Utilisateur:Santi : Différence entre versions

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{{Avatar Page|page=Utilisateur:Emeraude|taille=30|vueParDefaut=avatar}} {{Nom Personnage|page=Utilisateur:Emeraude}} : La compagne de Phensaer, et une grande amie d'Atlas. Santi la trouve certes gentille, trop gentille en fait. Une petite imbécile gâtée, rien de plus.
 
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Version actuelle datée du 5 juin 2020 à 22:38

center‎ Santi, peu avant son arrivée à Esperia


Vous consultez la fiche d'un personnage décédé.

     200.png
Informations RP
Genre
Homme
Année de naissance
Rang


Famille


Quartier




Métier
Métier
Compléments








Origines
Ville d'origine
Région d'origine
Informations HRP
Login Minecraft
Jewoctopus
Pseudo
Santi
Prénom IRL
Valentin
Âge IRL
22 ans





Description

Santi est un caroggian à l'accent prononcé, de 24 ans. Il mesure 1m76 et est de corpulence svelte. Il a un visage d'ange et se servira de celui ci pour entrer facilement en contact avec les gens. Il entretient une moustache qu'il apprécie particulièrement, et a la peau plutôt bronzé et de beaux yeux bleus.
Santi aime beaucoup l'argent et est très curieux, ce qui peut être une qualité comme un défaut.

Aptitudes

  • Alphabétisation
  • Calcul
  • Escalade

Qualités

  • Bel homme : Santi possède des traits fins, de doux yeux bleus et une peau légèrement hâlées
  • Malin : Ingénieux, il trouvera souvent des solutions aux problèmes
  • Curieux : Santi est avide de savoir, quel qu'il soit
  • Éloquent : Santi aime parler aux gens, il en a l'habitude, et cela se ressent

Défauts

  • Avare : Santi aime l'argent ... peut être un peu trop
  • Curieux : Peut être un peu trop ...
  • Arrogant : Du fait de son aisance avec les gens, Santi se sent parfois supérieur ...
  • Lâche : Si combat il y a, ce n'est pas lui qui sera au coeur de la mêlées

Intérêts culturels et goûts

  • Musique et danse : Santi aime la musique, il joue un peu de luth et de flûte. Il est de plus bon danseur.
  • Gastronomie : Santi ne dira jamais non à un bon plat avec un bon alcool en accompagnement.
  • Femmes : Santi ne dira jamais non à la charmante compagnie d'une donzelle. Ces derniers temps, cela change.
  • Tabac : Santi n'a pas fumé de bon tabac depuis longtemps, et cela lui manque cruellement.
  • Jeux de sociétés et d'argents : Santi est très joueur, autant pour l'argent que pour la stratégie.


La famille Vuhori

Cain Keryah Vuhori : Un ancien esclave qui est des plus serviable et loyal. Bien qu'un peu gauche, Santi voit en lui un compagnon pour à peu près tout et n'importe quoi, Cain étant de loin la personne qui amuse le plus Santi. Plus le temps avance, plus Santi lui accorde sa confiance et voit en lui quelqu'un de fort.


Walae Keryah : Une cuisinière que Santi a rencontré peu avant la fondation de la famille. Il ne la connait pas plus que ça, mais le peu de ce qu'il connait, il l'apprécie. Elle est la compagne de Cain depuis peu.


Angbor : Un homme de la pointe d'or, l'un des fondateurs de la famille. Santi le trouve de bonne compagnie, il semble être un bon vivant.


Utilisateur:Arild Alvinson : Un homme que Santi a rencontré récemment. Il est de très bonne compagnie est semble être un bon vivant. L'homme fait beaucoup rire Santi, dans sa façon d'être et de penser.


Connaissances positives

Gharlok : Un brave homme, forgeron, chez lequel il passe souvent commande. Santi a confectionné une chaise roulante pour sa fille, Gharlok et sa compagne lui en sont extrêmement reconnaissants.


Silnoë Iramïs : Un joaillier très talentueux qui travaille régulièrement avec Santi. L'homme a un sens des affaires qui plait particulièrement à Santi, dans sa vision de la qualité des produits notamment. C'est lui qui a confectionner la bague pour le mariage de Santi.


Rebecca Ivanovitch : Une jeune femme qui rappelle à Santi ses plus jeunes années, ayant un peu la même façon de penser que lui. Toutefois, certains évènements font qu'il se force à se tenir loin d'elle.

