Utilisateur:Arthur wieczny : Différence entre versions

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Version actuelle datée du 2 décembre 2015 à 16:28


Vous consultez la fiche d'un personnage absent d'Esperia.

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Informations RP
Genre
Homme
Année de naissance
Rang
Esclave de la famille







Métier
Métier
Compléments








Origines
Ville d'origine
Région d'origine
Nation d'origine
Informations HRP
Login Minecraft
MrPitufo13
Pseudo
Arthur Wieczny
Prénom IRL
Hugo
Âge IRL
15





Description

Prénom :Arthur Wieczny

Nation d'origine :Grande Huratelon, né dans la Capitale, dans le Quartier des Lanternes Rouges , un quartier où l'on ne se plaint pas.

Age :21années ; né en l'an 491

Métier : Aspire à devenir libraire suite à son expérience vécu avec un Libraire d'Huratelon

Langues : , Hura, de naissance et le Capitalin bien que médiocre, lui venant de certaines lectures passées.

Portrait physique : Arthur est un homme bien nourris jusqu'à ce jours, il a toujours gardé une bonne condition physique. Avec ses 65kilos pour 1,75m, il ne paraît pas spécialement sportif, pourtant il pratique l'escalade, doté de solides bras, et d'une bonne pair de jambe, les hautes maisons ne lui font plus peur. Doté d'une carrure ma foi plutôt plaisante, il ne laisse pas certaines personnes indifférentes. Il a une peau assez blanche, contrasté par une blessure (non définitive) courant du haut de la pommette gauche, à l'extrémité de la commissure droite de sa bouche. Il se rase méticuleusement chaque jours, et garde une hygiène globale très satisfaisante . Il a des cheveux longs, cascade couleur de jais lui tombant sur les épaules. Son nez aquilin lui venant de sa mère, des sourcils légèrement courbé donnant l'impression qu'il est toujours fâché, venant un peu de son père. On retrouvera des yeux pétillants, aussi noir que de l’obsidienne. Ses doigts, aussi fins que peuvent l’être des mains de sa carrure, ayant manié pendant plusieurs années divers livre, certains anciens, d'autres extrêmement fragile. Il a des doigts agiles, imprégnés d'une légère odeur de papier. Une mâchoire fine, il a un visage plutôt ovale. Il a une voix au timbre grave, avec la petite touche d'accent Hura.

Portrait moral : Qualités : Arthur tient beaucoup de ses 4 années avec le libraire, en effet, il est de nature plutôt avisé et espiègle. Sa franchise lui fit défaut plusieurs fois, mais il aime considéré ce trait de caractère comme une belle qualité, il est aussi intelligent (Le moine phalangiste sût développer son esprit critique, son esprit de déduction etc,). Après sa rencontre avec le libraire, et grâce à ses quelques années à fréquenter des clients, il développa une certaine délicatesse, une curiosité né de la passion de son maître libraire, et d'une manière générale, est affable avec sa clientèle, qui lui rend plutôt bien.

Aptitudes

Aptitudes : Calcul et Alphabétisation lui venant d'une éducation par un moine Phalangiste lors de sa jeunesse, il gardera par la suite ses capacités malgré quelques difficultés à l'écrit, et maîtrise aujourd'hui encore les maths, bien que basique, Arthur était un petit garçon intrépide, avec son groupe, ils leur arrivaient souvent de monter sur les toits, et de faire les 4oo coups, il conserve aujourd'hui cette agilité, qui a dit qu'il avait arrêté ?!

Talents

Esprit vif, condition physique plutôt bonne dû à son endurance gagné lors de ses longs voyages pour rejoindre ses grands parents chaque année.

