Utilisateur:Ailill

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Vous consultez la fiche d'un personnage décédé.

     Ailill Sveik Rackelson
Informations RP
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Homme
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Métier
Métier
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Origines
Ville d'origine
Région d'origine
Nation d'origine
Informations HRP
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Description

Ailill est un nordique de la Capitale. Il a depuis longtemps oublié ses croyances en les déesses, et est devenu croyant en L'Arbitrio. Il mesure 1c75, pèse environs 80 kilos. Il est légèrement musclé. Il a la peau clair, les cheveux brun, les yeux couleur bleu comme les mers de sa patrie d'origine. Il peut être considérer comme beau. Il possède quelques cicatrices au dos, ainsi qu'une à la joue droite.


Compétences

Acquise

  • [Combat]:
    • Combat à mains nues: Amateur. Il est assez bon quand il s'agit de frapper au poing, utilisant son agilité pour donner des coups dans les points sensibles de son adversaire.
    • Dague: Normal. Dans les rues de la cité, il a apprit à utiliser une dague. En devenant un soldat aux ordres de la noblesse, il exploita ses talents pour en faire une arme de neutralisation temporaire, ou définitive.
    • Lame courte: Normal. Il manie la lame courte de la main droite et une dague de sa main gauche, en guise de parade ou de contre attaque. Cette lame est là pour tuer. Il l'accroche souvent dans son dos, pour ne la dégaine que rarement.
    • Lancé de couteau: Amateur. Il lance un couteau avec une bonne précision, mortel à moins de cinq mètres
  • [Agilité](Majeur) Il a gardé l'agilité de son enfance. Ses agissements dans les rues quand il était encore jeune lui ont appris quelques trucs pour survivre en milieu urbain. En combat, il préfère l'utilisation de coup net et précis pour immobiliser son adversaire.
  • [Endurance]: Des courses lors de son enfance, poursuivis par des brutes, ou son entraînement en tant que soldat. Il a acquis une certaine endurance, en course comme au combat
  • [Force](Mineur) : Il peut soulever ou pousser de pesante charge, mais pas trop non plus.
  • [Alphabétisation et Calcul] : Il maîtrise maintenant l’écriture apprise de Messer Klaus, il lui reste néanmoins quelques cours pour finir sa formation.

Qualités

  • Juste : Il essaye de faire preuve d'une justice la plus impartiale qui soit.
  • Discret : Il sait faire preuve de discrétion quand on lui demande, autant en parole qu'en pas.
  • Volontaire : Toujours volontaire pour les missions.
  • Psychologue : Il adore étudier ses semblables, quitte a les brusqués un peu.
  • Altruiste : Il aime aider les autres.

Défauts

  • Homme à femme : Il essaye vainement d'oublier son amour, quitte à aller voir ailleurs.
  • Méfiant: Il ne fait confiance a personne... Il se permet de ne pas porter son armure dans un lieu sur... ou quand il doit faire usage de son agilité.
  • Paranoïaque : Depuis sa fuite, il ne dort que sur une oreille, une dague dans la main.
  • Froid: En apparence et en parole il peut sembler froid, distant, a première vue.
  • Orgueilleux: Il n'a pas l'habitude de recevoir l'aide des autres sans en demander, et il refusera catégoriquement toute aide extérieur qu'il n'a pas demandé. "L'honneur Nordique" qu'il appelle ça.

Intérêts culturels et goûts

  • Il apprécie la compagnie des femmes
  • Il aime lire toute sorte d'ouvrage, mais préféré pardessus tout les livres sur les techniques de combats et les stratégies militaires, ainsi que sur les forgerons et leurs techniques
  • Il aime s’entraîner, au poing, au armes. Tout forme d'entrainement le passionne.
  • Il aime étudier les armes, leur point fort, leur point faible, ainsi que les armures.
  • Il aimerait en apprendre plus sur la culture de ses ancêtres. Il n'a pas vraiment pu recevoir les enseignements de ses origines.
  • Il aime les pommes, et particulièrement quand il y a du monde autour de lui.
  • Il commence a développer une phobie des insectes , et en particulier des larves depuis l’événement dans la tante de la place publique.
  • Il déteste l’absinthe... Va savoir pourquoi...
  • Il déteste les chants autre que ceux des Vaahvas