Connaissances

Enio Giudizio : Un garde, le Lieutenant. Il est brutal, mais semble un homme droit, qui a comprit que Santi s'était fait manipuler.


Stelio Volturno : Un homme avec qui Santi s'entend bien. Santi s'est éloigné un peu de lui ces derniers temps, mais se plait toujours à parler avec lui autour d'un verre. Santi le trouve parfois un peu pénible, et le plus gros reproche qu'il pouvait lui faire, c'était d'être un Raev. Aujourd'hui il n'en est plus un. Stelio agace parfois énormement Santi par son incroyable capacité à être lourd lorsqu'il s'agit d'Ilse. Il l'apprécie toutefois beaucoup. Cela a légèrement changé depuis que Stelio a prit parti pour Ilse, se laissant berner comme la plupart des autres.

Connaissances négatives

Emeraude Heland Fol-Auvoir Vuhori : La compagne de Phensaer, et une grande amie d'Atlas. Santi la trouve certes gentille, trop gentille en fait. Une petite imbécile gâtée, rien de plus.


Enockh : Un Qadja que Santi n'apprécie pas du tout. S'est montré très désagréable lors de leurs première rencontre.


Kenesha Silmäpyhä : Une Raev, et comme toutes les femmes Raevs, Santi ne l'aime pas du tout. Celle ci, encore moins que les autres. Il la trouve hautaine et trouve qu'elle profite scandaleusement de sa position et de ses relations.


Shahab de Cirkla : Un Qadja qui s'est montré plutôt courtois avec lui, bien que dur en affaires d'après Santi. Il a tenu des propos très désagréable à Santi et Stelio récemment.


Djamshid : Un Qadja de très agréable compagnie. Santi appréciait parler avec lui de tout et de rien, encore plus autour d'un verre. Un Qadja comme les autres finalement ...


Lübos : Un sale type. Santi était son ami dans le temps, mais l'homme était beaucoup trop proche d'Ilse à son gout. Il l'a mit dans de beaux draps, mais Santi a toujours, au fond de lui, espoir qu'il l'en tire.

Ennemis déclarés

Ilse : Santi a rencontré Ilse lorsqu'elle était encore esclave, elle l'avait alors particulièrement troublé. Elle est spéciale, franche et naturelle et cela plait à Santi. Il la découvre et se découvre un peu plus chaque jours. Elle lui est indispensable, et n'imagine plus l'avenir sans elle. Depuis peu, ils savent tout deux qu'un heureux évènement doit arriver. Même si cela stress un peu Santi, il se sent prêt à affronter cet avenir auprès d'Ilse.

Ils sont aujourd'hui mariés et parents d'une petite fille. Mais depuis plusieurs semaines, Santi voit en Ilse une profiteuse, ingrate. Les évènements ont dégénéré et il en est venu aux mains. Il fut plusieurs jours en cavale, puis en geôle. Pour lui, tout est la faute de cette femme qui l'a manipulé.


Izaac : Un ocolidien, grand ami de Santi. Il pense qu'il est l'amant d'Ilse, et les deux se font des crasses régulièrement, cela étant même allé jusqu'à l'attaque physique.


Disparus ou décédés

Valdteri : L'un de ses anciens maîtres. Se plait à deviser avec lui. Ils font à présent partie de la même famille, la famille Vuhori, dont il est le tribun. C'est probablement l'homme en qui il a le plus confiance ici bas, associé et ami. Il est retourné sur le continent avec sa compagne, depuis ce temps, Santi se laisse beaucoup aller.


Atanasia : Une ancienne esclave Lumione, comme lui. Elle est aujourd'hui la compagne de Valdteri. Santi n'a pas plus d'affinités que cela avec elle, mais elle reste une femme qu'il apprécie. Elle est retournée sur le continent avec son conjoint.


Solina De Tito : Sa petite soeur, arrivée il y a peu. Il l'aime plus que tout et fera n'importe quoi pour elle. Puisse-t-elle être en sécurité où qu'elle soit.


Estrella-de-nieve : La femme de Gharlok. Elle est très aimable, et sans doute une des personnes les plus gentilles que Santi ai rencontré à Esperia. Elle est repartie sur le continent.


Leoplodine Eleonore Elisabeth Linden Dewhell : Une femme noble qui passe régulièrement des commandes à Santi. Elle est courtoise et son originalité plait à Santi. Elle est repartie sur le continent après avoir été battue par Illina pour devenir souveraine.


Eryka Deglass : Une citoyenne avec qui Santi a eu un lourd différent. Les choses semblent s'arranger toutefois. Elle est repartie sur le continent.