Défauts

Malgré tout cela, Arthur est un homme au menton levé, arrogant, fanfaron et sur de lui, il n'apprécie pas trop que l'on remette ses dires en questions, d'ailleurs, sa carrure l'aide souvent à convaincre. Il tient de son peuple une certaine superstition, et n'apprécie guère les étrangers, et peut se montrer discriminatoire dans des cas extrêmes. Son mode de vie plutôt serein a sûrement participé à la construction de cette homme, plutôt difficile quand on ne le caresse pas dans le sens du poil… D'ailleurs, il vit encore chez ses parents, non pas qu'il ne veuille pas partir, mais trouver une maison était dure ses temps ci. Il a une petite manie depuis tout petit, il tournicote une de ses mèches quand il réfléchit, ou est anxieux, un poil révélateur de ses pensées parfois. Arthur est un fervent croyant Monachiste, il respecte énormément les moines et respecte plus que quiconque autre Arbitrio. Tout les soir, il se recueille et prie.

Intérêts culturel et goûts

Arthur est un homme qui a besoin, après une journée de travail, de se retrouver et de rêver en observant les astres, qui le fascine depuis qu'il peut les voir. Dans ces moments là, il attend la nuit tombée, escalade le toit de sa maison, s'assieds, et regarde les astres. Il aime énormément les livres, et les informations qu'ils peuvent t'apporter, il lit aussi bien les livres où il est question de mythes et légendes (ce qui a le dons de le faire frissonner), que les livres de sciences par exemple... N'affectionnant pas particulièrement l'alcool, il n'en boit que très rarement, ça n’empêche pas qu'il est des préférences soit pour les très doux, ou les très forts. Le pain est l'aliment qu'il affectionne le plus, il en emporte partout avec lui s'il pense s’arrêter et regarder un moment le ciel.

Histoire

Tradition, quand tu nous tiens… an512

Je courais à en perdre haleine, mes parents n'allaient pas aimer que je sois en retard ! Mais ce vieux bougon de Frederic m'avais retenu un peu trop longtemps pour la confection de cette Encyclopédie ! Tout les ans, dans la même période du Thermidor, il fallait aller fêter l'anniversaire des grands-parents de mon père, restaurer leur maisonnette. Moi j'aime bien, mais c'est qu'ils n'habitent pas la porte à coté ! 2 bonnes semaines de voyage à pied ou en calèche, vers les montagnes Adaarionnes. Je bouscula une personne, ne prenant pas le temps de me retourner, soufflant juste un « pardon ». J'arrivais en trombe chez moi, mon père finissait son sac, grognant et rouge comme une tomate, il me demanda de l'aider. Ceci fait je posa mon sac sur mes épaules, et glissa une petite dague dans ma ceinture, on est jamais trop prudent. Il faisait froid dehors à présent, je sortis, mon père sur les talons, ne voyant pas ma mère arriver, j’interrogeai durement du regard mon père. - Quoi ? Fit-il, Julia ne veut pas venir cette année, à l'atelier de couture, ils n'ont pas accepté sa demande, les salopiaud ! Ma mère, assise devant la cheminé, brodait calmement, je posa doucement mes mains sur ses épaules et l'embrassa sur le front, comme il était coutume chez les Wieczeny, elle pris mes mains dans les siennes, me regarda droit dans les yeux : Ils sont magnifiques, d'un bleu infinie, dont on ne ressort pas. -Bonne route, que