Utilisateur:Floriano Leonetti

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Floriano Leonetti





FlorianoLeonetti2.jpg


Description

Floriano peut se distinguer de ses contemporains par sa carrure un peu plus imposante que la moyenne du haut de ses un mètre soixante-quinze et de ses épaules larges pour soixante-dix kilos. Il travaille ce côté imposant en aimant porter des tenues larges et amples dignes de son rang et de sa richesse. Ses dernières étant en général faites de soie et colorées de bleu comme pour prétendre à une noblesse à laquelle il n'appartenait pas, bien qu'il en ait les manières. Son visage jure par ailleurs avec ses vêtements, cette dernière reflétant en général des expressions bien plus sombres et durs. Cela laissant imaginer un caractère peu amical et ne donnant pas forcément l'envie d'aller à sa rencontre de peur de se faire méchamment refouler si l'on n'est pas digne de s'adresser à lui.

Ayant grandi dans la famille des Leonetti, l'individualisme était l'une des premières choses que Floriano apprit en grandissant. Cela se traduisant par la facilité de faire le choix d'écraser et dominer son prochain dans le but d'atteindre un objectif précis. C'était une forme de tradition qui était passée de père en fils qui faisait de cette famille de redoutables commerçants ne se pliant pas aux règles de la morale comme bien qu'autres familles influentes Caroggianne. Bien que cela pouvait demander de faire taire une petite voix en soi pour certains, ce n'était pas le cas de Floriano assez peu soucieux du sort de ses semblables, s'il l'on oublie sa sollicitude de façade pour les pauvres pour respecter les préceptes de sa religion. Il se considère respectueux de cette dernière sans prendre conscience des contradictions entre les préceptes à suivre et ses propres actions, se rachetant par des dons en cas de regrets. Pourtant, il reste quelqu'un de social et pas foncièrement malfaisant avec d'autres personnes tant qu'il ne voit pas ces derniers comme une menace ou un obstacle. Il a tout de même assez de tact et une personnalité assez tranchée qui en fait quelqu'un de particulier sans être désagréable. Il peut par contre se montrer agressif avec des personnes qu'il considère sous sa domination et son contrôle. Ainsi son côté sociale lui permet d'être à l'écoute d'un employé qui pourrait le conseiller, mais le rabaisserait si ce dernier croit pouvoir se soustraire à son rang, qui est inférieur au sien. Il n'a également aucun respect pour tout peuple étranger aux traditions trop différentes, considérant ses derniers comme des moins que rien. Il peut par contre lui arriver de trouver un représentant d'une peuplade, qu'il hait, sympathique. Il fera alors exception de son mépris à cette dernière lui autorisant même sa confiance, mais ne révisera jamais les préjugés qu'il porte sur toute son ethnie. Considérant cette personne comme l'exception et non la règle.

Choix

Profession : Artisan du bois Complément : -Art (Sculpture) -Professeur

Talents

Bon en affaire, déterminé, coriace et sociale.

Défauts

Manipulateur, Peu soucieux de la moral, raciste, individualiste, arriviste et aussi corruptible que corrupteur.

Intérêts culturels et goûts

Le principale intérêt de Floriano reste l'accumulation de biens ainsi que de modifier ce qui l'entoure pour lui faire correspondre à ce qu'il souhaite. En dehors de cela quand il se laisse un peu de temps libre apprécie les formes d'arts de l'aristocratie comme la peinture ou la musique.

