Utilisateur:Sybelle rivenoire

De Wiki'speria
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Hors RolePlay :

Ne pas hésiter à corriger des fautes que vous pouvez voir. J'écris au fil de la plume sans corriger dans l'instant. De plus, je vois ma page wiki comme un récit et j'apprécie avoir des retours de mes lecteurs alors n'hésitez pas à me mp forum/mumble/jeu pour en discuter.
Pour rappel : sur la page wiki, le récit et les relations sont écrit du point de vu de Sybelle donc elle peut être vulgaire, crue et cruelle dans certains cas. A ne pas prendre personnellement ! Bisous <3



Vous consultez la fiche d'un personnage absent d'Esperia.

     Sybelle Phareste
Informations RP
Genre
Femme
Année de naissance
Rang


Famille


Quartier




Métier
Métier
Compléments





Fonction
Lavandière d'Adobe



Origines
Ville d'origine
Nation d'origine
Informations HRP
Login Minecraft
Eliadorina
Prénom IRL
Anne
Âge IRL
22ans





Vipère.png



Caractéristiques principales


En quelques mots...

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Prénom : Sybelle

Nom : Rivenoire Phareste

Aussi appelée : La Vipère ou encore l'Empoisonneuse à la Capitale. Sur Esperia les seuls surnoms qu'elle a entendu la concernant sont : L'rouquine, l'ptite, petite tête de feu, crin d'feu, boute-en-feu, la marchande de nuit.

Âge : 21ans le 11 février 515

Religion : Phalangiste

Langues parlées : Le Capitalin, l'Hura.
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Etat physique et médical

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Etat physique: dans les 1m50-55 pour 40-45kg. Menue et sans muscle apparent.

Etat médical:


---


Ombre ... Lumière

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Sybelle eau.png

Généralités

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Serpent 03.png

La vipère, l’empoisonneuse... tellement de surnoms ingrats pour ce petit bout de femme. Le vert vif de ses yeux, son regard captivant et son éloignement géographique de l'enceinte de la Capitale ont fait d'elle la proie parfaite pour des racontars aussi ignares les uns que les autres...


Particularité / signes distinctifs: La rouquine a depuis son arrivée sur Esperia reçu divers marques qu'elle gardera à présent pour le restant de sa vie.

  • Ses poignets : Fragment de son esclavage, deux cicatrices circulaires cisèlent chacun de ses poignets. Marque de ses anciens fers, les cicatrices de son poignet gauche restent discrètes et on peut réellement les remarquer au toucher. A son poignet droit, infections diverses ont fait que sa peau est bien moins net et beaucoup plus gondolée. Au toucher comme à l'oeil nue on voit nettement les deux marques entourées son poignet.
  • Le dos de sa main droite : Résultat d'un accident, une cicatrice aussi grosse qu'un anneau se trouve à présent au centre du dos de sa main droite. La peau tirée et gondolée reste bien visible d'autant plus que cette parcelle de peau à présent abîmée ne bronze pas aussi bien que le reste de sa peau. Plus clair que le reste de sa main, la cicatrice ressort généralement assez bien.
  • Le haut du crâne : Se faire frapper puis traîner dans des escaliers, cela laisse des marques. Une cicatrice de 2 / 3 centimètre de long se trouve sur son cuir chevelu.
  • Une fragilité maladive : Depuis très jeune, l'hura a toujours eu les os fragiles, se cassant aisément quelque chose à chacunes de ses chutes. Avec le temps et surtout un travail acharné de sa mère pour soit disant la rendre plus solide, elle en est arrivé à pouvoir grimper et se casser la gueule sans pour autant y perdre une patte ou deux. Néanmoins, ne comptant pas sur le fait qu'un tabassage dans les règles aura surement raison d'elle.


Origine: La rouquine est née à Huratelon, ce qui fait d'elle une étrangère et une raison supplémentaire pour ceux du Royaume Centrale de la craindre... Sa mère toujours en retrait, n'allant jamais en ville que pour de très rares occasions et mettant en œuvre une pratique non conventionnelle de la religion, soulève de nombreuses questions qui ne trouvent aucune réponse et ce, depuis des années.

Elle a perdu son père alors qu'elle n'était encore qu'une jeune enfant et n'a donc jamais eu de figure paternelle pour la guider dans l'apprentissage de la vie. Sa mère est donc devenue son seul et unique modèle, imitant petit à petit tous ses gestes, mimiques et habitudes... Consciente du phénomène celle-ci força la jeune femme à présent en âge de se débrouiller de trouver un travail en ville et de s'intégrer à la société qu'était cette cité. Ne jurant que par sa mère, Sybelle ne contraria pas les choix de sa mère et trouva en ville la cruauté des Hommes. Elle essaiera alors depuis ce jour de se faire accepter, qu'importe ses sacrifices pour rassurer la personne qui est la plus chère à son cœur : sa mère.

Son ascension : Arrivée et vendue comme une vulgaire esclave le 5 août de l'année 514, la rouquine aura bravé la mort à plusieurs reprises. Autant par la maladie, la faim, le froid et la cruauté des Hommes... Au départ fleur fragile, des épines commencent à prendre doucement leur place.
Elle sera finalement sauvée de cette condition le 1 septembre de l'année 514... Ce n'est néanmoins pas de tout repos. Elle ne trouve pas sa place au sein de cette société. Profondément marquée par l'esclavage, elle se tourne davantage vers ces parias, leur tendant la main...
Elle découvre néanmoins qu'aider des esclaves n'est pas bien vu par tout le monde et que leur donner de l'importance et les protéger peut lui être de mauvais augure... Elle compte donc bien mettre en place une manière de s'adresser à elle en public et une autre dans un cadre plus privé. Elle ne tient pas à être vue comme les autres personnes majoritaire de la citée... La bienveillance qu'elle a à leur égard est une de ses fiertés...
Son ascension continue le 07 janvier de l'année 515 où elle obtient sa citoyenneté mais cela ne reflète pas la tranquillité qu'elle aurait souhaité.
Elle devint grande électrice après son recensement, le 20 avril de l'année 515.

Séparateur.png

Qualités

  • A l'écoute :
  • Adorable :
  • Apaisante :
  • Attachante :
  • Authentique :
  • Bonne mémoire :
  • Câline :
  • Calme :
  • Captivante :
  • Combative :
  • Compatissante :
  • Créative :
  • Débrouillarde :
  • Douce :
  • Généreuse :
  • Juste :
  • Polie :
  • Sensible :
  • Souriante :
  • Travailleuse :
  • Adroite :
  • Agile :
  • Discrète :
  • Minutieuse :
  • Souple :

Défauts

  • A du mal à tenir sa langue :
  • Besoin de reconnaissance :
  • Chipie :
  • Curieuse :
  • Désinvolte :
  • Distante :
  • Émotive :
  • Gourmande :
  • Immature :
  • Indomptable :
  • Jalouse :
  • Lunatique :
  • Méfiante :
  • Peureuse :
  • Perfectionniste :
  • Rancunière :
  • Rebelle :
  • Réfléchit de trop:
  • Rêveuse :
  • Se sous-estime :
  • Sensible :
  • Soumise :
  • Sournoise:
  • Trop franche :
  • Enfantine :
  • Peu de force :
  • Fragilité maladive :


Aptitudes

Grille Livre et Plume.png Calcul

Grille Plume.png Alphabétisation

Grille Échelle.png Escalade

Intérêts culturels et Goûts

Culinaire

Grille Chope d'Eau Chaude.pngGrille Théier.png Le thé est la boisson chaude qu'elle apprécie par excellence. En tant qu'herboriste, sa mère avait vraiment un don pour harmoniser les saveurs. Elle ne sait pas si elle trouvera un jour un thé aussi bon... Faute de ne pas avoir le thé de sa mère elle se rabat sur du lait chaud au miel.
Grille Poulet Cuit.pngGrille Pomme de Terre Cuite.png Le civet de lapin a toujours été un de ses plats favoris. Sa mère avait une façon bien à elle de le faire en rajoutant des herbes qui désenveloppaient une odeur et une saveur forte.
Grille Pain.pngGrille Sucre.png Le pain perdu ! Le premier dessert qu'elle a réussi à cuisiner ! C'est un peu le petit plaisir du pauvre ! Elle aime vraiment beaucoup ça surtout avec un supplément de sucre !


L'art dans tout ses états
Grille Papier.pngGrille Charbon de Bois.png Griffonner, gribouiller... tout ce que vous voulez mais n'appelez pas ça dessiner ! Elle adore tenter de reproduire un visage, un paysage et des fois ce n'est pas si mal... mais elle est loin d'avoir ça dans le sang. Cela reste un petit plaisir qu'elle ne partage qu'avec son carnet à dessin.
Grille Livre Écrit.pngGrille Plume.png Au contraire du dessin... s'il y a bien un endroit où elle excelle à coté des autres de sa classe sociale c'est bien son orthographe et avoir su se forger son propre style d'écriture. Elle adore écrire des petits récits ou ce qu'elle pense tout simplement.
Grille Laine Verte.pngGrille Vert de Cactus.png Le vert est sa couleur favorite. Elle fait toujours en sorte d'ajouter ce petit détail sur elle.


Autour de nous...
Grille Charbon.pngGrille Poudre de Pierre Lumineuse.png La nuit et sa cour les étoiles... Syb est quelqu'un de très nocturne. La douceur des astres qui sont au-dessus d'elle raisonne comme des protecteurs au plus profonds de son cœur. Elle s'est toujours imaginée que les morts veillaient sur les vivants à travers les étoiles... Qu'elles étaient leurs yeux; alors depuis quand elle regarde le ciel, elle pense à son père en espérant qu'il soit fier d'elle... Même si elle ne l'a que peu connu.
Grille Rose.pngGrille Herbes Folles.png Les champs de fleurs sauvages ! Voilà bien un endroit où elle aime aller pour réfléchir, écrire et bien entendu gribouiller ! Les pâquerettes sont d'ailleurs l'une des rares choses qu'elle arrive à reproduire fidèlement sur du papier !
Grille Neige (bloc).pngGrille Boule de Neige.png La neige, la nivôse... Elle a toujours étée fascinée et excitée par ces petites particules blanches qui tombaient du ciel ! Le monde qui se recouvre d'une couche de neige pour s'endormir jusqu'à la saison prochaine... Elle passerait des heures à regarder les flocons tomber par la fenêtre ou à jouer dehors comme quand elle était enfant.
Grille Rouleau Percé far.pngGrille Eau.gif Le calme, la sérénité... Même une petite musique douce, le vent dans les feuillages... Elle apprécie ce calme et cette plénitude. Ça lui permet de se recentrer sur l'importance des choses et sur ce qu'elle fait ou doit faire. C'est un peu son jardin secret.


Ses traditions - connaissances - croyances - superstitions
Grille Bougie.pngGrille Fiole d'Eau.png Le feu et l'eau... Syb a toujours était fascinée par ces deux éléments-ci. Elements contraire, elle s'y retrouve néanmoins parfaitement ! Le premier la révèle comme étant : chaleureuse, chatoyante... tout comme vive et imprévisible ! Malgré ce qu'il lui est arrivé, le feu ne l'effraye pas, bien au contraire. Sa mère lui ayant toujours dit que le feu ne blesse pas si la personne en question sait le manipuler et/ou ne le mérite pas... L'eau à coté est calme et reposante... C'est l’élément qui contrôle sa fougue ardente et il lui rend bien. Elle a toujours été très à l'aise dans l'eau. Elle n'a jamais eu de difficulté pour apprendre à nager aussi loin qu'elle s'en souvienne et elle apprécie vraiment ces moments là... La sérénité.
Grille Diamant Brut.pngGrille Herbes Folles.pngGrille Émeraude Brut.pngGrille Buisson.png Les pierres et les plantes ont davantage d'utilité pour la renarde que pour la majorité des gens. Une améthyste apaise et permet de dormir d'un sommeil réparateur et sans cauchemar par exemple... un cornaline dans la chambre d'un blessé aide à la cicatrisation des tissus... Il en va de même pour les plantes. Bien entendu elle n'a pas l'art et la manière de sa mère et elle n'ira pas se déclarer guérisseuse locale... Néanmoins elle saurait s'en débrouiller à usage personnel pour elle et ses proches...


Aversions et peurs

Médical

Grille Poudre de Rougepierre.pngGrille Chair Pourrie.png En tant que cuisinière, la rouquine a déjà vu du sang... Préparer la viande... vider un lapin... rien de tout cela ne l'a dérange mais voir un homme, un être humain se faire amputer ou blesser grièvement pourrait sans mal la faire tourner de l’œil. Elle n'hésitera cependant pas à se battre ou du moins se défendre pour sa propre vie ou celle d'un proche qui lui est très cher ! Ne prenez pas sa pitié pour de la faiblesse...


Plus général...
Grille Chaines pour Chevilles.pngGrille Chaines pour Poignets.png Ce bout de métal... D'ordinaire elle ne s'en préoccuperait pas mais depuis qu'elle sait qu'aucune loi n'interdit un homme libre d'abuser une captive... Elle les déteste... Objet d'aversion et de haine... Au moment venu, elle en fera une arme !
Grille Poudre de Rougepierre.pngGrille Bougie.png La folie destructrice que la cruauté des Hommes a réveillé en elle. Elle tente de l'étouffer avec sa bonté d'âme... L'horreur a néanmoins déferlée en elle, la changeant à jamais. Pour dernier rempart elle y plaça sa foi en l'Arbitrio et toutes ses traditions ! Une seule chose l'obsède quand elle devient vulnérable : Faire goûter aux flammes le sang de ceux qui l'ont faite... souffrir.
Grille Bâton.pngGrille Os.png Les derniers événements qu'elle a subit en Esperia l'ont en partie détruite de l'intérieur. Elle n'a pas encore reçu de coups mais rien que l'idée elle-même la terrifie. Ne levez jamais un bâton devant elle ! Elle aura beaucoup du mal à voir une personne en particulier un bâton à la main.
Grille Chaines pour Poignets.pngGrille Charbon.png Être enfermée... Que cela soit entre quatre murs ou dans ses décisions... Elle sera d'abord incommodée par la présence de limite dans son environnement, devenant pâlichonne. Puis suivant les situations, cela pourrait se transformer rapidement en une violente crise de panique !


Culinaire
Grille Bouteille de Rhum Vide.pngGrille Verre à Pied Vide.png Plus jamais ! C'est un alcool bien trop fort pour elle ! Elle en ait devenue aussi rouge que sa purée de tomate quand elle y a goûtée ! Elle se contentera de cette boisson comme d'un désinfectant à l'avenir !

Manies diverses

  • Tendance à dire ce qu'elle pense tout haut
  • Fait demi-tour dès qu'elle voit quelqu'un à éviter pour le moment
  • File souvent au milieu d'une discussion quand ça lui chante


  • Depuis le départ de la Phalange, il est rare qu'elle participe aux prières... préférant se recueillir seule au puit du monastère où dans un petit rituel qui consiste à formuler sa propre prière à une pièce de monnaie et à la jeter dans le puis. Elle se déleste ainsi aux yeux du créateur de toute avarice et de mettre en avant le don de soi dans son quotidien.

Ses activités...

La cuisine

Loin de se considérer comme une cuisinière hors du commun, elle se consacre davantage à l'entraide des autres afin de combattre la famine et permettre à ceux dans le besoin de manger pour s'en sortir. Ses plats ne seront jamais des mets digne des rois ou de la haute noblesse mais resteront bons et agréables à manger. Voici une liste non exhaustive de ce qu'elle peut produire en terme de plat :

Salé

Grille Beurre.pngGrille Poulet Cuit.pngGrille Blé.pngGrille Bouteille de Vin.pngGrille Champignon Brun.pngGrille Sel.png Civet de lapin
Plat copieux et pas forcément compliqué à faire... Un peu de beurre au fond d'une marmite pour faire cuire les morceaux de lapin, on les retire, on met un peu de farine et on gratte le beurre avec, cela servira à épaissir la sauce. Une bouteille de vin rouge (de la piquette de préférence), on remue... On rajoute le lapin, on assaisonne et voila ! Un bon plat à déguster avec les doigts !

Grille Tranche de Fromage.pngGrille Pomme de Terre Cuite.pngGrille Côte de Porc Cuite.png Truffade
Plat lourd et bourratif, pomme de terre coupée en lamelles, des lardons et une bonne quantités de fromage fondu ! Simple mais gras, il saura avant tout ravir les estomacs vides et les gens frileux !

Grille Seau d'Eau.pngGrille Pomme de Terre Cuite.pngGrille Carottes.pngGrille Laitue.pngGrille Champignon Brun.png Soupe de Légumes
Plat de Nivôse par excellence ! Considéré comme le plat du pauvre, la soupe est pourtant un plat nutritif. Une grande gamelle d'eau, au fait chauffer et on ajoute tout les légumes de saison que l'on souhaite en les coupante simplement en morceau. Pomme de terre, carotte, navet, chou, champignon... Tout y passe ! Il suffit de laisser cuire et de servir bien chaud. L'attrait principale de ce plat et quand même de se réchauffer !

Grille Seau d'Eau.pngGrille Pomme de Terre Cuite.pngGrille Carottes.pngGrille Laitue.pngGrille Champignon Brun.png Velouté de Légumes
Même principe que la soupe en plus épaisse. Un velouté est une soupe où l'on viendra écraser, broyer les morceaux pour n'en laisse qu'un liquide épais. Souvent servit aux enfants capricieux qui ne s'occupent que de trier les morceaux sur le bord de leur assiette, c'est aussi une simple préférence de goût. A servir bien chaud.

Grille Bœuf Cuit.pngGrille Pavé de Sanglier Cuit.pngGrille Sel.pngGrille Pain.pngGrille Œuf au Plat.pngGrille Côte de Porc Cuite.pngGrille Côte de Mouton Cuite.png Terrine
Souvent appelé "pâté de campagne" c'est un met généralement partagé lors d'une discussion sur d'épaisses tranches de pain. Broyer la viande et la mélanger avec quelques œufs suivant la quantité pour favoriser la liaison de la viande. Assaisonner et mettre dans des bocaux hermétiques avant de les plonger dans une marmite remplit d'eau et de faire cuire jusqu'à bouillir. Retirer le tout et les laisser dans un endroit sec. Ceux-ci pourront être conserver plusieurs semaines sans s’abîmer.

Grille Ficelle.pngGrille Larve.pngGrille Pavé de Sanglier Cuit.pngGrille Sel.pngGrille Côte de Porc Cuite.pngSaucisson
Amateur de charcuterie, le saucisson est un incontournable ! Néanmoins, long de préparation. Équipez vous de boyaux de porc, de ficelle et broyez de la viande grâce type porc principalement mais également sanglier pour un met plus "sauvage". Assaisonnez votre viande puis fourrez le boyaux de porc de façon compacte. Laissez reposer deux jours à plat puis suspendez les dans un endroit sec. Après 2 à 3 semaines de séchage, il sera prêt à être savouré !

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Sucré

Grille Sucre.pngGrille Pain.pngGrille Œuf au Plat.png Pain perdu
Rien ne se perd... Même du pain rassi, un peu passé peut se transformer en petite douceur ! Suivant la quantité de pain, quelques œufs, BEAUCOUP de sucre et on fait frire tout ça à la poêle !

Grille Sucre.pngGrille Fiole d'Eau.pngGrille Herbes Folles.png Sirop de menthe
Très sucré, à boire principalement avec de l'eau. Un fond de sirop pour l’intégralité d'un verre. Rien de très sorcier dans la préparation, une casserole ou marmite suivant la quantité voulu, rajoutez y de l'eau, BEAUCOUP de sucre et des feuille de menthe en quantité importante. Laissez bouillir une bonne heure avec de verser le contenu en bouteille (c'est chaud quand même) et de laisser refroidir.

Les travaux de la ferme

Même si cela n'est pas son domaine d'activité... Elle aime tendre la main à quiconque en a besoin et après tout... Ses voisins étaient tous fermiers ou presque... Elle sait donc plus ou moins ce qu'il y a à faire.

Les Champs

La rouquine a pendant longtemps travaillé aux champs pour aider leurs voisins à sa mère et à elle du temps qu'elle était à la Capitale. Elle ne connait rien aux périodes de plantation et serait bien incapable de s'occuper d'un champ. Néanmoins, elle aidera volontiers à porter les récoltes jusqu'à la grange lors des récoltes.

L'élevage

A la Capitale, jamais elle ne s'était vraiment occupé des animaux de la ferme voisine bien qu'elle appréciait toutes ces petites bestioles. Du plus petits au plus grands, la rouquine n'en a jamais chassé aucun avec violence et n'a jamais voulu se débarrasser de l'un d'eux... C'est à Esperia qu'elle a pu expérimenter pour la première fois. Grâce à Amalrik, un éleveur à Adobe, celui-ci accepta son aide quand elle lui proposa pour s'occuper des chèvres, brebis et autres animaux. Elle a également pu tenir et nourrir au creux de ses bras son premier chevreau. Un moment qu'elle n'oubliera pas.

Le service

Sa générosité la pousse sans arrêt à aider les autres autour d'elle. La rouquine cherche continuellement comment se rendre utile auprès de la communauté dont elle fait partie. Même si tout n'est pas parfait, elle y met du sien et essaye de s'améliorer de jour en jour.

Lavandière

Laver du linge a toujours été une activité qu'elle ne trouvait ni trop épuisante, ni trop dérangeante, il fallait le faire et c'est tout. A la Capitale, elle préférait le faire plutôt que de voir sa pauvre mère s’endolorir le dos à se pencher. Et à Esperia, après plusieurs mois passés elle réalisa qu'elle pouvait enfin se rendre utile ainsi. Le lavoir de la ville inactif mais dont la "propriétaire" ne voulait pas se séparer malgré son handicape rendait sa tâche impossible. Elle n'allait pas laissé passer sa chance pour un caprice, elle trouva grâce à des personnes qui lui donnèrent sa chance un autre endroit où pratiquer et déjà plusieurs personnalité de la cité faisait appel à ses services à son plus grand plaisir. Etre utile et se sentir appréciée était agréable... Cela continuera.

Et le reste...

Possessions...

Tenues

Grille Laine Verte.pngGrille Cuir.pngGrille Laine Blanche.png Tenue d'esclave
Celle-ci comporte : une jupe verte, une chemisette et un corset de cuir... A présent reprise par la noble dame Ahrondor, Sybelle peut remettre cette tenue pour divers travaux.