Arbitrio vous garde ! Et revenez moi au plus vite ! Elle sourit, je souris. Je ferma la porte, glissant ma main dessus, je sentais les rainures, le bois noueux, et les échardes aussi… La carriole arriva, elle nous mènera jusqu'à proximité de Golvandaar, là nous commenceront notre voyage à pied jusque Valppauttai. Nous nous arrêterons pour dormir, sauf ce soir : il roulera toute la nuit, ensuite, papa prendra le relais. Le cahotement de la charrette ne plaisait pas à mon corps, ni à celui de mon père qui, malgré les années passées, ne s'habituait toujours pas à ce type de voyage, proférant chaque année les mêmes jurons. Le bruit des sabots raisonnait encore et toujours, comme hypnotisant, je m'endormis… Rêvant de Aris. Je me réveilla brusquement, à l'aube quand nous atteignîmes notre 1ère escale, changement de chevaux, le plein de vivre, et mon père prenait les commandes à partir de là. [Ellipse de 10 jours] Les jours se suivaient et se ressemblait tous... Mon père était vraiment de mauvais poils, moins patient que les années précédentes, l'âge sans doute, demain, nous seront rendu à Vislav, notre dernière escale, ce soir, nuit à la belle étoile, je pria Arbitrio, puis me posant sur l'herbe, j'observais les étoiles. Les nuits fraîchissaient à l'approche des montagnes, on les distinguait d'ailleurs depuis quelques jours. Je pris dans mon sac le Conte que m'avait offert Frederic, écrit par lui même d'ailleurs. Pas un grand chef d'oeuvre mais l'histoire à la fois comique et tragique de cette famille, me laissait toujours sur ma faim. Le vent soufflait doucement, une brise légère frôlait mon visage. Je me réveillais le lendemain matin au 1ère lueur de l'Aube trempé et de mauvaise humeur, un brouillard m'avait recouvert de milliard de gouttelettes, quelques une, plus grosses, perlaient sur mon front. Je baillais, m'étirant longuement et je rejoignais mon père, sacré Urban ! Il se démenait, comme un forcené chaque matins depuis 10 jours, avec sa couverture en toile qu'il n'arrivait pas à ranger, de mon coté, je prépara un feu et fit griller de la viande, accompagné de fromage, c'était frugale pour un matin, mais je m'en contenterai (frugale pour Arthur, qui a vécu plutôt aisément toute sa vie). Je réchauffais mes mains aux feux, la mâtiné était fraîche mais ce soir, nous serons à Vislav, au chaud, avec une vraie couchette! Nous rangeâmes notre lieu de camp, et nous étions repartis, pendant le voyage, Urban me rappela que je devais laisser mes différents de côtés, et éviter d'attiser des flammes. Je le rassura. Bien entendue, si on me cherchait, on me trouverait. En effet les années précédentes, dans cette même taverne, des hommes saoul à mourir venaient à notre table, bousculant, et rigolant comme des demeurés, et justement l'année dernière, ils étaient venu à bout de ma patience, j'en avait bousculé deux, provoquant un « holééééé » général, mon père avait heureusement réussis de justesse à calmer le jeu. Au soir de cette journée longue et tendue, moi même commençait sérieusement à détester de tout mon être cette charrette. Nous distinguions à présent la ville, il était temps, les deux chevaux étaient crevé. Notre charrette passa sous l'entré principale, et nous nous dirigeâmes vers l'Auberge : Au Bonbidon.