Cedrick : Un homme un peu rustre, qui a donné du travail à Santi, pas un mauvais bougre. Il fait parti de la même famille qu'Ilse et a toujours montré du respect à Santi. Il est aujourd'hui mort, s'étant suicidé.


Fredrik Numminen : Un homme que Santi connait depuis qu'il est esclave. Il lui a toujours montré du respect et donné du travail. Santi a travaillé dans un local fourni par ce dernier. Mais certains agissements de Fredrik vis à vis de la justice ont éloigné les deux hommes. C'est lui qui devait marier Santi et Ilse, mais il s'est suicidé, des suites d'une affaire en rapport avec la justice.


Jake "Atlas" Heland : Santi s'est toujours méfié d'Atlas, jusqu'à ne pas l'aimer du tout, lorsque ce dernier courtisait ouvertement Ilse. Santi se plait à le malmener, le trouvant stupide et manipulable. Il est tout ce qu'il déteste. Il est reparti sur le continent, ce qui a beaucoup soulagé Santi.


Raphael D Lumione : L'un de ses anciens maîtres. Caroggian, comme lui. Santi ne l'inclue pas vraiment dans ses futurs projets. Il semble avoir disparu.


Armand Ronsard : Un des anciens maîtres de Santi. Il ne le connait pas vraiment. Il semblait avoir disparu, mais a refait surface, et a marier Santi et Ilse. Il semble avoir disparu.


Alessandro Fernando : Arrivé en même temps que lui et ayant appartenu aux même maîtres. Il semble partager son ambition et a le mérite de le faire rire. Introuvable de nombreuses semaines, il a finalement refait surface, et cela ravis Santi, qui voit en lui un bon compagnon pour toute sorte de tâche. Santi a dû faire un choix difficile en le livrant à la garde, alors que celui ci le menaçait. Il fut condamné à mort.


Asa : Jeune femme ayant appartenue aux même maîtres que lui. Il reste en excellent termes avec elle, quoi qu'il puisse arriver. Elle a disparu, et c'est bien dommage.


Phensaer Stenaus : Un ancien Lumione qui a rejoint la famille récemment. Sa compagnie est agréable, bien que Santi ne le connaisse pas plus que ça. Ces derniers temps, on peut dire qu'il n'a pas beaucoup de chance, puisqu'il s'est fait foudroyer. De plus, sa compagne, Emeraude, agace Santi au plus haut point. Il est reparti sur le continent ... il aurait pu emmener sa femme.

Histoire

Santi était né il y a de cela 24 années, dans la douce et sereine cité de Caroggia. D'un père horloger et d'une mère enseignante dans une humble école, il était le premier d'une famille de trois enfants. Car en effet, quatre années plus tard, naissaient ses deux sœurs, Maria et Solina. Notre héros avait grandi dans un cadre modeste, son père tenant sa propre boutique, peu réputée, et sa mère travaillant des journées entières, les deux salaires suffisant à peine à nourrir la famille. Dès sa plus tendre enfance, le père de Santi, Marco, lui avait enseigné les rudiments de l'horlogerie, afin qu'une fois adulte, son fils puisse reprendre l'entreprise familiale. Car il était très difficile de faire son trou en Caroggia, tant les activités économiques étaient diverses. Après chaque journées de dur labeur, la petite famille se rassemblait sur la terrasse de la maison, savourant le soleil couchant autour d'un plat préparé par la mère. La vie était simple, ces repas la rendant plus savoureuse que Santi n'osait l'espérer.

Quand il n'était pas dans l'atelier de son père, le jeune homme passait ses après midi avec les autres adolescents du quartiers, faisant les 400 coups. Ces quelques vols à l'étalage, courses poursuites avec les commerçant, lui permettait de sortir d'un quotidien qui, de plus en plus, lui faisait se dire que son destin était tout tracé. Il commença à fréquenter des milieux qui, il ne le savait pas, touchait au crime organisé. Il le comprit lorsqu'un jour, alors qu'il avait 16 ans, un homme du nom de Giorgio lui proposa une belle petite somme pour aller récupérer un parchemin dans le coffre d'un riche marchand local. Santi se lança dans cette quête, et réussi à s'infiltrer dans la maison du marchand. C'est non sans mal qu'il crocheta la serrure du coffre, en bricolant un crochet avec quelques morceaux de féraille, récupérés ça et là. Au petit matin, alors que la maison s'éveillait paisiblement, notre héros partait par les toits, rejoignant Giorgio et lui tendant fièrement le parchemin. Ce dernier le paya, un sourire triomphant aux lèvres ; il venait d'enrôler une nouvelle recrue.