Grille Dalle de Laine Marron.pngGrille Dalle de Laine Marron.pngGrille Laine Blanche.pngGrille Dalle de Laine Bleu Clair.pngGrille Ficelle.png Robe blanche fine avec gilet bleu d'Eryka
Piquée dans le grenier de Melkyor, cette robe de Termidor est un poil grande pour elle mais s'en accommode parfaitement ! La soeur de Melkyor avait de bon gout vestimentaire !

Grille Laine Verte.pngGrille Laine Marron.pngGrille Dalle de Laine Marron.pngGrille Dalle de Laine Marron.png Tenue de Nivose / mi-saison
Une tenue chaude confectionnée par Kenesha et dont elle est très fière. un haut blanc, épais, un pantalon brun, deux bottes hautes et un corset/manteau vert et descend bas à l'arrière.

Grille Escalier en Laine Marron.pngGrille Dalle de Laine Marron.pngGrille Bottes en Cuir.png Robe brune de la noble dame Ivanovitch
Une longue robe brune à bordure blanche, elle est chaude et parfaitement adaptée à la nivôse une fois accompagnée d'une petite capeline. Celle-ci lui a été offerte par la noble dame Ivanovitch dans le cadres d'une soirée des dames.

Bijoux

Grille Pépite de fer.pngGrille Lingot de Fer.pngGrille Diamant.pngChaîne en argent avec diamant
Une chaîne fine en argent suspend une diamant rond, taillé, de couleur "bleu paon". Celui-ci offert brut par un esclave a été travaillé utilisé pour être un pendentif simple qui trône aujourd'hui autour du coup de la rouquine. C'est Gharlok qui le lui l'a remit.

Grille Pépite de fer.pngGrille Lingot de Fer.pngGrille Pépite de fer.pngBracelet en cuivre, simple
Une bracelet fin où l'on peut graver quelques mots... Il lui a été offert par Kenesha à son départ pour qu'elle y fasse graver ce qu'elle désire.

Écrits

Grille Livre Écrit.png Journal des Dames n°1
Grille Livre Écrit.png Journal des Dames n°2
Grille Livre Écrit.png Journal des Dames n°3
Grille Livre Écrit.png Journal des Dames n°4
Grille Livre Écrit.png Journal des Dames n°5
Grille Livre Écrit.png Journal des Dames n°6

Grille Livre Écrit.png Bulletin des Hommes n°1
Grille Livre Écrit.png Bulletin des Hommes n°2
Grille Livre Écrit.png Bulletin des Hommes n°3
Grille Livre Écrit.png Bulletin des Hommes n°4
Grille Livre Écrit.png Bulletin des Hommes n°5
Grille Livre Écrit.png Bulletin des Hommes n°6

Armes


Immatériels


Bric à broc

Grille Livre et Plume.pngGrille Plume.pngGrille Poche d'Encre.pngPetit nécessaire d'écriture
Un cahier, une plume et de l'encre... Le tout lui vient d'un homme de la famille S'Jet. Elle garde le tout sur elle.

Relations...

... Généralisées

EmbRCentral.png Les capitalins : ils sont tout ce que j'ai côtoyée durant 19 années. L'éventail humain le plus large que j'ai pus voir. Gentils hommes comme mécréants se confondent pour devenir le seul peuple où je ne me permettrais jamais d'avoir des aprioris positifs ou négatifs dès le départ... Trop de facettes différentes...

Ils sont ceux qui m'ont vu grandir et ceux qui m'ont vu m'épanouir. Nul n'a changé sur Esperia... Ma vision reste celle de miles et unes facettes.

~

Les caroggians : Je me l'imagine comme un peuple riche et prospère... hautain même peut-être avec tout ça mais... Mère ne m'en a dit aucun mal. Je la crois alors sur parole.

Beaucoup de Caroggians de la cité de l'Espoir ont été les acteurs de vices et d'actes punissables par un châtiment divin. Arbitrio saura le seul à pouvoir les juger à leur juste valeur néanmoins je ne serais pas en reste si on me le permet. Je resterai sur mes gardes à présent.

~

EmbNAdaarion.png Les adaars : Étrangement... j'ai toujours eu du mal avec ce peuple... Peut-être car je ne comprends pas ce qu'ils racontent et que cela m'énerve. J'ai toujours l'impression qu'ils parlent sur mon dos ! Mère ne les qualifie pas de mauvais mais... c'est pas ce qui m’empêchera de les voir d'un mauvais œil.

~

Les huras : Ma famille... Mon père et ma mère viennent tout deux de la Grande Huratelon. Mère m'a toujours enseigné d'être polie et courtoise avec eux, sauf si ceux-ci me faisaient du mal par un quelconque moyen. Mère... Je sais que votre rêve serait de me voir mariée à un hura tout en étant la plus heureuse des épouses. J'espère que cela sera le cas...

Les huras... Ma vision fut brisée par les événements d'Esperia... Ceux à qui je devais politesse et courtoisie sont ceux qui m'ont aussi volés ma liberté et mon intégrité... Le lien étroit que j'entretenais avec ce peuple s'effiloche de jours en jours...

Je me suis éloignée de cette communauté qui est censé être la mienne mais j'en garde néanmoins un avis global positif. Leurs valeurs sont les bonnes, seuls les individus sont mauvais.

~

Nord 7.png Les vaahvas : Que dire qu'autre à part des brutes qui ne sont pas même capable de s'entendre entre eux pour devenir un peuple à part entière... Je ne les hais pas ils n'ont rien qui m'attire ou leur apporte ma compassion.

Peuple dont je ne connais rien ou presque même si j'ai dorénavant certains bons contacts.

~

Les lig ocolidiens : A chaque fois que mère parlait de Lig Ocolide cela sonnait comme une insulte ou une moquerie. "Va donc à Lig, rejoindre ceux de ton espèce" qu'elle disait souvent envers les personnes qu'elle n'appréciait pas. Des roublards et une bande de débauchés, voilà comment elle les désignait !

Roublards, débauchés, opportunistes, voyeurs, soûlards, sans gène... Mais ce sont aussi ceux qui m'ont sauvé la vie... Les seuls à me faire sentir être quelqu'un sous ce titre d'esclave. Tout est à l'envers; rien n'est à sa place...

Fêtards, fêlés, profiteur mais fidèle à ceux qui en sont dignes. J'espère l'être... et j'espère pouvoir compter sur eux autant qu'ils peuvent compter sur moi.

~

EmbCanatan.png Les canatanais : Aucun avis concret...

~

Les qadjarides : A fuir comme la peste ! Des voleurs assoiffés de sang et de tueurs de rue. Mère serait folle si je m'approchais de l'un d'entre eux !

l'avis se mitige...


... Amoureuse


...La lumière

Imagemelkyor.jpg
Melkyor Aussi appelé "Poupée"
Tribun de la famille Dreher. Il est quelqu'un de juste apparemment... Bourru au premier abord mais compréhensif et juste oui... Je me sens étrangement en sécurité en sa présence.

C'est étrangement la personne que j'ai le moins envie de décevoir ou de fâcher.

Je l'ai déçu... et je le regrette énormément ! L'une des rares personnes en qui j'ai plus ou moins confiance ici... Et je l'ai déçu...

Les flammes seront ta seule issue pour ce que tu as l'intention de me faire ! mais... pourquoi m'avoir laissé prendre la fuite... Je n'y comprends rien !

Tu es l'essence de mon calme et de ma terreur... Ta présence rassurante et une torture quand celle-ci affronte l'image monstrueuse de ton être. Je te suivrais, t'apprivoiserais mais te fuirais et tremblerais lorsque tu t'approcheras de moi... Création et destruction se mélange dans ton seul être... Pardonnez-moi mes bestialités ! Pitié !

La peur bien présente mais la langue déliée par les Ocolidiens... J'ai joué la carte de la franchise, disant haut et fort ce que je pensais de chacun des membres de la famille Dreher. Quand j'en suis venu à vous... les barrières volèrent en éclat alors que je m'élançais dans vos bras pour pleurer. Plus jamais... jamais... Je vous en pris ! Ne me faites plus de mal...

Cette douce flamme, cette sensation chaleureuse et agréable... Je la retrouve sous toute la perfidie de cette histoire ! Oui... La peur ne s'est pas encore envolée mais ce sentiment de plénitude reprend doucement l'ascendant, me poussant à aller le voir encore et encore. Partager des instants complices, des ennuis, et même plus récemment... des sourires.

La maladie aura changé notre quotidien de rire. Je vais veiller sur vous... Ne me trahissez pas ! Ne vous laissez JAMAIS abattre ! Je serais là pour vous relever si vous mettez genoux à terre et si besoin est... Le coup de pied au cul est pas loin : il faut VIVRE !

Le bagne... Pourquoi y être parti ! Tu m'avais promis de ne pas y aller ! TU M'AVAIS PROMIS !! Pourquoi une telle trahison... Tu n'avais pas le droit de me dire "ça" au moment de partir...

J'entends bien des choses autour de moi... Je me fais beaucoup de soucis. Même si je suis déçue je... je ne peux m'empêcher d'y penser... Je passerai vous voir, peut importe comment.

Sentiments croisés... Messes basses échangés... Secrets révélés... Vous êtes un être des plus cher à mon coeur... Il m'est impossible de vous laisser et vous savez que vous n'arriverez pas à me repousser. Un jeu cruel se trame et nous avons tout deux besoin l'un de l'autre.

Tout est clair comme de l'eau de roche et si flou à la fois. Je sais ce que je veux, mais je ne peux pas me résoudre à le dire à haute voix et ne je vois aucun chemin pour y arriver... J'aimerai être présente, source de surprise et de joie... C'est pourtant l'inverse qui s'impose... L'approche n'est pas la bonne... Comment faire...

Tu es toujours là... me tendant la main, peu importe ce que je fais... Tu me soutiens toujours et ce à ta manière. Ta douceur, tes mots, je me sens si fragile et si forte avec toi... Je sais garder la tête haute même quand tu es emplis de doute et à l'inverse tu sais me remettre sur le droit chemin quand c'est à mon tour de perdre pied. Un chemin se dessine doucement... Arbitrio seul sait où celui-ci me mènera...

Oh Melk'... Je suis tellement désolée mais tout ça m’effraie. Attendant de moi quelque chose que je ne peux plus donner à l'heure actuelle. Je ne veux pas que tu souffres de cette impatience, que je te laisse miroiter l'amour alors que mon coeur saigne encore et toujours de sa perte. J'ai peur, de me méfie et tu ne mérites tellement pas cela.

Tu es parti en ce 9 mars 515, je n'ai pas su trouver les mots... Ma plume les trouvera peut-être un jour. D'ici-là, prends soin de toi.

... Bienveillante

Kenesha Silmäpyhä

Elle est noble de la cité... Une que je considère aussi noble de part son rang et ses actes... Elle a su me donner la chance de faire mes preuves et se montre des plus agréable à mon égard. Elle est une femme forte et de caractère néanmoins... je vois qu'elle est une forcenée de travail qui n'hésite pas à mettre sa propre santé en péril... J'y garde un oeil mais... comment dire à une noble de prendre du repos assez fermement pour qu'elle nous écoute et de façon à ne pas lui donner d'ordre pour ne pas se faire enguirlander... Une énigme...

Laissez moi prendre soin de vous... reposez vous. Vous l'avez amplement mérité ma dame. Puissiez vous vous remettre le plus vite possible.

A présent partie ce 16 janvier 515... je prie tout les jours pour que votre voyage se soit déroulé sans embûche. j'attends de vos nouvelles ! Ou alors lancerai-je une lettre à l'aveugle... Bien plus que du respect, une amitié s'est installé, une vrai déchirement s'est opéré à votre départ...

Vivante ! Seigneur Arbitrio... merci ! Vous semblez bien vous porter et mieux que tout, vous allez revenir ! Je ne suis même pas peinée de ne pas avoir eu de lettre à mon nom, je suis bien trop heureuse de vous savoir saine et sauve. Je priais le ciel jour et nuit pour que ce jour arrive ! merci... Merci... MERCI !

De retour le 19 mars 515, vous sembliez bien vous porter, je n'ai cependant pas pu vous parler.

J'espère que vous tenez le choc suite à cette épreuve... Je n'ai pas su la sauver, pardonnez-moi ma dame...

~
Personnage Gharlok.jpg
Gharlok

Je l'ai d'abord connu comme maître forgeron grâce à Hiiagara puis la sensibilité et la solitude de ce bout d'homme m'a atteint en plein coeur. Il est de ces gens à tendre la main, il est de ces gens gentils qui se font malheureusement mangés dans ce monde hostile. Je tiens à l'aider comme je le peux. De la compagnie, une oreille attentive...

On a su se trouver... Un noble de la cité qui n'en a pas l'allure mais dont la générosité est sans limite. Il sait tendre la main à ceux qui en ont le besoin et cela sans compter. Nos doutes, nous nous les partageons, tout comme nous essayons de nous partager nos joies. C'est un partenariat extraordinaire que de nous être trouver. Chacun tirant l'autre vers le haut par des conseils et des discussions sereines et pleines d'espoir. J'espère pouvoir vous redonner le sourire comme vous m'avez rendu le miens en partie.

Un homme des plus agréables, avec moi du moins ! Je remarque sans mal l'affection que vous me portez, je le sais et je le sens mais je n'ais pourtant pas envie de m'en éloigner. J'apprécie toujours nos petits instants intimes, nos échanges, nos boutades sans oublier bien entendu... nos craquages ! J'en ais dis des saloperies en votre présence, et inversement. Je me sens libre de ce que je pense et libre de le dire ! Merci d'être l'oreille qui saura m'entendre et cela, à n'importe quel instant.

... Les importants


Alam: Intendant du Quartier de Rivelame. Au début comme beaucoup du quartier il m'intimidait et même si je ne suis pas encore bien à l'aise et que je ne me sente pas à ma place il fait partit de ceux qui savent me décrocher un sourire dans les moments opportuns. C'est un bon vivant et j'apprécie cela.

je t'ai en estime, de plus en plus même. Je compte beaucoup sur toi et je pense savoir qu'une certaine confiance mutuelle s'est installée et ce, même si nous sommes tout les deux de la même famille. Je pense vraiment pouvoir compter sur vous en toute circonstance.

Homme de réel confiance, je suis ses oreilles et ses yeux et lui surveille mes arrières. Un beau petit duo qui nous permet de coexister sereinement.

La vie nous à lié d'une façon que je n'aurais souhaité. Je vais tout faire pour t'aider ! Ta vie m'est précieuse alors veille bien sur elle.

~


Natalya: Quand j'étais encore esclave de la cité, cette jeune garde m'avait menacée de me pendre lors de l'épidémie... Aujourd'hui nous sommes collègue au Rêve de Soie. Elle ne se souvenait pas de moi quand je lui ai dis ce dont je me souvenait d'elle... Elle était néanmoins heureuse de n'avoir rien fait ce jour là et j'en suis tout autant. Drôle et enfantine, elle sait me donner le sourire rien qu'en la regardant faire. Le sérieux n'est néanmoins pas absent de sa personnalité, elle ferait même presque peur par moment ! Je suis heureuse de te connaître Nat'...

Oh Nat'... Tu es en peu de temps dans ma vie devenue une des personnes indispensable de ma présence ici. Ta joie de vivre, ton inconscience quotidienne me font passé pour une grande sœur que je ne suis finalement pas vraiment. Tu veilles sur moi plus que je ne le fais et tu es l'étincelle qui me permet de garder les pieds sur terre. Juste... ne commet pas d'imprudence je t'en prie. Ou alors brûle les tous avant qu'ils ne te touchent !

Si précieuse et pourtant si détestable dans tes agissements si enfantins et irresponsables. Je comprends pourtant mieux aujourd'hui pourquoi tu réagissais ainsi. Tu es néanmoins bien changée depuis quelques temps... La Nat' que j'ai connu est caché sous un tissu de mensonge, laisse la revenir, laisse la s'exprimer de nouveau !

La distance, la peur... Je t'en veux pour être si naïve !

Tu es partie... Je suis heureuse que nous nous soyons réconciliées avant ton départ. Reviens vite nous voir ! J'attends de tes nouvelles.

Tu es repassé en ville le 19 mars 515. J'ai été très heureuse de te savoir en bonne santé ! Malheureusement beaucoup d'ennuis nous ont empêchée de profiter de ces instants...

~


Arty: Un membre de la pointe d'or, d'abord chien chien de Cain, c'est le fruit du hasard qui nous a fait nous rencontrer sous un nouvel angle. Je te remercie d'avoir été là pour m'avoir gardé éveillée et en vie ce soir là... Certains faits non-réels se sont pourtant bel et bien passé finalement... est-ce bien ou... non ? Le temps... Lui seul le dira.

Le temps passe et pourtant, je ne suis toujours certaine de rien. Je veux y croire, mais la peur me tiraille... Et aussi... Je ne sais pas quoi penser de beaucoup de chose. Je préfère laisser le temps faire et ne pas forcer les événements. J'espère que tu ne m'en voudras pas d'être la spectatrice de ma propre histoire.

Pilier et aide quotidienne, j'ai pourtant l'impression de t'utiliser et de ne jamais te rendre ce bien que tu me donnes tout les jours. Distantes et si fugace, j'ai du mal à faire un pas vers toi. Moi qui suis brisée et si douteuse de tout, tu as une infinie patience qui j'espère aura raison de tout.

~


Rorgue: D'abord un esclave qui m'aurait apparemment craché dessus... Ensuite un homme dans le besoin mais dont les manières me déplaisait. J'ai su en faire abstraction pour te tendre la main. Je t'ai nourris... Je t'ai même moi-même lavé avec tes blessures... Comme nue à coté de toi, j'avais l'estomac nouée, j'ai vu, j'ai entendu ce que faisait les gars comme toi à la Capitale mais... Tu n'en as rien fait. Tu as écouté, tu as respecté...

Tu es aujourd'hui quelqu'un que j'apprécie à aider à garder sur un sentier onduleux mais sans vraiment que tu n'en sortes. Je crois que tu as finis par t'attacher à ce que je suis et que tu souhaite me renvoyer la pareille...

Un relation des plus curieuse s'est installée, j'aime ta compagnie et ça rien ne pourra te l'enlever. Derrière ton attitude grossière, la sauvagerie que tu dégages... Ton coeur est tendre et t'étonnes toi-même parfois. Je ne sais pas ce qu'il va advenir de tout ça. Je sais rien... je veux juste voir ce que le courant du temps me réserve.

Ce 27 janvier sur le port... Ton départ... je le vie toujours aussi mal tu sais. Tu me manques, pour de vrai. Tu n'étais pas qu'un simple gars que j'ai ramassé dans la rue et qui j'ai tendu la main, ça non... Reviens moi vite.



... Les esclaves

... positives ou neutres


Aarfal Rae'Ka: Un esclave de la reine que je garde sous mon aile. Au début je le prenais pour un simplet mais il s'avère utile et plein de bonne volonté.

Serviable et calme, il n'a jamais crée d'embrouille. J'espère que tout se passera bien pour toi à présent.

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Mélisandre: Esclave prisée de la cité pour son métier... Son achat s'éleva à 3 diamantins... Elle n'en reste pas moins farouche, et saura compter sur elle-même pour s'en sortir. On ne vient pas du même milieu toi et moi... je le sens bien mais nous sommes de la même trempe. Savoir se taire sera notre plus grande arme, j'espère que tu le comprendras bien avant moi dans ta situation.

Je ne sais quels intérêts tu sers, puisses-tu bien te porter tout de même Lena.

~


Alan Selin: Phalangiste, il est le Praefectus et l'homme d'action... Comme tout les phalangistes j'ai encore le coeur emplit de doute les concernant.

~


Alfred de Guevrac: Membre de la famille Phareste, un frangin... Quelqu'un de peu discret mais qui est de confiance pour bien des choses.

Ton attitude me laisse perplexe...

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Lutkar Dulas: L'ancien d'Arty... Il est quelqu'un que j'apprécie vraiment mais que pour sa propre sécurité, je ne lui dis pas tout. J'espère qu'il ne lui prendra pas mal cependant... C'est pour sa propre sécurité.

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Arild: Membre fondateur de la famille Vuhori. De tout les phalangiste je crois que celui-ci est celui à qui je ne désire pas faire confiance avant de n'avoir de véritables actes qui prouve son vrai visage.

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Enockh: Rais des Qadjarides. Sans lui je serais déjà morte je crois... je luis dois beaucoup.

Tu n'aurais jamais du finir comme ça... je m'excuse de ne pas avoir pu te sauver.

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Hagen: Moine Phalangiste... je ne sais pas quoi en penser réellement.

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Hirad: Qadjaride, froid et surement stratège de ce que j'ai pu voir... Pardon

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Ilmiya: Qadjaride qui n'apprécie pas les huras. J'ai eu l'occasion de partager une conversation avec elle qui m'a permis de commencer à établir un lien je pense... Néanmoins, pardonne moi pour tout cela... je n'ai rien pu faire de plus.

Partie le 12 mai 515...

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Ishtar: Qadjaride froid et à la limite de l’agressif. Pardon de n'avoir su aider les tiens.

Cela fait quelques temps que l'on partage quelques soirée à l'abri du bruit et du reste. Un échange de vision et d'histoire. L'apprentissage de la lecture n'a jamais été si effrayant qu'en ce moment. Qadjaride menaçant et très protecteur envers les siens.

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Joris Tenkor: Aumonier de la Phalange et du monastère... J'ai eu une bonne impression mais est-ce vraiment la vérité... j'en sais tellement rien...

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Mariska: Soeur d'Ilmiya, une qadjaride à première vu calme.

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: Un frangin sur qui on peut visiblement compter. Un plaisir de le croiser. Ce n'est pas un ingénu mais il est loin d'être stupide.
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Seth Nessgui: Lig envers qui j'éprouve une certaine affection néanmoins je ne peux pas me fier entièrement à lui.

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Elyse Ladirus: Une esclave blondinette à qui j'ai pu présenter mon projet. Elle a tout de suite était intéressée pour me rendre service et m'aider. Elle a de la bonne volonté et ça me plait beaucoup !

Depuis sa libération nous nous sommes que peu vu et c'est recemment que nous recommençons à partager certaines choses ensemble. Des projets et surtout une amitié. Elle a fait partie des rares personnes m'ayant tendu la main quand je déambulais en ville à la recherche de choses à accomplir. Merci ma douce. Puisse ton mariage à la Capitale s'être bien déroulé et ton mari Svengal être bienveillant à ton égard.