~Le texte suivant est la suite du voyage d' Arthur~


De l'ambiance que diable !

Il faisait à présent nuit, un vent frais se glissait entre les ruelles, je levais les yeux : -Le ciel est vraiment beau dis-je calmement, j'ai ouï dire que les points lumineux seraient des bougies créées et animées par Arbitrio, pour nous laisser une lueur d'espoir, même quand tout semble perdu. -Mais où est-ce que tu apprends tout ça Arthur ?! M’apostropha mon père alors que nous franchissions la lourde porte du Bonbidon, qui est d'ailleurs un lieu réputé de la ville. Il faut dire aussi que c'est la seule Taverne… -Des livres, et de bonnes fréquentations, ce n'est pas derrière des fourneaux que tu vas apprendre ça papa. -Il grommela d’inaudible phrase, Arbitrio merci de m'avoir rendu sourd un cour instant ! Quand on pénètre dans le lieu, plusieurs choses nous saisissent, l'odeur tout d'abord, un mélange d'haleine de saoul, mêlé avec celui du renfermé, et l'odeur d'homme, le musque de bête sauvage, et une odeur franchement agréable, celui de la viande rôtie, des grillades entre autres chose alléchantes. Ensuite c'est la chaleur, qui t'enrobe et te réchauffe les joues, puis vient le bruit, une cascade de rire, de chants, et puis parfois, te table qui tremble, sûrement des épreuves de bras de fers, pour impressionner les quelques minettes présente. Une ambiance ma foi plutôt agréable ! Et enfin, la lumière, l'établissement était organisé, de sorte que l'on fasse nos demandes à notre droite, puis que l'on aille s'asseoir à l'une des nombreuses tables tonneaux, la lumière était tamisé par la fumée, sur les murs on pouvait voir des tableaux, de bateaux bravant des mers par exemple. Un homme assez trapu, avec une petite bedaine, et des cheveux poivre et sel, nous demanda amicalement notre commande, mon père demanda une chambre pour la nuit, et un bon plat de viande s'il vous plaît ! L'homme sourit et acquiesça. Un chandelier dans un coin de la salle, mettait en évidence une table vide, je fis signe à mon père et je pris place. Tout en observant la salle qui se dressait devant nous, je commençais à me tortiller une mèche. Je retrouvais une fois de plus cet endroit. Personne ne faisait attention à nous, c'était mieux comme ça. Puis une chanson sortis du bruit ambiant, et enfla pour finalement être gueulé par tout les hommes présent, cette musique, c'est celle-ci : Là haut sur la montagne-euh, Les deux pieds les deux mains dans la merde-euh, Là haut sur la montagne, il y'avait un gros 'cu'… Il y'avait un gros 'cu', un gros curé d'campagne-euh ! Les deux pieds les deux mains dans la merde-euh, Un gros curé d'campagne, qui astiquait son 'bou ' ! Qui astiquait son 'bou', son bouquin de prière-euh , Les deux pieds les deux mains dans la merdeux , Son bouquin de prière-euh, pour confesser un con ! Pour confesser un con ! Un condamné à mor(t)-euh, Les deux pieds les deux mains dans la merde-euh, Un condamné à mor(t)-euh qui avait trop baisé ! Qui avait trop baisé, baisé les pieds d'l'arbitrio-euh ! Les deux pieds les deux mains dans la merde-euh, Baisé les pieds d'l'Arbitrio,les pieds d'l'Arbitrio qui 'pu' ! Les pieds d'l'Arbitrio qui 'pu', qui purifient le monde-euh ! Les deux pieds les deux mains dans la merde-euh ! Qui purifient le monde-euh, le monde de là haut ! Le monde de là haut la haut sur la montagne-euh ! [ -etc,,,,etc,,,-]

Alors qu'ils entamaient un second tour, le tavernier qui se nommait Rodrik, nous servit la viande, et les deux chopes de bières commandées: je pris 2 gorgés , me réhydratant la gorge après ce chant qui me faisait toujours autant rire : « Là haut sur la montagne » était une chanson débile, mais fabuleuse. Alors que je mangeais, une conversation monta d'un cran, deux hommes se levèrent, les regards se tournèrent vers eux, un silence tendu s'installa. Dans un rugissement un homme se rua sur l'autre, apparemment saoul comme jamais, l'autre fis de même, l'un tomba brutalement alors qu'il venait de se prendre un croche pied, tombant lourdement face contre terre, tandis que l'autre, un grand gaillard, se pris la tête dans une poutre un peu trop basse, se cogna de plein fouet dedans, et tomba juste à côté de l'autre. Un autre blanc, suivit, je ne pue me retenir très longtemps du ridicule de la situation et j'éclatais de rire, il paru réveiller les autres. Je vis quelques hommes monter les deux autres assommés. Mon père, les regardant aussi, toujours secoué de fou rire, me fit comprendre qu'il était temps d'aller dormir, j'acquiesça. Je dormis, mal soit dit en passant- sur une paillasse-. Le matin, au aurore mon père me réveilla, il paraissait frais comme un gardon, la vie est injuste. Mon père acheta suffisamment à la Taverne de pain et de fromage, pour nous permettre de manger pendant les 3 jours de marche qui se profileront devant nous. Mon père et moi même dirent au revoir à Rodrik, qui nous souhaita un bon voyage. Nous franchîmes la porte, laissant derrière nous un lieu que je regrettais presque de quitter...


Extraits des notes prisent par Arthur pendant le voyage:

« Aujourd'hui, on a fait pas mal de kilomètre, plus que nous pensions […] seulement Urban semble quelque peu souffrir de ses longues marches »

« 1ème jours de voyage, je gèle, et j'enrage quelque peu, je n'ai que des vêtements souples et fins à porter, les montagnes ne sont pas connu pour être chaude pourtant [ …] surtout que nous sommes le soir, et que je frotte frénétiquement mes doigts pour pouvoir écrire correctement »

« 2ème jours, Urban ne va pas très bien, il tousse, je m’inquiète un peu pour lui, son front est brûlant, nous longeons à présent le dernier col »


« 3ème et dernier jours, la petite ville est maintenant visible, il était temps, je ne sens plus le bout de mes oreilles, et le souffle roque de papa m’inquiète […] Mais quel est ce temps ?! N'est il pas sensé faire chaud en cette saison ? »


~Le texte suivant est la suite du voyage d' Arthur~


Malédictions!