Cicatrice

  • Un grand nombre de cicatrice dans le dos, semblant être fait par un fouet
  • Une cicatrice fine et net sur la joue droite
  • Une cicatrice sur l’épaule gauche, semblant avoir été cautériser

Objet personnelle visible

Collier gravé dessus D & A
Cordelette permettant d'attacher le collier autour du cou
Couteau de lancer forger par Gharlok
Dague forger par Gharlok, porter à la ceinture.
Glaive de 60cm forger par Gharlok, porter à la ceinture.
Épée courte de 80cm forger par Gharlok
Dague en fer brute de forge, assez légère malgré une lame plutôt épaisse mais cependant assez courte et très tranchante. La poignée est maintenu en place par la ficelle aux couleurs du clan

Histoire

Origines :

Ailill Rakelson est né lors de la Nivôse de l'an 488, lors d'une des nuits les plus froides connues à cette période. Alors que la neige recouvrait les toits du quartier nordique de la capitale, sa mère, Ina, criait de toutes ses cordes vocales, alors que la tête de Ailill sortait du ventre de celle-ci.. Le vent couvrait le bruit qu'elle faisait à l'extérieur, mais à l'intérieur de la maison, on n'entendait que ça. Rakel aidait au mieux sa femme à tenir le choc pendant l'accouchement, alors que la soignante aidait à la sorti du bébé. Pendant de longues heures de travail, Rakel priait, il priait Arbitrio que sa femme et son enfant vivent... Enfin, l'enfant sorti dans un soupire de soulagement de Ina. Il criait, à cause du froid de la pièce, à cause du contact de l'air qui brûlait ses poumons, à cause des mains qui le portaient. Ce ne fut que lorsque qu'il reconnut les battements du coeur de sa mère qu'il s'arrêta. Rakel , avec sa dague, coupa le cordon. « C'est un garçon. » dit la soignante , les mains ensanglantées. « Comment le nommez vous ? » Rakel regarda sa femme , puis dit « Ailill ».

L'enfance dans le quartier Nordique :

Ailill a vécu une enfance ordinaire dans la capitale, son père essayait de vendre désespérément le produit de sa forge, sans grand succès, avec du fer de mauvaise qualité. Il essayait de suivre la réussite de son père, qui lui avait légué sa forge, mais les prix de la matière première augmentaient, ce qui n'arrangeait pas ses affaires. Sa mère travaillait comme servante dans une maison de noble notable. Ils survivaient, malgré les faibles rentrées d'argent. Ailill restait à la forge pendant que sa mère « lavait le linge sale des nobliaux », disait souvent son père. Il admirait son père travailler à la forge, s'occupant avec des outils, des morceaux de métal, copiant son père, sans grand succès lorsqu'il eu l'âge de tenir un marteau. Quand son père était trop occupé, Ailill partait en vadrouille dans le quartier, sans se rendre compte des dangers. Il revenait le soir, recouvert de boue, ayant joué avec des camarades. Sa mère le grondait de ses agissements, qu'elle était inquiète en revenant à la maison, ne le voyant pas avec son père. Ailill subissait ses punitions, cela ne l'empêchait pas de continuer à vagabonder, explorant le quartier de son enfance. Un jour, alors qu'il se baladait, il rencontra un groupe de jeunes frappes, sans n'avoir rien fait, il devint la victime du jour pour ces enfants. Pendant des heures, ils le poursuivirent dans les rues. Ailill cherchait un moyen de les semer, il réfléchissait tout en courant, ne voyant pas où il passerait pour être sauf. Puis il passa devant la taverne de la vieille geignarde. Il savait qu'entre cette taverne et la maison d'à côté, il y avait une palissade.Il pouvait sauter par-dessus. Il l'avait déjà fait une fois, il pouvait recommencer. Il tourna alors dans la rue de la taverne et de suite à droite pour entrer dans le couloir . Il fonça sur la palissade et d'un saut, tenta d'attraper le haut de celle-ci. Mais de sa petite taille, il ne réussit qu'à se prendre le mur de bois de pleine face et à s'écrouler devant elle, sonné... La bande qui le poursuivait arriva et ils finirent ce que le mur avait commencé, ils le tabassèrent pour ce qui lui semblait une éternité et quand ils en eurent finit, il était au bord de l'inconscience. Ils partirent sans savoir s'il vivrait ou non, ils s'en fichaient. Ailill réussit à rentrer à la maison, il faisait nuit depuis bien longtemps, les torches étaient allumées d'une lueur aveuglante. Sa mère et son père sortirent en le voyant arriver, ils avaient l'air furieux, mais quand il arriva dans la lumière, toute trace de colère laissa place à de l'inquiétude. Ils foncèrent sur lui et l'emmenèrent dans la maison, l'installant sur le lit. Il avait des difficultés à respirer, il avait mal partout. « Je vais chercher un soignant » dit Rakel. Puis le père disparut dans la nuit noire, pendant que sa mère surveillait Ailill.