Fais attention à toi... Tes proches ne sont pas forcément ceux à qui il faut faire confiance... Mais je pense que tu le sais à présent. Par pitié, prends soin de toi, je ne peux pas être sur tout les fronts...

Je t'adore sache le bien, tu es une amie, une vraie mais... Ton mariage avec le Ser Ladyrus : es-tu certaine qu'il ne te montes pas trop à la tête ? Oublies un peu ton rang et ta notoriété... J'ai besoin que tu restes qui tu es, vraiment.

Tu es devenue bien trop matérielle... Dévorée par l'argent et ton obsession de t'enrichir. Je garde un bon souvenir de toi mais cela n'est plus la même chose. J'en suis navrée.

~


Aaron: Cette homme... sa main qu'il a posé sur ma cuisse... qu'il a glissé tout du long en la remontant... Plus jamais je ne souhaite le revoir ! J'aimerai... qu'il souffre.

Mais... quel... CON !!!

Hum... je suis pas certaine de vouloir dire merci mais... est-ce nécessaire ?

Je ne sais jamais sur quel pied danser avec toi. Un gros con finit ou un allié précieux... Que je te suive ou non... je t'ai toujours à l'oeil, on ne sait pas quand tu peux retourner ta veste, tu es ce que j’appelle un sans visage. Tu changes de masque quand cela te chante. Comme tu le dis... Tu es un escroc avant tout.

Seul garde actuel en qui j'ai une certaine confiance. On a toujours été tout les deux à servir nos propres idéaux et c'est en ça que je confiance, jamais tu ne te laisseras acheter une conduite. Du moins c'est ce que je pense. Réfléchis à tout ce que je t'ai dis... S'il te plait.

Tiens le coup... Je suis là si tu as besoin ne l'oublis pas. Jamais...

~


Blaise De Guevrac: Un bon vivant ? Il en est l'illustration même dans une encyclopédie ! J'ai du mal à le prendre très au sérieux souvent mais c'est un bon gars et ça je ne l'oublis pas !

~


Ernst: Membre des phareste qui je crois me met le plus mal à l'aise encore... Allez savoir pourquoi. Il est pas méchant, enfin je crois pas mais... il dégage quelque chose que j'ai du mal à déceler...

Parti le 27 janvier 515 en même temps que Rorgue... Il a dit que tu l'aiderais, j'espère que c'est vrai. Même si nous nous étions peu parlé, j'aimerai te revoir et rattraper ce que j'aurais du faire : apprendre à mieux te connaitre.

~


Lübos: J'ai du mal à le cerner encore mais comme les autres de l'équipage, il reste quelqu'un de... sympathique quand on sait comment les prendre bien qu'il ait visiblement le sang chaud.

Si tu as besoin... de quoi que ce soit, sache que je suis là. J'ai beau être de ces continentaux comme tu dis, je serais plus qu'une simple alliée si tu me le permet.

Tu aurais du avoir une médaille bordel de merde et pas cette sentence ! Je ne sais pas si c'est toi qui l'a tué... Je ne crois plus la justice Esperienne, aveuglée par ce qui l'arrange et manipulée mais si c'est vraie... Tu as fais ce que ce chevaliard de marde n'a pas su faire : protéger la reine et sa famille de sa propre femme. J'espère que tu auras des jours meilleurs, en attendant, rétablis toi ! Reviens nous en bonne santé.

~


Olrick: Alors toi ! Mais toi ! ton gourdin à pique là ! Laisses le donc à ta ceinture ! Ma gorge n'est définitivement pas un endroit pour ce truc... Outre cet incident... Il reste jovial quand le moment s'y prête. Et contre toute attente, il est aussi l'un de ceux qui sait aligner deux idées sans pour autant se cogner la tête contre un mur... Ça reste tout de même un barbare, à ne pas oublier...

Dangereux mais utile... Voici deux mots qui te vont à ravir. Je t'apprécie mais tu as le sang bien trop chaud pour bien des choses qui demande de la délicatesse.

~


Yenova: D'Esclave qui ne sait tenir sa langue tu es devenu un bout d'homme sur qui je pensais compter... Mais tu ne sais toujours pas la fermer. Même si tu n'es pas méchant, on ne peut pas te faire confiance. Je suis désolée...

Tu reste quelqu'un que j'ai apprécié sois en certains. Je ne t'oublis pas mais ne m'oublis pas non plus d'accord ? Tu es partis ce 27 janvier 515 mais j'espère avoir de tes nouvelles rapidement.

~


Blanca Derosa: Ancienne esclave de la reine, j'ai appris qu'elle avait déjà été relâchée... Tant mieux ! Mais est-elle vraiment préparée à vivre ici...?

Partie ? Je ne te vois plus en ville.

~


Ezequiel Novella: Un pseudo-inconnu qui me sauva du froid à celui qui m'offrit protection et repères au bagne. Mon statut ne t’empêche pas de me traiter comme une femme à la fois fragile et pleine d'émotion. Je suis navrée de vous trouver ou plutôt retrouver dans cet état néanmoins. Je serai vos yeux et votre voix. Je prendrai soin de vous autant qu'il m'ait possible... Nous partageons bon nombre de point de vu et j'espère que cette relation ne se basera pas essentiellement sur une nécessité de survie commune.

Votre responsabilité me concernant n'a été que de courte durée mais sans vous... Je serais loin d'être là encore aujourd'hui. Merci, tout simplement merci. En espérant ne jamais vous causer d'ennuis ou... pas trop.

Je sais que je peux compter sur vous. Vous êtes de bons conseils et que vous veillerez à ce que rien de mauvais de m'arrive sous votre juridiction. Je vous confie beaucoup de chose et j'espère que jamais on aura à se retrouver l'un contre l'autre dans une affaire quelconque. Merci pour... beaucoup de chose.

Je suis heureuse d'avoir retrouvé un brin de complicité avec vous. Je vous apprécie toujours autant mais je sens que vous désirez autre chose ? J'ai peur de savoir quoi et de devoir vous blesser pour vous préserver comme je vous l'avez promis. S'il vous plait...

Parti le 20 janvier de l'année 515, tu es retourné retrouver ta promise. J'espère que l'on se reverra et que tu ne m'oublieras pas. Je pense à toi mais de nombreux regrets me bercent aujourd'hui de façon quotidienne... Pourquoi être parti sans le moindre mot ?

~


Eryka Deglass: Soeur de Melkyor... A travers ses lettres j'ai pu voir et sentir une profonde gentillesse de sensibilité. Maintenant que je vous vois en vrai, je me rend compte que même ces mots sont encore bien loin du compte.

J'ai tâché de ne pas vous décevoir... j'ai failli et je le sais... J'aimerai réparer cela, de tout coeur ! Mais comment ? Comment je pourrai me permettre de le faire. Montrez moi le chemin !

Je n'ai su faire ce que je vous avais dis... mes excuses...

~


Khoratan Néméris: Je t'ai rencontré dès mon premier jour et j'ai pu profiter d'un repas avec toi... On s'est perdu de vu et finalement je t'ai retrouvé à une vente hebdomadaire d'esclave sur le port. J'ai eu le malheur de te voir dégainer à l'Abbaye pour faire sortir les habitants de la cité qui n'étaient pas les bienvenue à un moment donné... J'ai longtemps hésité avant de revenir mettre les pieds dans l'enceinte... J'espère ne pas me tromper quand je dis "je pense pouvoir vous faire confiance" suite à l'explication que j'ai eu...

Une relation de confiance et de respect s'est instaurée entre nous. Elle nous permet de parler de beaucoup de chose et de jouer carte sur table. La franchise n'a jamais été une mauvaise chose et certainement pas pour nous. Sans cela... Tout aura pu moins bien tourné. Il partage mon goût pour la générosité et m'aide à entreprendre les premiers vrais efforts que je fournis pour les esclaves de la cité.

La confiance que nous nous portions s'est effritée, du moins pour ma part. Je ne te fais plus autant confiance qu'avant pour ma part. Toi à qui je confiais certains de mes maux, tu as su me montrer que ton jugement était biaisé voir manipulable...

~


Giulia Giudizio: Une magnifique jeune femme qui semble m'avoir prit sous sa protection. Le peu de temps que j'ai passé elle est le meilleure instant passé jusqu'à présent depuis mon arrivée... J'ai vraiment eu l'impression d'être considérée... J'apprécierai vraiment que ce dont nous avons parlé toutes les deux se réalise...

J'ai vraiment l'impression de devenir sa protégée... et ça me plait. Peu importe ce que les gens en disent... Elle a été bonne envers moi. Je saurai l'aider en retour !

Qu'ai-je dis de mal...

Elle a besoin d'aide... Je lui tend la main. Rien n'est difficile, tout est naturel. Je ne dirai pas que c'est une amie mais veiller sur elle au bagne me pousse à la considérer autrement que comme une femme en qui je dois le respect. J'oscille entre le tutoiement et le vouvoiement depuis nos retrouvailles au bagne... j'attend la suite.

Cela fait longtemps que je n'ai pas entretenue de bonne entente avec vous... Je garde un souvenir ému de tout ce que nous avons partagé et je vous tendrez la main si nécessaire... Mais je crains que votre intérêt ne soit que matériel. Je commence à réaliser que vous ne choisissez vos compagnons que par égoïsme ou soucis qu'il ne vous apporte quelque chose... L'amour par intérêt n'est pas réel vous savez... Mais j'ose espérer encore que vous trouviez l'amour... le vrai.

~


Adelina: Ancienne esclave de Hiiag, je lui demande comment elle va quand je la croise. Venant de Lig, je devrais me méfier d'elle comme le voudrait mère mais sa présence est d'un rare apaisement. De la voir, ça me rassure et cette impression n'est pas sans raison. Elle a su être présente et se montrer dans certains cas où j'avais besoin d'aide. Merci Adel'...

Elle est partie il y a longtemps.

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Amalrik: Un éleveur que j'ai rencontré au moulin d'Adobe... Il a été des plus agréable et est de bonne compagnie. J'ai bien aimé pour donné un coup de main ce soir là... Je continue à le voir de temps en temps et c'est tant mieux !

Il est parti il y a longtemps.

~


Aiden S'Jet: Fils de Hiiagara... tout simplement... Le gamin est d'une nature insupportable au premier abord, n'ayant aucune réelle politesse ou courtoisie et vit dans le "luxe". Il reste néanmoins quelqu'un de sensible qu'il faut apprendre à apprivoiser. Cela reste un sale gosse...

Un enfant que j'ai perdu de vu depuis que Hiiag... mmh... Il reste toutefois très poli avec moi désormais, s’inquiétant de moi quand nous nous croisons.

~


Fio Linden: Une gamine que j'ai rencontré et avec qui j'ai partagé un câlin des plus tendre pour la consoler. En manque d'affection, tes parents te manquent... Sache que je serai toujours une peluche si tu en a besoin.

Tu n'as pas beaucoup de chance dans la vie... et trop peu de personne t'entoure alors que tu en aurais grand besoin. Même s'il est vrai que tu ne sembles pas m'apprécier énormément, sache qu'en cas de réel besoin, mon épaule sera là pour sécher tes pleurs.

La fillette a eu beaucoup de haut et de bas, néanmoins, je pense que toutes les deux nous avons pu établir un lien de confiance entre nous. J'espère que tu sais que tu peux compter sur moi... J'espère.

~


Svengal Ladirus: Je t'ai connu en tant que Raev et maintenant comme étant le fiancé d'Elyse. J'espère que tu la rendras heureuse et que tu veilleras sur elle.

Vous m'avez montré être quelqu'un en qui je peux avoir confiance lors de ces événements... Même si vous savez resté distant, en cas de dernier recours je sais vers qui me tourner.

La confiance que je gardais pour vous était davantage par respect pour Elyse mais je ne sais que penser de vous réellement.

~


Azer Merilio: Je ne te connais pas bien... Croisades diverses dans les rues, discussion auprès du Tribun Dreher... Je me méfie... simplement. Mais je ne te hais pas... On m'a dit de ne faire confiance à personne ici.

Je n’oublierai pas ce jour où vous m'avez permis de fuir de la fine planche en bloquant Malbjorn et Yokor pour me garder hors d'atteinte... Merci.

L'impression désagréable d'être exploiter s'est révélée vraie... Il n'est finalement pas si agréable que je ne le pensais... Il agit pour ses intérêts à ce que je comprends bien !

Un début de réconciliation... Quelques tentatives de taquineries de sa part... Je le sens néanmoins menaçant à mon égard. Je me fais peut-être des idées et que les événements passés ne me brouillent la vue mais... Je m'en méfie grandement.

J'aimerai effacer le passé et repartir de zéro. Nous avons tout deux fait des faux pas... je pense que je peux faire ça... Oublier ma rancœur et ma méfiance pour établir un lien d'une nouvelle sorte. Seul l'avenir me dira si j'ai eu raison.

Tu es quelqu'un de sensible Azer... Qui semble vouloir multiplier les conquêtes malgré la famille que vous aviez fondée. Je n'aime pas votre sotte de femme et vous le savez m'enfin... Votre enfant ne mérite pas un tel déséquilibre dans sa vie. Si vous teniez un temps soit peu à lui... Vous sauriez quoi faire. Et s'il vous plait ! Laissez donc un peu vos sous tranquille ! Vous ne les emporterez pas auprès du Créateur sachez le !

~


Argon: Un homme qui aide la garde lors de cette épidémie... Il n'a pas hésité à se mettre entre Malbjorn et moi pour me protéger. Je lui en suis reconnaissante. Il a l'air de... me respecter ? malgré mon statu...

Disparu ? Je ne vous vois plus en ville...

~


Hadyran: Je le pense de confiance avec ce qu'il s'est déjà passé... Je l’entraîne dans pas mal d'aventure ! j'espère que rien de mauvais ne lui arrivera !

Soutient psychologique, je n'ose pas l'impliquer davantage dans mes ennuis et je ne lui confis donc que peu de chose. Mon âme est suffisamment lourde à porter seule. C'est un fardeau que je me dois d'assumer seule.

Cela fait... des semaines que je te dis ce que j'en pense ! Tu préfère jouer la sourde oreille... tu préfère simplement trahir les espérance que j'avais. Tu n'es pas le complice que j'espérais il faut croire... Bon courage et bon vent !

Que faire...

Le Pardon et le départ précipité début février.

~


Scipio (Syrus Syppio): Je ne lui fais pas confiance... Mais mon estime pour lui est plus ou moins importante. Il a su écouter et comprendre la rage que j'éprouvais. Néanmoins, je ne te dirai merci qu'une fois que je serai libre ! Pas avant...

Il est parti il y a longtemps.

~


Djamshid: Un homme qui m'a offert une gorgée de rhum et un supplément au pitoyable repas (en terme de quantité) que j'ai eu au corsair le 7 août... Je n'y avait pas fait bien attention mais en y repensant cet homme était assez... mat... Un Qadjaride ?!

Qadjaride sonne pour moi comme une insulte néanmoins je reste persuadée de tes bons sentiments.


... négatives


Luna: Couturière visiblement prisée de la cité elle n'a pourtant pas bien eu de chance... Si je peux te tendre la main, je le ferais. N'oublis pas ce que je t'ai confié sur ceux qui t'ont acheté ce fameux jour...

Aujourd'hui Phareste, je ne sais pas trop si tu as toujours bien conscience de ce qui nous tourne autour... Tu restes une femme auquel j'apprécie parler et que je ne tolère que l'on fasse du mal. Tu es une frangine après tout.

Je ne voulais que ta sécurité ainsi que la notre et ton bonheur... Tu n'as pas voulu croire en moi. Tu n'as pas voulu avoir confiance. Je ne te déteste pas, je ne te hais point... mais je ne peux plus t'apporter ma confiance pour l'instant. Pardonne moi, mais reste loin de moi.

Le monde ne tourne pas exclusivement autour de toi, sache le. Tu ne penses que trop peu à la vie des autre et bien trop à ta petite personne pour que je ne t'accorde une réelle importance aujourd'hui.

~


Séveryne: Esclave de la reine, elle fut trouvé au fond de la cellule des enchères au départ de l'esclavagiste... Mais... Refusant les conseils et n'en faisant qu'à sa tête je la laisse se débrouiller jusqu'à qu'elle décide de se racheter. A toi de me prouver que tu peux apprendre.

Libérée pour ne plus à m'en sentir responsable, je me suis délivrée d'un poids.

Disparue.

~


Solypso Alducci: D'abord un esclave ayant une certaine présence d'esprit, puis ensuite un marchand hors paire travaillant dans bon nombre de commerce de la ville. Quelqu'un d'aplomb mais auquel je ne vois pas énormément d'émotion...

Oubliez tout ce que j'ai dis avant... Maître de la manipulation du mensonge, tu es loin de ce que je prédestinais pour toi. Tu es la gangrène de cette cité.

Tu as tenu à me faire taire par la menace, à me faire taire par la force en t'en prenant à mes proches... Et tu as également tenu à me faire taire de façon définitive. Saches que la partie n'est pas terminée.

~


Valdteri:

~


Traya: Soeur de Sakya... A mon sens plus droite mais... aussi dangereuse. Une manipulation est vite arrivé. Ouvre les yeux...

Finalement tu ressemble de plus en plus à ta soeur... le sens de l'honneur ne t'ai pas vraiment familier. Tu restes une barbare... Pourquoi cela ne m'étonnes pas venant d'une nordache ? J'espère pouvoir t'écraser pour ma jambe. Chienne.

~


Edelweiss Menso: Je ne connais pas personnellement cette femme... Mais comment apprécier celle qui vous a prit celui pour qui votre cœur battait.

~


Elyo: Le voisin de bagne... une agréable compagnie mais... QUEL CON !!

Merci de votre protection...

Beaucoup parle... beaucoup de on dit... hum... Même si tu n'es pas parfait, même s'il se peut que plusieurs choses soient vraies... Moi je n'oublis pas. Tu m'as sauvé la vie et tu as toujours été très correct avec moi. Je n'ai que faire de ce que les autres racontent. Vous êtes quelqu'un de bien à mes yeux. C'est la seule chose qui compte pour moi.

La aussi... oubliez... pion ou étincelle du désastre, je ne veux plus rien savoir... Mort ou vif peut importe... mais fais toi oublier vermine.

Disparu ou parti... un soucis en moins.

~


Akiro Blanche-Lame: D'abord un esclave... Puis aujourd'hui un habitant aux yeux de la cité. Néanmoins je ne pensais benêt... Il a l'air plus manipulateur que bête. Délaissant ses anciens compagnons pour se tourner vers l'or de la ville. Je n'aime pas ça... sache le bien.

Je t'ai toujours à l'oeil... Tu as trop traîné avec la garde pour être réglo... sache le bien.

Disparu ? pas plus mal...

~


Ilse: Je n'ai rien de spécial contre elle juste que... de garder un bâtiment dont on ne s'occupe pas... je n'en vois aucun intérêt. De plus... pour laver des tâches... Faudrait-il déjà commencer par les voir !

Traînée qui se fait passer dessus par tout un équipage avant de pointer les autres du doigt... L'Arbitrio pourrait te rappeler à lui plus tôt que prévu tu sais... Tâche de la jouer plus silencieuse, radasse.

~


Cain Keryah Vuhori: Cela ne fait aucun doute ça place est bien plus légitime à la tête du quartier Ouest que ne l'était cette bouchère... Néanmoins j'ai un doute sur la logique de son esprit...

Etre malsain dont le créateur jugera certainement bon de laisser de coté lors du jugement final... Servir ses propres intérêts en écrasant les autres n'est pas digne d'un croyant tel que vous !

J'en ai toujours pas terminé avec vous et votre petit manège. Je ne serais en paix que quand vous aurez quitté la ville pour ne plus jamais revenir. Sinon nous pouvons imaginer des faits plus... définitifs ?

Vous n'êtes finalement qu'une marionnette... Je tâcherais de ne pas l'oublier à l'avenir mais tu reste en travers de ma route.

~


Astalmo Von-Herbert: Des mots vifs, des mauvaises impressions... Mais je ne l'en tiens pas forcément rigueur non plus... Je ne sais pas trop sur quel pied danser.

Espèce de chien ! Vas donc changer tes pots de chambre plutôt que de jouer l’intéressant. Tu n'es rien... un insecte et tu le resteras. Restes à ta place !

~


Philip Androix: Un dreher que j'apprécie. Fait Exceptionnel pour le souligner ! Il a prit ma défense et je l'en remercie de tout coeur !

Merci pour les vivres.

On retourne sa veste ? On rejoint la meute de chien galeux ? Pourquoi ?

~


Eija: Une jeune femme aux cheveux d'ivoire. Elle est douce et craintive mais n'a pas l'air méchante... Elle me donne envie de prendre soin d'elle. Nous verrons ce que l'avenir nous réserve à toutes les deux...

Elle nous met tous en danger ! A t'elle seulement conscience de ça ! Folle !

Si toi ta place est celle d'une chienne obéissante, ce n'est pas la mienne. Et merci de rester loin de nous à Hiiagara et moi ! Tes pleurnicheries m'insupportent !

Partie pour ne plus jamais revenir j'espère.

~


Henrry: Il ne m'a rien fait... mais... Je l'ai trouvé effrayant ! Je... Je ne sais pas si j'aimerais le recroiser seule. J'ai peur de ce qu'il peut avoir derrière la tête.

Jamais je ne l'aurai pensé aussi benêt...

Disparu ? Je ne te vois plus en ville.

~


Anya: Une femme a l'allure étrange et terrifiante ! Elle semble néanmoins gentille et encline à me tendre la main et a m'aider.

C'est votre faute !

En plus d'être la reine de connes, vous êtes une cinglée bonne à être enfermée ! Vous et votre citoyenneté pouvez aller vous faire mettre ! Vous ne savez qu'exiger l'obéissance, des réponses et vous plaindre ! Vous ne savez pas encore à qui vous vous frottez visiblement... Après m'avoir séquestrée, ne vous attendez pas à un seul traitement de faveur !

