Utilisateur:Alistairdoryann : Différence entre versions

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Version du 26 novembre 2015 à 23:42


     200.png
Informations RP
Genre
Homme
Année de naissance
Rang



Quartier
Rang Politique
Conseiller




Métier
Métier
Compléments








Origines
Région d'origine
Nation d'origine
Informations HRP
Login Minecraft
Kelmazad
Pseudo
Kelma







Résumé rapide

  • Nom : Doryann
  • Prénom : Alistair
  • Sexe : Homme
  • Âge : 65 ans (né en 450)
  • Taille : 1m81
  • Poids : 74 kg
  • Profession : Fermier horticulteur (ex-officier de cohorte dans la Légion)
  • Religion : Monachiste

Aptitudes

  • Choix 1 : Fermier
  • Choix 2 : Apiculteur/ Horticulteur
  • Choix 3 : Education

Description physique :

Alistair est un homme bien bâti, suite à une vie de labeur. Arborant une petite barbe et des cheveux mi-longs amenés en arrière, leur couleur poivre et sel indique un âge avancé. Les traits du temps commencent également à se sentir sur son visage, mais il garde le même regard perçant offert par ses yeux bleus et ses sourcils épais.

Description mentale :

Alistair est un acharné de travail mais cela ne veut pas dire qu’il se précipite pour autant. C’est quelqu’un de calme, qui préférera toujours réfléchir avant d’agir. Également bon orateur, capable d’adapter son discours à la personne à qui il parle. Il est également doté d’un humour acerbe qui se développe autour d’un bon repas comme il aime en faire régulièrement. C’est également un très bon pédagogue et quelqu’un de relativement patient. Il est d’ordinaire très amical, mais certains sujets peuvent néanmoins le faire entrer dans une colère noire,voire même de le rendre capable d’un sadisme absolu.


Histoire :

L’enfance :

Issu d’une famille comme il en existe tant dans la campagne du Royaume Central, Alistair faisait partie d’une fratrie de huit enfants. Agriculteur de père en fils, il n’a pourtant jamais eu la main verte contrairement à ses frères, et s’est toujours senti mis à l’écart à cause de cela. Ce rejet en fera un enfant turbulent et agressif, cherchant à obtenir l’attention de son père. Il finira par s’engager dans la Légion, encouragé par sa famille qui espérait qu’il leur reviendrait plus discipliné et moins violent. Il y trouvera une nouvelle famille et ne reviendra qu’en de très rares occasions sur les terres familiales.

La Légion :

Turbulent, Alistair est envoyé directement dans les Marches, en première ligne dans l’un des forts non loin de l’imposante forteresse de Julian. Il y a apprendra la discipline, connaîtra le froid, la faim et les conflits entre groupes de légionnaires. Étrangement, ce tourbillon de violence va inciter le jeune homme à tenir bon, à ne pas sombrer comme d’autres légionnaires. Il débute comme aide de camp pour l’armurier, où il apprend à différencier chaque arme, les métaux utilisés et la qualité de ces derniers. Au milieu de l’année 465, il rejoint le corps armé de la Légion, même s’il a déjà pu s’entraîner aux armes bien avant cela. C’est à ce moment là qu’il se liera d’une solide amitié avec les membres de son escouade. Il comprit assez rapidement le jeu d’influence de la Légion avec les nobles et n’y prêtera réellement attention que lorsqu’il s’agissait de pouvoir améliorer son train de vie de légionnaire.

Il lui faudra attendre le début de l’année 467 pour effectuer sa première mission punitive contre des Nordiques.

La rencontre :

Voilà maintenant de nombreuses années qu’Alistair est en première ligne de défense du Royaume Central. La fatigue et la lassitude commencent clairement à se faire ressentir. Seules les bonnes tablées avec ses compagnons réchauffent son coeur, même si les effectifs changent au fur et à mesure des pertes à chaque expédition et règlements de compte avec d’autres soldats. Mais c’était avant de rencontrer Aliénor. Cette fille fraîchement arrivée au camp, alors que son père devenait l’un des nouveaux cuisiniers de la garnison, a réussi à sortir Alistair de cet état dans lequel il plongeait peu à peu depuis de nombreux mois. Pas de coup de foudre, mais une longue cérémonie avec laquelle Alistair n’était pas à l’aise, n’ayant connu jusqu’ici que des putains, et face à une concurrence acharnée. Après une rude bataille avec son père, qui refusait que sa fille finisse avec un légionnaire, il put faire ses voeux devant Arbitrio avec la belle rousse aux yeux verts en l’an 473. Leur fils Johan viendra au monde cinq ans plus tard.

La promotion :

Alistair a maintenant une raison de vivre et de survivre mais il ne peut se résoudre à abandonner ses frères d’armes. Il prend part de manière plus active aux intrigues entre légionnaires et s’est fait comme spécialité d’effrayer ses opposants au sein du régiment avec une mise en scène très théâtrale et un soupçon de violence pour obtenir les informations qu’il désire. Il est promu capitaine suite à la mort du sien, lors d’une mission au Nord. Cette mission allait devenir déterminante pour son avenir au sein de la Légion. Il n'eut pas le temps de faire le deuil de son supérieur et ses compagnons morts ce jour là, puisqu’avec sa promotion instantanée, de nouvelles responsabilités lui incombent. Il fut celui chargé de soutirer toutes les informations qu’il pouvait au seul nordique qu’il avait réussi à capturer vivant de jour là. Le chef de cohorte faisait confiance à Alistair et ce dernier était devenu un élément trop précieux pour être envoyé au front. Cette mission déterminante serait sa dernière, mais malgré sa famille, ses repas qu’il chérissait et la sécurité des remparts, quelque chose tiraillait Alistair.

