Utilisateur:Adalard Jully

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     Adalard Jully
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Homme
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Origines
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Description physique

Adalard est un homme aux cheveux brun. Il porte la barbe et arbore une tignasse, bien coiffée, mi-longue. Du haut de son mètre 70, il est un homme grand pour son époque. Le corps dessiné, il porte les stigmates d’un entrainement physique rigoureux. Formé au combat à mains nues pendant son passage à la légion, il pratique la lutte et maintient, encore aujourd'hui, une pratique régulière.

Description morale

Adalard est un médicastre passionné. Courageux et aventurier, il a participé à de nombreux combats. Terriblement marqué et stressé par l’horreur de ces derniers, il consomme divers champignons et substances psychotropes afin d'échapper aux visions qui viennent régulièrement le hanter. Réfléchit et aventurier, il se passionne pour la justice, la politique et ne refusera jamais de prendre part à une quelconque aventure.

Choix

Médicastre, T1 combat mains nues (amateur), Survie, Art-Connaissance (Auteur)

Chronologie

Novembre 482 : Adalard vient au monde dans une famille aisée de la Capitale.

Janvier 499 : Il grandit sans encombre et rejoint, à l’âge de 16 ans, la corporation des médicastres de la Capitale afin d’y entamer son apprentissage.

Janvier 504 : Il termine son apprentissage, devient Médicastre et retourne chez ses parents où il aide son père dans quelques affaires de droit.

Février 512 : Le roi, Adryan II, meurt. La guerre civile éclate au sein du royaume. Adalard, souhaitant éponger sa soif, toujours plus grandissante, d’aventure rejoint la faction du candidat légitime, Louis Champenot et officie en tant qu'officier du corps médical.

Fin Août 512 : La bataille de la Capitale prend fin, le 31 Adagan meurt. Adalard qui participe aux combats depuis l’arrière-ligne est profondément marqué par l’horreur de ces derniers. Il apprend la mort de son père.

Fin Septembre 512 : Louis Champenot renonce à la couronne et Thybauld de Fauxvelles monte sur le trône.

Octobre 512 : Adalard intègre le corps médical de la Légion Royale. Bien qu'étant officier médical, il doit s'entrainer pour correspondre à l'exigence de la légion et se voit soumis à un entrainement physique rigoureux. Il découvre ainsi la lutte qu'il pratiquera avec passion.

Novembre 512 : Adalard assiste, impuissant, à la seconde période de terreur. Dans la capitale, la tension monte. À la fin du mois, le roi annonce l’entrée en guerre du Royaume face aux envahisseurs nordiques.

Décembre 512 : Les émeutes reprennent dans la capitales, de nombreux hommes sont tués, Adalard est envoyé avec son régiment pour soigner les blessés.

Fin Décembre 512 : Louis Champenot est retrouvé mort.

Janvier 513 : Un seul nom reste sur toutes les bouches, La Dame du Sud. Dégouté par la violence du règne de Thybauld, Adalard change de camp et prête allégeance à La Dame du Sud.

Juin 513 : L’armée rebelle rejoint la Capitale, après une longue bataille ils sont vaincus. Adalard parvient à fuir et rejoint la province de Vellabria où il se terre. Durant ses quelques années, il continu ses recherches et officie en tant qu’apothicaire à Carrogia.

Mai 519 : Il quitte Carrogia pour Esperia.

Récit RP

18 novembre 482, Adalard vient au monde. Fils unique, il est l’héritier d’un juge capitalain et d’une jeune carrogienne fraichement débarquée. Il est issu d’une famille aisée et n’est jamais confronté à quoi que ce soit de désagréable. Ses parents, tous deux monachistes lui inculquent une éducation religieuse fournie. Sportif, rêveur, il lit énormément et s’imagine braver, à la manière de ses héros et guerriers favoris, les innombrables aventures qu’il sera, peut-être, un jour, amené à vivre. Aussi, tout se passe, le plus calmement du monde, jusqu’à l’âge de ses seize ans.

Fasciné par les apothicaires, il souhaite ardemment rejoindre la corporation des médicastres de la Capitale afin d’y entamer son apprentissage. À ses seize ans, ses parents acceptent et décident de l’y envoyer. Ravi, Adalard, rejoint l’ordre et, en janvier, débute son apprentissage. Très vite il est attiré par la mycologie. Son maître, Jean Dunot, l’initie au développement des champignons et à leurs utilisations. Passionné, il travaille dur et développe rapidement de véritables connaissances sur le sujet.

Après six années, à ses yeux, captivantes, il termine son apprentissage et retourne vivre chez ses parents. L’ennui le gagnant vite, il rêve à nouveau d’aventures glorieuses et regarde d’un oeil envieux les légionnaires et gardes postés à la Capitale. Remarquant son ennui, son père l’initie au droit et lui demande régulièrement assistance. Passionné de politique et de justice c’est avec joie qu’il s’adonne à ces quelques activités chassant, temporairement, de son esprit sa soif de découverte.

Lorsqu’en février 512, le roi, Adryan II, meurt. La guerre civile éclate au sein du royaume. Adalard, y voyant là le moyen d’éponger sa soif d’aventure rejoint la faction du candidat légitime, Louis Champenot où il officie en tant que médecin de campagne.

Malgré la clémence des jours, les combats sont rudes. Adalard est le témoin direct d’atrocités commises par les différentes factions. Soignant les blessés, il fournit aux guerriers des amanites tues mouches afin d’encourager leurs fougues avant la bataille. Un à un, ses amis meurent, une à une, les villes tombes et rapidement, la première nouvelle le touchant personnellement parvient, son père est mort, jugé coupable de trahison par le dictateur Adagan.

