Utilisateur:Aristide

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Aristide Boniface

Informations RP
Genre
Homme
Année de naissance
Rang
Esclave de



Quartier




Métier
Métier
Compléments








Origines
Ville d'origine
Région d'origine
Informations HRP
Login Minecraft
_Yakiimo_
Pseudo
Yakiimo
Prénom IRL
Nino
Âge IRL
18 ans





Description

Aristide Boniface est un homme assez svelte, peu musclé, avec des mains usées à cause de son travail de marin-pêcheur. Son visage, assez propre, est sublimé par ses yeux verts, sa chevelure brune tombant doucement sur son front et sa fine barbe brune elle-aussi. Il semble en bonne santé. Agé de 26 ans, il n'est actuellement dans aucunes familles de la citée.


Notre protagoniste n'est pas un homme très recommandable en somme. Roublard et rusé, il tentera de parvenir à ses fins, mais comment me direz-vous ? Eh bien, c'est un entrepreneur et un bon meneur, enfin tant que son équipage ne le trahit pas. Radin sur plusieurs aspects, il pourrait, dans certains cas, s'énerver facilement. Il est aussi débrouillard, afin de favoriser une forme de malveillance soulignée. Il est aussi très ambitieux, mais peu paraître parfois rude, si il est énervé par exemple.


Aptitudes

  • Calcul :

Très importants si vous êtes un marchand ou un homme voulant prospérer dans le milieu commercial ! Il a donc appris, ainsi que de lire, à bien compter pour faire différents rapports ou registres.

  • Lire :

Compte-rendus ? Finances ? Livres ? Affiches de contrats juteux ? Si vous ne savez pas lire, bonne chance. C'est ainsi, qu'il a appris à lire, en même temps que de calculer, afin qu'il puisse mieux appréhender différentes tâches qu'il pourrait entreprendre.


  • Navigation :

L'océan réserve pas mal de surprises, il faut bien savoir naviguer en tant que capitaine ! Étant lui-même un ancien pêcheur et capitaine d'un petit navire, il sait donc mener aussi bien des petites navires que des barques.


Talents

  • Rusé : Il sait manier les mots à son avantage
  • Entrepreneur : Contre vents et marrées, il tentera, parfois, de mener à bien un projet judicieux
  • Meneur : Les équipages ça le connait ! La manipulation est parfois si simple.
  • Débrouillard et ambitieux : Les deux font la paire pour mener ses projets !


Défauts

  • Roublard : Loyauté ? Quel intérêt.
  • Radin : Les pécules seront toujours utiles... Retournez au travail maintenant !
  • Énervé facilement : Petite fleur délicate au cœur si tendus.
  • Malveillant : Le pouvoir arrivera bien assez tôt. Faisons des complots.
  • Rude : La justesse de vos dires me fait penser aux douleurs que je pourrais vous infliger.


Intérêts culturels et goûts

Intérêts
  • Nourriture haute-qualité
  • Pouvoir
  • Musique


Désintérêts
  • Beuveries


Histoire



Quand le rêve émerge


L'océan, un endroit où de nombreux rêves émerveillent les marins les plus aventureux pour tenter leur chance. Tant de fiers navires ont tentés, juste un instant, de pouvoir toucher l'origine de notre écume, de nos vagues, de l'horizon. Légendes, ou autres rumeurs, une peur empêche cet objectif, empêche les hommes de voir plus loin que le fond de ces poches si vides, tout comme notre protagoniste, Aristide Boniface. La Grande République Marchande est connue pour son économie, pour son conseil si performant sur le domaine économique et commercial, mais combien d'hommes et de femmes ont voulus, un jour, devenir un de ces membres ? Voici où débute et finit l'histoire de Aristide : Carrogia. Citée située près de l'embouchure et la côte de la Frontera, la famille des Boniface furent des êtres ayant toujours soif de pécules, de richesses, sans succès... Sa famille vivait sur les abords du Havre d'or, afin de jamais être en retard au travail, et de pouvoir profiter d'éventuels navires ou contrats juteux.