Changement de vie :

Un matin, la forge tournait, comme à son habitude, Ailill l'entendait depuis son lit. Il y avait longtemps que l'incident avec les brutes étaient passés et il n'en gardait aucune séquelle, hormis une cicatrice sur les cotes. Il n'a jamais su d'où provenait vraiment cette blessure. Mais cette affaire ne l'empêchait pas de retourner dans la rue. Il était juste plus prudent. Tout d'un coup, le marteau s'arrêta et des voix se firent entendre. Il entendait clairement celle de son père, ainsi que de deux inconnus. Il alla à la forge et observa la scène. Son père était au fond, acculés par les deux inconnus. « Tu as une semaine. » dit l'un des inconnus puis ils s'en allèrent. Son père s'assit au fond. Ailill s'approcha de son père et le regardait. Son père leva la tête et dit : « Tu as tout entendu ? »* Son fils hocha de la tête. « Qui étaient ils ?". Son père tend les bras et son fils vient s'asseoir a côté de lui. « Personne mon fils, Personne.» Il prit son fils dans ses bras. Le soir, pendant que Ailill était dans son lit, il entendant ses parents parler en messe basse. Il ne savait pas de quoi il parlait, puis il finit par s'endormir.

A l'âge de ses dix ans, il se réveilla comme son père, mais pas pour aller travailler dans la forge, comme à son habitude. Il savait qu'il n'allait plus toucher une forge avant longtemps. Son père l'envoya devant un manoir du quartier Hurasbond , ou un serviteur l'entraîna à l'intérieur. Il savait pourquoi il était là et il n'en voulait pas à son père. Il avait choisi de le faire. Il arriva devant un homme d'une quarantaine d'année, celui-ci le jaugeât, puis dit : « Comment te nomme tu, mon garçon ? » demanda t'il. « Ailill, Ser ». « Tu sais pourquoi tu es ici ? ». Ailill hocha la tête. « Mon serviteur va te conduire au logement des Gardes. »Il fit signe au serviteur, puis ils sortirent, traversèrent la cour et enfin il arriva au bâtiment. Le serviteur l'emmena devant ce qui devait être le Capitaine. Ailill resta là, alors que le serviteur s'en alla en fermant la porte. Le Capitaine écrivait ce qu'il semblait être une lettre. Ailill regarda la pièce où il venait d'entrée. Une salle en pierre, un bureau ou était assis l'homme. Il ne semblait pas s'inquiéter de la présence du garçon, comme si Ailill faisait partie du mobilier de la pièce. Puis, au bout de quelques minutes de silence, il commença à converser. "Alors, c'est toi notre nouvelle recrue?" dit le soldat. "Oui, Ser." répondit simplement Ailill. Le Capitaine jaugeât le jeune homme en face de lui. A force de travailler à la forge, il avait acquis une certaine musculature, tout du moins pour son âge. Il commençait aussi à développer la carrure de son père, celle de la plupart des nordiques, ses yeux bleues couleurs lapiz. Il aimait bien ce qu'il voyait, un homme plein de potentiel, une lame a forgé, manipulé au gré du feu et du vent pour obtenir une lame parfaite. Pendant une heure, le Capitaine lui expliqua ce qu'il allait devenir, ce que serait son quotidien, ses tâches, et il l'accepta, car il le devait...

