissance, avait été remarqué par le Nanti du coin. Le Nanti imposa à Armando de nombreuses choses si il voulait rester en vie. Le quart de ses gains devaient revenir au Nanti, notamment.

Armando, depuis cette chasse-partie imposée par le Nanti, avait des difficultés à payer ses hommes. Abigail partit ensuite sur le navire de son frère, afin de discuter avec les écumeurs présents dessus. Quelques heures étaient passées et Abigail s’apprêtait à rentrer chez lui. Une fois la porte de la taverne tenue par Alejo ouverte, il entendit un silence anormal.

Il entra alors et là, surprise, Trois ocolidiens, qui travaillent pour Armando étaient au sol, en train de gémir. Parmi eux, il y avait Alejo, gravement blessé mais vivant. Il alerta Abigail :

-”Fuis ! V’t’en Abigail, t'est sur s’liste noarr !”

-”Quoi ?.. Mais comment qu’ca s’fait ?!”

-”L’riche cap’taine est p’ssé lui même, il a parlé d’'toi qu’voulait a tout prix s’faire s’femme chérie, al’Pagaille ! Il veut t’tuer toi !”

-”J’vais l’molaster jusqu’à l’mort, c’connard d’cap’taine !”

La mère d’Abigail arriva alors, tout affolée.

-”Par l’Bitrio, t’va bien Abigail !”

-”Môman, faut qu’tu m’aides à r’trouver Armando !”

-”Non, faut qu’tu partes loin d’lô, la ou il n’te r’trouv’ra pô !”

-”Mais j'veux pas partir sans Armando, j'suis plus rien t'seul, p’tain !”

-”L’est plus fort qu’toi, quitte c’t’île a bord d'un navire avant qu’il l’trouve !”

-”Mais l'famille et l'bande à Omero, j'vais pas v'laissez la ?..”

-”Quand il t’oubliera ou qu'il clamsera, j’t’enverrais une let’ pour qu’tu r’vienne m’fils.”

-"Et Alejo ?!"

-"J'm'en occupe, Abigail, d'pêche toi d'quitter l'île !"

Ils se quittèrent ensuite, Abigail allant vers le port. Une fois la bas, il s’adressa à un capitaine, qui était en train de charger son navire de nombreux esclaves. Il lui proposa ses services, bien qu’il n’avait pas réellement de compétences maritimes, il disait savoir se battre et escalader un mât.

Le capitaine l’accepta alors, celui ci manquant de marins pour la traversée prévue. Abigail quitta alors Ocolide, sa ville natale, a bord d’un navire esclavagiste. Durant cinq jours, le navire était en mer, allant vers le Nord-Ouest.

Puis une île était visible. Abigail demanda le nom de celle ci au capitaine. D’après lui, cette île s’appellerait Fort-Lointain. Fort..”Lointain”. Ce mot avait tourné plusieurs fois dans sa cervelle, et il avait alors fait son choix. Il voulait partir loin, de son archipel chérie, et cet endroit lui semblait parfait.

Une fois le navire accosté, il s’occupa d’emmener les esclaves dans les geôles de l’île, avec l’aide d’autres écumeurs. Une fois les esclaves enfermés, il décida de quitter ses camarades discrètement, et tomba nez à nez avec un esclavagiste.

“Oh m’ssire, v’savez si on peut h’biter c’tîle lô ?”

“Oulah non ! Du moins, seulement une poignée de personnes l’habitent. Vous, n’y pensez même pas !”

“Mhm, vous les emm’ner ou vos esclaves ?”

“Certains iront un peu partout dans l’Ancien Monde, d’autres à Esperia, une petite ville inconnue de tous.”

“Inconnue, v’dites ? Vous pourriez m’y emm’ner cont’ d’l’argent ?”

L’esclavagiste accepta alors, l’invitant a monter sur son navire, celui ci étant bientôt sur le point de quitter l'île pour Esperia.

Trivia :

Anciens personnages : Aixor et Aarno

Merci à Sphalt-Runaen-Selena-Zefirino, légitime Roi des Andals, de Rhoynar et des Premiers Hommes, Seigneur des Sept Couronnes et Protecteur du Royaume, pour l'image cinéma4D.