Ayant atteint de 10 ans, Aristide fût emmené de force par son père sur un petit navire de pêche, où seulement une dizaine d'hommes pouvaient travailler en paix. La réaction de notre héros, en voyant cette coque, cet amas de filets, et de harpons, fût joie et exaltation sans précédente et très fortement démontrée. Son père fût enjoué d'apprendre cela et tendit le premier harpon de Aristide. Cette pointe fût le début d'une longue série de travaux et de pêches intensives pour accomplir son rêve : devenir quelqu'un, devenir un membre du conseil de la République marchande. C'est ainsi que pendant près de 10 ans, contre vents et marrées, Aristide Boniface vogua sur différents flots désireux de renflouer ses stocks afin de les revendre sur le marché le plus vite possible. Malgré tout cela, il savait qu'une personne ne sachant ni écrire ni lire ne pouvait aller loin, sa famille payait ainsi des cours, auprès d'un scribe local, peu reconnu...


L'équipage du navire, respectant alors leur nouveau capitaine, suite à la mort du père de Aristide vers ses 20 ans, était plus grand, ainsi que le navire. Des équipements plus perfectionner virent le jour, ainsi qu'une chasse plus intensive. Mais dans sa capitainerie, Aristide réfléchissait à son avenir, à son rêve. Il devait rendre les sacrifices économiques de sa famille pour son éducation par les pièces, en or de préférence. Il trouva alors un compagnon, peu recommandable, un certains Gabriel Prosper, agile mais surtout fort. Il acquît alors un homme de confiance, faisant les sales besognes pour lui, comme aller voler ou tabasser une personne qui nuisait à son affaire de pêche et de ventes. Les autorités semblaient avoir des soupçons, mais sans preuves ils ne pouvaient rien faire... Cependant, la première étape de son plan ne consistait pas à devenir du jour au lendemain quelqu'un de connu et respecté, il devait le faire petit à petit, il désirait déjà se faire connaître.




Ainsi est la vie


Plusieurs années passèrent, il avait 26 ans, et c'était le milieu de la semaine, le marché. Aristide était prêt pour faire ses meilleures ventes, ses denrées étaient fraîches et visiblement délicieuses. Il comptait bien faire une preuve de sa richesse, ainsi il ordonna à Gabriel de prévenir deux membres du conseil, par le biais d'une excuse quelconque, de venir sur le marché, afin qu'ils puissent voir son talent de marchandage et de maîtrise des denrées. Le soleil pointait son nez, la rosée du matin dessinait les traits visiblement fatigués d'Aristide sur son visage. Il avait mis ses meilleurs vêtements afin d'éblouir les membres par sa prestance "naturelle". Les marchands affluèrent et ouvrirent tous leurs stands, les citoyens arrivèrent peu de temps après, bourses remplies.


Aristide serra les mains, regardant autour de lui pour apercevoir Gabriel et les membres du conseil. Plusieurs passants défilèrent devant lui, achetant plusieurs denrées. Les pièces posées sur la table faisaient à chaque fois une petit "tling" résonnant dans le crâne du protagoniste. Les voix des marchands augmentèrent en audibilité, l'heure des grosses ventes était venue. Chacun sortaient les plus belles ressources : soies, légumes frais, pierres précieuses... C'est à ce moment là que Gabriel arriva avec les fameux membres, regardant le marché. Il pointa Aristide, faisant semblant de ne pas les voir, feintant une grosse vente. Les deux compères furent étonnés, et opinaient le chef. Aristide pensait avoir réussit, mais la surprise arriva vite. Terminant sa vente, il leva doucement la tête, sourire aux lèvres, et vît les membres s'approchant doucement. Il se disait qu'il avait réussis, il ouvrit les bras, mais vît qu'ils continuèrent droit devant, vers un autre marchand, vraisemblablement plus riche. Lâchant un souffle de surprise, il se retourna et regarda Gabriel. L'homme en question souriait, tout en s'approchant de l'échoppe. D'une voix calme et sereine, il dit alors :


-"Tu sais, ce n'est pas contre quoi...


-Qu'est-ce qui se passe ? Qu'as-tu fais ?! Il devait voir ce que j'étais, et faire passer le mot ! J'aurais pus franchir la première étape !


-Écoute. J'ai été payé grassement par un autre marchand qui voyait en toi une menace. J'ai donc mené une trahison pour rediriger les membres vers lui.


-Comment ?! Traître ! Si je t'avais sur mon navire...


-Si tu m'avais sur ton navire, tu me tuerais. Je le sais. Cependant, fais attention, des accidents arrivent fréquemment, surtout quand...

-Quand quoi ? Finis ordure !


-Quand j'avertis mon nouveau chef de tes actions. Tu devrais avoir peur pour ton navire, non ?


-Espèce de...