Les années qui suivirent, Santi se détacha petit à petit de sa famille, au profit de la bande de Giorgio, nommée « Doigts de la Nuit ». Il s'était rendu compte que ses contrats étaient bien plus rentable que ce qu'il faisait chez son père, et qu'ainsi, il pouvait participer à part entière pour entretenir les siens. Ses parents savaient bien que leur fils trempait dans des activités illégales. Racket, vols, sabotage, les tâches étaient multiples et bien payées. Santi, qui n'était pas le plus musclé des recrues, avait très vite dû trouver des stratagèmes pour éviter les combats, ou faire combattre les autres. Il se découvrit un sens inné de la négociations et de l'éloquence, lui permettant de se tirer de la plupart des situations délicates, ou de dévier le sujet pour mieux feinter ses cibles. Son apparence plus qu'agréable le rendait, de plus, assez sympathique au premier abord, et les riches femmes de marchands, enfermaient dans leurs grande villa, étaient des cibles de choix pour lui. Au fur et à mesure des années, Santi, du fait de son bagoût, s'entoura de plusieurs hommes de confiance et autres brutes appartenant aux Doigts de la Nuit. Il était à présent à la tête d'une petite quinzaine d'homme, et continuait de remplir les poches de Giorgio, mais aussi de sa famille.

A l'aube de ses 24 ans, notre héros était devenu l'un des piliers de sa bande, c'était à présent lui qui donner des ordres, et, grâce à sa formation d'horloger, était devenu expert en sabotage et autres mécanismes automatisés. Un soir, profitant du soleil couchant sur les quais, sirotant une liqueur d'olive avec ses deux comparses habituels, Enzo et Gianni, après une journée bien remplie, Santi se rendit compte qu'il n'avait pas vu sa famille depuis presque une année. Bien évidemment, il leur déposait de l'argent chaque semaines, plus de la moitié de sa part personnelle. Il décida donc, un peu éméché de se rendre à sa maison familiale, pour prendre des nouvelles des siens. La nuit tombait doucement, la fraîcheur de celle ci enrobant petit à petit les murs de Caroggia. Il arriva devant la bâtisse, qui était calme, des bougies éclairaient la terrasse. Il débarqua en plein milieu du repas, laissant ses parents ébahis lorsqu'il les salua. Ses deux sœurs, elles, lui sautèrent dans les bras. Il leur parla longuement, oubliant presque ses parents. Un an de vie était passé, et dans de grands gestes et éclats de rire, la fratrie se racontait ce dernier. Mais lorsque Santi prit place à table, son père frappa du poing sur la table.

- Une année entière sans avoir de tes nouvelles, et tu penses pouvoir t'asseoir ici de la sorte ?!
- Mais … père, j'apportais de l'argent chaque semaines et …
- Ce n'est pas d'argent qu'on a besoin ! C'est de ta présence à mes côtés dont j'ai besoin ! Je n'ai pas les moyens de me payer un employé !
- Tu es en train de parler d'argent père … alors ne me fait pas le coup de celui qui n'en a pas besoin, tout le monde en a besoin, et même si je n'ai pas été là, j'ai fait mon possible pour vous …
- L'argent ne fait pas le bonheur Santi !
- Dans ce cas, tu te passeras bien de la prochaine année de don alors ...

Alors que sa mère commençait à fondre en larme, que son père le regardait avec rage et que ses sœurs, désemparées, le fixait bouches bées, Santi se leva, le regard vide, et avant de franchir le pas de la porte, lança un dernier regard aux siens, qui à part son père, semblait avoir prit un énorme coup sur la tête. Il soupira longuement et se dirigea vers la sortie, laissant sa bourse sur le vaisselier, à l'entrée.