Histoire

Résumé :

Floriano Leonetti appartient à l'aristocratie de la République de Carrogia dont la capitale fut son lieu de naissance en 477. Son père l'avait mit au monde dans le seul but de transmettre son empire commercial et d'appuyé son rôle de parrain de la famille Leonetti sur les autres membres. Floriano aura deux années après sa naissance un frère avec lequel il sera lié une bonne partie de sa vie. Après des études hors de Carrogia les frères découvriront la mort de leur mère qui était le seul parent à ne pas les battre et à leur être important. Cela fut provoqué par l'accouchement d'une sœur ce qui n’empêcha pas leur père de se remarié créant une grande détestation des frères pour le reste de leur famille directe. Ainsi des années plus tard, où chacun des membres de la fratrie avaient finis leurs études choisies par leur père, les émeutes de la faim éclatèrent. Cela inspira Floriano qui conspira avec un de ses oncles pour ruiner son père et pouvoir commencer une nouvelle vie libre loin de son père et de Caroggia avec un gros pécule. L'opération fut un succès bien que son frère refusait de quitter une femme dont il s'était épris d'un amour interdit. Ne désirant pas négocié et n'acceptant pas le refus de son frère qui devrait lui être soumis Floriano fit assassiné la femme durant une émeute. Le frère s'en trouva désemparé et suivit son frère qui était la dernière personne en qui il avait confiance n'ayant pas connaissance de son implication dans le meurtre. Ils s'établirent dans la colonie nommé Iona et l’aîné avait un plan pour y établir son emprise. Il utilisa l'argent de son père pour créer un établissement dans le bois dont il maîtrisait le travail et recruta des artisans ainsi que des mercenaires. Ces employés peu commun serviraient à plusieurs actions illégales dans le but de réduire la concurrence et s'imposé comme puissance montante dans la ville. L'efficacité de la méthode permit à Floriano de corrompre les dirigeants, gardes et juges lui permettant de créer d'autres commerce et de s’enrichir de façon peu scrupuleuse. Cependant son frère, qui dirigeait les mercenaires commençait, à perdre le chagrin de la mort de son grand amour et prendre conscience du mal dont il était l'origine. Les tensions augmentèrent alors entre les frères avant que Floriano parte dans une autre ville avec des chantiers navals pour construire une petite flotte commercial. Il attendait alors des rapport réguliers de son frère pour savoir en quel quantité il pouvait dépensé son argent. Il revint alors un an plus tard après la construction des navires à Iona. Seulement son frère avait manigancé avec la guilde des artisans pour l'endetté en vengeance de tout le mal qu'il avait provoqué. Il se retrouva donc esclave et après des années de servitude partie sur Esperia utilisant le pécule accumulé pour commandité l'assassinat de son frère plutôt que de se libéré.

Histoire complète :

477 (0 an) : Naissance de Floriano, le premier enfant de la famille Leonetti qui fait partie de l'aristocratie de la ville de Caroggia. A peine le nouveau-né vit le jour que son destin était tout tracé par son jeune père, Helvecio Leoneti. Ce dernier avait hérité de ses parents de plusieurs commerces. Cela faisant de lui le plus influent membre de la famille, c'est-à-dire pour ses oncles et ses frères, les femmes n'ayant pas poids dans cette hiérarchie patriarcale. Il avait ainsi été un parrain avant de devenir un père ce qui lui fit comprendre l'importance d'un enfant pour mener à bien ses projets. Car comme tout bon aristocrate Caroggian il avait soif d'argent et de pouvoir pour regagner la gloire de sa famille avant les réformes républicaines. Il était d'ailleurs un des rares aristocrates à ne pas se contenter des mondanités préférant une vie active dans le commerce. C'était d'ailleurs pour cela qu'il avait eu un fils, c'était pour dans un premier temps avoir un héritier et asseoir sa lignée et non un besoin paternel. D'ailleurs le paternalisme était une chose inconnue de Helvecio qui n'allait pas perdre son temps en gâterie pour son enfant qui n'était qu'un outil politique tout comme sa femme, Viliana. Il n'avait d'ailleurs épousé cette dernière qu'après un accord avec une autre famille aristocrate influente créant encore plus de gains pour le parrain de la famille. Le principal absent de ce ménage étant l'amour.