En août, faisant suite à l’union des factions Albunoises, la bataille de la Capitale prend fin et le tyran Adagan meurt. Adalard, qui participe aux combats depuis l’arrière-ligne, est profondément marqué par l’horreur de ces derniers. C’est cependant, rempli de joie qu’il retrouve sa mère, saine et sauve dans sa maison d’enfance. Seule la disparition de son père semble contraster avec la normalité étonnante des rues Capitalines.

Quelques jours ont passé, Adalard, à l’image de ses anciens camarades, range son uniforme de rebelle et intègre le corps médical de la Légion Royale. Ses talents de médicastre reconnus lui permettent de conserver son grade de médecin de campagne. Bien qu'officier médical, il est soumis à un entrainement rigoureux et doit pratiquer la lutte. Adalard est ravi, mais rapidement, la joie s’estompe. L’horreur des combats le hante, régulièrement, il consomme divers champignons afin d’éradiquer la peur.

Soudain, la terreur pointe à nouveau le bout de son nez. Adalard assiste, impuissant, à la seconde période d’horreur. Dans la capitale, la tension monte. À la fin du mois, le roi annonce l’entrée en guerre du Royaume face aux envahisseurs nordiques. C’est la goutte de trop. Rapidement, les émeutes reprennent dans la Capitale, de nombreux hommes sont tués, Adalard est envoyé avec son régiment pour soigner les blessés.

À peine étaient-ils arrivés sur place qu’une affreuse odeur de sang brulé lui parvint au nez.

À l’aide ! Crient certains. Mon fils !!! Hurlent d’autres.

La violence des émeutes est extraordinaire. Tandis que son escadron s’affaire au soin des blessés, Adalard, lui, reste figé, paralysé. Des flashs des combats lui embrouillent l’esprit tandis que gisent devant lui des familles entières. Il marche, esquivant tant bien que mal les corps jonchant les ruines, les enfants et les mères pleurant la mort d’un proche et finit par poser son regard sur une fillette morte, le corps étendu à ses pieds. Peu à peu, le regard figé sur la petite fille, Adalard parvient à reprendre ses esprits. D’un bref coup d'oeil balayant la place, il remarque une femme tenant la main d’un homme. Ce dernier git sur le sol, une lance lui transperçant le corps de part en part. Adalard se précipite pour venir en aide au malheureux. Observant rapidement la plaie, il constate que les intestins sont grièvement touchés, les organes de l’homme sont répandus sur le sol, une plaie béante semble les avoir remplacés. Remontant son regard vers le visage de l’homme il constate rapidement l’atroce agonie de celui-ci.

Je vais mo…mour…mourrir ? Je le crains… Je…J’ai….Je…J’ai peur…

Adalard fourre la main dans sa poche et en ressort une amanite tue mouche qu’il tend à l’homme tétanisé.

Mange ça Qu’…Qu’est ce que c’est ? Un champignon, ça va t’aider, t’apaiser.

L’homme ouvre la bouche et avale le champignon, peu à peu, son visage se ferme. Il paraît apaisé, puis soudain, plus rien, l’homme est mort.

Ainsi, les hommes du corps médical s’affairèrent à soigner tout le monde et accompagnèrent les mourant de leur mieux durant plusieurs jours. Au bout du quatrième jour, épuisés, les hommes purent finalement regagner leurs foyers, la mission était terminée.

Les semaines qui suivirent furent plutôt calme, à part la disparition tragique et étrange de quelques opposants politique, la vie semblait reprendre son cours, mais comme dans chaque tyrannie, ça ne devait pas durer, et un jour Louis Champenot fût retrouvé mort. Il avait été le candidat d’Adalard, son modèle, c’était lui qui avait laissé sa place au profit de Thybauld et pourtant, ce dernier ne semblait pas avoir hésité à se débarrasser de ce rival à la popularité inquiétante. À l’annonce de sa mort, des rumeurs parviennent aux oreilles du peuple. Le bruit court qu’une femme dans le sud lève des armées pour défaire le tyran. Toujours plus écœuré par la violence du règne de Thybauld, Adalard, décidé, change de camp et prête allégeance à celle que l’on surnomme La Dame du Sud. Mais à l’annonce de sa désertion, sa mère est arrêtée et doit répondre du crime de son fils. Adalard apprendra quelques jours plus tard, par le biais de quelques amis restés à la Capitale, la mort de celle-ci.

Avide de vengeance, il participe activement aux combats délaissant pour un temps ses frayeurs et son addiction aux champignons. Plus nombreuse, l’armée rebelle remporte quelques belles victoires et finit par rejoindre la Capitale. Après une longue bataille ils y sont finalement vaincus. Adalard parvient à fuir les combats.

Craignant pour sa vie, il fuit le pays et rejoint la province de Vellabria où il se terre. Durant ses quelques années, Adalard continue ses recherches, écrit quelques ouvrages spécialisés en mycologie et officie en tant qu’apothicaire dans la grande ville de Carrogia. Là, il y fréquente de nombreux salons et clubs politiques aux idées avant-gardistes qui feront naître en lui une véritable vision. Les gouvernements royalistes l’ont déçu, ils sont la cause de la disparition de ses proches, la seule option viable est la République. C’est donc décidé, il rejoindra Esperia, de nombreux champignons dans les poches, et œuvrera pour le bien commun en y organisant la prochaine République ! Utilisateur:Adalard Jully/Ecrit