Sur le palier de leur demeure, je toquais à la porte, une femme, du nom de Sauli, ma grand-mère, et bien entendue la mère d'Urban. Je l'avais toujours connu dynamique, mais sa démarche et son dos courbé m'interpella : -Bonsoir Sauli, tu vas bien ? -Bonsoir Arthur, dit elle en me souriant, rentrez vite, et je vous expliquerai le malheur qui est tombé sur nous. Inquiet, je regardais si mon père l'était lui aussi, malgré la fièvre, il semblait conscient du mal qui tourmentait sa mère. Je remarquais aussi que grand-père n'était pas venu nous accueillir, toutes ses petites choses n'augurait rien de bon… Après que je me sois installé dans une chaise, et cherchant toujours papy des yeux. Sauli me regarda droit dans les yeux, et me chuchota : -Il est parti, au début de l'année, le puits principal à été empoisonné, ton père, Urban, était partis en chercher, et il en bu sur le retour, il arriva à la maison blanc, ses yeux injectés de sang, et un filet sanglant à la bouche. Il mourut quelques heures plus tard. Le choque. Tout tourna autours de ma tête. Je distingua mon père, les larmes aux yeux, serrer sa mère contre lui. Je ne pleurai pas...Pourquoi ? Pourquoi ?! Me criais-je intérieurement. Nous avons mangé en silence, puis à la nuit tombée, mamie nous dirigea vers la tombe, simple, avec un bouquet d'une fleur que je ne connaissais pas posée dessus. Alors qu'un silence s'installait, un cri strident, d'une femme déchira l'atmosphère, je me releva d'un bond, regardant dans la direction du bruit. Un autre cri, d'un homme cette fois suivie, avant de disparaître à son tours. Urban et Sauli avait eu le temps de se relever, une lueur flamboyante apparut là ou des cris c'étaient fait entendre, -Mais bordel ! Qu'est-ce qui se passe ici ?! Rugit mon père, -Vite ! Courons à la maison ! Cria Sauli, Je tenais mamie par dessous le bras, elle était trop faible pour courir. En arrivant chez elle, je vis le toit de plusieurs maisons flambé, et des silhouettes courir. Je barricada la porte, et on attendit, réfugié dans sa chambre, priant pour que ce mystérieux malheur ne s’abatte pas ici, les bruits se rapprochait, de pas, mon cœur bondissait dans ma poitrine comme jamais. Des cris, des pleurs, des cliquetis de lames, et moi je restais là, terré dans mon coin, alors que dehors des gens mourraient, ou pire… Mais je devais garder un œil sur mon père, malade, et ma grand-mère, inoffensive. Soudain, un choque sourd ébranla la porte, ma grand-mère se mit à prier, et mon père se leva, grognant et se posta, caché, à coté de la porte, de sorte qu'on ne le vit pas, et qu'il puisse assommer, si c'était des gens mal intentionnés… Un second choque ébranla la porte, un troisième, et elle céda : un hurlement résonna, mes doigts tremblaient, des hommes lourdement armés envahirent la maison, cassant, et ravageant la bâtisse, ils se mirent à fouiller les pièces, quand un décida de venir vers nous, il n’eut pas le temps de dire ouf qu'il était déjà k.o sur le sol, bien entendue, la vue d'un homme qui tombe attira l'attention des autres. Armé de mon courage (ou de ma stupidité?) je me posta rapidement en face de mon père, je sortis ma dague. Hocha la tête à l'attention de mon père, je pris une grande inspiration et je me rua vers ses mystérieux hommes, pointant ma dague en avant, la surprise effleura leur visage, un homme m'asséna un formidable coup de poing qui m'arriva à la joue. Sonné, je trébucha, et ma dague en tombant viens couper ma joue. Un autre coup dans les côtes me fit voir de petites étoiles. Je