Utilisateur:Guyot
I- Guyot n'était qu'un enfant lorsqu'il il fut abandonné par ses parents très jeune. Son père, un Lig comme les autres, qui avait surement payé quelques pièces pour être avec une femme d'une quelconque taverne et cette femme c'était surement débarrassé de lui à la naissance. Il dut donc apprendre très jeune et seul à se débrouiller dans la rue avec l'aide de son frère Firmin. Ils vivaient de petites rapines sur des marchés, mais bientôt l'envie de faire quelques chose de plus grand les saisis. Un peu plus tard, autour des 14 ans, Guyot et Firmin prirent une décision, ils voulaient quitter leur vie misérable et tenter quelque chose. Quoi ? Ils ne le savaient pas vraiment. Ils se rendirent dans le quartier de Marvalat. Ce quartier était réputé pour être dangereux, mais quelque chose attirait les deux frères à aller dans cette direction. Les gens racontaient qu'un gros réseau de criminels reposait ici, cela intéressait grandement les deux frères. C'est donc ici qu'ils rencontrèrent une bande qui se faisait appeler "Les Pinces-Poches". Ils n'étaient pas nombreux et faisaient seulement de petits coups dans leur coin à ce moment là. Leur nouvelle vie commença dans un endroit certes hostile mais ou il se sentait bien ... La bande des Pinces-Poches grossissaient doucement ainsi que les coups qu'ils effectuaient. Ils allaient souvent dans le port Ionien. Guyot se méfiait de cet endroit, en effet sur le port se trouvait beaucoup de marins et Guyot savait qu'ils étaient imprévisibles et souvent dangereux. C'est à ce moment là que son frère, Firmin, commença à trainer avec un quelconque capitaine de navire: Guste. Guyot, lui, voyait cette relation d'un mauvais œil, il savait de quoi il était capable mais cet Ocolidien mais il n'intervint pas, qu'aurait-il fait d'ailleurs ? Les deux jeunes gens continuaient donc leur vie, survivant de mieux en mieux.
II-
Lorsque Guyot avait environ 18 ans, légèrement plus petit que son frère. La bande s'était bien développée, elle possédait sa propre taverne qui leur servait de repère. Guyot servait les boissons , toujours avec un petit sourire en échange d'un maigre salaire. Leur taverne était réputée, c'était certains des membres du groupe qui confectionnaient la boisson, et la taverne était très populaire. Beaucoup de personnes venaient le soir et restaient parfois saouls jusqu'au petit matin. Cette taverne était très utile aux membres du groupe, on pouvait y recruter des gens pour les Pinces-Poches, y trouver des informations utiles sur la ville et ne l'oublions pas cet endroit rapportait de l'argent. Le groupe se réunissait le soir dans une salle près de la taverne, ils y discutaient des évènements, des prochains coups, on comptait les piécettes. Dans cette salle se trouvait une table, du sang sec se trouvait toujours dessus. Guyot et Firmin n'avait pas une place très importante dans ce groupe mais ils pouvaient séjourner dans cette taverne le jour et parfois la nuit. Le monde est dur et il n'était pas rare qu'un membre soit blessé et c'était le boulot de son frère de s'occuper des blessés il faisait ce qu'il pouvait mais il n'était qu'un assistant ne connaissant seulement quelques bribes du métier, en effet, Firmin n'était qu'un assistant qui opérait sur les cas les plus mineurs. Firmin aidait un vieux soignant dans ses taches quotidienne, en échange d'un toit sûr pour les deux frères.
Avoir une taverne c'est bien mais pour vendre de la boisson et nourrir les clients il faut de la nourriture. Guyot se posait toujours la même question, pourquoi s'embêter à acheter des ingrédients pour le cuisinier quand il n'y a qu'à se servir ? En effet, la bande volait beaucoup de nourriture ou d'ingrédients pour ensuite les mettre dans la taverne des Pinces-Poches cela ne suffisait bien évidement pas à nourrir toute la taverne mais ça permettait tout de même de dépenser un peu moins d'argent dans la nourriture. De plus l'argent des différents vols de tout le groupe, que ce soit dans des maisons ou autres aidait également à couvrir une petite partie des dépenses. Un soir il se rendit dans une autre taverne il commanda un plat et commença à manger seul et silencieux. Il n'avait pas pris ce repas pour simple but de se remplir la pense non loin de là. Guyot était a cet endroit pour une tache bien particulière : repérer les lieux. Oui, Guyot ne fait jamais un vol sans avoir repérer les lieux au moins une fois avant. Il scruta donc les moindres faits et gestes du cuisinier mais aussi des serveurs. Il repéra l'endroit qu'il jugeait intéressant. Les serveurs passaient par une petite porte discrète au fond de la pièce et revenaient avec des sacs remplis, qu'ils apportaient au cuisinier. Ayant réunis toutes les informations dont il avait besoin et attendit dehors à quelques mètres de l'endroit. Une fois la taverne fermée il crocheta la serrure rapidement et s'engouffra à l'intérieur du bâtiment. Il ne perdit pas de temps et se dépêcha d'aller avec un membre du groupe vers la petite porte. Lorsqu'il ouvrit la porte, un petit sourire se dessina sur son visage, une sorte de cellier rempli de sacs, il saisit un poignard à sa ceinture et en perça un, des petits grains en sortirent. Il prit alors plusieurs sacs qu'il mit sur son épaule et en lança d'autres à ses amis. Ils ressortirent de cet endroit sans encombres et victorieux.