480 (3 ans) : Alors que Floriano commençait à correctement maîtriser la parole, un nouvel individu vint s'ajouter à la petite famille. Il s'agissait d'Adelardo, le premier frère de Floriano que ce dernier détestait pour les souffrances qu'il avait faites subir à sa mère. Effectivement Viliana avait eu du mal à supporter sa grossesse et l'accouchement fut en lui-même assez terrible. Le petit premier né avait pu entendre les cris de sa mère depuis sa chambre des heures durant. Cette dernière ayant uniquement le soutien de sages-femmes, le chef de famille étant bien trop occupé pour réconforter sa femme. Il n'a d'ailleurs pas été très présent pour son fils qui n'était pas encore en âge de bénéficier de son intérêt, mais cela allait un jour ou l'autre changer. 484 (7 ans) : C'est peu après avoir soufflé ses sept bougies que Floriano eut le privilège de commencer à avoir des cours particuliers avec un père qui lui était presque étranger. Ayant fait de lui-même le lien entre une certaine mélancolie de sa mère et le manque de présence de son paternel il avait du mal à lui donner tout l'amour que devrait recevoir un père. D'ailleurs ce dernier devait être vouvoyé et ne tolérait aucun chahut quand il rentrait à la maison. Chose dure pour des enfants en bas âge qui s'adonnent à des gamineries qui sont réprimées par la violence. C'était ainsi que Helvecio avait été éduqué il n'y avait aucune raison que cela change pour ses enfants. D'ailleurs les deux jeunes Leonetti s'entendirent assez bien avec le temps, mais Floriano ayant grandi dans une famille très hiérarchisée prenait garde de toujours avoir le dessus sur son frère et de garder une forme de domination et d'influence sur son jeune cadet. Il s'agissait d'une manière de prendre le contrôle sur sa place dans la famille dans le but de ne plus avoir à se soumettre à personne. Seulement pour cela il devrait à son tour soumettre les autres et cela commençait par son frère, car l'idéologie familiale ne lui laissait aucune autre perspective pour son futur et le formata à toujours penser ainsi.

488 (11 ans) : Il fallut attendre que le plus jeune des frères, Adelardo, ait huit ans pour que la fratrie soit envoyée dans une école pour la haute aristocratie. Cette dernière coutant extrêmement cher, même pour la famille Leonetti, leur père avait préféré attendre que ses deux enfants soient en âge d'étudier pour les y envoyer en même temps. L'établissement où ils se rendaient étant plus abordable pour deux enfants dans les mêmes cours qu'un à la fois avec un besoin éducatif spécifique. Floriano, ayant eu plus de cours avec son père, n'allait pas avoir de difficultés à intégrer les notions de son école. Son plus jeune frère, lui par contre, avait eu une moins grande intention du paternel qui voyait déjà faire de Floriano son héritier. Son éducation fut alors un peu plus négligée et voyait en lui qu'un soutien à l'équilibre familial et non une pièce maîtresse.

491 (14 ans) : Alors que ses études primaires, mais pas moins importantes pour la haute société touchait à son terme une nouvelle importante parvint aux enfants. Ces derniers avaient été isolés durant trois années de leurs parents et apprirent que leur mère était de nouveau enceinte, mais que cette fois-ci elle n'avait pas survécu à l'accouchement. Cette nouvelle leur parvint par lettre. Elle contenait également l'autorisation de rentrer à Caroggia premièrement pour participer à l'inhumation du corps et secondement qu'ils allaient pouvoir approfondir leurs études dans la capitale commerçante. À leur retour les enfants, durement touchés par la mort de la seule personne leur ayant accordé un peu d'amour, purent constater que leur père tenait en ses bras une nourrissonne et à ses côtés une nouvelle fiancée. Helvecio ayant trouvé une remplaçante à son ancienne femme après l'envoi de la lettre. Sur le coup la série de chocs furent si violents que les enfants eurent pour le moment goûtqu'à la tristesse et l'amertume qui plus tard se transforma en haine. Cette haine fut tant dirigée contre cette nouvelle femme voulant voler la place de leur mère, contre ce père ayant tant négligé sa femme qu'il n'a aucun remords à en changer si vite et contre cette petite fille qui leur a arraché un membre si précieux de leur famille.