La vie de Soldat:

Ailill savait que s'il ne faisait pas ce qu'on lui demandait, il serait renvoyé chez lui. Et il devait éviter ça çà tout prix. Il accomplissait toutes les tâches qu'on lui donnait, des plus ingrates au plus sales. Il faisait ses exercices quotidiens, s'entraînait la journée et même la nuit si il le fallait. Le Capitaine lui en demandait toujours plus, pendant des années Ailill se dépassait chaque jour pour remplir les objectifs que celui ci lui donnait. Il n'y arrivait jamais. Quoi qu'il faisait, il ne remplissait pas ses contrats. Il ne lâchait pourtant pas l'affaire. Un matin, Ailill venait de passer son 14eme thermidor. C'était un matin chaud, il s'entraînait à l'épée courte, comme chaque matin depuis 2 ans. Il avait trouvé cette arme parfaite. Assez courte pour la sortie dans des endroits étroits, assez légère pour des mouvements rapides, assez fine pour découvrir la faiblesse d'une armure, assez longue pour atteindre les points faibles d'un adversaire. Chaque matin, il tapait sur ce mannequin, cherchant des techniques à appliquer, améliorer les anciennes. Il savait que sa famille comptait sur lui et cela ne le motivait qu'encore plus. Il détestait son Capitaine, c'était un homme cruel, vicieux et dénuer de scrupule. Ailill se demandait si Arbitrio avait vraiment donné un sens morale à cet homme. Mais il s'avisait bien de parler de ses pensées à quiconque. Il tenait a sa vie. C'est ce matin-là qu'il arriva, accompagné de deux soldats, traînant un homme par les pieds jusqu'aux geôle, où il serait sans doute torturé, tué, puis jeter dans le port. C'était monnaie courante avec le Capitaine. Il prenait son travail a coeur, au moins une qualité chez cet ignoble personnage., pensait Ailill en regardant l'homme passé devant lui.-"Un problème, novice?" disait le Capitaine, en s'adressant a Ailill. "Non non." répondit il en reprenant l'entraînement. Durant ces années, il devient vite une personne appréciée de ses collègues, un bon bretteur, toujours volontaire. Par ces qualités en tant qu'homme comme en tant que soldat, il se fit remarquer par le noble qu'il servait. Il avait alors 20 ans. Il se fit convoquer dans le bureau de celui-ci. Il frappa, attendit qu'on l'autorise à entrer, puis s'avance dans le bureau. Il s'agenouilla devant le noble, qui était assis derrière son bureau et le capitaine qui était présent. "Jeune homme, te rappelles-tu pourquoi tu es ici ?" dit l'homme assit. Ailill inspira lentement, puis répondit " Je suis ici, car vous m'avez sauvé la vie, Ser." Le noble hocha la tête. "Et tu vas enfin pouvoir payer ta dette."continua t'il. " Savais-tu que j'ai une fille ?" Ailill hocha la tête positivement. "Oui, Ser". "Sais tu comment ce nomme t'elle ?" demande le noble. "Oui, Ser. Votre fille se nomme Damoiselle Diana." repondit Ailill, toujours agenouiller. "Ta mission, à partir de maintenant, sera de la protéger, de jour comme de nuit. Pour cela, tu vas bénéficier d'un petit entraînement aux