Mais quand Guyot rentra dans sa taverne à lui, les gens étaient partis, étrange à cette heure là. On lui expliqua que Guste était rentré et avait blessé un membre du groupe. Il se précipita donc dans la salle à l'endroit ou son frère était en train d'essayer de rafistoler l'homme en question avec l'aide précieuse du vieillard. Il le regardait faire comme à son habitude. Son sang bouillait à l'intérieur de lui, mais il ne voulait pas le laisser paraître.
Firmin et le vieil homme n'avaient pu le sauver. Guyot était parti au cimetière pour l'enterrer, lui et d'autres du groupe avaient payé une place au cimetière. Guyot enterra le corps lui-même. Il s'assit à côté une petite larme coulant de son œil gauche. "Adieu, mon ami" pensa-t-il avant de s'en aller avec sa pelle, se jurant de le venger.
III- Plus tard dans la nuit, le groupe ne voulait pas en rester là et s'était réuni dans l'arrière salle. Ils parlaient chacun leur tour et exposaient leurs idées et stratagèmes. Le but de cette "opération" était de tuer l'équipage, Guyot n'avait jamais tué mais se sentait prêt à le faire. Quand ce fut le tour de Guyot de parler il dit :"Hé les gars, v's'oubliez qu'on a Firmin! Lui au moins, il a été proche de c'Guste là. Il pourra l'infiltrer ! Pour qu'on ait mieux c'salaud !" Guyot avait parlé sans trop réfléchir sous le coup de la colère, il faisait beaucoup de mauvaises choses sous le coup de la colère. Presque tous avait hoché la tête et c'était le décision qui avait été prise. Un homme de la bande répondit :"T'as l'air bin' informé toué, bha t'as cas l'accompagner puisque c'est ton frangin." Deux autres se portèrent volontaires pour aller avec eux. Le lendemain, les quatre hommes se rendirent au port. La ville était calme, Guyot appréciait ces rares moments de calmes le matin. Ils avaient quelques armes et Guyot aimait sentir cette présence à son côté. Un peu plus loin ils virent Guste et son équipage accompagnés du capitaine du port Galieno de Guevrac. Il n'aimait pas ça, les attendaient-ils ? Ce fut Guste qui prit la parole en premier :"Et bhe Firmin qu'est-ce tu fais là ?" accompagné d'un léger sourire. Ce sourire déplut à Guyot. Firmin tenta de s'expliquer :"Ecoutez, on est là pour discuter." Le capitaine du port se racla la gorge et commença à parler lui aussi s'adressant à tout le groupe :"J'ziote qu'z'êtes venus sabres au fourreau bha vous avez mal fait. Guste m'a tout expliqué.
-Mais on a fait qu'exécuter vot' contrat nous rien de plus !" Tenta d'expliquer un gars de la bande. Guste s'objecta :" J'ai jamais demandé et j'demanderai jamais qu'on fasse pâlir un honnête homme du port. Z'êtes en tort." Quelle crapule pensa Guyot, il se demandait si le contrat effectué était bien réel ou si c'était juste un piège. Quelques minutes plus tard ils étaient encerclés par l'équipage, ils étaient obligés de lâcher leurs armes, Guyot eut un instant d'hésitation avant de laisser tomber son sabre. Le capitaine du port s'adressa à Guste :" Fais-en c'que tu veux, par contre les tues pas, faut pas se mettre à dos l'Quentyn. T'diras aux curieux qu'ils sont à mon service et vivants."On leur passa des chaines aux mains et aux pieds et on les mit dans le bateau. Quelques heures plus tard ils seraient vendus dans des endroits différents. Guyot ne savait pas ou il allait tomber, mais il y tomberait aux côtés de Firmin.