Santi n'était pas du genre à se laisser aller. Il n'était pas du genre à avoir des remords. Dès le lendemain, il apprit qu'un riche marchand étranger, venant de la capitale, devait séjourner en ville. Il venait ici pour vendre une petite statuette à un prix exhorbitant ... Les Doigts de la Nuit se mirent directement sur le coup, et firent en sorte de prendre possession du futur lieu de résidence du marchand, une auberge hupée située sur leurs territoire. Il achetèrent plusieurs membres du personnel, et placèrent des hommes aux quatre coins de l'endroit. Santi lui, s'occupait de piéger les issues, pour qu'aucun perturbateur n'entrent pendant le cambriolage.
Le marchand arriva donc à la date prévue, tout était en place. Au petit matin, lorsque la garde fut appelée, il était trop tard, les filous avaient déjà filé loin, la statuette entre les mains. Ils allaient se remplir les poches plus que jamais, d'après Giorgio, il faudrait plus de dix vies humaines pour dépenser entièrement l'argent que pouvait valoir cette oeuvre. Le soir même, tous les capitaines des Doigts se rassemblèrent pour fêter l'évènement, seul Enzo n'avait pas put venir. L'alcool coulait à flot, et Giorgio avait fait venir quelques unes des plus aguichantes donzelles de la cité.

Le festin battait son plein. Santi commençait fatiguer, et avec à ses bras une des courtisanes, il envisageait de rentrer à sa garçonnière. Mais le fracas du bois le sorti de ses pensées. Une vingtaine de gardes, lourdement équipés firent irruption dans la pièce. Il bondit, et, à l'aide d'une tapisserie, réussi à se hisser à une fenêtre et à disparaître. Lors de sa fuite, il fut rejoint par Gianni, qui apparement était aussi surpris que lui. Ils finirent tout deux par se réfugier dans une taverne miteuse, et en arrivèrent à la conclusion que quelqu'un les avait balancé. Mais ils n'avaient pas le temps de se demander qui, puisque, si tel était le cas, il leur faudrait quitter la ville au plus vite. Ils attendirent le petit matin, et se glissèrent jusqu'au docks, ayant pris un maximum de leurs affaires. Un bateau semblait se préparer à partir pour Iona. Là bas, ils seraient probablement bien trop loin pour que les autorités caniggianes puissent faire quoi que ce soit. Alors qu'ils avançaient vers le navire, Enzo sorti de nul part.

- Oh mes amis ! Vous aussi vous essayez de décamper ?!
- Enzo bon sang ! Comment as tu réussi à t'en sortir ?!
- Eh bien beaucoup de chance en fait, mais on en parlera sur le bateau ! Vous prenez celui pour Iona ?
- ça me semble un bon compromis oui ! Il part dans les 5 minutes, et bien assez loin pour être tranquille !
- Parfait alors ! Je vous rejoins de suite !

Santi n'avait pas dis un mot depuis qu'Enzo avait surgit, mais lorsque ce dernier fit volte face, il prit la parole :

"Attend Enzo ... Comment as tu appris qu'on s'étais fait balancer, toi qui n'étais pas au festin ?"

Enzo se retourna vers Santi, resta immobile quelque secondes, et prit ses jambes à son cou en direction de la capitainerie. Santi et Gianni se regardèrent et coururent le plus vite qu'ils le purent vers le bateau. Ils entendaient déjà ce traître d'Enzo hurler "à la garde !". Ils passèrent la passerelle et tendirent leurs dernières économies au capitaine, pour que celui-ci fasse partir le navire dès maintenant. Ce dernier, voyant deux bourses bien remplies, accepta de lever l'ancre ...

Deux galions de la garde s'étaient lancés à leurs trousses. Les deux hommes se mirent donc à aider les matelos, pour mettre un maximum de chance de leur côté. Après presque deux jours sans dormir, l'écart n'avait presque pas changé entre les poursuivants et les poursuivis. Tout l'équipage était épuisé, et de toute évidence, les galions allaient reprendre du terrain. Le capitaine vint alors voir Santi.

- Bien ... jeune homme ... maintenant, on est tous dans le même pétrin ... grâce à vous je le crains ... Si je nous sors de là, je veux votre parole d'honneur, votre dette envers moi sera égale à ce que vous m'avez déjà donné pour embarquer ...
- Capitaine ... je veux bien vous faire cette promesse ... mais comment comptez vous nous sortir de là ... ?
- Eh bien ... vous voyez ces nuages ... si je met le cap dessus ... dans à peine deux heures nous serons en pleine tempête ...
- Si c'est le seul moyen ...

Le capitaine dirigea alors son navire droit vers la tempête visible au loin ...