armes." "Lesquels, Ser?" repondit-il simplement. "Dagues et couteaux." "Il sera fait selon vos désirs, Ser." termina t'il. Le jour même, un certain Messer Forar arriva dans la propriété. Il se présenta comme le nouveau maitre d'arme. L'ancien, Ser Guilmor, était parti pour des raisons personnelles connus uniquement de lui-même. Évidemment, Ser Neanthis était au courant, mais il avait décidé de ne pas en parler. Ailill trouvait ça étrange, mais il n'en traita pas d'un mot. A peine ½h après son arrivé, Messer Furar commença l'entraînement. Tous les gardes formèrent un duo et comme d'habitude, je me mis avec Vinur, mon meilleur ami. Il était arrivé ici 1 ans plus tôt. Ailill n'avait jamais su d'où il venait. Il restait très mystérieux sur son passé. Mais cela ne l'empêchait pas de l'apprécier, pour ses qualités comme pour ses défauts. Ailill prit son épée en main, quand Messer Furar lui ordonna de la ranger et de prendre des dagues. Ailill obtempéra. Sa première journée avec ses armes furent très douloureuse pour lui, il les lâchait sans arrêt, essayait de parer, pour finir à terre avec un énorme bleu sur le front. Quand l'entraînement finit enfin, il n'arriva plus à tenir debout. Vinur ne faisait jamais de cadeaux au combat. Encore moins aux entraînements. Il aida Ailill et l'emporta a la cuisine, pour se restaurer, avant la patrouille dans la rue. Il savait que la promenade allait être longue... très longue. Le lendemain et les semaines suivantes furent dures, plus encore que le premier jour, mais il s'habitua et devint un excellent bretteur avec une dague et même deux. Il perfectionna ses techniques avec sa lame courte grâce à la dague qu'il tenait avec sa main gauche. Lui permettant de parer comme d'effectuer des coups traîtres. Il réussit même à vaincre son maître d'arme, une fois, grâce à une servante avec de jolie atouts qui distrayait ce vieux sénile. A peine 3 mois après ses entraînements, il fût chargé de ses premières missions en tant que garde personnelle de Diana. Une charge consistant à la suivre partout où elle allait. Elle avait gagné le droit de sortir en gagnant un Aichaique contre son père. Il n'a jamais su ce qui était cet "Aicheque", sûrement un esclave venu du sud. Un Lig Ocolidien peut être? Ailill trouvait ses pirates étranges, pour le peu qu'il en avait entendu parler à la taverne avec les autres Gardes quand il y allait... le temps où il n'était pas encore chargé de la surveiller. Mais son nouveau rôle n'était pas aussi facile qu'il n'y paraissait. Il servait la plupart du temps de porte bagage avec les serviteurs qu'elle emmenait. Sa vie devenait déjà monotone a presque 21 ans. Chaque jour, il la suivait et quand elle rentrait. Il faisait son rapport directement au Ser Neanthis. Il appréciait tout de même cette indépendance vis a vis du Capitaine. Cet homme, il le trouvait exécrable... il plaignait les autres sous ces ordres au final... Sa vie était monotone, mais mieux qu'avant. C'était le principal.