Mmh... mmh... la donne a changé, c’est certains. Un ennemi commun rapproche forcément ceux qui ne s'entendent pas. Vous restez néanmoins quelqu'un que je ne compte pas parmi mes proches. Vous avez su vous montrer autrement, mais cela ne rachète en rien vos fautes passées. Et puis... Bordel ! J'ai jamais vu quelqu'un dont le pouvoir monte aussi vite à la tête ! Ah si pardon... Astalmo... Pire, lui voit du pouvoir où il n'y en a pas.

J'ai bien fait de rester méfiante. Le poison a mit longtemps à agir mais nous voyons enfin ton visage. Penses-tu l'emporter ?

~


Kylian: Au début un simple esclave à qui je voulais donner une meilleure chance de départ... Tu m'as trahis. Tu as osé te retourner contre celle qui t'a nourris et aidée ! Sache que si je tolère que l'on obéisse pas... je ne tolère en aucun cas la trahison ! Ne m'approche plus sauf si je te le demande !

~


Hisato Kironoko: Un albinos avec de mauvaises fréquentations pour commencer... Voilà ce qu'il est ! Tss... Malbjorn... sérieusement ? Comment osez vous vous mêler de cette histoire ?! Vous n'y êtes pas concerné ! Alors occupez vous donc de vos trucs d'homme "libre" et fermez là !

On verra qui ferra nager l'autre... Idiot !

La salope vous salue bien bas... Connard !

Disparu ? Je ne vous vois plus en ville. Par contre... là... c'est tant mieux !

~


Izaac: Un esclave des Drehers, comme moi. Il est assez froid et distant de ce que j'en vois mais il m'a quand même sortit de quelques mauvaises passes... Je pense qu'on se renvoi sans arrêt la balle au niveau des services et cela me plait bien...

Quel est ton rôle dans tout ça... Tu as l'air si détaché des événements et pourtant tu as été prêt à prendre des coups pour moi... Je n'arrive pas à savoir si je dois te considérer comme une véritable aide ou si je ne suis qu'un simple passe temps dans ton existence. Tu as cependant été là quand il a fallu me secourir. J'ai l'impression de ne pas tout savoir, qui es tu ? Quel est ton rôle ?

Finalement... je sais plus ou moins pourquoi tu fais tout cela pour moi. J'accepte d'être ta rédemption auprès de cette jeune fille brune. Après tout... Pourquoi je refuserai, Lig Ocolidien ou pas, tu m'as sauvé et ce... à plusieurs reprises.

Je veille sur toi comme un trésor... Paria de mon passé, toi aussi tu as su te tenir au sommet de mon présent. Je t'en supplie... Survie ! Je n'admettrai aucune autre option possible !

Je te croise de temps en temps mais on s'est perdu de vu. Je sais que tu es en bonne santé et que la vie n'a pas l'air trop douloureuse pour toi au vu de tes accoutrements. Je tâcherai de venir prendre des nouvelles.

Tu as bien changé, jouant les chiens d'aveugle, tu ne sais aujourd'hui que remuer la queue et lui obéir au doigt et à l'oeil. Soit. Qu'Arbitrio sauve ton âme avant qu'elle ne te fasse commettre l'irréparable.

~


Kaprasius Hagenstak: J'ai eu un peu de mal avec elle dès le départ... Des petites réflexions qui ne m'ont pas plu et à présent je sais qu'elle fait parti de ces personnes qui traitent les esclaves comme des objets... Après m'avoir ennuyée au chat, je demande juste à ce qu'elle me laisse de l'air quand j'y travaille. Rien de plus, rien de moins.

Une ratée qui n'a pas su s'occuper du quartier qu'elle convoitait... Je n'arrive pas à croire qu'Azer est avec une ratée comme elle... En plus de cela... cette "dame" a un très mauvais fond...

Je ne l'apprécie toujours pas mais elle me casse plus les pieds pour le moment. Que cela reste ainsi.

~


Stelio Volturno: Un homme effrayant ! Ces deux termes suffisent.

Malgré tout Dame Giulia le présente comme un bon parti... Je dois comprendre qu'elle veut me pousser dans ses bras ? J'en frisonne d'avance... mais l'excitation n'est pas là, je vous l'assure.

Il est prédisposé à être d'une rare cruauté ! Je vais me méfier de lui.

Tu as voulu attenté à la vie de personnes qui me sont proches. Tu n'as rien d'un chevalier.

~


Valérion Antor: Un homme... effrayant... Ces deux points soulevés, je n'ai rien d'autre à ajouter.

Malgré ça Dame Giulia essai de le présenter comme quelqu'un de bon et de confiance envers qui je peux me tourner en cas de problème... Je ne sais pas si j'ai envie de lui faire confiance !

Lieutenant corrompu ! Un véritable chien parmi les chiens ! Un pourri ! Il cherche l'autorité par la peur et la force plutôt que par le respect ! Il n'est pas digne de faire parti de la Justice ! Il est néanmoins un homme sensible derrière son masque de cruauté. Le perser ne sera pas chose aisé...

~

Blason Dreher.jpg Les Drehers : La famille qui m'a acheté tout simplement... Je n'ai pas de mauvaises pensées à propos des membres qui la composent. Ils ne m'ont pas frappée ni insultée et je ne leur ai pas manqué de respect... Rien de tout cela ne devrait donc arriver en toute logique... Mon éducation devrait faire la part des choses et je devrais m'en sortir sans casse. Un point positif quand même ! La majorité parle Hura et ils ont donc été éduqués comme ma mère l'a fait pour moi... Cela facilitera les échanges j'imagine.

Que les flammes vous ronge !!

Famille déchirée... c'est ma faute. Les membres qui sont resté ne sont pas les plus mauvais... J'en garde néanmoins un mauvais souvenir...

Famille éteinte depuis longtemps maintenant.

~


Escanij: Toujours à jouer le bon chien chien à ses maî-maîtres ! Il me sort par les yeux !!

Disparu.

~


Eradan Dior: Après Melkyor, la personne vers qui elle ira en cas de gros pépins... Elle sait qu'elle l'a déçu récemment... Mais elle remarque également que son tempérament de feu l'amuse. Au moins... il ne l'a frappera pas pour quelques chipignoneries.

Les flammes seront ta seule issue pour m'avoir trompée !

Quoi en penser...

Un monstre ! Rien de plus qu'un monstre a qui je prendrais volontiers la vie !

Pourri au bagne ! Et n'en reviens pas !

Je te vois, je ne t'entends pas beaucoup... c'est pas plus mal remarque si tu veux garder ta langue.

~


Saltan Androix: Le frère de Philip... Ancien Dreher... Je ne l'ai vu que très rarement et la seule fois où je me suis réellement confrontée à lui, c'était quand celui-ci à rejoins les chiens que sont Daviel et Malbjorn dans leur projet de famille et a tenté de voler les esclaves Drehers... J'ai néanmoins, à titre personnel, rien contre lui... Je suis juste déçue d'une telle attitude envers ce qu'il appelait avant : des amis...

Un sens de la logique très réduit finalement... Je n'étais déjà pas très encline à lui parler et lui faire des politesses... Je me forcerai juste davantage encore...

Les anciennes bonnes résolutions ne sont plus, l'heure est à autre chose. Nul homme est intouchable et les exigences n'y feront rien.

~


Yokor Dreadan: Membre de la famille Dreher avec qui je n'ai pas plus d'affinité que cela...

Les flammes seront ta seule issue pour m'avoir piégée !

... L'ombre, la déception, la tristesse, la haine, la rancœur...

Personnage Hiiagara.jpeg
Hiiagara S'Jet
thème de la situation relationnelle actuelle. (Merci Hiiag oui je te pique la musique)


Un homme étrange au premier abord, fou, extrême... beaucoup d'adjectif lui vont... On me l'a désigné comme étant un "bon gars" et que d'être bien vu par sa famille pourrait m'ouvrir des portes... Je n'ai donc pas l'intention de le décevoir.

Comment qualifier cet homme... Il m'a été d'une grande aide... Je ne sais pas à quel point mais j'ai la sensation que je lui dois énormément. J'en apprendrais davantage... plus tard...

Je ne saurai pas dire s'il est effrayant ou amical finalement...

Il est de bon conseil mais d'un naturel agaçant ! A la fin homme et enfant j'ai l'impression de me revoir sous des traits plus masculins. Il est néanmoins plus dérangé que moi et encore... Je ne passe simplement pas à l'acte tout ce dont j'ai envie de faire. Lui, la mort ne lui fait pas peur, à moi si. Je le remercie néanmoins de tout ce qu'il fait pour nous... Je me mise même à veiller sur lui durant son sommeil. Après tout, il avait lui aussi beaucoup d'ennuis...

Je me sens si impuissante en ta présence... Manipulable, un petit jouet entre tes mains expertes. Je déteste cette sensation ! Je la hais ! Mais... j'ai... confiance. Je laisse faire, j'y prends même goût. Ça me terrifie presque mais je me laisse aller, laissant les choses venir comme elles veulent. Ocolidien, avant je t'aurai pris pour une personne à éviter par tout les prétextes, tu es aujourd'hui à la fois protecteur et source de joie. Merci...

Sinistre, tu n'en reste pas moins l'homme qui à su faire de moi ta captive. Homme de l'ombre, paria de mon passé tu es mon présent, la source de ma chaleur, la source de ma survie, la source de ma lumière. Tu m'as fais tienne, je t'ai fais miens... Puisse l'avenir ne jamais nous déchirer !

Doux, calme, patient... Un trésor que je n'aurai jamais pensé trouver. Captive de tes sens et captif des miens... On se complète et s'associe pour une idylle pleine de surprise.

Cela fait des semaines maintenant que la mort ravagea notre cœur chacun à sa manière. On ne se parle aujourd'hui que très peu... se refermant chacun loin l'un de l'autre. Mais également... Depuis le retour du monachisme en ville, ta croyance te pousseras à faire un choix, je ne suis pas prête de toute manière... Des doutes et des peurs font surfaces sans nul doute... Et te parler m’effraie encore plus encore. Je ne veux pas le découvrir.

Le secret est dur... synonyme d'angoisse et de peine... mais aussi de colère. M'a t'il trompé... s'est il joué de moi... s'est il-- "oh ma tête". Un jouet, un passe-temps, un lot de consolation tout au plus... Voila à quoi j'ai été résumé?

Nos coeurs sont bien loin l'un de l'autre mais je n'ai pas oublié. Je pose les yeux sur toi, sur tes yeux d'or sur ces marques sur ton visage. Je me souviens et je souffre... encore.

Maîtres du noir

Visage-de-Malbjorn.png
Malbjorn

Je ne veux plus jamais avoir à le croiser ni à lui parler !

Même s'il est effrayant... je ne peux pas l'ignorer. Je fais néanmoins preuve de compassion à son égard...

Les flammes seront ta seule issue pour m'avoir détruite !

Continuer à me menacer ne te mènera à rien de plus... sache le. Ah si... je serai surement plus encline à laisser ma cruauté s'exprimer.

Cette soudaine sympathie cache quelque chose de plus malsain encore... Sachez que votre sort est entre mes mains et celles du Créateur.

Je le savais ! Tu n'es qu'une ignoble raclure ! Essais donc de me porter le moindre coup !

On a pu partager la même tente pour un marché et même si nous nous ne sommes pas entre tués... Nous aurions dû garder le silence. Je n'ai aucune envie d'être agréable avec lui, et il a du le sentir. Le marché a manqué de finir en insulte mais je me suis pincée la lèvre et ais remballer boutique.

~


Daviel: Après m'avoir fait cuisiné en étant morte de faim... J'ai bien l'intention de lui faire payer cette torture ! Tout commença par un cracha dans sa soupe !

Il est le monstre qui hante mon âme... et celui qui m'a jeté dehors alors que Melkyor, son tribun, m'avait donné refuge suite à mes blessures.

Les flammes seront ta seule issue pour m'avoir brisée !

Une pourriture ! J'ai appris que tu étais au bagne ! Puisse la maladie et la mort t'emporter ! Je savais qu'Arbitrio allait punir ton âme souillée ! Puisses-tu crever comme un chien !

Je ne t'ai pas oublié...

... mortes


Klaus Ershell Mark: Un homme un peu étrange mais sympathique qui m'a permis de manger à ma faim à l'Abbaye... J'imagine que je lui dois un service mais... Cela ne me dérange pas !

Cet homme est mort... Je ne le connaissais que peu mais je le regrettai déjà.

~


Edouard: Le Lig le moins "sauvage" de la troupe je crois. Quand on les côtoie, ils sont tous... hum... agréable ? Mais lui plus que les autres.

Ta mort... violente et cruelle. En ce 02 février, jamais je n'aurais voulu apprendre ta mort. Tu n'étais pas ce que je pouvais appeler un proche mais... Je t'ai pleuré, sois en sûr. Ta perte m'a frappé de plein fouet ne rajoutant qu'un trou béant dans ma poitrine déjà bien vides...

~


Sakya: Honneur et cette femme ne vont pas ensemble. Elle est aussi perfide qu'un serpent. Apres tout... au même titre que les mercenaires disent se battre pour l'argent vous vous battez pour l'honneur... Dans les deux cas, on se bat pour ce que nous n'avons pas. Tout est dit...

Morte à ce que l'on dit... Si vous saviez comme cela m'enchante ! Je l'aurais su un peu plus tôt j'aurais même organisé une fête pour cela !

~


Cormac Longfore.: Un traître... tout simplement.

Mort ? Un soucis à me préoccuper en moins !

~


Caterina: Cette femme n'a pas l'air d'être une tendre... Déjà complice du bordel au Tharkier je l'avais à l'oeil... Mais le récent incident de rue confirme mes impressions. Je ne louperai pas une occasion de vous rendre la pareille.

ça une garde... un ramassis de connerie tout au plus ! Pas capable de suivre un ordre en plus. Grognasse...

Une garde, une milicienne... non... un catin de l'Ouest ? Oui ! Elle a une grande gueule et casse bien les noix. Cependant son impacte réel est.. inexistant ? Elle est une erreur à mettre de coté ou mieux... à supprimer.

Morte... hehe... Morte ! Catinrina n'est plus et c'est tant mieux !

~
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Illina Signaro

La Reine d'Esperia... Comment j'ai pu être si stupide et manquer de tant de chance... Pourquoi a il fallu que je me confis à elle pour dire que je ne savais pas qui était la Reine. Je suis vraiment passée pour une sotte ! Néanmoins... sans elle je serai dans un mauvais état... Merci.

Voila des mois que nous nous étions pas parlé, ni réellement vu. Pas depuis le bagne mais je n'ai pas oublié et encore aujourd'hui et même plus aujourd'hui je vous considère comme quelqu'un de généreux et de bon. J'ai pu voir d'autres facettes de votre personnalités et je suis fière de vous compter comme une personne proche.

Je ne le dirais jamais assez, je suis fière d'être à vos coté et jamais je ne ploierai genou devant un quelconque autre prétendant au trône de la cité de l'Espoir. Vous êtes à mes yeux l'unique capable d'endosser ce rôle et nous avons su le prouver. Ma reine...

Bout de femme sur lequel mes yeux sont sans arrêt tournés. Protectrice, et bienveillante ne sont plus des mots suffisamment fort pour décrire ce que je ressens je crois... Je ne vous le dirais jamais surement... qui sait mais... plus qu'une reine, j'aimerais vous appeler autrement. Seulement, je ne me le permettrais pas. Muette je resterais.

Soutient incroyable, vous êtes aujourd'hui un des principaux piliers qui me permettes de rester debout et surtout droite dans ce que je crois. Me considérant plus comme un fardeau que comme une véritable aide, je jure de me racheter à l'avenir de vous être plus utile que je ne le suis actuellement. Pardonnez moi mes erreurs, mes défaillances et surtout mes faux-pas. Figure d'autorité, vous êtes un modèle que je vois progresser chaque jours.

Vous vous êtes éteinte ce 19 mars de l'année 515. Une reine parmi les reines, vous avez lutté pour votre fille et votre cité et ce... jusqu'au bout. Trop peu le reconnaîtront, bien trop peu... Je ne vous oublierez pas et cela jusqu'à mon dernier souffle. Je continuerais à vous demander conseils, j'espère que vous me répondrez. Puisiez-vous trouver la paix, mon amie.

~


Rebecca Ivanovitch: Femme de noble, je respecte cette femme par la prestance qu'elle impose et sa générosité à mon égard. Je sais qu'en cas de questionnement ou de doute... je peux potentiellement me tourner vers elle suivant le sujet de celui-ci...

Noble dame toujours aussi agréable. Nos discussion me conforte souvent dans ce que je pense et j'apprécie ces échanges qui nous appartiennent.

J'ai du mal à cerner ce que je dois comprendre de vous...

J'avais confiance, je pensais avoir trouvé une femme à qui me confier, mais non. Vous avez été de ceux qui ont fait toutes ses horreurs visiblement... Je n'entends plus parler de vous non plus, j'ai vaguement entendu dire que vous avez fuit avec votre bateau et votre mari. Si la ville de l'espoir ne vous a pas fait tué, c'est donc l'océan qui l'aura fait.

~


Sergueitov Ivanovitch: J'avais eu de l'estime pour lui fut un temps... Il aurait ensuite été à la tête de toute une organisation qui lui permit de prendre le pouvoir en ville. Le peuple se fit entendre néanmoins. L'impie et son amant prirent alors la fuite de ce que l'ont m'a dit mais soyons honnête... Son grand âge ne pouvait pas lui permettre de manier un navire seul, même avec l'aide de sa femme. Et encore aurait-il pu le faire... le bateau ne semblait vraiment pas fait pour fuir l'archipel... Le fond de la mer a donc une nouvelle carcasse de navire à son actif...


Son Passé...

La misère mais pas que...

Beaucoup de rumeurs circulent… Je n’ai jamais compris cet attrait pour le malheur d’autrui… On aime entendre raconter les pires horreurs sur telle ou telle personne… On aime détester et on aime faire détester… Tout ces racontars trouvaient souvent refuge là où je travaillais d’ailleurs… l’auberge du moine endormi. Un nom qui lui allait à merveille d’ailleurs ! Quand les religieux ne sont pas là pour prodiguer leur bonne parole… le peuple oublie vite que nous sommes tous sur le même bâteau, à voguer pour la survie. Bon nombre des clients du coin avaient une ardoise aussi longue que mon bras. Et plus l’ardoise s’allongeait… plus ils consommaient pour oublier… Un véritable trou sans fond. Je me demande parfois si mon patron y trouve vraiment son compte… c’est bien beau les impayés mais qui règle la note quand ceux-ci ne peuvent vraiment plus payer… J’avais droit au même spectacle tous les soirs alors que j’essuyais calmement quelques verres au comptoir. Les ivrognes qui hurlent leur désarrois, des jeunes filles assez jolies pour tenter de tirer quelques pièces contre bons services, les plus pauvres qui nous servaient leurs yeux les plus larmoyants pour qu’on leur offre une miche de pain même rassis : que je donnais dès que le patron avait le dos tourné même si je pense qu’il savait… il me réprimandait pour la forme quand il me voyait le faire…

On poussa la porte de l’auberge, personne ne fit attention à lui… sauf moi… Un homme bien habillé, droit et fière avec un brin de compassion au fond des yeux pour ceux se trouvant dans la pièce. Il ne jeta qu’un bref regard sur la misère et s’avança vers le comptoir. Le cliquetis de quelques pièces tintèrent à mes oreilles quand il les déposa face à moi alors que mon patron vint se poster derrière moi.

“Bonsoir Ser… On vous sert quelque chose ?” lança t’il au-dessus de mon épaule.

Il regarda brièvement le responsable puis ses yeux s'attardèrent sur moi. “J’étais juste venu régler les dettes d’un de mes domestiques chez vous… mais je vais me laisser tenter par une coupe de vin…” Lâcha t’il finalement.

Je me mis à lui sourire doucement, touchée par son attention envers son domestique. Il nous donna son nom et son ardoise fut effacer dans le même instant. Je lui servis son verre alors que je sentais mes joues s’empourprer de rouge quand je reviens face à lui pour lui donner sa coupe. Il dégageait un réel charisme et une réelle prestance. Il ne resta néanmoins pas bien longtemps, peut être incommodé par les regards envieux de lui lançaient les autres clients… Après une ultime gorgée, il déposa le triple du prix sur le comptoir.

“Pour la serveuse… On m’a toujours appris à récompenser les bonnes choses.” Je relevais les yeux des pièces mais… il passait déjà la porte de la sortie.


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Au clair de Lune

“Bonne soirée Bel’ rentre bien !” me lança mon patron alors qu’il fermait boutique. Je lui rendis sa politesse d’un sourire et c’est les bras remplient de reste que je rentrais à la maison. Il fallait que je sorte de la ville et que j’aille à une petite ferme au-delà d’un ruisseau. Les gens appelaient là où j’habitais “Rivenoire” et nous avons finalement fait de cette appellation notre nom. Ma mère voulait oublier son passé à Huratelon et se reconstruire. Malheureusement… nous n’étions pas très apprécié, ma mère était très discrète et son activité était souvent mal interprétée. Herboriste de profession elle était souvent prise pour une sorcière ou vendeuse de mauvais sorts… J’étais la progéniture maléfique et ceux qui ne me connaissaient pas, me qualifiaient de vipère ou d’empoisonneuse… L’auberge avait un peu souffert de mon embauche mais le patron ne m’en avait pas blâmé. Il disait que c’était des imbéciles et qu’un jour ils verront…. J’attendais ce jour avec impatience !

“Votre service est enfin terminé ?” La voix me fit sursauter et j’en fit tomber mes provisions. L’homme de bonne famille qui était venu à l’auberge, sortit au même instant de l’ombre, l’air désolé. “Veuillez m’excuser ma dame !” ne cessa t’il de répéter alors qu’il s’accroupissait pour ramasser ce qui était tombé. Embarrassé et maladroit, il me fit sourire et je finis par lui donner un coup de main.

“Vous êtes pardonné… Il n’y a pas mort d’homme après tout.” J’étais sincère, ce n’était pas de sa faute. J’étais juste tendu par ce qui pouvait se passer en ville une fois la nuit tombée.

