Utilisateur:Hajar

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     Hajar
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Description

Plutôt maigre, Hajar fait un mètre soixante pour cinquante kilos. Il est brun et porte une moustache mal taillée ainsi qu’une cicatrice sur la joue gauche. Un tatouage recouvre une partie de sa cicatrice. Malgré le fait qu’il ne sache pas lire ou écrire une ligne, Hajar est particulièrement malin. Habile et Agile c’est un parfait crocheteur qui sait se faire discret si la situation le demande. Sanguin, il ne mâche pas ses mots et s’emporte rapidement.

Choix

Survie, tatouage

Défauts et qualités

- Malin, Habile, Agile, Calme
- Manipulateur, Sanguin, Analphabète

Histoire

La chronologie :

499 : Naissance d’Hajar en Thermidor de cette année.

500 - 503 : Hajar et sa mère survivent tant bien que mal tandis que dans tout Carrogia, les émeutes de la faim et le Choléra font des ravages.

504 : Affaiblie, la mère d'Hajar contracte la tuberculose.

506 : La mère d’Hajar décède.

506 : Hajar doit apprendre à survivre seul, pendant plusieurs mois, il dérobe pour se nourrir.

506 : Aux alentours de brumaire, Hajar se fait taillader la joue par le fils d’un épicier. La marque sera le signe d’une honte dont il cherchera à réparer.

506 : Il rejoint et grandit au côté de la bande menée par Achar. Il apprend l’art du tatouage, le culte Qadjaride, la langue commune et l’art de crocheter les serrures.

513 - 514 : La peste touche Vellabria et s'introduit dans Carrogia, le quartier de la Miellée est placée en quarantaine.

517 : En brumaire il décide de se venger du petit épicier qui lui avait infligé sa cicatrice. La rixe tourne mal et il tue le jeune homme avant de prendre la fuite. Ses amis, tentant de l’aider, son tués et Hajar doit fuir Carrogia seul.

517 : Arrivé au Royaume Central après avoir embarqué clandestinement sur un navire marchand, Hajar comprend qu’il doit fuir l’ancien monde et décide d’embarquer pour Esperia. En échange d’une dague léguée par sa mère, il embarque à bord d’un navire pour le nouveau monde.

518 : Arrivée à Esperia.

Récit : Hajar est, ce que certains appellent, un enfant des rues. Orphelin depuis son plus jeune âge, il est livré à lui-même et doit rapidement apprendre à voler pour survivre. Vivant au sein de la Qadjariderie, il parcourt régulièrement le reste de la capitale Carrogienne observant les Kharedjis à la recherche d’objets ou de nourriture à dérober. C’est dans ce cadre peut propice à un enfant qu’il fait la connaissance d’Achar, le Chabbod autoproclamé d’une petite bande de voyous Angastins.

Lui aussi orphelin et pauvre, Achar avait été rejeté du clan à la suite d’une bagarre. Devenu Dygar, il avait rassemblé autour de lui plusieurs exclus de la communauté Angastine et avait formé une petite bande au sein de la Qadjariderie.

Hajar vivait seul depuis trop longtemps. Sa mère, une Dygar affaiblie, car isolée du reste de la communauté Angastine durant les émeutes de la faim, avait contracté la tuberculose. Elle en était morte peut de temps après. Encore très jeune, Hajar n’avait suivi qu’une très légère éducation Qadjaride, bien qu’il en suivait les préceptes, il s’était retrouvé, lui aussi, Dygar forcé de vivre dans la misère la plus totale.

La première rencontre avec le Chabbod se déroula aux alentours d’une rue Kharedji de Carrogia. Hajar, comme à son habitude, s’y promenait tentant d’y dégotter son repas. Il s’apprêtait à dérober une pomme sur l’étale d’une épicerie lorsqu’il fut interrompu par le fils de l’épicier. Ce dernier brandissait un couteau de boucher et l’agitait fermement dans la direction d’Hajar. D’un naturel peu violent et préférant éviter de s’attirer plus d’ennuis, Hajar avait pris la résolution de fuir l’affrontement, mais il trébucha dans la ruelle adjacente à la boutique. Le jeune Kharedji le rattrapa et l’agrippa fermement par le haut de sa tunique trouée. Brandissant son couteau, il frappa Hajar au visage lui tranchant, par la même, la joue gauche. Paniqué et couvert de sang, Hajar s’évanouit. Le pensant mort, le fils de l’épicier s’éloigna, laissant Hajar seul.

Lorsqu’il revint à lui, Hajar avait quitté la rue étroite où il s’était fait agresser. Il était dans une petite cabane de bois, confortablement installé dans un lit au matelas de piètre qualité. Autour de lui se trouvait quatre Qadjarides, Achar était l’un d’eux, un peu plus vieux que le reste de la bande, il était brun, costaud et portait une petite moustache parfaitement taillée.

-Enfin réveillé ? Lubito ! Je suis Achar ! Le Chabbod de cette petite bande ! Je te présente mes phrals ! Voici Raye, Jin et Ture ! Et tu ? Quel est ton nom ? -Ha… Hajar…

Après plusieurs échanges chaleureux et quelques jours passés à faire connaissance, la bande comptait un nouveau membre.