Le septième ciel.

Cela faisait déjà un an qu'il était au service de Diana. Au fil du temps, elle lui avait forcé la main sur pour discuter avec elle. Il ne pensait pas qu'elle lui parlerait, le considérant comme un chien à ses bottes, et encore moins qu'elle lui parlerait. Cela le dérangeait, au début, puis il y prit goût et il découvra une dame, plus qu'une fille de noble. Elle est généreuse, gentille, compréhensive. Il ne comprenait pas comment une fille pareille avait pu sortir des bijoux de son père. Il n'avait jamais vu la femme de Ser Neanthis. Elle lui avait dit un jour qu'elle était morte quand elle avait 7 ans. D'une maladie inconnue. Il n'avait pas cherché à en savoir plus, préférant la faire sourire que la voir triste. Il adorait la faire rire, cela le rendait heureux et il riait avec elle, il ne s'était jamais senti aussi bien qu'en la faisant rire. Le soir, elle le laissait entré dans sa chambre et il discutait jusqu'au aurore. Il se prit vite d'affection pour la Dame, mais il se taisait bien d'en parler a qui que ce soit. Il se demandait si c'était réciproque, imaginait une vie avec elle, puis l'effaçait de sa mémoire, sachant pertinemment que cela serait impossible. Chaque fois qu'il s'endormait, il partait avec cette pensée. A chaque fois qu'il la revoyait , il espérait à nouveau. Le seul moment où il pouvait se vider la tête était aux entraînements quotidien. Son compagnon d'arme, Vinur et lui s'affrontait jusqu'à l'arrêt. Il n'y avait jamais de vainqueur et jamais de perdant. Chacun se démenant pour faire plier l'adversaire, sans jamais y arriver. Cela lui faisait plaisir de partager d'autre moment avec lui. Il se voyait moins depuis sa nouvelle affectation, hormis au repas et dans le dortoir, quand il y allait. Un soir, lors de leur veiller nocturne, Ailill prit son courage a deux mains et lui annonça ses sentiments. Diana le fixa alors pendant 5 minutes, un regard inexpressif, puis rigola. Ailill fut stupéfait, gèné, énervé, attristé. Il n'arrivait pas à mettre un mot sur ce qu'il ressentait. Elle ajouta ensuite, après avoir calmé ses fous rires. "Un garde amoureux de celle qui protège, très chevaleresque comme histoire, non?" Elle se leva et s'approcha de lui, puis vers la porte. "Un noble avec un habitant, quelle honte pour ma famille". Ailill restait assit, il était complètement démoralisé. Diana souffla alors sur le chandelier à côté de la porte. Ailill n'y voyait plus rien. Il reçu, d'un coup, un poids sur ses jambes, quelque chose lui entoura le coup et il entendit dans l'ombre, comme un murmure à ses oreilles "Je t'aime aussi, Ailill Rackelson". Et il reçu un baisé...

Un retour dans la boue.

Plusieurs mois après, sa relation avec Diana se développait comme le foyer d'un feu. Il grandissait , et chaque jour était un nouveau défi pour le garder allumer. Le secret de sa relation était un poids énorme sur ses épaules. Il faisait tout pour ne pas qu'il soit découvert. Des serviteurs comme des gardes, où même pire. Lui comme elle appréciait ce jeu a risque, même si un seul échec leur serait fatal, ou tout du moins pour l'un d'eux. Un soir, il l'emmena a une taverne. C'était un jour spécial et une troupe de troubadour y avait fait escale pour une semaine. Ce soir-là devait être l'un des meilleurs soirs de cette semaine. Ils s'étaient déguisés pour passer inaperçu. Ils avaient même dût mettre un peu de boue sur les cheveux de Diana, et de la poussière sur son visage pour qu'elle soit totalement méconnaissable. Cette soirée fut la plus longue et la plus mémorable de Ailill, jusqu'à pas d'heure, il avait dansé, but, chanté. Il ne s'était jamais senti aussi vivant qu'en dansant avec elle. Il ne voulait pas que la soirée se finisse. Il voulait qu'elle ne se termine jamais. Aux lueurs de l'aube, la taverne ferma. Quand ils sortirent ils furent accueillit par 6 Garde de la maison. Le capitaine a leur tête. Les deux amoureux s'arrêtèrent et fixèrent le groupe. "Dame Diana", commença le Capitaine, "Veuillez me suivre". Le capitaine s'approcha pour la prendre avec lui. Ailill s'interposa et se prit un coup de poing du Capitaine en pleine poire qui l'envoya valdingué dans la boue. "Attends ton tour, toi". Lui annonça t'il. Il s'avance vers Ailill et le rua de coup, profitant de la stupeur de sa victime."Enfermer le en cellule."finit-il par dire quand le corps inerte de Ailill flottait dans la boue. Les gardes lui obéir et ils prirent Ailill par les épaules et le traînèrent vers le manoir. Le Capitaine força Diana à les suivre.