Le pouvoir :

Alistair se prit rapidement au jeu du pouvoir offert par son nouveau rôle de capitaine. En dehors de ses obligations envers son chef de cohorte, il passait désormais beaucoup de temps à entraîner les nouvelles recrues qui débarquaient chaque jour et se découvrit un goût pour la pédagogie, alors qu’il inculquait aux nouvelles recrues des valeurs fraternelles à travers un entraînement sévère et rigoureux. Son troisième passe-temps consistait à rassembler des informations et à effectuer quelques missions discrètes pour le compte de la Légion, et c’était la seule chose qu’il ne pouvait faire passer avant sa famille. Ne pouvant sortir à l’extérieur des murs, sa principale force de frappe pour s’assurer que ses hommes seraient ceux qui iraient en mission et en récolteraient le mérite consistait à saboter le matériel des autres capitaines ou à intimider à sa façon les pauvres bougres.

La mutation :

En 499, Alistair est finalement promu officier de cohorte, non sans peine. Après des années de travaux peu recommandables, ce dernier est parvenu à obtenir non seulement une promotion, mais également une mutation à Andosse, où ses capacités étaient demandées. Il parvient à maintenir sa femme et son fils dans l’ignorance et les installe dans une confortable maison. Aussitôt arrivé, Alistair se rend compte que la criminalité explose dans la ville. Alistair a tout le loisir d’expérimenter de nouvelles manières de procéder, tant le travail ne manque pas. En dehors de ce travail spécial, il continue à jouer son rôle d’instructeur, se donnant ainsi l’occasion d’inculquer une discipline de fer à des soldats et une rigueur qui ont été trop longtemps abandonnées. On a demandé à Alistair des résultats s’il voulait mettre définitivement sa famille à l’abri du besoin, et il était prêt à en donner.

La chute :

Les années suivantes furent plus difficiles que prévu, et la vermine tenace. Des compromis devaient être faits sans cesse pour espérer obtenir des résultats probants et s’attaquer à la criminalité à sa racine. S’il avait perdu ses frères d’armes en s’installant ici, il pouvait voir Johann grandir et devenir un beau jeune homme. Il avait hérité de ce talent familial à travailler la terre que lui n’avait jamais eu et Alistair se plaisait à voir son rejeton ne pas prendre le chemin des armes comme lui l’avait fait. Sa double fonction devenait de plus en plus pesante et difficile à assumer. Si les méthodes qui avaient amené ses supérieurs à le muter dans cette ville étaient toujours aussi efficaces, Alistair avait le sentiment d’y laisser peu à peu son humanité. Cela devait forcément amener Alistair à se faire des ennemis. Bien que sa maison soit constamment sous surveillance, un groupe de criminels profita d’une faille de sécurité pour s’introduire chez lui, tuant sa femme, et enlevant son fils. Fou de rage, Alistair se lança dans une quête de vengeance sanglante, à commencer par l'exécution des soldats qui étaient en poste à l’heure du drame. Il s’attaqua ensuite aux moindres criminels, usant de ses pires méthodes d’interrogatoire. Son carburant était la haine et ce dernier était tellement efficace que sa rage était parvenue à faire tomber un homme important de la pègre de la ville. Pris de peur, les autres criminels menacèrent Alistair de tuer son fils. Il n’en fallait pas plus pour que ce dernier rende les armes et renonce à son grade et la Légion.

L’exil :

En 507, quelques mois après la mort de sa femme et sa folie meurtrière, Alistair se retire et achète une petite ferme dans son Aon natale. Dans la solitude, il va tenter d’entretenir la seule chose qu’il lui reste de son fils, sa main verte. Il lui faudra des années avant de réussir à comprendre le fonctionnement de l’irrigation, de la jachère et des saisons. Des années avant d’obtenir une première récolte satisfaisante. Le temps passe, et Alistair devient une attraction locale dans son village, le vieil homme bizarre qui ne descend en ville que pour faire ses achats et vendre ses légumes. Les parents menacent leurs enfants en disant qu’ils vont les emmener dans la maison du vieil agriculteur s’ils ne sont pas sages. Alistair est torturé par son passé, imagine la vie que pourrait avoir son fils. Les criminels d’Andosse lui avaient dit qu’il deviendrait esclave. Si Johann a pu éviter les mines, il pourrait être encore vivant et bien portant. Peut-être même libre qui sait ? Chaque jour, il pense à l’endroit où il pourrait être, et discute avec Aliénor, qui repose désormais sous le pommier à côté de sa chaumière. Quand Alistair entendit parler d’Esperia, une nouvelle colonie où sont envoyés une multitude d’esclaves, il y voit une piste qui lui permettrait de retrouver son fils. Aveuglé par un espoir infime et ridiculement improbable, il décide de partir lui-même vers Esperia. Équipé de sa vieille épée mal entretenue, son bâton, quelques graines et de l’argent, le voici parti, guidé par un optimisme trop beau pour être vrai, en direction de la colonie.