492 à 497 (15 à 20 ans) : Ainsi la famille semble séparée en deux, d'un côté les frères haïssant les nouvelles venues et de l'autre deux femmes ne voulant que se faire une place dans cette famille. Et au milieu l'on retrouve le père, Helvecio, qui arbitre. Ce dernier toujours, dans une culture de la hiérarchisation, ne dira jamais rien contre ses enfants qui pourraient avoir à affirmer leur autorité contre elles. Chose dont d'ailleurs ils ne se privèrent pas, rabaissant frontalement ou subtilement leur belle-mère. Cette dernière ayant une attitude un peu passive et ne voyant pas de soutien de son mari ne répondit jamais aux attaques ne s'en pensant pas le droit. Leur petite sœur avait, elle, uniquement le droit au mépris de ses frères qui décidèrent de jamais la considérer comme appartenant à leur famille.

Du côté de leurs études les jeunes adolescents ne furent pas orientés dans les mêmes académies. Pour Leonetti il fut décidé par le père d'en faire un artisan ayant une maitrise des notions de commerce avec pour spécialisation le travail du bois. Ainsi il allait apprendre à faire autre chose de ses dix doigts que de gratter du papier. Pour Adelardo il allait être dirigé vers l'académie militaire de Caroggia pour en faire un officier de l'armée et si possible un général qui serait à la tête d'une armée de mercenaires en cas de conflit. Bien que les études leur prenaient du temps les deux frères trouvaient toujours le moyen de se retrouver pour passer leur temps libre. Floriano brillait par ses résultats en comparaison de son frère qui avait un peu plus de mal avec l'art de la guerre. Ce fut également le moment de leur vie où ils eurent de réels contacts avec la haute aristocratie et l'aristocratie Caroggiane qui ne faisait pas partie de la famille. Le grand frère ne se privait donc pas pour se faire de nouveaux contacts influents.

498 à 501 (21 à 24 ans) : Après ces années d'études, il était maintenant temps pour Floriano de travailler directement pour son père. Adelardo quant à lui en 498 avait encore une année d'étude avant de passer officier et de rester en réserve à la capitale. Il commençait d'ailleurs à nouer loin des regards de sa famille une relation avec une femme au simple statut de citoyenne dont son père avait tant de mépris. Seul son grand frère était au courant et ne s'y intéressait pas. Il est plutôt en train de réaliser que la voie dans laquelle l'emmène son père ne l'intéresse d'aucune façon ayant en détestation d'être sous ses ordres et de disposer d'une liberté plus que limité. Il avait espoir de se libérer de son paternel et le plus tôt possible serait le mieux et pour ça il était prêt à tout. Attendant son heure il dut gérer les magasins d'artisanat du bois ainsi que guider et entrainer les employés leur démontrant son habilité acquise dans cet art. D'ailleurs leur belle-mère eut entre temps deux enfants d'Helvecio, un garçon et une fille. Les deux frères n'eurent que bien peu de considération pour ces derniers.

Tout se déroulait normalement jusqu'aux émeutes de la faim qui eurent lieu à Carrogia. Dans les débuts de la crise la famille Leonetti n'était pas touchée ayant les moyens de subvenir à leurs besoins, seulement la situation au sein de la capitale commençait à être tendue. Il était temps pour Floriano d'enfin quitter cette ville, mais il ne pouvait atteindre ses projets sans argent ni soutient. Il complota alors avec un de ses oncles pour faire passer son père pour fou ne prenant plus conscience des risques qu'il prenait en restant à Caroggia. Pour cela il attaqua en justice ce dernier pour démence et demanda donc à ce que ses possessions lui soient cédées comme prévu par le testament. Cette accusation obligea Helvecio à prendre l'oncle participant au complot comme avocat, ce dernier étant un professionnel en juridiction. Seulement il était prévu dans un premier temps de faire son possible pour faire perdre son parti lors du procès. Dans un second temps qu'il drogue son client à chaque passage devant le juge rendant ses propos et son raisonnement incohérents. Ainsi le juge donna raison au fils qui put partager ses gains avec son oncle. Il garderait l'argent en pièces sonnantes et trébuchantes pour faire sa vie ailleurs tandis que l'oncle prendrait tous ses commerces et ses établissements faisant de lui le nouveau parrain de la famille.