Les mois, puis les années qui suivirent furent plutôt fructueuses pour nos jeunes comparses. Hajar s’imprégnait de la culture Angastine dont il avait été privé jusqu’alors. Ainsi, il découvrit le culte Qadjaride, la langue commune et l’art du tatouage. Les membres de la bande arborant tous un soleil, il se fit tatouer la joue gauche, recouvrant par la sorte la cicatrice qu’il arborait jusqu’alors. Du côté plus « clandestin », les vols, auxquels était habitué Hajar, ne ce stoppèrent pas, au contraire, ils évoluèrent, passant du simple larcin au cambriolage d’habitations Kharedjis. L’ensemble du butin, s’il avait la moindre valeur, était presque aussitôt revendu à des brigands Kharedjis pour offrir à la petite bande, un peu plus de confort et des vêtements plus chauds. La troupe connaissait ainsi sont âge d’or, mais cela ne devait pas durer éternellement et rapidement arriva ce triste jour de 517 où tout semblait basculer.

La bande, comme à son habitude, avait quitté la Qadjariderie en début de matinée à la recherche de bien à dérober. Ils erraient dans les petites rues de la capitale Carrogienne lorsqu’ils passèrent à deux pas d’une certaine échoppe. Hajar la reconnue aussitôt, c’était ici, qu’il y a onze ans, il s’était battu avec le fils de l’épicier. La bande ignorait tout de cette mésaventure, mais la honte qui marquait son visage depuis lors, n’avait cessé de le hanter durant toutes ces années. Il lui devait d’en découdre. N’écoutant que sa rage, il prit dans sa main une petite dague, seul bien légué par sa mère, puis il s’éloigna du reste du groupe et entra dans la boutique.

Il reconnut immédiatement le fils de l’épicier, il faut dire qu’avec sa taille bien garnie et ses cheveux bouclés blonds, il était plutôt remarquable. Hormis les deux jeunes hommes, la boutique était déserte. Ce retrouvant seul face à lui, le sang d’Hajar ne fit qu’un tour et il se jeta sur l’épicier, lui lacérant le visage de nombreux coups de dague.

Il n’entendait plus rien, la colère l’avait envahi, mais il sentait, il sentait le sang couler le long de ses vêtements, de ses doigts. Rapidement la terreur l’envahit, il venait de tuer, il comprenait. Soudain, il sentit une main sur son épaule, puis le son revint à ses oreilles.

-HAJAR !

C’était Achar qui venait d’entrer dans la boutique. Il attrapa Hajar.

-On doit partir !

Aidé de Ture, il souleva Hajar et l’aida à quitter la boutique, mais à peine avaient-ils fait quelques pas qu’un cri vint déchirer le calme de la rue.

-C’EST MON FILS ! A L’AIDE !

L’épicier venait de découvrir avec effroi, son fils couvert de sang et étendu sur le sol de sa boutique. Rapidement une foule s’amassa devant la petite échoppe et de nombreux gardes virent se joindre à elle.

Évidemment, les cinq Quadjarides, qui semblaient s’éloigner de la scène de crime, ne passèrent pas inaperçu et rapidement les gardes s’intéressèrent à eux.

-Arrêtez-vous !

Remarquant que la situation leur échappait des mains, les cinq comparses se mirent à courir. Mais ce n'eut pour effet que d’aggraver la situation, les gardes comprenant alors qu’ils étaient à l’origine de toute cette tension. Ils s’élancèrent à leur poursuite bousculant les quelques Carrogians qui avaient le malheur de se trouver sur leur passage. Raye et Jin menaient la bande, tandis que Ture, Achar et Hajar suivaient derrière eux. Les cinq compagnons connaissaient Carrogia comme leur poche et n’avaient aucun mal à se faufiler au travers de petites ruelles. Mais le plus dur était à venir, ils devaient retourner en toute hâte à la Qadjariderie, ce qui ne serait pas chose aisée, des gardes étant postés à l’entrée du quartier.

Les contours de la porte se dessinaient tout juste devant eux lorsqu’ils se retrouvèrent nez à nez avec des gardes. Raye et Jin furent tués sur le coup, les gardes Carrogian considérants une justice équitable était hors de la portée d’un Qadjaride. À peine avaient-ils eu le temps de faire demi-tour qu’une flèche transperça la joue de Ture. Paniqués, Achar et Hajar firent volte-face et s’engouffrèrent dans une petite ruelle.

-C’est fini Hajar, tu dois rejoindre le port et quitter Carrogia !
-Et tu ?
-Va ! Je vais les retenir ! Il vaut mieux que l’on se sépare, à deux nous n’y arriverons jamais !
-Quoi ?!
-Va je te dis !

Les deux compagnons s’étaient stoppés, mais tandis qu’ils tergiversaient, les gardes arrivèrent à leur portée.

-Halte la !
-VAS-Y !

Dans un élan de précipitation, Achar bouscula Hajar et se plaça devant lui. L’un des gardes brandit son épée et transperça Achar devant les yeux traumatisés de son comparse. Seul survivant il devait désormais fuir. Il s’élança et parvint jusqu’au port. Là, discrètement, il embarqua à bord d’un navire marchand. Celui-ci partait pour le Royaume Central. Arrivé sur place, Hajar, perturbé et sans sou, comprit que l’ancien monde ne pouvait plus rien lui offrir. Bientôt, des avis de recherche et une récompense seraient émis à travers tout le continent. Il devait donc fuir au plus vite.

Il avait dérobé dans la soute du navire, de nouveaux vêtements et c’était débarrassé de ses anciens couverts de sang. Désormais, il ne lui restait plus qu’à trouver un navire en partance pour les Esperies. Il se rendit à une taverne sur le port pour y dégoter de précieuses informations échangées par des marins ivres morts. Là-bas, il apprit qu’un navire était en partance pour Esperia. Il entreprit alors de convaincre le capitaine en échange de sa précieuse dague, dernier objet de valeur qui lui restait de son ancienne vie.

Le capitaine accepta et Hajar embarqua pour Esperia saluant une toute dernière fois Achar, Ture, Jin et Raye, ses compagnons dont-il devrait à présent porter le poids de leur mort.