percevais, au loin, comme si j'étais sous l'eau, la voix de mon père hurler, avant qu'un probable coup le neutralise, je n'entendis rien pour...Sauli…. On me frappa une nouvelle fois, cette fois entre les jambes, la douleur était lancinante, mais ma santé globale ne me permit que de lâcher un râle. Malgré ma faiblesse extrême, je réussi à comprendre qu'il ne comptais pas me tuer, enfin, pas immédiatement. Dans un sursaut comme après un cauchemar, je me réveilla, ligoté à des chaînes, que je secoua en vint… Le cliquetis de celles-ci rameta la pourriture qui m'avait capturée, ce qui me préoccupait le plus à présent, était de savoir ce que ses hommes attendaient de moi. Je regarda autours de moi, aucune fenêtre, ou quelques ouvertures qui m'aurait permis d’appeler à l'aide. Ma respiration haletante, je sentais ma joue me brûler, un filet de sang m'arrivait dans la bouche, écœurant. -Alors ? Comment te sens tu ? Ça pique ? Oh... Pauvre petit… Ils rigolèrent, des rires bruyants, et visiblement forcé. -Va crever, fils de chien, crachais-je Son visage n'exprima aucune nouvelle émotion, seule les veines battantes à son front indiquèrent que j'allais le regretter. Trois magistraux coups de bottes à l'estomac me firent cracher du sang, et je compris que je ferai mieux de me taire. -Doucement avec l'esclave ! Dit un autre en écartant l'autre homme de mon ventre. L'homme concerné grogna, bousculant les autres personnes présentes pour se frayer un chemin. - Tu dois comprendre, qu'on doit le vendre en état ! Et pas complètement démonté ! Ils ont été très clair la dessus ! -Cause toujours, tu m'intéresses ! répliqua l'autre Mon cerveau explosa : -Me vendre ?! De quoi parlez vous ! Je suis un homme libre ! -Ahah ! Monsieur se réveille ? Bienvenue dans le terrible monde de l'esclavagisme ! Nouveaux rires. -Considères toi comme inférieur, dès demain, nous nous dirigerons vers La Capitale, ou nous empocherons notre dû ! Nouveaux rires, mêlés à des cris de joie. -Qu'avez vous fait de mon père ? Et de ma grand-mère ? L'homme se courba, laissant paraître de nombreuses blessures, des yeux gris vide. Je trembla. -Probablement mort, ou pire, esclave. Il rigola méchamment, et glissa son index charnue sur la blessure de ma joue. Je déplaça vivement ma tête, dégoutté et effondré. Qu'étaient-ils devenus ? L'homme m'observa encore quelques secondes, puis se leva, me laissant seul dans cette cave, et je pleura, beaucoup. Je m'endormis que je l'ai voulu ou non. D'ailleurs je ne savais même pas si ses hommes étaient ceux qui nous avaient attaqué, combien de temps suis-je resté inconscient ? Où suis-je ? Mes questions sombrèrent avec moi dans un cauchemars horrible, ou je voyais mon père, ma mère, et tout ceux qui m'étaient cher se faire vendre comme esclave devant moi, avant d'être pendu… Je me réveillais plusieurs heures après, j'entrouvris les yeux. Mais je ne puis m’empêcher de les ouvrir en grand quand je vis que j'étais sur une place, ferré, à coté d'autres hommes et femmes. Je fus vendu,à un vieux bourgeois, plutôt compatissant, c'était une honnête personne, malheureusement, comme tout mortel, il mourut, après 3 années d'amitié, il s'en allait. Je me retrouva alors comme il y avait 3 ans: ferré et attaché, mais cette fois, je connaissais ma destination, et le moyen de transport. Avec un bateau, pour Fort Lointain. Une chanson me revient alors à l'esprit, et je me mis à la fredonner, les yeux larmoyants, priant en même temps ce vieille homme, qui m'avait temps aidé.... « La haut sur la montagne-euh... ».