Il ne restait plus à Floriano que d'emmener avec lui son frère qui par ses talents martiaux et ses connaissances lui seraient utiles. Seulement il refusa à cause de la fille pour laquelle il s'était tant épris et qu'il ne voulait pas quitter. Le grand frère n'ayant pas envie de s'éterniser dans cette ville qui commençait à devenir une poudrière et n'appréciant pas que son frère lui dise non s'arrangea pour que la responsable de ce refus soit assassinée durant une émeute sur son ordre par de petits mercenaires. Cela fut un succès et Adelardo sous le choc et le chagrin s'assombrit profondément, en voulant à la terre entière sauf ironiquement au responsable du meurtre. Son grand frère lui apportant son soutien et ne supportant plus cette ville le cadet accepta de partir avec lui. Ils partirent alors tous deux laissant à leur sort leur belle-mère et ses enfants qui durent sûrement être pris sous la responsabilité de leur oncle, mais ils ne vérifièrent jamais s'en moquant éperdument. Peu de temps après leur départ, leur père, pris de délires suite à la forte consommation de drogue et de la perte de son statut par son fils, se suicida.

502 à 511 (25 à 34 ans) : C'est ainsi qu'arriva le duo à la colonie d'Iona qui était un endroit parfait pour créer un commerce. S'agissant d'un carrefour commercial par voie naval entre le royaume centrale et la République il sera facile d'importer et d'exporter sur place. Ils commencèrent alors avec l'important pécule de début, de quoi faire un grand établissement dédié au travail du bois avec un petit nombre conséquent d'employés dont des esclaves. Floriano avait de même étudié les demandes et savait que dans ce domaine il pourrait toujours varier les offres de divers objets en bois pour toujours vendre à profit. Seulement cela ne suffisait pas et cela ne serait pas suffisamment rapide pour lui. Le premier point noir étant son manque d'influence et les concurrents. Il décida alors de recruter quelques mercenaires qu'il mit sous le commandement de son frère. Officiellement ils devaient servir à la protection de leurs employeurs et de leur établissement. Officieusement ils pouvaient servir de petits bras pour des actions hostiles comme l'intimidation, le sabotage et enquêter sur de potentiels rivaux commerciaux. Adelardo n'ayant plus aucune empathie pour son prochain et commençant à beaucoup prendre de la bouteille il n'hésita pas à se soumettre aux ordres de son frère qui était la dernière personne chère à ses yeux et qu'il ne voulait pas décevoir.

Graissant la patte à des élus et favorisant le commerce local en développant de nouveaux commerces, Floriano était devenu presque intouchable. Son empire se portait de mieux en mieux à l'inverse de son frère qui commençait à voir le mal qu'il faisait et en développait du remords. Les explications de son aîné lui expliquant que ces artisans méritaient ce qu'ils leurs arrivaient, qu'ils étaient comme leur père et même pire, mais cela ne fonctionnait plus. La rage de la perte de sa compagne commençait à s'estomper tandis qu'il réalisait l'injustice de ses actions. Floriano commença alors à hausser le ton sur ce dernier pour lui faire faire ce qu'il voulait. Il venait de rejoindre la guilde des artisans locaux au vu de l'importance qu'il commençait à avoir et il était hors de question de ralentir un commerce si bien lancé. Il s'était même trouvé une femme qu'il violentait tout comme il fut violenté par son père. Une sorte de marque qui avait noirci à jamais son âme. Chose qui n'améliora pas ses relations avec son frère quand ce dernier l'apprit. Finalement, quand Floriano avait bien passé la trentaine il était assez confiant dans le déploiement d'une petite flotte naval pour faciliter son commerce et ne plus avoir besoin d'intermédiaire pour les transactions. Il partit alors seul dans le but de créer un réseau de connaissances à Indubal et avoir des bateaux au meilleur prix.