Du fond de sa geôle.

Ailill se réveilla dans un endroit sombre, une odeur de renfermé, de merde et de pisse flottait dans l'air. Il ne voyait rien hormis une lueur strillé de l'autre côté de la pièce. Il comprit que des barres cachaient la lueur et donc qu'il était en geôle. Les ténèbres s'emparèrent à nouveau de lui et le plongèrent dans l'inconscience. Un matin, il se réveilla au bruit sourd de tambour provenant de la cour. Il ne pouvait pas voir ce qu'il se passait, car il était enchaîné au mur. Il entendit alors des pas sourd et des tintements d'armures dans le couloir de sa cellule. Ils devenaient de plus en plus intense. 5 gardes sortirent du couloir et s'arrêtèrent devant la cellule. L'un d'eux ouvra la porte et un deuxième le suivis dans la cellule. Ils décrochèrent les chaînes du mur et le traînèrent hors de la geôle. Il n'arrivait pas à reconnaître leur visage. Il semblait flou sous leur heaume. "Sûrement un effet de la raclé que cet énergumène m'a mis" pensait-il. Il fut guidé jusqu'à la cour, où des tambours et des rangés de Garde l'attendait. 3 rangés armés de lance de chaque côté de la porte d'où il était sorti.. Ils étaient tous de la même taille, dans la même position. Fixe. "On se croirait dans un tableau..." se dit-il. Au bout des rangés se trouvait une montagne, habillé de noir, avec une cagoule, armé d'une hache aussi noir que la tenue de son porteur. Il avança avec ses guides jusqu'à la pierre qui allait lui servir de dernier oreiller. Là, les Gardes se placèrent dans chaque rangé et disparurent tout simplement. Il regarda le ciel et ne vit rien. Tout lui semblait bizarre. Aucun nuage, oiseaux, bruit. Même le soleil n'était pas visible. Il se retrouva tout d'un coup à genoux et sa tête se posa sur le billot. Il regarda le visage de son bourreau. Celui si le regarda avec un regard étrange. Il connaissait ce regard, mais il n'arrivait pas à mettre le visage qui allait avec ces yeux. Le bourreau enleva soudain son masque et le visage de Diana apparut au grand jour. Ce qui lui semblait être une montagne tout à l'heure lui apparut alors comme le corps de sa bien-aimé, dans la tenue de bourreau. Elle leva sa hache et dit "Tu m'as tué !". La hache descendit et il entendit le bruit d'une serrure qui s'ouvre.