“Je tiens à me faire pardonner. Permettez-moi de vous accompagner un moment.” Ma tête s’inclina d’elle même à ces simples mots. Il me gratifia d’un sourire et souleva le paquet où se trouvait mes provisions. “Vous travaillez ici depuis peu je me trompe…? Je ne vous avez jamais vu.” Il était donc habitué à venir payer les dettes de ses domestiques à l’auberge? Cette idée fit naître un sourire qui ne quitta plus le coin de mes lèvres. Je ne regardais du coin de l’oeil alors que je lui contais que jusqu’au mois dernier j’aidais ma mère et quelques fermiers prés de chez nous. Mais que celle-ci m’avait poussé à trouver du travail en ville pour que je me familiarise avec la population et que je me fasse un petit réseau de connaissance. Au fil de la conversation, il me confia qu’il sortait souvent comme ce soir pour échapper aux obligations de sa famille. Leur dernière lubie était de le marier. Il savait bien que cela était nécessaire mais il aimait rêver et trouver la jeune femme de ses songes au coin d’une ruelle. Il avait de ses mimiques qui me faisaient beaucoup rire et le trajet ne fut jamais aussi court pour arriver aux portes de la ville. Je repris mes provisions et il me fit un baise main avant de nous quitter ce qui allait devenir notre quotidien pendant quelques semaines…


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La présentation

Des semaines que j’avais commencé à travailler à la taverne du moine endormi et cette vie me plaisait déjà beaucoup. J’avais fait une très belle rencontre et ma mère en était ravie, je me demande d’ailleurs parfois si elle n’est pas plus heureuse que moi à propos de cette nouvelle. Edward Lemant voila le nom de cette fameuse rencontre. Un homme de la haute société qui, lassé de vie toute tracé que ses parents lui faisait s’était mit à côtoyer un bout de femme du peuple. Nous nous étions trouvés beaucoup de points communs mais le rempart qui se dressait entre nous était immense ! Il m’avait cependant dit qu’il comptait bien me présenter à sa famille avant que celle-ci ne décide pour lui une nouvelle fois. Il espérait vraiment que je fasse bonne impression, que mes manières douces bien que très maladroite plaisent à ses parents… J’avais peur. On entrait pas si facilement dans les hautes sphères… Je continuais à me demander où se trouvait le piège mais j’étais bien trop haute dans le ciel pour penser à cela avec lui. J’étais sur des nuages, portée par des centaines de papillons qui logeaient dans mon ventre. Le regard vague, rêveur, un petit sourire niais aux coins des lèvres… Voila comment on pouvait me voir tous les jours au travail. Le patron disait que j’étais un petit rayon de soleil mais qu’il ne fallait pas oublier de baisser le nez de temps en temps pour faire la plonge. Il riait fort et moi aussi même si j’étais très gênée de la situation…

Les jours continuèrent à s’écouler et je ne vis pas se moment arriver. Une femme des plus élégante entra à l’auberge, peu après son ouverture et s’entretint directement avec le responsable. A peine quelques minutes après, elle vint à ma hauteur et me sourit. Clignant des yeux, ne semblant pas comprendre, elle enchaîna pour me mettre les idées en place. “Je suis Marie Lemant, la soeur de Edward et nous avons peu de temps pour te rendre aussi présentable que possible !” Pas le temps de dire “ouf” qu’elle me prenait par la main et me tirait dehors. Mon patron se contenta de me faire un petit signe de main alors que je remarquais une nouvelle bourse à sa ceinture. La famille Lemant n’avait donc aucune limite en terme d’argent ?

J’ai été tiré dans tous les sens et dans toutes les boutiques pour trouver une tenue, une coiffure et toute une toilette convenable avec pour seule juge : Marie Lemant. Des paquets plein les bras on se dirigeait vers les hauts quartiers mais en passant devant un petit banc de fruits et légumes, un gamin venait de se faire attraper à voler une pomme… Vu sa corpulence j’imaginais que trop bien son attention et le vendeur me fendis le coeur quand sa grosse main claqua contre la joue du gosse. Marie me prit de court quand elle s’approcha du banc et fit tomber une énorme caisse sur l’un des pieds du vendeur. “Oups” marmonna t’elle en même temps “Pardonnez moi… elle a glissé.” Le marchand poussa un crie mais se retint néanmoins de répondre autrement à cette douleur… Je cachais mon sourire derrière mes paquets alors que Marie achetait un petit sachet de pomme. Elle croqua dans l’une puis s’accroupit prés de l’enfant. Il était paniqué, effrayé… Elle lui tendit le sachet, un grand sourire accompagnant son geste. “C’est pour toi… tu n’auras pas de problèmes avec celles-là. Promis !” La main du gosse tremblait mais il se saisit rapidement du paquet et détala aussi vite que ses jambes lui permettaient. Elle semblait satisfaite à présent… Nous reprîmes alors notre marche, visiblement plus légère. Elle me fit ensuite entrer chez elle par la porte des domestiques : direction sa chambre avec sa salle d’eau pour mettre en oeuvre tout ce que nous avions fait et vu dans la journée. Un véritable marathon ! J’étais exténuée de tout ce qu’il fallait faire pour pouvoir être vue par les grands de cette ville. J’étais très intimidée par les domestiques qui prenaient soin de moi même dans le bain. Des crèmes, des huiles, on me brossa les cheveux, on me massa les mains avant de s’occuper de mes ongles comme une vraie princesse… Tout était si… parfait. Après avoir affilé la robe, et mettre regardé dans le miroir, je vis Edward dans l’encadrement de la porte. Il me détailla de haut en bas, plusieurs fois, et sourit visiblement très satisfait. Il était temps de faire mon entrée… Il m’offrit son bras et sa soeur nous suivit de quelques pas…

Devant la porte de la salle à manger, il me souffla “Ne t’inquiète pas. Tu es parfaite.” J’étais si angoissée… je voulu lui répondre mais on ouvrit la porte. Je m'efforçais de sourire et Edward entama la présentation alors que je faisait une petite révérence comme me l’avait montré sa soeur. Je venais de mettre les pieds dans un monde où je n’avais aucune prise, aucune connaissance… On venait de me lâcher dans une fosse au lion et j’allais m’y faire dévorer ! On me fit signe de m'asseoir sans autre cérémonie mais je pouvais ressentir la gène voir l’agacement palpable de la mère. Elle avait néanmoins la retenue d’une grande dame pour garder ce qu’elle pensait pour elle. Le père était en bout de table, sa femme à sa droite, sa fille à sa gauche. J’étais à coté de Marie, une jeune fille silencieuse en bure était assise entre Edward et sa mère. Le repas commença alors ou plutôt devrais-je dire le supplice.

Heureusement que j’avais les indications discrètes de Marie pour m’en sortir avec l’argenterie et la manière de déguster les divers mets pour une dame de la haute. On me regardait beaucoup et j’avais l’impression de glisser peu à peu sous la table pour vouloir me cacher. Je voulais disparaître… retourner dehors au bras d’Edward qui me raccompagnait chez moi… On se mit alors à me poser des questions sur ce que je faisais, sur mes parents… Je voyais bien que les réponses ne convenaient pas. Pire que cela, quand on engagea le dialogue sur ma mère et qu’ils réalisèrent qui elle était, je pus facilement apercevoir une soudaine crainte traverser les yeux de la marâtre. Je le savais que ma mère n’était pas très appréciée pourtant…

Le repas se termina calmement sans vague. Marie me proposa gentiment de me changer dans sa chambre pour être plus à l’aise pour rentrer. J’avais le moral au plus bas mais elle me redonna vite le sourire en m’apprenant que Edward m’attendait pour rentrer. Qu’il avait réussi à fausser compagnie à sa mère et qu’il avait un petit cadeau pour moi !

Quand je vis enfin le ciel je tombais au même instant nez à nez avec un belle rose rouge que l’on tendait à quelques centimètre de mon visage. Toujours aussi élégant et charmeur il me tendit son bras et il m’accompagna jusqu’à la sortie de la ville. Aux portes, il se saisit de mon poignet gauche et y accrocha un petit lien de cuir fin. Un bracelet où trônait au centre un petit coeur d’argent. On s’embrassa pour la première fois…


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La rage naquit des flammes !

“Sorcière ! Assassin ! Perfide ! Traitresse !” J’eus à peine le temps de relever les yeux qu’on m’attrapa par les cheveux pour me faire tomber au sol en pleine rue ! Sonnée par la chute et ma tête qui avait tapé sur le sol, je ne saisis pas bien les évènements qui se déroulaient… Je me sentais faible, lourde… si lourde…

Je sentis mon corps partir en avant, on venait de me jeter aux pieds de deux personnes si je pouvais en croire les ombres que me projetait le soleil couchant… On parlait autour de moi mais je ne comprenais pas le sens de leurs mots… Je sentis approcher quelqu’un, une des deux ombres était près de moi, le bout de sa botte frotta mes genoux puis une douleur vive me fit sortir de ma torpeur. On me tira si fort les cheveux qu’on me souleva, je m’entendais hurler, je me sentais m’agiter puis plus rien… Je retombais, retenu par les bras de deux hommes forts. Des mèches courtes retombèrent sur mes épaules alors que mes yeux se posèrent sur la main d’un homme face à moi qui tenait fermement une longue tignasse de cheveux roux coupés nets… Le flou embruma mon regard, des larmes chaudes coulèrent le long de mes joues… Je cherchais le visage de celui qui m’avait fait ça… Ses traits fins, ses yeux torturaient par des larmes semblables aux miennes… : Edward… Non…

“Qu’on l’emmène… qu’elle paie pour ses crimes ! Puisse son âme être secourue par les flammes !” La moine du dîner s’approcha aux cotés d’Edward en criant ces mots affreux ! “La traîtrise de cette créature qui a voulu duper Ser Lemant ne mérite que la clémence divine !” Ma gorge se noua à chaque mots… tout aussi pesant les uns que les autres… Mon corps ne répondait plus… la lourdeur des mots… des faits que l’on me reprochait me cloua sur place… Je… Qu’avais-je fait ? On me traîna sur quelques mètres avant de nouer des liens solides autour de mes poignets. Je tenais à peine debout, les yeux dans le vide, j’entendais à peine le brouhaha autour de moi… La foule… La plèbe s’était entassé pour l'exécution de cette sentence religieuse…

Le soleil était couché à présent… seuls les flambeaux offraient assez de luminosité à présent… C’est d’ailleurs un homme battis tel une montagne qui s’approcha de moi cette fois… Tenant le manche de ces bâtons de feu, il sourit, l’objet se pencha sur moi jusqu'à toucher les ballots de petits bois et de paille à mes pieds… Je voyais déjà le feu s'agripper à chaque petites parcelles qui lui étaient offertes… Je le voyais se mouvoir sous la brise… avancer vers moi puis grandir ! Les flammes lapèrent doucement l’espace autour d’elles jusqu’à s'immiscer au coeur des ballots, provoquant de grandes fumées, irritantes, aveuglantes, brûlantes ! Ma peau, elle aussi se faisait doucement lapait par les flammes… dévorant petit à petit mes vêtements, je sentis également le petit bracelet de cuir lâcher sous la chaleur et tomber dans ce début de brasier. Je sentais la chaleur, ma peau hurlait sa douleur alors que mon coeur s’assombrit de rage ! Cette rage chaude… tenace… cette rage de l’injustice… cette rage de la volonté de vengeance, je voulais la hurler… Je visualisais nombre d’horreurs alors que la place devenait rapidement intenable… La vue était brouillée et cela pour tout le monde. La fumée avait envahi les rues alentours déjà ! Personne ne se rendait compte de ce qu’il se passa alors…

Mes liens se desserrèrent, des mains fortes, masculines m'empoignèrent dans la confusion des flammes et de la fumée. Aucun son suspect, ni craquement, ni crie ne trahissait les faits. On se faufila maladroitement à travers une foule aveugle jusqu’à disparaître dans une ruelle. L’adrénaline finit par me faire perdre l’équilibre et j’ai ainsi terminé le trajet dans les bras de mon sauveur qui de ce que je pouvais voir n’était pas si grand et si fort de corpulence avant que je ne tourne de l’oeil.

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“Par Arbitrio…” La voix féminine me tira doucement de cette fatigue latente…

“Je n’ai pas pu intervenir plus tôt Dame Lemant… La fumée n’était pas assez dense… Je vous prie de me pardonner…” Précipitée, gênée, presque tremblante… La voix était masculine sans nul doute mais…

“Tu as fais ce que tu as pu… elle est en vie c’est ce qui compte…” coupa la femme… J’avais déjà entendu cette voix. “Passe moi le linge humide… Il faut la rafraîchir !” l’instant d’après le froid s’empara de mes mollets, de mes bras, de mon visage… “Oh mère… qu’avez vous été demandé à cette garce de moine… Tout cela pour un stupide mariage !”

“Je vous en prie mademoiselle… Calmez vous… ne vous mettez pas dans de tels états…” Essaya de bredouiller l’homme.

“Balivernes ! Sybelle était parfaite ! Elle ne méritait pas de souffrir autant !” Je sentis une goutte d’eau tomber sur ma joue… Elle coula jusqu’au coin de mes lèvres. Salée… Une larme ? Je me forçais à ouvrir lentement les yeux alors que je mettais péniblement un nom sur sa voix…

“Marie ?” Marmonnais-je.

“Sybelle? Oh Sybelle ! Tu es consciente ! Tiens bon… Nous allons te faire quitter la ville ! Mon domestique va te faire quitter La Capitale. Il a un ami qui travaille comme matelot sur un navire. Juste… Ne reviens… jamais ici. Jamais tu m’entends? Edward a était complètement manipulé par cette femme ! Je t’en prie reste en vie simplement. Tu as étais une merveilleuse rencontre.” Elle se mit alors à sangloter.

“Nous devons l'emmener ma dame.” Je n’entendis pas de réponse mais je l’imaginais acquiescer entre deux sanglots. Elle aussi, l’injustice l’écoeurait… Marie Lemant venait de me sauver la vie alors que sa mère m’avait condamné à mort… J’étais entré dans un univers bien étrange… et j’avais hâte d’en sortir… La manipulation est un art que je ne maîtrisais pas assez à coté de tels maîtres !

Mes vêtements étaient lambeaux, noircis par le feu, troués par ce même feu… Dans quel genre de bateau j’allais être emmené dans un tel état de médiocrité…


~ direction… Fort lointain ~

Durant le voyage...

Vers l'inconnu - La solitude

Le navire en direction pour Fort Lointain.

29 juillet 514…

Cela faisait à peine quelques heures que le domestiques de Marie m’avait confié à cet homme… Il m’avait placé dans la cale avec un peu de nourriture et de quoi le couvrir. Le Capitaine toléré ma présence mais ne voulait pas me voir dans les dortoirs… Que je serai rien d’autre qu’une distraction futile et dangereuse pour ses hommes… Comment en étais-je arrivé là… Je poussai un long soupire alors que je fixai la petite fente lumineuse dans le plancher au dessus de moi… Je ne comprenais pas pourquoi Edward m’avait fait subir cela… Marie m’a dit que sa mère était derrière tout ça… Peut-être que je pourrai lui écrire où je vais… Avoir des réponses… Oh ma tête… Je vais me reposer pour le moment. Dormir… oui dormir me fera du bien…



30 juillet 514

J’ai dormis une éternité… Le matelot qui m’a fait monté ici m’a apporté de l’eau. C’est ce qui m’a réveillé d’ailleurs… j’ai la tête en miette encore. Je commence à tousser aussi, la fumée doit y être pour quelques chose. Il faut vraiment que je me repose… que je n’attrape pas la mort durant ce voyage. Je n’ai pas demandé où nous nous dirigions… Je l’apprendrai bien assez tôt j’imagine…



31 juillet 514

“Mère !” criais-je en me redressant de mon sommeil. Je posais ma main sur mon front, instinctivement… J’étais brûlante… La fièvre ne m’avait pas loupé ou alors était-ce un contrecoup de la chaleur des flammes ? Je ne saurai le dire… Mais la seule chose qui m’occupait l’esprit c’était… : Mère. Occupé à ma propre survie je n’ai pas pensé à elle… Marie y aura t’elle pensé ? Après ma fuite, je doute que l’on ne laisse ma seule et dernière famille en paix… Je sais qu’elle a de la ressource mais…

“Vous êtes en train de tomber malade… le capitaine m’autorise à venir vous soulager un petit peu.” La voix du matelot qui descend les escaliers… Je sèche rapidement mes premières larmes. “Il m’a même autorisé à prendre dans sa réserve personnelle pour un alcool fort pour éviter de l’infection ne se propage. Ce n’est pas de la médecine… mais c’est ce qu’on donne à un gars d’ici quand il attrape froid” Il me tendit une petite gourde. “Tenez, prenez en plusieurs fois par jours.” Un simple hochement de tête lui suffit pour lui faire comprendre que j’avais saisis. Il hésita un moment puis tourna les talons en m’annonçant qu’on arriverait à destination d’ici un jour ou deux… Que d’ici là il fallait vraiment que je sois en forme… Dormir… toujours dormir… La fièvre aussi me la préconisait.


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Fort Lointain

La rouquine alors que l'esclavagiste l'examine.

2 août 514

Oh ma tête… Combien de temps j’ai dormi… J’ai l’impression que le décor tourne autour de moi. Hum…

“A l'intérieur” lança une une voix féminine, visiblement très autoritaire. “Elle n’a quand même pas l’air en bon état votre “marchandise spéciale”…” dit-elle dans un soupire. j’entendis quelque chose traîner au sol, une chaise? Un cliquetis… des pièces ? J’arrive à peine à ouvrir un oeil, la luminosité de la pièce m’agresse terriblement et accentue encore davantage cette horrible migraine !

“Nous vous l’avons dis ! Nous l’avons drogué pour qu’elle ne pose aucun soucis. Après tout nous ne sommes pas aussi équipé que vous pour le transport d’esclave. Vous avez de sacrés équipements.” La voix du capitaine résonna dans ma tête. Lui je le reconnais bien pour l’avoir entendu crier des heures et des heures !

Je cru que je m’étais rendormie car le silence s’était installé, pesant et palpable… Peut-être jaugeait-elle la marchandise dont il était question. “Bon ! Disons que je vous crois… Qu’est ce qu’elle faisait à La Capitale ? Elle doit bien servir à quelque chose.” J’entendis le son particulier d’une plume tapotant sur le bord de son encrier et l’écriture vive de cette femme visiblement bourrue.

“L’un de mes hommes dit qu’elle était cuisinière dans une auberge de la cité. Je ne saurai pas vous dire personnellement la véracité de cette information.” Je retentai d’ouvrir le yeux, faiblement, la tête basse j'aperçus brièvement entre deux clignements, mes mains liées, menotées… La marchandise en question… Oh non.

La femme fit claquer sa langue. “Ça suffira bien ! Je vous la prend.” Des pièces tintèrent de nouveau. “Tenez, maintenant dégagez d’ici si vous n’avez rien d’autre à me vendre !” Les intéressés ne se faisaient pas prié visiblement… Pas un regard envers celle qu’ils venaient de vendre… : moi. Je frissonnais devant tant de désintérêt. “Bon… à nous deux.” La chaise grinça de nouveau et je la sentis s’approcher. Mes membres étaient encore engourdis mais je ne pus passer à coté de fait qu’elle me souleva violemment pour me mettre sur mes jambes et me traîna vers un geôle où elle me dépouilla de tout ce que j’avais sur moi jusqu’à ma tenue pitoyable. Elle m’inspecta plusieurs minutes, silencieuse. “Hum.. ouais, remet ça ! dépêche toi.” Elle me lança mes fripes et me laissa me débrouiller alors qu’elle préparait d’autres fers derrière moi.

… C’est après m’avoir mit de nouveaux fers qu’elle m’emmena dans une nouvelle geôle avec d’autres esclaves… J’avais peur… très peur… Mais ils semblaient être aussi effrayés que moi, quelque part c’était rassurant. J’entendais de nombreux murmures à propos de notre destination finale : Esperia, la cité de l’espoir… Un beau nom pour les tristes gens que nous étions… Espérons que cette cité est à hauteur de sa réputation !



5 août 514

Le voyage est difficile depuis notre départ de Fort Lointain, la femme qui nous tenait prisonnier dans la cale n'avait lancé que quelques morceaux de pain pour tenir le voyage. On avait tous faim et ceux qui avait la chance d'attraper quelque chose ne partageaient pas... Normal j'imagine... J'entendais les autres marmonner tout le voyage à propos de notre destination jusqu'en fin de soirée du troisième jours de mer où l'on posa le pied sur le nouveau continent... Je n'ai aucune certitude pour la suite.

En Esperia...

L'esclavage - Commencement

La vie d'esclave est souvent emplie d’embûche...

5 août 514

Je connaissais rien de cette citée et durant la vente aux esclaves, j'ai pu être achetée par la famille Dreher au prix de 50 espers d'or... La monnaie d'ici j'imagine... Cette famille m'a alors confié une couette et montré un endroit où je pouvais dormir. Pas de coup... pas de gestes ou mots désobligeants, j'aurai pu tombé sur bien pire j'imagine mais ça va. On me montra également ou me décrasser sommairement suite au voyage ! A par cela je suis plus ou moins indépendante vu que personne ne m'a donné de travail à faire... Je vais tenté de m'en sortir quitte à me servir moi-même. Alors que la faim tiraillait mes entrailles après des jours en mer, j'ai pu rencontrer un esclave qui m’emmena vers son maître, Messer Klaus, un homme un peu...étrange mais visiblement compréhensif et gentil. Il me donna l'autorisation de me faire quelque chose à manger avec ce qui était disponible à l'abbaye et partit ensuite s'occuper d'un homme blessé à qui il venait d'ôter un oeil... Suite à tout cela je trouvais une place plus adéquate au sommeil que ce que m'avait montré un membre de la famille Dreher et m'endormie.