-Nah nah nah. Garde ton souffle, tiens pour le dérangement."


A peine eut-il le temps de finir sa phrase, que dans dans un éclat de rire, il lâcha une maigre pécule sur Aristide. Repartant doucement, sifflotant, notre protagoniste serra les dents, ferma l'échoppe en prenant tout, et se dirigea vers son navire en tout hâte...





Aurevoir, Ancien monde.


Arrivant sur les quais, il vît son navire sans blessure, l'équipage travaillant comme d'habitude. Il monta à bords, visiblement énervé, et fît un discours sur des probables futurs évènements. L'équipage ne disait rien, étrangement. Tous avait des harpons à la main, leurs regards semblaient différents que d'habitude. Aristide semblait affoler, l'un d'eux s'approcha, et dît d'une voix sérieuse et sec "Nous ne voulons plus de vous ici. Notre navire a été souillée par vos magouilles. Honte sur vous, votre père se retourne dans sa tombe. Quittez ce navire immédiatement. Ceci est une mutinerie.".


Aristide ne comprenait plus rien et refusait, le meneur du groupe soupira, et frappa violemment au visage le capitaine. Il prît la suite de la direction avec comme premier ordre de saucissonner le capitaine et de lâcher sur des côtes plus au loin. Tous s’exécutèrent, et firent ainsi. Plusieurs heures passèrent, les côtes dans l'ancien monde était le dernier souvenir de Aristide. La fatigue, le manque de nourriture, mais surtout le sentiment de trahison, le sentiment de l'échec le rongeait. Il ne savait plus quoi faire, le monde semblait contre lui, sa maison était loin, tout cela par son propre désir de richesses...


Le temps était calme, et ne semblait n'avoir aucun mauvais côtés aussi bien sur le plan de la pêche que de la mer en elle-même. Le navire voguant sur les flots était silencieux. Aristide ressentait un désir de vengeance de soulèvement, mais allait-il le faire ? Ce désir semblait trop proche de celui d'auparavant, et il avait vraisemblablement peur de tomber plus bas, dans les flots pour ce coups. Une figure ombrée se dessinait au loin, visiblement massive. Un navire, ayant pour équipage des hommes peu recommandables encore. Le meneur du navire s'approcha, et regarda l'équipage. Il expliqua qu'ils pouvait rejoindre son navire, qu'ils allaient devenir riche. Ils refusèrent doucement, le capitaine déçus, ordonna la mise à sac du navire. Les pêcheurs ne firent pas long feu, et Aristide fût assommé. A son réveil, il encore attaché, avec des vêtements de vagabonds, déchirés sur plusieurs bords. Il vît alors un homme, criant "Esclaves ! Venez acheter des esclaves !".


Il était au plus bas de l'échelle sociale, il n'avait plus rien, il n'était plus rien. Le République Marchande n'était qu'un vague souvenir en peine pour Aristide Boniface. Baissant la tête, il savait que rien n'allait le sauver. Il ne rompît cependant pas son serment, le rêve de la famille : être quelqu'un, devenir un homme influant. Cependant, cela allait prendre du temps, tout en étant que très mystérieux sur le déroulement de ceci.





Une citée-état


L'humidité et des habits crasseux... Que dire de plus ? La neige n'était plus présente mais se faisait encore ressentir chez Aristide. Désormais aux services de Dame Dänhae di Ganzaria, il tentait de subvenir aux besoin de plusieurs personnes de la citée. S'enrichissant assez vite, il prît contact avec deux autres esclaves qui se trouvaient dans celle-ci à partir du même jour qu'Aristide. D'un charisme surprenant, il réussit à les recruter, à ce qu'ils deviennent des sortes de compagnons pour ses futurs projets. Il acquît aussi un futur travail au sein de l'équipage de "chapeau de paille", ainsi qu'une somme, certes faible, mais intéressante pour quelqu'un comme lui grâce à une femme énigmatique.

Le temps passa doucement, quand tout fût chamboulé dans son esprit à la vue d'une jeune femme. Celle-ci tenait un comptoir de boulangerie, ses cheveux semblaient donner une joie de vivre certaine chez lui. Il tenta d'être un peu charmeur à ses yeux, mais celle-ci fût timide à la vue de sa tête. Soupirant un léger coup, il reprît sa route. Il eût enfin la possibilité de débuter son métier de pêcheur sur les abords de la mer grâce à son maître. Tout semblait aller pour le mieux, du moins, pour le moment.