Il se réveilla en sueur. Il était attaché au mur de sa geôle. Il avait une douleur intense au dos. Il se souvenait de ces coups de fouet dans cette cellule même. Il leva soudain la tête et vit un Garde entré, épée a la main. Ailill dit: -"Alors, c'est comme ça que ça se finit... Fais-le rapidement." Ailill leva la tête et ferma les yeux. Il compta dans sa tête. -"1,2,3,4...5,...Putain mais il fout quoi?". Il ouvra ses yeux et vis le Garde le fixer. Ailill le regarda étrangement. Le garde sorti une clé et détacha Ailill de ses chaînes. -"Faut pas traîné" dit le Garde. - "Vinur ?" demanda Ailill. Le Garde hocha de la tête. -"Dépêche toi, le Captaine veut t'exécuter dans le secret le plus absolu. Tu dois partir et vite !". Vinur sorta de la geôle et Ailill le suivi. Vinur lui tendit une épée et il la prit. -"Diana t'attend à la porte de la sortie Ouest, je vais retarder Le Capitaine pour que tu t'échappes." dit Vinur en marchant. -"Mais pourquoi tu fais ça pour moi, Vinur ?" continua Ailill. Vinur ne répondit pas. -"Tu feras le mystérieux jusqu'au bout hein ?". Vinur se retourna et le serra dans ses bras. Il lui murmura a l'oreille. -"Les amis, c'est rare, et vaut mieux mourir pour eux que de vivre seul." Puis il lâcha Ailill et s'en alla. Ailill parti dans l'autre direction et rejoignit la porte Ouest. Diana l'attendait avec une cape noire et une bourse. Ailill s'approcha et ils s'embrassèrent. -"Tu dois partir."dit elle. -"Je ne partirais pas sans toi." -"Tu le dois, si je te suis, mon père cherchera à me retrouver. Et il donnera à Honneur tous les moyens pour le faire. Il en profitera alors pour t'exécute. -"Le Capitaine? Enfin Honneur ? Pourquoi ? Je ne comprends pas pou... -"Parce que tu gâches mes plans, Ailill." dit une voix derrière lui. Le Capitaine Honneur sorti d'un coin, arc à la main, carquois au dos. -" Depuis ton arrivée, tu me fais de l'ombre et je ne puis l'accepter." finit il. - "Ser Neanthis veut me remplacer, car je suis, à sa vue, trop vieux pour le servir. Il te voulait toi comme Capitaine. Et ça, je ne peux l'accepter." Honneur banda son arc et mis en joue Ailill. -"Et maintenant, ça se finit." Il décocha. Ailill ne réagit pas, il ne vit qu'un voile blanc passer devant lui. Puis se voile devenir rouge. Ailill tomba à terre. Une force l'y avait poussé. Quand il regarda son corps. Diana était sur lui, une flèche plantée au niveau du poumon droit. Du sang sortait de sa bouche. Diana porta sa main au visage d'Ailill. Elle lui sourit. Elle tenait quelque chose dans sa main. Ailill la prit. et il regarda sa bien aimé mourir devant ses yeux. Des larmes sortirent alors de ses yeux. Et comme cadeau d'adieu, il l'embrassa une dernière fois avant qu'elle ne rende son dernier soupire. Honneur était abasourdit, il venait de tuer celle qu'il aurait dût protéger. -"C'est... c'est ta faute ! Elle n'aurait jamais dût être là !". Ailill déposa sa bien aimé et fonça sur Honneur, dégaina son épée et l'empala sur celle-ci. Sa victime fût pris d'un hoquement. Ailill lâcha son épée et Honneur tomba a genoux. L'épée empalée dans son corps. "Crève dans la boue où tu aimais tant rabaisser les autres." Il parti vers le corps sans vie de Diana. L'embrassa, enfila la cape, prit la bourse et l'objet qu'elle tenait dans sa main.

La fuite

Ailill n'avait pas d'autre solution que de fuir et disparaître. Il passa chez ses parents, leur firent ses adieux et parti. Il savait que pour disparaître, il n'y avait pas 36 moyens. Il alla au port et parla à un esclavagiste du port. Il obtenu l’information comme quoi le prochain bateau en partance vers une destination inconnue était dans quelques jours, pas avant. Avec sa bourse, il résida à une auberge pendant ces quelques jours. Durant son court séjour, il se sentait observer, épier. Il hésitait à entrer dans les coins sombres d’une pièce. Il était mal a l’aise, comme si une épée de Damoclès flottait par dessus sa tête. Il se vendit pour un allé simple comme esclave, un moyen de disparaître totalement de la circulation, sans passé. Il déposa la somme dans la propriété de ses parents et prit place dans le navire en destination de Fort Lointain sous le nom de Sveik. Il ne garda comme souvenir que son mouchoir en soie, les lettres DN inscrite en bas à droite, et la voix dans sa tête répétant sans cesse "Tu m'as tué..."

Dans la pénombre de se bureau, Ser Neanthis était installé dans son bureau. Il semblait écrire une missive. “A qui devrais je déposer cette missive, Ser?” demanda le messager. “ A cette adresse.” répondit le vieux noble. Le messager connaissait cette adresse, et il gloussa. Car a cette adresse, il savait que la mort attendait celui qui énervait la bête qui y sommeillait.

Portrait Annexe

Image Sveik Aeris.png