La structure tanguait, un mât était déjà brisé, plus d'une demi douzaine d'homme à la mer ... la situation semblait désespérée. Santi s'était attaché à une large pièce de bois, laissant du mou, pour pouvoir la rejoindre en cas de destruction du bateau. Les galions de la garde étaient oubliés, seul comptait la survie.
Et la destruction du bateau arriva bien trop brusquement et violemment. Une vague scélérate terrible brisa la coque du bateau, et notre héros eut à peine le temps de se cramponner à la corde pour ne pas être éjecté. Il batailla, reprenant difficilement son souffle aux moments où il le pouvait, pour atteindre la pièce de bois. Il ne voyait plus rien, ses yeux brulés par le sel marin, seul les éclairs du terrible orage illuminant un ciel de plus en plus noir. Et puis ce fut la vague de trop. Un morceau de bois vint heurter la tête de Santi, le plongeant dans l'inconscience ...

Il s'éveilla ... lui même n'y croyait pas. Il pensait avoir coulé par delà le fond de l'océan, mais un mal de crâne terrible le tira du sommeil. Le soleil matinal lui brûlait les yeux, et il était dangereusement déshydraté. Notre héros se hissa sur la large pièce de bois à laquelle il était attaché, espérant pouvoir sécher un peu.
Une chose était sûre, il ne tiendrait pas deux jours dans ces conditions. La mer avait retrouvée son calme, et rien n'était visible à l'horizon. Pour l'une des premières fois de sa vie, Santi pria avec conviction, il pria de longue minutes, murmurant les quelques prières dont il se souvenait. La dernière fois qu'il avait prié, était lorsque l'une de ses soeurs était tombée de la terrasse et était resté inconsciente plusieurs heures. Après cette prière, elle s'était réveillée, un peu secouée, mais en vie. Cela avait définitivement mis fin aux doutes que notre héros pouvait avoir sur la religion.
Après une heure de concentration, il ouvrit les yeux, prêt à affronter la mer. Et comme un signe, il vit quelque chose. Santi se concentra sur une tâche sombre au loin. Sa vision, troublée par la fatigue et la douleur, ne lui permettait pas de voir clairement ce que pouvait bien être cette forme. La tâche semblait se diriger approximativement dans sa direction, et, de ce fait, il se mit debout sur le morceau de bois, et commença à agiter les bras et à appeler à l'aide.
Sa prière avait-elle était entendue cette fois encore ? La tâche semblait de plus en plus être un navire, ses sauveurs arrivaient !
Santi commençait à oublier la douleur, la souffrance qu'il endurait sur ce bout de bois humide, l'espoir était en train de le gagner.
Lorsque le navire arriva à quelques mètres de notre héros, une petite barque se détacha de celui ci, quelques hommes à son bord.
Ses sauveurs ? Peut être pas ... ces hommes ressemblaient plus à des filous qu'à des samaritains, mais Santi n'eut guère le choix, et accepta de monter à bord du navire. A peine eut-il le pied posé à bord, qu'un gourdin s'abbatait sur son crâne, le plongeant dans le néant.

Il se réveilla, des heures, peut être des jours plus tard, dans une cage à fond de cale. Avec lui, une simple gamelle remplie d'un ragoût des plus écœurant. Un homme descendit alors dans la cale, ricanant.

- On ne t'a même pas demandé ton nom ...
- Je ... je m'appelle Santi ... De Tito ... je ...
- ça va ! Tu ne vas pas me faire le récit de ta vie Santi ! Dit l'homme, tout en griffonnant sur un parchemin.
- Que ... où suis-je ... ?
- A vrai dire Santi ... peu importe où tu es ... un bateau ça bouge ... tu devrais me demander où l'on va plutôt ... ou encore qui tu es ...
- Comment ça ... qui je suis ?

L'homme arbora un sourire carnassier, laissant apparaître une dentition plus que douteuse.

" Et oui Santi ... car à présent tu es moins qu'un homme ... tu es un esclave, et je compte bien te vendre !"

Le regard de notre héros se perdit dans le vide, alors que l'homme quittait la pièce en riant ...
Était-ce cela son destin, finir balader à fond de cale, en tant qu'esclave ...


Santi a été libéré par Valdteri le 28/04

Santi entre à la famille Vuhori le 16/05

Santi et Ilse emmenage dans leurs nouvelle demeure le 01/07

Le mariage de Santi et Ilse a lieu le 02/08

Daëlys, fille de Santi et Ilse, née le 28/08

Après de nombreuses semaines de doutes et de paranoïa, Santi commet l'irréparable et sombre dans la folie le 25/11

Santi est arrêté et jeté en geôle le 29/11

Après plusieurs jours à être traité comme un chien, Santi est libéré par Enio le 05/12

Retourne en geôle après avoir cédé aux provocations d'Izaac le 13/12

Est tué le 16/12, alors qu'il était sur le point d'être évacué vers le continent