6 août 514

Rien de bien palpitant... la découverte de la ville dont quelques maisons aux portes enfoncés et où je peux sans mal me cacher du froid qui approche. J'ai pu partager une discussion avec un esclave de la citée de Henrry. Je me familiarise petit à petit avec les différents grands noms d'Esperia... Dreher, Linden, Vuhori, Raev... Bien des choses auxquelles il faut que je m'habitue... Cependant celui-ci était... très... effrayant... J'ai vraiment cru que cet homme allait abuser de moi sur son lieu de travail ! Je suis partie dès que j'ai pu ! Je ne suis pas certaine de vouloir le recroiser seule... Bien plus tard dans la journée, j'ai fait la connaissance de dame Giula, celle-ci avait été avertie de mon existence par Henrry. Très douce et gentille, elle m'a emmené le laver dans une source chaude et m'a ensuite coiffé dans son atelier de couture... On discuta un moment avant que l'un des membres de la famille Dreher ne passe me chercher pour aller manger. C'est dans la soirée que je tombais nez à nez avec un homme dans le quartier de Rivelame. Il me posa quelques questions simples seulement... mon corps tout entier me hurlait de fuir ! Par le fruit du hasard, Yokor, un membre de la famille Dreher passa par la et me tira de ce mauvais pas ! Je fuis mais celui-ci me retrouva dans ma cachette. Il me raconta une petite histoire à propos de lui et me fit sortir de ma cache, sous prétexte qu'il ne voulait pas attirer d'ennuis à la famille... Jusqu'en place forte, nous nous fîmes filer par deux hommes et un dernier les rejoignit au coeur de la place. Prise de panique, je saisi les clefs à la ceinture de Yokor avant de m'enfermer chez lui. une foie les trois inconnus partis, le tribun de la famille se joignit à nous pour une petite discussion... Ils finirent par me porter dans un lieu mieux sécurisé pour dormir que ce que je leur avais décris... Dès qu'ils auront le dos tourné... j'y retournerai !



7 août 514

En journée, à part un cache cache perpétuel avec les gardes et les hommes en générale... Je n'ai rien fait d'autre... Ah si ! j'ai trouvé pas mal de pièce en place forte. J'hésite encore à les donner ou à les cacher quelque part pour les retrouver quand je pourrai... C'est en début de soirée que l'activité commença. Déjà, il y a eu ces deux hommes arrêtés par la garde, l'un d'eux a été tué si j'ai bien écouté... J'ai cru comprendre qu'ils auraient attaqué une femme du nom d'Emeraude pour la dévorer... Il est vrai qu'on meurt de faim ici bas... tellement de bâtiment de restauration et si peu sont ouverts... Mais de là à vouloir dévorer quelqu'un de vivant... Je préfère encore me rabattre sur des rats. Plus tard j'ai pu retrouvé deux membres de la famille Dreher en place centrale... On m'apprit qu'on m'avait sans doute trouvé un endroit où travailler ! Enfin... On ne pus même pas terminer la conversation qu'un homme en armure vint nous annoncer un couvre feu... Cela devait être dû aux événements des cannibales. On alla donc Place Forte pour terminer de discuter. Et c'est en haut de la tour d'observation que je me retirai quand on nous donna plus ou moins quartier libre. Deux des membres Dreher se joignirent à moi et nous nous sommes mit à discuter comme des... "connaissances". Cela m'a fait un grand bien ! J'ai même répondu à une boutade par un léger coup dans le bras sans retour de bâton ! C'était très agréable. L'un d'eux m'a également confié une écharpe pour ne pas attraper la mort. Mais, j'ai du trop me relâcher... Un homme avec un gros chien, faisant parti lui aussi de la famille Dreher m'interpella pour descendre. Après ce qu'il c'était passé et surtout que je n'avais pas envie de descendre je lui ai tiré la langue... naturellement. Quelle bêtise je n'avais pas faite... Quand on descendit finalement... Celui-ci m'attendait au tournant et essaya de me corriger, méfiante comme toujours, je réagis dans l'instant pour éviter une gifle et m'enfuis. Sur le toit intermédiaire de la tour, je me cachais dans un coin et quand je le vis arriver c'était avec un marteau ! C'est alors prise de panique que mon corps réagit presque de lui même : je sautai du toit ! Je me suis mise à me cacher dans l'une de mes planques. je ne voulais jamais revenir, jamais les revoir ! Après une bonne dizaine de minutes à rester caché... je ne pouvais m’empêcher de me dire que quand il me retrouverait il me briserai en quatre. Il fallait que je trouve quelqu'un qu'il respecte... C'est donc sans attendre que j'ai foncé chez le tribun de la famille. Juste aprés avoir tambouriné à sa porte comme une désespérée, je vis le chien de cet homme arriver et je me jetais dans la maison pour me cacher. Arrivée au grenier... je poussai un meuble sur les trappes pour que jamais on ne vienne me chercher. Seule, alors que le tribun cherchait à démêler ce qu'il s'est passer, je voulu me calmer. Je me mit alors en quête d’élément me permettant de faire une bouteille de protection... apprise de ma mère... j'avais tout... sauf... de la terre et de l'eau... Bocal, pierre, plume, cendre, pièce, lien et cheveux de l'occupant étaient en ma possession mais ce n'était pas complet. Une fois seul à seul, le tribun Dreher du nom de Melkyor me fit une petite morale et me força à aller m'excuser... On retrouva le concerné à une taverne où je pu man--... Non pas manger... picorer ! par la même occasion... En rentrant, une longue discussion s'en suivit avec Melkyor où je fini la réalisation de la bouteille de protection... En fin de compte je m'endormie sur la table, épuisée...



8 août 514

Première vague de grand froid ! La famine en ville, aucune tavernes d'ouvertes pour se réchauffer ! Heureusement que j'ai pu croiser le chemin d'un homme un peu... extrême mais efficace ! Un homme de la famille S'jet qui, pour se réchauffer n'a pas hésité à vouloir allumer un feu à même un arbre... malheureusement... celui-ci n'a pas prit.. On se dirigea finalement au manoir S'jet pour se réchauffer... Au fil de la discussion, une proposition fort intéressante se présenta à moi ! Travailler pour le compte de cette famille, dans cette demeure... Il n'avait pas l'air d'être aussi exigent que c'est gens trop bien pour le peuple... Bien qu'un peu étrange tout de même ! C'est donc avec un but que je sortis de ce manoir ! En me baladant vers Adobe, Valérion et Stelio [comme me les avait désigné Dame Giulia] me tombèrent dessus. Nettement plus terrifiant que les fois précédentes, ils me bloquèrent dans un coin... Dame Giulia me sortit de leur griffe en prétextant un travail à faire avec elle... Le tribun Dreher passa à son tour et m’interpella pour une soit disant tâche à faire... Arrivé place forte, il nous fit déblayer la place forte de la neige qui était présente en guise d'occupation. Je réussis à fuir le travail manuel en me cachant dans un coin de la place forte et une fois le travail terminé, je sortis comme les autres. Je me mise à attendre dame Giulia devant son échoppe... Après plusieurs minutes, Stelio vint me voir et à peine quelques instant plus tard, Izaac vint me sortir de ce nouveau mauvais pas en prétextant que Melkyor avait besoin de moi... Histoire inventé bien sur... Même si j'ai finalement terminé la soirée avec lui à discuter. J'eus une nouvelle fois l'autorisation de dormir sur la table du salon, en sécurité... Néanmoins, curieuse je grimpais discrètement au grenier et me suis mise à l'espionner une bonne partie de la nuit une fois endormi, Je lu alors à mon tour la même lettre qui l'avait ému avant de m'endormir moi aussi sur un canapé de sa chambre...



9 août 514

Cela faisait longtemps que je n'avais pas dormit dans un endroit si confortable ! Me réveillant bien avant Melkyor, le tribun de la famille Dreher, je restai là, profitant de ce petit brin de confort. Bien entendu ce qui devait arriver arriva... Le tribun se réveilla et me vit sur son canapé, dans sa chambre ! J'ai à peine cru voir une lueur assassine dans son regard que je filais déjà au sous-sol ! Je me faufilai sur le balcon et sautai ! La neige amorti sans mal la chute et après tout j'avais l'habitude de ce genre d’acrobatie... seules ces chaines me faisait défaut ! Plus tard, j'errai sans réel but en ville, cherchant un moyen de ne pas me faire battre, encore une fois... Je me proposai à rallumer les lanterne de la ville suite au vent qu'il y avait eu. Je reçu quelques pièces pour ma peine et je les déposais alors devant la porte du tribun lors de mon retour place forte. Dans le début de soirée, on nous emmena manger à la taverne, mais pas le temps de manger que Daviel m'envoya cuisiner pour le compte de la taverne du Corsair... J'avais le ventre vide et je devais cuisiner pour d'autre... Il ne l'emportera pas ! Alors qu'il commanda un plat... je crachai dans son bol de soupe, qu'il dégusta copieusement ! La prochaine fois je serai moins clémente ! Je ne me suis néanmoins pas gênée pour me faire réchauffer une bonne part d'omelette la manger en cuisine pendant que je servais des plats. C'est encore en cherchant un moyen de me faire pardonner que je gardais une pièce ou deux des ventes de la soirée au Corsair... non pas que je pensais à mal mais... voilà... j'avais l'esprit occupé ! A la fin du service on m'offrit encore quelques pièces pour ce que j'avais fait. Je regrettai un instant d'avoir piqué dans la caisse mais je balayai ce songe d'un revers de main. En revenant de la taverne... nouvelle tentative je dépose quelques pièces devant la porte du tribun mais celui-ci ne semble pas comprendre qu'elles viennent de moi... Essayant de trouver davantage encore... je commençai à partir mais Daviel et Malbjorn tiquèrent sur l'écharpe que j'avais autour du cou... Ce dernier se leva et s'approcha, touchant le tissu, j'avais peur d'un nouvelle tentative de gifle... Mais rien de tout ça. Il me confia que c'était l'écharpe de son fils... Au vu de son regard je compris qu'il l'avait perdu où quelque chose du genre... je lui mise autour du cou et filai avant qu'il ne me la rende. je trouvai dame Giulia à sa boutique où l'on parla quelques minutes. Elle me tendit quelques pièces suite à ça en me faisant une petite proposition que j'étais heureuse d'entendre ! Une fois partie, je retournai une dernière fois place forte et arracha une feuille de mon carnet avant d'y inscrire quelques mots. Je déposai cette même feuille devant la porte du tribun avec ces dernières pièces... Je me met alors à contempler l'horizon, rêvant de liberté, pendant presque une heure avant qu'Eradan ne vienne me parler... Et là... je lui balançai tout. Que Malbjorn avait voulu me briser en quatre, que l'esclave mineur m'énerver à jouer le bon chien chien à ses maî-maitres ! Et la meilleure ! Que Daviel m'avait fait cuisiner alors que je mourrai de faim sans me donner une seule bouchée de pain ! Je lui dit que j'avais craché dans sa soupe pour cela ! Il commença à me réprimander verbalement... c'était normal j'imagine... mais j'en pouvais plus de ces trucs ! Ces chaines, ce merdier qui m'entravait jour et nuit ! e n'étais pas un animal ! Encore moins un meuble sans âme !!! Je me suis mise à crier, alors qu'il voulait me toucher, je m'écartais vivement avant de sauter de la muraille... Je la pensais plus haut que ça, je ne ressentit même pas la douleur au moment d’atterrir... l'adrénaline ? Peut importe, j'étais déjà loin. Je me réfugie à la porte de la boutique de dame Giulia où je me recroquevillais pour pleurer, en espérant l'attendre. Un homme s'approcha et tenta de me parler, je me mise à crier une fois encore, en hura, une langue qu'il ne connaissait pas apparemment. Je voulais qu'on me laisse ! Je ne voulais voir que dame Giulia. Je finis par m'enfuir, trouvant refuge dans un propriété de l'abbaye où la porte était défoncée. Après m’être un peu calmée, je pris une pierre dehors et me dirigeai dans un endroit calme. Ce même homme me suivi jusque sous un arbre où je commençai à frapper ma menottes avec la pierre à plusieurs reprises ! N'y arrivant pas je plaçais mon pied sur la chaîne qui reliait mes deux poignets avant de pousser avec mon pied jusqu'à me blesser plus grièvement aux poignets. L'homme intervient alors et me bloqua plus ou moins au sol pour me calmer... Néanmoins... prise de panique par ce contact, je finis par perdre connaissance. ... ...


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Le monde des songes... - Prisonnière




Légère... Je vole... Je me vois dans la neige, inerte... Cet homme que je ne connais pas m'emporte avec lui. Je le suis un temps et je le vois me ramener place forte où Melkyor récupéra mon enveloppe... C'est alors que je réalisais ce que j'étais : une âme. Invisible aux yeux des mortels... Mon regard se porta directement vers la lune : Arbitrio... Avez-vous répondu à ma détresse... mon inquiétude? Sous cette forme je vais pouvoir retrouver mère et m'assurer de son état ! Je me mis à flotter, plus haut, mon déplacement était intuitif, fluide, agréable... La morsure du froid ne m'atteignait pas, une douce et chaleureuse couche me protégé du monde. La direction ? Une brise me l'indiqua. Je n'avais qu'à la suivre. Tout en me déplaçant je regardais la citée de l'Espoir glisser en dessous de moi, elle était beaucoup plus belle que comme je l'a voyais sous mon enveloppe mortelle... J'allais dépasser le mur de la citée à présent !

"Où crois-tu aller comme ça !?"


Une force immense me tira en arrière ! Une fumée épaisse entourait ma gorge et le forcé à retourner en arrière. Celle-ci vient également autour de mes poignets et de mes chevilles, tirant ici aussi avec la même force. Je me retournai pour faire face à mon opposant mais je ne vit que fumée ! La ville de l'espoir avait presque entièrement disparue sous mes pieds, ne laissant qu'une obscurité menaçante autour de moi. Seule la place forte était encore visible et illuminée. On me tira sèchement une première fois.

"Tu nous appartiens !"


On me tira une seconde fois et je compris où l'on voulait me ramener ! Mon corps... non... Non... NON !! Je me mise à tirer dans l'autre sens, sauvage, enragée, limite possédée ! Plus je tirai, plus la force inverse devenait puissante et plus la fumée devint opaque... Je vis alors la fumée prendre forme autour de mes membre et devenir des menottes et des chaines qui devenait de plus en plus visible à mesure que je tirai. Je devais me libérer ! Je tirai aussi fort que ma volonté me le permettais, dévoilant un peu plus de mon opposant à chaque secondes ! Puis je vis son visage, je perdis pied alors qu'un souvenir résonna dans ma tête...

"Tu demanderas à ton maître au chapeau de paille combien il te vendrait ma belle"
"Je ne la vend pas !"


Cette voix... On me tira une dernière fois alors, brisée...

J'avais perdu...



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L'esclavage - La catastrophe

Les fils de ma vie à présent tranchés, je me dois de les rafistoler...

10 août 514

Il était temps de mettre un peu d'ordre dans mon esprit chaotique... Je me réveillai seule sur le canapé de la chambre du tribun... Je ne tenais même pas debout... Que s'était il passé exactement...? Le tribun vint me parler alors qu'Eradan resta en retrait. Je le sentais déçu par ce qu'il s'était passé bien sûr... mais pire que ça... Après un moment à me montrer sa profonde déception, le tribun s'en alla. je comprit mon erreur bien sûr... mais je savais aussi que jamais de ne serait une femme obéissante. je les entendis s’asseoir en bas... Ils allaient surement parlé de moi... Je voulais entendre ce qu'il allait advenir de moi. Je cru entendre qu'Eradan voulait me donner aux deux gardes qui me terrifié... Que je leur apportai plus de merde que de profit. J'entendis Melkyor hésitait sur ce qu'il savait de moi. Il narra la raison de ma venue ici comme je lui avait contai. Et finalement Eradan finit pour monter pour discuter. On en vint à la conclusion qu'on enverra une lettre à la Capitale pour éviter à l'avenir ce genre d'incident. J'allais enfin avoir des réponses. Plus tard on fit venir une soignante pour les soins et nom d'Arbitrio ce que ça fait mal ! Ce n'était pas les écorchures que je me faisais en grimpant dans un arbre et que mère soignait avec ses plantes ! J'ai cru vouloir lui sauter à la gorge et lui dire d’arrêter... Moi qui suis si peu douillette en temps normal... On m'envoya finalement me reposer à l'étage le temps que Melkyor et Eradan discutent, une fois de plus. Je me mit à somnoler alors que Daviel vint me mettre à la porte. Je vais vraiment me charger de lui... Après avoir été toqué à l'atelier de dame Giulia, je revint à la place forte pour trouver refuge dans la tour... Yokor me mit la main dessus avant que cela n'arrive et m'annonça que je devais me cacher de Daviel et Malbjorn. Mais alors qu'il me communiqua l'information, les deux intéressés pointèrent le bout de leur nez. C'est après un "enfuis-toi" que je détalai aussi vite que mes chaines me le permirent. Zigzagant entre les ruelles du Quartier Ouest je trouvai l'homme qui m'avait payé pour allumer les lanternes de la ville... Je le suppliai de me cacher, de m'aider... Dans le doute on s'isola et je lui expliquai brièvement. Il me permit de rester cacher alors qu'il couvrit mes arrières en sortant chercher le tribun. On me cacha ensuite dans un endroit sûr... J'étais perplexe sur ce que j'avais fait... j'avais compris avoir fait une erreur... jamais j'aurai du le mordre alors que Daviel me mettait dehors... Seulement, j'entendis résonner dans ma tête les mots de Melkyor disant que je n'étais pas fautive... J'allais donc surement passer la nuit là... Après plusieurs heures... je demandais à sortir... l'enfermement me faisait tourner la tête... Ou alors était-ce les bandages à présent complètement imbibé de mon propre sang... je sentais que quelque chose clochait... mais la fatigue et la faim devait me faire divaguer... Yokor m'autorisa a sortir par derrière pour me ressourcer... Une fois dans ce qu'il ressemblait à une arène d'entrainement il dû s'absenter. Peu importe... j'avançais au centre de cette place avant de tomber à genoux dans la neige. Je laissai la fraîcheur s'emparer de moi un instant. J'entendis alors brusquement quelque chose hurler en moi. C'est par automatisme et à demi consciente que mon rituel débuta... Prenant de la neige entre mes main, je me mit à doucement me balancer d'avant en arrière et récitant plusieurs dizaine de fois la même phrase. Je caressai la neige la neige de mes pouces, les yeux clos telle une fanatique. On me sortit néanmoins de ma transe. Eradan vint me chercher au milieu de cette arène en me tendant la main, paume ouverte vers moi... Je n'hésitai pas un instant, confiante. Je remerciais l'eau de me prêter sa force et saisie la main que l'on venait de m'offrir. C'est comme pour sortir de l'office du Quartier Ouest que je me mise à agripper tendrement à son bras. Une fois dans les sous-sols de la "cachette", on fit une halte vers le feu à qui je présentait mes mains glacées. Il m'apprit que les membres présents de la famille avait débattue de plusieurs choses. Je ne serai pas donnée ou vendue et quelques part cela me soulagea... Je commençais à aimer leur compagnie, à certains du moins. Que Daviel et Malbjorn me laisseraient à présent en paix... Je souris à cette simple affirmation mais celle-ci n'était pas terminé. En contre-partie, je devais me voir infligé dix coups de triques. je clignais des yeux, me laissant parcourir par un frisson. Rapidement, je devins blême, n'osant à peine tourner la tête pour regarder Eradan. Je sentais le monde tanguer sous mes pieds, seul la chaleur de l'âtre me maintenait debout et accrochée à la réalité. J'entendis alors quelqu'un descendre... Je me tournais finalement pour voir Melkyor la fameuse trique à la main ! Non ! Pas lui ! J'étais tout bonnement terrifiée, brisée ! Mes jambes finirent par lâcher alors que mon corps glissa le long de diverses caisses... Mon dernier refuge était la prière... la rage s'empara de moi... une rage vive, sulfureuse, brûlante ! Je brûlais littéralement de l'intérieur ! Le feu en moi voulait les voir brûler... tous ! Mon corps ne répondait plus à ma volonté... je n'en avais plus. J'avais tout perdu en venant ici et voici que des hommes brisèrent ce que je tentai de construire maladroitement en moi ! On finit par me lever et simplement m'ordonner de suivre le mouvement. Mon corps le fit pour moi, je n'étais plus aux commandes. Sonnée, je traînai les pieds tel un condamné à mort. Dix coups de triques... je visualisais ma carrure et celle de Melkyor... Il allait simplement me briser les os dans le pires de cas et me tuer sur le coup dans le meilleure... celui-ci fit plusieurs haltes me murmurant des phrases. Je n'arrivai pas à suivre le fils de sa pensée... Je n'arrivai pas à suivre le miens non plus ! Arrivée place forte on m'ordonna de cuisiner un poulet. Cuisiner... un poulet...? Ils comptaient me faire battre pour le dessert ?! Des larmes ruisselèrent sur mes joues tout le long de la préparation alors que le tribun me donna une dernière fois des instructions. Je finis de servir le repas, sans manger moi-même contrairement à ce que l'on m'avait dis de faire. J'obéis néanmoins à la dernière chose ! Me trouver un coin tranquille. Une fois là-bas... je me jurai de leur faire payer... tous... Les flammes seront leur seul et dernier refuge !!!



11 août 514

Qu'allais-je faire... rester enfermer ici ? Combien de temps ? Pour toujours ? Non... Il fallait que je bouge... mais... A peine je me relevé que le sol tangua sous mes pieds. J'avais froid et j'étais pourtant transpirante... Non, il ne fallait pas que je tombe malade. Surtout pas ! Marcher... il me fallait de l'exercice, oui voila de l'exercice ! Je sortis de ce petit appartement et grimpais les escaliers... à quatre pattes dans la neige. Je traînais les pieds... piétinant plus que marchant. Oh ma tête...

"Eh toi, qu'est ce que tu fais là?"

Un garde... et son chien... à l'aide... ces mots restèrent coincer dans ma gorge... incapable de les prononcer... et à peine quelques pas après...

Noir...



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Le monde des songes... - Vision du futur



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L'eau... l'apaisement...
Je reconnais cet endroit... Le forge où l'on m'a caché. Oui c'est ça, on pousse ce petit portillon, cette porte et : l'arène ! Ah l'eau... je savais que je l'entendais, cette pluie douce, réconfortante... Je m'avançais au centre de la place de sable, pieds nus, le visage face à ciel. Au fur et à mesure de ma progression vers le centre de l'arène, je retirai un à un ce qui me servait de vêtement. Je m'offris entièrement à cet élément, source de protection, source de vie, de paix. J'étais seule, débout au centre de ce cercle de sable, l'eau gouttant de mes cheveux, ruisselant le long de mon corps. J'étais seule, en paix, sereine...

Avant qu'un éclair ne fendit le ciel, brisant tout harmonie !


Deux poteaux de bois, solidement plantés dans le sable se dressèrent à ma gauche et à ma droite... le son significatif d'un emprisonnement résonna en moi ! une menotte à chacun de mes poignets me lièrent au bois. Les chaines me retenant passaient dans une fente aux pied de ses piliers de bois que je me mis à regarder fixement... Qu'est ce que tout cela voulait dire...? A peine la question formulait dans mon esprit, la réponse vient s'imposer à moi.
On tira de part et d'autre sur les chaines, me forçant à tomber à genoux. Face à moi, une ombre... Mon corps frissonna de lui même et l’instant d'après un nouvel éclair fendit le ciel, révélant l'ombre dans son intégralité.