512 (35 ans) : Une fois arrivée à Indubal il attendait des rapports réguliers de son frère sur l'état financé de ses commerces et quelle somme il était possible de dégager pour l'achat de quel bateau, de quel qualités et dans quelle proportion. D'après les rapports qui lui étaient envoyés il y avait de quoi avoir trois beaux bâtiments avec équipage complet pour un nouveau commerce florissant. N'hésitant pas en voyant les possibilités offertes, il dépensa sans compter.

513 (36 ans) : Il fallut une année entière pour que la construction et le recrutement de marins pour les trois vaisseaux construits. Ne voulant pas se faire avoir au prix auquel revenait ses bateaux, Floriano préféra rester à Indubal pour surveiller l'avancement des travaux. Une fois achevé il rentra à Iona à bord de ses créations en ayant un immense sentiment de satisfaction. À l'accostage il put voir son cadet l'attendre en bord de quai et était content de le revoir. Lui semblait un peu plus mitigé, mais tint une sympathie de façade pour ne pas inquiéter son frère, car il y avait des raisons de s'inquiéter. C'est alors qu'ils marchaient vers leur maison commune luxueuse que des gardes ainsi que le chef de la guilde à la qu'elle il appartenait l'attendaient. On lui expliqua alors qu'il avait une dette d'un an avec la guilde pour une somme plus que conséquente qu'il n'était visiblement pas capable de payer.

Floriano dans un premier temps confus comprit la situation en regardant son frère qui paraissait de suite moins amical. Il lui avait menti pour l'argent disponible pour les navires ce qui l'avait endetté. En tournant son regard vers le maitre de guilde il comprit même que c'était un coup préparé avec la guilde. Ses derniers n'ayant jamais pu supporter ses méthodes et ayant toujours cherché à se débarrasser de lui venaient de trouver le complice parfait. Ainsi réduit à l'état d'esclave il lui était impossible de faire valoir des droits dont il ne disposait plus. Son frère avec ce marché avec la guilde put reprendre une partie des biens saisis. De plus, il avait refait sa vie avec la femme de Floriano qui l'avait aidé à faire l'emprunt qui l'endetta à son nom. Ainsi s'acheva la main mise que Floriano avait sur sa famille n'étant maintenant qu'à la plus basse échelle de la société.

514 à 518 (37 à 41 ans) : C'était donc le début d'une nouvelle vie d'esclave pour l'ancien aristocrate qui, malgré tout, prit une place déterminante avec le commerçant de vie qui le possédait. Etant doué et rusé Floriano a su se montrer indispensable pour ne pas être revendu. Ainsi le vendeur d'esclave fut persuadé que les qualités de cette nouvelle propriété lui serait plus bénéfique avec lui que directement vendu. Ainsi il pouvait éduquer d'autres esclaves ou leur apprendre divers métiers pour être vendu à un prix bien plus important. L'homme déchu finit après des années à avoir assez d'argent pour s'acheter sa liberté, mais préféra donner cette dernière à un tueur en qui il avait confiance et qu'il connaissait bien pour faire tuer son frère et sa potentielle famille plutôt que de dépenser cet argent pour se libérer. Sa haine et son besoin de vengeance étaient tellement grands qu'il ne passait pas une nuit sans rêver qu'il étripait son propre frère. Malheureusement il n'eut pas d'autre choix que de laisser ce plaisir à ce mercenaire en sachant qu'il partait sur Esperia grâce à ses contacts. Il savait qu'il ne serait pas recherché là-bas si l'on faisait un jour le lien entre lui et le meurtre. Il en profita pour prévenir un ami esclave du nom de Lorenzo Bianchi de leur départ pour Esperia.