...Melk...yor...


Il me fixait, immobile, froid, sévère, impassible... Un véritable roc en soit... infranchissable ! Je captai néanmoins une petite lueur d'espoir au fond de son regard ! Je l'imaginais alors tendre, protecteur, rassurant. Il s'avança vers moi. Allait-il me libérer ? Me cacher quelque part et attendre tout les deux que l'orage cesse ? Il passa derrière moi et j'entendis alors cogner sur les poteaux de bois. Quand il revient devant moi... je levais la tête et tout espoir disparu, arrachant par la même occasion ma volonté. La trique à la main, il tourna, encerclant sa proie. Il guettait le moment opportun...

Le ciel se déchira alors


Et je me mise à hurler en même temps que lui. La douleur était rampante, présente sur ma peau et s'infiltrant jusque dans mon coeur. Un second coup partit dans la foulé, suivit du troisième ! J'entendais mon corps se briser à la mesure des coups. Mes os explosaient un à un, ma voix porta jusqu'à se fendre, ma volonté mourût dès le premier coup.
Le dernier... Il fut une véritable délivrance ! Je n'eus pas même besoin de le hurler, ma voix, ma vision et mon coeur se stoppèrent dans l'instant. Mon corps brisé, mon âme détruite... ainsi sera donc ma fin.

"A la mort d'un esclave, c'est le corps d'un Homme que l'on enterre..."



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L'esclavage - Survie

Les larmes s'arrêtent là où la cruauté commence...

11 août 514

Je nageais, m'extirpais peu à peu d'une eau noire... Mes pensées étaient troubles... Suis-je morte ? J’entendais nombre de fracas autour de moi... Deux voix distinctes me guidèrent hors de cette noirceur et j'ouvris les yeux.
Où j'étais là... encore un endroit dont je ne connais rien. Mes yeux se posèrent sur les deux visages présents que je reconnus aisément : Izaac, un esclave Dreher et l'homme de la famille S'jet. Ce que j'avais vécu précédemment... ce n'était pas réel. Je me souviens pourtant de ces coups... cette douleur aiguë qui me transperçait la peau jusqu'à éclater mes os ! Je ne voulais pas mourir... je ne voulais pas affronter ça, seule. Melkyor... Voila qui il fallait que je vois ! Il fallait que je lui parle... je crois... Je me dirigeais déjà vers la sortie, à peine réveillée, tenant à peine debout, ne faisant pas attention à mon environnement. Je n'avais qu'un but : Melkyor, le voir, discuter. Mais on décida autre chose pour moi. On m’arrêta sans me demander mon avis avant de me porta jusqu'à la demeure S'jet où déjà aux portes d'entrées, je m'étais endormie, éreintée par la fièvre.



12 août 514

Je me réveillais, tard dans la journée. Ma fièvre n'avait pas baissé... Izaac dormait sur un canapé à coté du mien. Je ne pouvais risquer qu'on me retrouve mais sa présence rassurante me manque... Je sortis, discrètement sans réveiller Izaac par la porte qui était déverrouillée...
Une chose de faite... maintenant ? L'errance...
Je me cachais... ou passais en silence mais un homme me remarqua. Il m'emmena avec lui... lui aussi... pour prendre soin de moi. Pourquoi tout ces gens étaient si... compatissants. Pourquoi celui en qui je crois ne l'était-il pas. Je finis par être placée dans un local à esclave de la famille Raev où je pouvais récupérer... Je veux simplement le voir... La fièvre l'emporta une nouvelle fois pour un sommeil bref.

Bride de cauchemar...

Aucune explication sur ton au revoir

Juste avant la nuit
Ces deux jeunes lions, maîtres du noir
M'ont laissé aussi...

Ils me crient dessus, je n'me relève plus
Que s'est-il passé? Ton chant s'est stoppé...
Ils n'obéissent pas, rien n'les arrêtera
J'ai besoin d'espoir, comme je veux te voir...

Je panique et fuis, les deux sont sur moi
Ils veulent ma vie, je cherche ta voix
J'ai levé les yeux, tu n'étais pas là

Je cherche de mon mieux la raison de cela

A mon réveil, je réalisais que... du froid, de la maladie, ou de la main des Drehers... j'allais mourir... je me levais donc... ayant choisi la solution... la plus rapide... et moins douloureuse des trois... Mon pas était peu sur, piétinant davantage que marchant. Arrivé place forte... je me calais dans un coin ou je renonçais définitivement à ma vie ici bas... Ma tête se vida, mon esprit devint lourd de regret mais arrivée devant la demeure du tribun mon corps su ce qu'il avait à faire tout seul.
Je m'offris à genoux, ma tête ne répondit plus à partir de là, mon esprit embrumé ne captait que quelques sensations de chaud et de froid... Un bruit assourdissant résonnait dans ma tête étouffant tout autres sons susceptible de me parvenir. J'étais seule dans le noir, patientant que la dernière lumière de mon être ne s'éteigne : moi.

...

...

"Sy----le ? -'-st --i Melkyor"

La vue brouillée, je distinguais néanmoins sans mal quelques éléments. Quelques brides de visages... Je répondais par automatisme à la première question quand on me demanda qui était la personne face à moi... mais la seconde me demanda davantage de réflexion alors que je revenais petit à petit vers eux. J'étais venue ici pour y mourir... Pourquoi étais-je encore là...? On me laissa seule un petit moment pour aller chercher de quoi me ravitailler. Je n'eus que de l'eau pour le moment. Je n'avais pas faim de toute façon... les miettes que j'avais pu mangé plus tôt me pesait déjà sur l'estomac tel un trop plein... On m'intima d'aller me sécher devant le feu de la chambre de Melkyor pendant qu'il me trouvait un endroit ou dormir à l'abri. Je tenais à peine debout... mais je réussis à atteindre le haut des marches à quatre pattes ainsi que le bord de la cheminée. Je déposais sur le bord du lit toutes les économies que j'avais. Quand il revint me chercher pour me guider, le trajet fut une véritable épreuve... Je tenais à peine debout... mes jambes flanchaient régulièrement mais je réussis l'épreuve avant de me calmer au fond du lit alors que le tribun allumait le foyer... J’espérais du fond du cœur que cela allait s'arranger... Il était là. Mais... pourquoi me faisait-il aussi peur également... Le sommeil m'emporta, sans trouver de réponse.



13 août 514

Une journée calme... La première depuis mon arrivée... Je sortie simplement de ma cachette pour me rendre à l'annexe du dispensaire dans l'Abbaye où l'on prit soin de moi. J'y vu l'homme de la famille S'jet qui s'occupa de me soulager. On discuta un moment des événements la veille avant qu'il passe la main à Izaac et où je finis par m’endormir..



14 août 514

Pourquoi je ne pouvais pas simplement survivre sans que l'on cherche à me pousser encore davantage dans la tombe quand je commence à pouvoir m'en sortir... Après une nuit à l'abri dans l'annexe du dispensaire, Izaac me veillant toute la nuit, je ne voulais que guérir... Arranger mes erreurs auprès de Melkyor... Pour commencer... Il fallait que je me rétablisse... que je reprenne des forces... quelque chose de chaud ! Oui voila : une soupe ! Je me dirigeais alors place centrale pour trouver un établissement ouvert où l'on pouvait me servir un repas chaud. Lors de la traversée... Daviel... Il me repéra et voulu que je le suive. Non... Jamais ! Il allait me tuer ! Il le voulait ! Je le savais !! Non pitié, ne le laissait pas m'emporter ! Je m'accrochai au garde, présent en lui suppliant de m'aider. La population avait l'air de vouloir me laisse tranquille vouloir que je me soigne... Mais tout bascula d'une façon que je ne compris pas ! Izaac se tenait à ma droite et m'aida une fois de plus. Il voulu m'aider à me ramener à l'abbaye mais le garde nous stoppa avant de vouloir frapper l'un des seuls qui me portait secours ! On me confia a un autre esclave dans un séance de larmes et de supplications ! On me menait à la mort ! Izaac allait se faire frapper ! Je ne voulais pas tout ça ! Je suppliai l'esclave de m'aider, de m'emmener Place Forte... Melkyor, oui... il fallait qu'il soit tenu informé ! Devant l'office du Quartier Ouest, alors que l'esclave ne semblait pas vouloir m'aider, Izaac revint et ne laissa pas le choix à l'esclave de me laisser... On alla ensuite retrouver le tribun chez lui pour lui expliquer la situation mais... c'était sans compter sur l'arrivée de Daviel qui comptait toujours me donner des coups de triques ! Qu'il brûle ! Les voix fusèrent et je n'entendais
Une enfant dans le corps d'une femme...
qu'un vague bourdonnement, attrapant quelques info ici et là. Daviel réclamait mes coups sinon quoi il voulait quitter la famille... la ruiner... Encore un problème que je rapportais à Melkyor... Je tombai des bras qui me portaient, rampant aux pieds du Tribun pour me cacher... cet homme au chapeau m'effrayait.

Tout se stoppa d'un coup et l'on me remit dans les bras d'Izaac pour me trouver un coin à l'abri. D'abord le dispensaire puis le manoir S'jet... on y vit Daviel d'ailleurs et il fut encore question de me frapper ! De me vendre... de me corriger... On a même proposer de me faire battre par le fils de ma famille S'jet ! S'en était trop. Même lui me voulait du mal finalement. Une fois tout les "invités" surprises partis, on nous laissa seuls, Izaac et moi. Je pris un bon bain chaud tout en discutant avec lui. On en apprit bien plus l'un sur l'autre... et à partir d'aujourd'hui... je pensais pouvoir dire que je lui étais reconnaissante. C'est nue, entourée d'une serviette rose que je remontai à quatre pattes... tenant à peine debout pour m’installer dans le canapé devant la cheminé. Je laissai le Lig Ocolidien le laver à son tour et m'endormis rapidement.



15 août 514

Je me réveillai dans la même position... la serviette rose autour de moi. Les *poc* continuels d'un couteau planté dans le bois par Hiiagara... Il chargea Izaac d'aller chercher à manger/ Pendant ce temps, on discuta un peu dans la cuisine... Je lui confisquais le couteaux qu'il était entrain de planter sur la table avant de glisser ma main dans la sienne et de faire quelques petites pressions avec mon pouce, rassurante, réconfortante... Il me conseilla également sur mon attention envers le Tribun Dreher. Après une gorgée de rhum plus tard, la situation et l'ambiance changea du tout au tout. Ce débauché ! Cet Ocolidien ! RAHH ! Sans cesse à faire des allusions à "l'première fois" !! J'avais une furieuse envie de lui éclater le reste de la bouteille sur le crâne mais je me contentai de gronder en Hura pour éviter la réprimande. Ne rien y comprendre irritait Hiiagara au plus haut point ! Et c'était tant mieux ! Izaac finit par revenir avec de quoi manger et je me mis à la cuisine. On mangea tous, plus ou moins avec agitation avant que je monte dans la chambre, admirer la neige, au chaud. Le Lig Ocolidien libre vint alors m'ennuyer en m’ébouriffant les cheveux, je me mise à gronder alors que je remettais mes cheveux en place... c'était sans compter sur la serviette rose qui glissa, révélant ma poitrine à l'Ocolidien libre qui ne baissa pas les yeux comme l'aurait fait Izaac. Je me cachais rapidement... mais pas assez vite... Je vociférai en hura de dégager d'ici pour qu'il cesse de me reluquer ! Je resterai ensuite à l'étage encore tout le reste de la journée à regarder la neige. Je me mise à écrire un petit texte également... Que je demandai à faire apporter à une certaine demeure... Une fois acquitté de sa tâche Izaac revint et me laissa en paix. Je restai planté sur le lit de l'étage jusqu'à y passer la nuit où je me mise à veiller sur le sommeil agité de notre hôte à Izaac et à moi.



16 août 514

Le réveil fut difficile bien que le sommeil eut été agréable... Je me réveillai en silence, la lumière n'agressait pas les yeux et je me mit à examiner où j'étais. Mes pupilles se posèrent sur le lit, à coté de moi. Les draps étaient froissé, quelqu'un s'était allongé ici... avait passé du temps avec moi dans le même lit. Un soupire plus tard j'avais attrapé l'oreiller pour mettre mon nez dedans où je reconnu l'odeur... Bien entendu. Je restai comme ça encore quelques minutes, calme, alors que mon esprit était une folle tempête.
En me redressant, je vis la serviette rose traîner sur le bord du lit, je la fixais un temps puis je finis par me lever, passant la cuisine pour un peu de rangement suite au repas mouvementé de la veille. Rien n'avait bougé ou presque... En remontant, je le vis, celui à l'odeur reconnaissable. Les mains sanglantes, on aurait cru qu'il avait commis un meurtre. J'écoutais la conversation d'une oreille bien peu attentive alors que je redescendais pour préparer un bain chaud.
J'étais pitoyablement morne aujourd'hui... Déprimée, je me demandais ce qu'il pouvait penser ou faire... Melkyor... C'est comme la veille alors, je je me mise à écrire la suite de mon petit récit en arrachant une feuille de mon carnet. Izaac vint alors me mettre une petit tissu humide sur le front pour ma fièvre au même moment. Lui et notre hôte prenaient bien soin de moi et je n'apportai que des problèmes. Voila de quoi me tourmenter encore davantage...
Hiiagara sortit alors de la demeure pour on ne savait quelle course mais peu de temps après... on avait déjà de nouvelle personnes pour ne tenir compagnie... Et cela n'était pas terminé apparemment... Bien des gens réclamaient ce Lig Ocolidien libre et étrange mais aujourd'hui, je n'en avait que faire. Une aura noire tournoyait dans ma tête, je n'avais envie de parler à personne... Sauf à Lui.
Izaac vint me parler pour me sortir de la déprime ambiante mais c'était sans grand succès. Je lui donnais simplement un second message à transmettre avant de m'endormir pour oublier tout ça.



17 août 514

Le soleil, déjà haut dans le ciel illuminait toute la cité. Il était tôt mais j'avais que trop dormi ces derniers jours. Me laissant aller à de sombres pensées, je m'étais promis la veille de sortir de ce lit et de me mouvoir davantage...
La nuit avait été agité, je le savais mais je ne m'en étais pas encore rendu compte à quel point jusqu'à que j'ouvre les yeux. à peine à quelques centimètres du visage d'un homme, j'y reconnu les traits de Hiiagara mais même avant cela, son odeur et la sensation de la veille étaient imprimés pour les replacer dans le contexte. La pression de son bras tout autour de moi, m'enfermait contre lui où j'avais visiblement trouvé moi-même refuge comme pouvait en témoigner ma main cachée sous sa chemine, bien à plat et détendue, les pieds entortillés avec les siens, du moins aussi bien que ce métal froid et sans vie me le permettait... La sécurité. Ce sentiment m'arracha un soupire d'aisance alors que je refermais les yeux, ma tête sur son épaule.
Je manquais un instant de me rendormir et de rompre la promesse que je m'étais faite ! J'ouvris pour la seconde fois mes prunelles reptiliennes et redressais la tête pour murmurer à son oreille.

"Merci"


Je me libérais ensuite non sans mal de sa délicieuse étreinte où pour m'extirpais je m'offris presque entièrement à son regard temporairement aveugle. A genoux à ses coté, tourné presque face à face, les rayons de lumière dessinèrent les ombres de ma silhouette, soulignant avec tristesse la pauvre alimentation dont j'avais fait les frais ces jours derniers. Je permis à sa main de glisser une dernière fois sur ma peau avant de la poser délicatement sur son ventre.
Lui ne pouvait me voir, alors que mes yeux pétillaient de lumière et de vie, détaillant chaque détails de son visage. Ma main trouva sa joue dans une ultime caresse avant que je ne quitte le lit.
Je finis enfin par me rhabiller avec ce qui m'avait couvert jusqu'à maintenant dans cette ville. Avant de m'enfuir à pas de loup vers la cuisine, je couvris le Lig Ocolidien de la couverture dont je m'étais extirpée plus tôt.

En cuisine, je m’attelais alors à l'élaboration d'un petit déjeuné avant que tout le monde ne se réveille, emportant une assiette dans la chambre de Hiiagara et en laissant deux autres sur la table dans la cuisine. C'est suite à ça... que je relevais mes manches pour commencer le nettoyage de la demeure pendant que tout ce beau petit monde roupillait encore.
Après avoir terminé le nettoyage, plusieurs personnes s'étaient levé, et je pu en profiter pour enfin mettre le nez dehors... Je déambulais un moment, cherchant une taverne d'ouverte où poser quelques questions. Je trouvai sans mal ce que je voulais quand j'arrivai au Corsair. On m'a bien reçu et au vu de l'état de la tavernière, je ne fit aucune manière à l'aider avant l'arrivée du plus grand nombre. Je me mise à débarrasser et nettoyer les table tout en discutant avec elle qui était curieuse de savoir la raison de mon état. J'étais réticente à en parler... mais je me laissai aller à la confidence. jusqu'à que l'on redescende. Je commandais finalement deux bouteilles de rhum pour la demeure, n'en ayant plus vu nul part. On m'annonça le prix que je ne pus réglé... Je m'arrangeais néanmoins avec la serveuse pour payer plus tard ou... faire payer plus tard... Avant de sortir je me fit interpellé par Malbjorn qui sembla vouloir me pousser à la faute. Avec lui, un albinos qui dorénavant sera lui aussi sur liste noire. L'éleveur me menaça de me jeter à la mer et de voir comment je nageai... je serrai les dents, évitant à ma langue de fourcher. Je finis par m’éclipser grâce à la serveur qui me donna un prétexte pour m'éloigner de ces hommes... Par le ciel, merci.

je rentrai à la demeure où l'on accueilli une nouvelle jeune femme dans cette petite famille reconstitué... C'est comme ça que je voyais la chose. Elle était douce et visiblement craintive. Je me mise en tête de la mettre la plus à l'aise possible. Lui présentant là où elle dormirait et les bains, une gène des plus vives me vint quand elle me demanda de prendre mon bain avec elle. Je filais rapidement préparer à manger alors
La chaleur d'un corps contre le sien, la douceur des gestes... Le meilleur des réconforts.
qu'Eija, cette jeune femme, sortit faire une course. On mangea à trois un poulet en gardant bien de coté une part pour quand elle reviendrait. En remontant, je rédigeais alors un troisième textes. j'arrachai la page du carnet sortit faire la course moi même, déposant par la même occasion les pièces que j'avais gagné aujourd'hui devant la porte du Tribun de la famille Dreher... J'entendais du mouvement à l’intérieur, je me cachais donc espionnant à la fenêtre comme je l'avais déjà fait dans l'espoir de LE voir... cachée et les yeux pétillants, je me mise alors à fredonner.

Au bout d'une bonne heure je me mise à rejoindre la petite corniche sur à droite de la maison du Tribun, le yeux vers l'horizon. Malbjorn sortit de la maison du Tribun, et me retrouva sur la corniche pour discuter. Il fut étrangement amical... Tss... Tu ne me rouleras pas si facilement gredin ! A la fin de la discussion, quand je passais devant chez le Tribun... je fis tomber une pièce devant la porte et il vint ouvrir au bruit. Je me cachai déjà dans un coin mais il m'appela... il savait que c'était moi... et il savait surement que j'étais pas loin... Autant me montrer.
La conversation que nous avons eus tout les deux fut étrange... Empli de peur et d'appréhension... j'hésitais à dire les choses mais ces quelques jours avec les Ocolidiens me délièrent la langue où je me mise à dire ce que je pensais haut et fort... Je les haïssais... Tous ! Sauf lui... Je filai à l'étage en récupérant la bouteille de protection au passage que je serrai contre moi. j'étais là devant le feu à critiquer la famille... Il vint me retrouver quand je me mise à le mentionner... Et là... toute la peur s'envola alors que je m'élançais contre lui pour pleurer.
Pour la première fois depuis toute cette histoire... J'éprouvais le sentiment que tout allait s'arranger. Les bras de Melkyor accueillant la frêle créature que je suis.



18 août 514

Un réveil assez gênant à la demeure du Tribun Dreher... Je me souvenais à peine de comment j'avais atterri là... Melkyor ne semblait pas fâché pour autant néanmoins... je m'en sortais mieux que je l'aurai pensé. Il se leva et je filai à l'étage, craintive tout de même... Il m'autorisa à rester mais à l’intérieur et j'en fus ravie néanmoins quelques chose clochait... Il fallait que je m'aère la tête. Je me débrouillai pour sortir alors qu'il était sortit de chez lui.
Je déambulais dehors un moment avant de tomber sur dame Giulia que j'étais ravie de revoir depuis ! Mais quand elle détailla mon état physique elle m'ordonna simplement de la suivre. Je m’exécutais sans discuter où la fin de notre marche se trouvait être la taverne du Flamboyant. Elle souhaitez donc me faire manger ? Avait elle pitié de moi...? Encore une fois elle ne me laissa pas le choix et l'on me mit un énorme morceau de viande, bien gras. Rien que la vue du monstre me décourageait ! On se mit alors à discuter où je lui appris que je travaillai plus ou moins pour la famille S'Jet. Elle voulu aller voir Melkyor après le repas pour discuter de mon achat mais... Je lui dis alors que... je souhaiterai rester auprès des Dreher malgré ce qu'il s'était passé... Daviel partit de la famille, j'avais à présent peu d'ennuis à l'horizon, enfin en théorie... Et je voulais me racheter des dégâts que j'avais bien pu faire... Elle sembla se vexer, et devint beaucoup plus froide. Elle me laissa seule là, la viande à peine commencé, cela finit par me couper complètement l'appétit. Giulia se tourna vers Hiiagara avant de partir, déclarant qu'il avait gagné et que j'étais à lui... Qu'il fallait néanmoins qu'il prenne soin de moi. J'étais... un jeu ? un jouet ? quoi ? L'Ocolidien en question vint me voir juste après où je lui posai plus ou moins la question avant de partir sur un autre sujet... très différent...
On finit par rentrer chez lui, je voyais le coin où dormait Izaac et je me mise à regarder le canapé à coté de la cheminé, plein de bordel... Je levai la tête vers l'escalier et la chambre de Hiiagara. Je montai, hésitante, je me mise à le regarder un instant allongé. Je m'approchai, déposant une couverture sur le bord du lit et m'asseyant sur le rebord. Je me hissai doucement dedans, cherchant un signe d'approbation ou non... n'importe quoi. Il finit par tirer la couverture et à la poser dessus... Il ne pouvait pas me donner de meilleur signe. Je me couchai doucement à ses coté en gardant une certaine distance. On parla... un moment... Et une chose s'éclaira dans mon esprit durant cet échange. Il m'enlaça, me serra fort contre lui alors je me blottissais toute contre lui. Notre discussion fut interrompu et ne voulant pas être dérangé, on fit mine de dormir... Une fois de nouveau au calme, alors que je sentais son sang cogner contre sa jugulaire et son coeur la chamade, je déposai mes lèvres sur l'artère de sa gorge avant de laisser ses traits fatigués se reposer. Il ne mit pas longtemps à s'endormir et moi non plus.



19 août 514

Une caresse, une étreinte, un souffle... voila ce que je sentis dans un semi-sommeil avant de re-sombrer pour quelques heures.
Les heures devinrent un battement de cil et je me réveillai de nouveau, la place à coté de moi était froide, signe qu'il était parti depuis un moment... Je serrai le tissu à côté de moi et approchai mon museau de l'oreiller. J'en oubliai le temps encore quelques minutes avant d'enfin décider de me lever. Hiiagara et un autre homme était dans la cuisine alors que je fit chauffer l'eau pour prendre un bain. Ils finirent par partir, me retrouvant seule dans la demeure. J'avais peur de sortir et de tomber sur l'albinos. J'avais peur de cette cité... Et des deux seuls endroits où je me sentais en sécurité un seul ne m'était entièrement ouvert... Je demeurai là,seule, assise sur le lit, le nez par la fenêtre pendant un bon moment. Hiiagara revint alors à la demeure et me rejoignis dans la chambre... On nous interrompit presque tout de suite et je me mise à grommeler jusqu'à qu'il revienne vers moi.
Certains de ses dires me terrifièrent... Etais-je vraiment en sécurité dans cette ville... La réponse était non bien sur. Mais, je me calmais, et on s'examina un moment, tout le deux, il était question de lui et de moi... Des caresses, il m'enlace... et un baiser, au coin des lèvres...
Le reste de la soirée se conclu à nous occuper d'Izaac qui venait de tomber malade... faute de chiffon, Hiiagara alla en acheter. En attendant je mis ma main à tremper dans l'eau gelée pour la poser sur le front du malade, quitte à ce qu'elle passe au bleu. Hiiagara revint avec de quoi refroidir le front du malade. On prit le relais alors que je descendis faire le repas. Hiiag et moi, on mangea dans la cuisine et je déposai une assiette près du malade. J'écoutais les mises en garde, attentive avant de débarrasser et de monter me coucher.
L'ocolidien vint me retrouver presque immédiatement et s'allongea. J'avais envie de terminer notre conversation de tout à l'heure... Je me lançais donc à lui poser des questions... Il avait peur que je découvre son passé, pourquoi. Il ne voulait pas que je le fuis, que je prenne peur... Mais si c'était le passé qui nous façonnait, si c'était bel et bien le même homme face à moi qu'il avait si peur de me présenter. Ce passé qu'il craignait de me dire, avait réalisé une bien belle oeuvre. Celle-ci était devant moi, je la contemplais à cette instant même. Je passais le pas : Je l'embrassai.
Il y répondit de la même façon, mais pour la troisième fois, on nous interrompit.
Izaac venait de s’assommer dans les escaliers... On le remonta et on le laissa finir sa nuit dans cet état en prenant soin de le mettre sur le coté pour éviter qu'il ne s'étouffe. C'est éreintés, et éprouvés par la journée que L'Ocolidien et moi, on s'endormit après un ultime baiser, profitant une bonne fois pour toute de cet instant. C'est ainsi que les deux opposés que nous étions, on s'endormit, l'un contre l'autre.



20 août 514

Une fois encore, j'étais seule à mon réveil. L'Ocolidien était bien plus matinal que moi à première vue. Je m'habillai et descendis dans le salon. Izaac était assit sur le canapé visiblement mal en point. Je m'occupai calmement de lui, lui remettant un tissu humide sur le front et lui demandant s'il avait besoin de quelque chose. J'avais donc deux personnes à aller voir de sa part. Je quittai donc la demeure S'Jet.
Une fois dehors, je déambulai dans les rues pour trouver une de ces personnes à voir... Je finis par tomber par un homme qui n'avait pas l'air des plus amical. Mieux valait éviter les ennuis et mettre les angles pour éviter des représailles et apporter de nouveaux problèmes aux Drehers et encore moins à Hiiagara... Je mis les politesses, surement trop même, mais il ne sembla pas trouver ça désagréable. Je continuai donc sur ma lancé et il m'emmena discuter un peu plus loin sur un banc. On discuta un peu de ce qu'il m'était arrivé, je prenais soin des mots que j'employai pour éviter tout dérapage de ma part. Mais... tout bascula quand on commença à parler de la sanction que Melkyor réfléchissait à me mettre... Une lueur de cruauté brilla dans le regard cet homme blond. Il glissa la main sur ma cuisse, décrivant la punition qui m'attendait... Il la remonta... Non... J'étais terrifiée, il ne pouvait pas... non... NON !! Tout mon être hurlait en moi, mais je restai silencieuse où seules les larmes trahirent cette terreur et cette tempête émotionnelle. Sa main glissa encore plus loin, l'intégralité de mes muscles étaient tendues puis tout s’arrêta. Il espérait que j'en retienne une leçon... et me souhaita la bonne soirée avant de partir. La bonne soirée... Je m'effondrai en larme, fuyant directement un homme qui vint m'accoster pour me réfugier dan la demeure S'Jet.
Dès que j'entrai dans la demeure, malgré le monde qui s'y trouvait, je ne demandais pas mon reste et filait à l'étage pleurer sur le lit, recroquevillée. Izaac me rejoint quelques minutes plus tard et je me traînais jusqu'à ses bras, pleurant contre lui. Je lui expliquai ce qu'il s'était passé. Ses prunelles devinrent celles d'un meurtrier mais il resta calme, me serrant simplement dans ses bras, me rassurant, telle une enfant... On resta ainsi un moment... avant qu'on redescende pour qu'il s'allonge. Malgré tout cela, il restai mal en point... Je ne voulais pas qu'il se blesse pour moi pas encore une fois...
Après avoir veillé sur lui pendant des heures, je vérifiai une dernière fois que le malade dormait avant de quitter la demeure et de me rendre chez le tribun Dreher. J'avais davantage besoin de lui parler suite à ce qu'il c'était passé... Une fois là-bas, je me sentis indésirable... Eradan, lui que j'avais considéré comme l'une des personnes en qui je pouvais me confier avant toute cette histoire... Voila qu'il me sifflait comme un chien maintenant ! J'aurai voulu gronder, répondre, lui dire ce que je pensais... Mais rien de tout cela. Je ne voulais pas créer de nouveaux problèmes. Seul Melkyor entendit mes reproches, seul lui m'entendrait cracher ma haine, il sera le seul capable de les entendre et à les comprendre. Je lui confiais l'état de santé d'Izaac et j’enchaînais rapidement sur mes intentions. Il se braqua presque immédiatement, je me mise à parler plus fort, à rétorquer des évidence, à le contredire ! Il sembla peser le pour et le contre. Il n'avait pas l'air furieux, du moins pas contre moi. J'allais avoir des problèmes, il le savait, mais... il me laisserait faire. La conversation bifurqua ensuite vers ma mère... Oh mère... vous me manquiez si fort ! Il me laissa fouiller dans une étagère et j'en sortis du papier à lettre couleur crème...
...
...
Je bondis à son cou, me remerciant une bonne centaine de fois, pleurant de joie. Il avait tenu parole malgré tout ça ! "Petite tête de feu" comme il me surnomma pour souligner mon caractère enflammé et tempétueux ! Je n'aimais pas sa famille... c'est vrai... Mais lui si ! Je restai à son cou, le serrant fort, lui communiquant tout l'amour que je lui communiquai pour son geste ! Il me laissa ensuite me servir dans son placard pour rédiger cette lettre. Plume et encrier en main, il me confia qu'il aimait ces moments, que je lui partage mes doutes, mes problèmes, ma compagnie ? Il ne le dit pas... mais je le sentais. Il avait néanmoins ses propres problèmes, il avait ce que j'avais provoqué et ce que j'allais provoquer ! Je lâchai une nouvelle détonante qui le prit de court, une fois de plus. Je l'avais espionné, j'avais lu son courrier, je l'avais vu pleuré, j'avais lu les lettre de sa soeur... Il ne s'énerva même pas comme s'il s'attendais à ce genre de chose de ma part. Je lui confiai, vouloir le connaitre. Il en rigola presque. Je finis ma lettre et la lui confiée. Je finis enfin par lui parler de ce qu'il s'était passé aujourd'hui... Ce blond qui m'avait... un frisson me parcouru. Je lui confiai avoir eu peur de venir le voir. Peur de ça. Je le laissa parler... Me dire que je n'aurai aucune sanction pour ce que j'avais fait. Il souligna que Daviel ne faisant plus partie de sa famille, il n'avait aucune obligation le concernant. Merci ! On se quitta sur la fin de cette conversation. Il m'invita à rester dormir là si je n'avais nul part où dormir mais... Je devais veiller sur Izaac. Je rentrai donc à la demeure S'Jet et m'endormie près du souffrant, le tenant par la main après avoir humidifié le chiffon sur sa tête. A même le parquet, une frêle créature rousse se tenait là, endormie contre le canapé.



21 août 514

Une ombre,
un sursaut,
Hiiagara...
Ciel, il m'a fait peur... Je ne m'attendais pas à le voir... C'est vrai... je l'avais fui lui aussi toute la soirée depuis ce qu'il s'était passé avec cet homme blond. Il me questionna bien entendu, il ne pouvait en être autrement. Je jetai un regard à Izaac avant de quitter le salon et de guider l'Ocolidien dans la cuisine. Je me mis à parler... calmement... étrangement sereine... retenant toute effusion d'émotion non nécessaire mais j'abandonnai rapidement. Je fondis en larmes alors que ma main droite remontait sur la cuisse de Hiiagara, lui mimant la scène que j'avais vécue la veille. Son regard était sinistre, les éclats d'une rare cruauté perlaient au fond de ses yeux d'or. J'étais pétrifiée, craignant presque chaque geste de l'homme aux yeux d'or ! J'avais peur oui... mais pourquoi j'avais peur... Il était libre, moi non. Il était un homme influent, je n'étais rien... Il était néanmoins là, à m'écouter, se voulant rassurant, avec moi, une esclave, pas même la sienne ! Je finis par me laisser aller, toute contre lui où je me mis à pleurer un moment.
Une fois plus calme, il tenta d'entamer un autre sujet, qui me captiva directement. Le dispensaire... les infections... Il fallait agir ! Y mettre le feu ! Empêcher toute contamination par l'air ! Les vents de Brumaire allaient être mortels, l'humidité, la chaleur, un lieu des plus confortables pour la propagation de miasmes. Nous voila déjà parti à la recherche de quoi faire brûler ce bâtiment de mort. On ne trouva rien, rien de rien... mais le rhum de la cuisine devait suffire ! J'allais chercher Melkyor à qui j'en avais parlé la veille pour trouver ce breuvage de purification et l'apporter à l'endroit voulu mais... il n'en fut rien... Arrivé place centrale, un groupe se trouvait au centre où je reconnus plusieurs têtes dont le blond qui lui avait fait vivre un cauchemar ! Je pris les deux hommes avec moi et on alla s'enfermer dans la demeure S'Jet pour en parler. Lors de la conversation, les deux en arrivèrent à la conclusion qu'il était trop tard et que faire cela revenait à nous attirer plus de problèmes qu'autre chose mais pas seulement à nous trois... à la ville aussi. Je ne voulais pas le croire ! Je ne voulais pas l'entendre ! Je ne voulais pas le comprendre ! Survivre... Voilà le mot qui résonnait dans ma tête. Je n'avais pas bravé la mort deux fois pour mourir d'une infection ou perdre ces nouvelles personnes qui m'étaient si chères ! Je me dérobais au contact de l'Ocolidien aux yeux d'or et fichais le camp de la demeure, quitte à faire une chose stupide... je ne voulais pas rester sans rien faire ! A coté du dispensaire, le gouvernement... Il y avait sûrement des livres ! Je n'eus pas bien le temps de fouiller et de prendre ce qui me passait sous la main que Hiiagara m'interrompit...
Là derrière moi,
un homme me contempla,
aux portes de la folie.
Il se tenait droit, ni inquiet ni en colère. Il m'offrit sa main. Je n'avais pas envie de mourir... Cette pression, ce prédateur silencieux qui gisait sous nos pieds, rampant... Je voulais l'éradiquer ! Avoir servi à quelque chose pour nous préserver ! Par pitié ! Créateur... ayez pitié de vos pauvres créatures inconscientes de ce danger ! Brebis égarées que nous sommes... Montrez nous la voie à suivre. J'étais déchirée, au bord de la folie, au bord d'un précipice chaotique ! Mon seul salut, ces deux pupilles d'or face à moi. J'attrapais sa main tendue...
L'instant d’après, ou du moins ce que mon esprit chaotique analysa comme un instant, nos lèvres se mêlèrent ensemble dans une valse fiévreuse. Peur et envie se mélangèrent pour nous accompagner. On rentra...
On s'échangea peu de mots une fois à l'intérieur... J'appris simplement d'où venait sa blessure avant que l'on aille à l'étage. Un échange, un sous-entendu... et de nouveau nos lèvres se touchèrent. Une voix vint briser cela... Et elle me déchira en deux ! Melkyor... Il me cherchait... Je fis la muette, la gorge nouée mais rien ne me trahit. C'est une fois parti que la sensation de fièvre reprit... Au dessus de l'homme aux yeux d'or, mes chaînes m'entravaient au plus haut point... Mais pire que cela...
On appela une fois encore Hiiagara... Celui-ci se mit à jurer, bien décidé à faire regretter celui qui l'avait dérangé : Malbjorn. Ouvrant la porte, en caleçon, je l’entendis alors hésiter d'en haut. Il expédia deux hommes illico avant de devenir bien plus calme... Je descendis alors enroulée dans une couette pour voir ce qu'il en retournait. Effarée, Je découvris Eija, cette femme à la chevelure d'ivoire ! Bon sang ! Elle faisait partie de ce groupe de contaminés ! Elle était avec eux ! Je ne voulais pas qu'il l'approche, je ne voulais pas qu'il prenne de risque ! Non ! Je la fixais comme une dangerosité, comme un monstre et non comme une femme à secourir. Dans sa grande bonté, Hiiagara lui offrit de dormir à la maison alors qu'elle pleurait toutes les larmes de son pauvre corps. Pendant qu'il la guidait dans la chambre de son fils absent, je m'occupai de tenir Izaac de cette vile créature qui s'était emparée d'Eija. Il avait l'air de m'avoir compris... tant mieux. Je descendis pour vérifier que tout se passait bien, avant de remonter accompagnée. Je priai intérieurement qu'on nous laisse en paix, j'étais à bout de ce défilé...
...
Je n'étais pas la seule à être à bout apparemment... Il s'assit sur le rebord, l'air las de tout cela... Oh comme je le comprenais ! Mais.. tout ceci n'avait également en rien atténué nos désirs précédents... brûlants. Une créature de ténèbres s'empara d'une créature de feu cette nuit là... Sa chevelure d'ébène glissait entre mes doigts alors que le feu rampai sur sa main... Libre et Captive... Expert et Novice... L'ombre et la lumière... Que le Ciel nous en soit témoin.



22 août 514

Une journée relativement calme si on retire les malades au bagne, l'hystérie générale...
L'ocolidien aux yeux d'or ne put s’empêcher de dire un mot de travers bien entendu... Offrant un travail de domestique à notre malade, il souligna également que cette offre tenait pour moi aussi... Il plaisantait n'est-ce pas...? Abattue, je me dirigeai vers l'étage et m'assis sur le lit, arme en main. Je n'ai pas eu longtemps à l'attendre où il me servit ses histoires que le titre de "Louve" S'Jet n'était pas seulement pour les domestiques... Nya nya nya... Mon arme de plume rencontra le mur alors je lui tournai le dos alors qu'il finit par me dire deux petits mots. Mon angoisse s'envola.
Par la suite, il dut partir pour aider les autres apothicaires pour la confection d'un remède. J'ai peur pour Hiiagara là-bas... J'ai peur pour Izaac ici... Je devais prendre soin de lui et ne pas paniquer... c'est tout. Je réussi à le faire avec brio avant qu'un Lieutenant ne frappe à la porte pour vérifier mon état de santé. Daviel lui avait dit que je pouvais me trouver ici et que j'étais malade... Allons bon ! Il ne payait rien pour attendre encore une fois celui-ci ! Dès que je pourrai... Je le mettrai en pièce ! Je chargeai le gosse aux yeux d'or d'aller chercher quelqu'un apte à m'aider : Melkyor.
Je sortis avec une écharpe pour seule mince protection et on s'éloigna avant qu'il ne me pose divers questions. Rapidement deux membres de la famille qui m'avait achetée arrivèrent suivit de peu par Melkyor et le gosse... Quelle rapidité... En tant que coursier il ferait des merveilles ! On me sortit rapidement d'affaire et le Lieutenant me laissa filer. Les Drehers voulaient que je cuisine pour les malades et leur apporter de quoi manger au bagne ! En soit j'étais pour l'idée mais... L’échoppe... En face de la fine planche... SERIEUSEMENT ?! Je gardais cette réflexion pour moi dans l'instant... On était déjà parti en direction du bagne pour apporter du fromage à ces pauvres gens. L'allé retour se passa sans encombre et on rentra place forte où je suivis Melkyor jusque chez lui où l'on discuta...
On discuta un moment de sa période d'esclavage... De ce qu'il avait vécu avec un certains Jibius et un certain Bill... La Nivôse rouge ? La période actuelle n'était pas une guerre civil, c'est vrai. Mais elle allait être aussi meurtrière ! Son récit fut interrompu par un homme qui toqua. Melkyor ne me demanda pas de partir, mais de rester là, de l'attendre. Il était... plus humain qu'au début, plus ouvert plus tendre... Je ne le voyais plus comme quelqu'un à qui j'appartenais non. Il était plus... Bien plus. Mais qu'était-il ? Je ne savais pas.
Comme d'habitude, pour ne pas changer, je n'écoutai pas Melkyor, allant dans l'escalier pour les observer et les écouter. Je ne connaissais pas cette homme mais je l'avais déjà vu traîné avec cet âne et son chapeau de paille ! On finit par m'inviter à les rejoindre... On me le présenta sous le nom d'Azer mais je n'en fis pas plus de cas que ça. Les deux hommes discutaient et moi je faisais ma vie à la gauche de Melkyor. Souvent le nez par la fenêtre ou a faire parler un pot de fleur, je n'intervenais que pour dire des trucs qui me passaient par la tête, souvent en hura d'ailleurs... Je n'étais pas à l'aise, mais je fis avec jusqu'à la fin de la conversation où je filai à l'étage attendant que le tribun en finisse avec ses affaires.
La soirée se termina devant la cheminée. A discuter encore un moment puis je vins sur le lit pour dormir dans un coin. Seulement je me faisais bien trop de soucis... beaucoup trop... Et je finis par trouver un peu de repos dans les bras de l'Hura. Chatouilleux, mon souffle, le fis gigoter et il tenta de "m'ennuyer" à son tour. J'étais au moins aussi chatouilleuse que lui sur ce point là et on partit sur un éclat de rire avant que je ne me retrouve au-dessus de lui, les deux bras encadrant son visage de chaque coté, nez contre nez, notre souffle se mélangeant presque. L'ambiance de la pièce se figea en un instant et il me regarda, me regarda... et me regarda encore. Gênée, j'écartai mon visage mais il suivit mon mouvement, nos visage ne s'écartant pas d'un seul centimètre. Son regard était insistant, étrange... Je pris peur. Avais-je fais une bêtise ? Non je ne voulais pas que cela recommence ! Je me fondis en excuses alors que je me relevai. J'étais prête à quitter la pièce et la demeure pour ne pas aggraver mon erreur mais... C'était sans compter sur sa demande qu'il formula par trois fois...

"Ne pars pas... Reste."

Je me rallongeai alors... soumise à sa volonté mais il sentit ma gène surement... Car il tourna le dos et me laissa en paix.


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L'esclavage - L'épidemie

L'endroit n'est pas qu'une simple prison...

23 août 514

L'étreinte... elle ne m'était pas familière... J'ouvrai les yeux et vis Melkyor contre moi. Que... Je pris la fuite, simplement.
J'errai en ville, je ne savais pas quoi faire... Hiiagara partit aidé pour trouver un remède, Izaac encore souffrant... Je me sentais totalement vulnérable ! Il fallait que je m'occupe. Je rentrai donc à la demeure S'Jet et descendis en cuisine préparer un poulet et quelques oeufs durs. J'enveloppai le tout dans un chiffon blanc alors que le tout était encore chaud et je quittai la ville en direction du bagne.
Que se passait-il ici... Des infectés étaient dehors, la porte ne semblait pas fonctionner comme elle le devait et la garde était à cran. Je me cachais dans un coin en attendant que cela se calme avant de tendre mon paquetage au lieutenant en charge de cette affaire et de fuir les lieux.
Je m'étais pris la pluie, j'avais froid et je n'avais pas le coeur à retourner à la demeure S'Jet, je me débrouillai donc pour entrer chez le Tribun par son balcon non sans mal car je me foulais la cheville en retombant ! Il avait l'air d'être assoupi sur la table de son rez de chaussé et je pris donc la liberté de monter sans bruit pour m'allonger au chaud, entortillée dans la couette sur le canapé. Je me mis à tousser et a éternuer mais rien de bien étonnant en restant avec ces fripes trempés. Melkyor monta finalement se coucher avec une migraine visiblement... Il semblait souffrir et je me glissai alors sur le lit pour lui faire un petit massage de crâne peut habile mais qui semblait tout de même agréable. Il me confia avoir eu ça toute la journée... Que ça ne lui paressait pas normal.. Puis quand je plaquai doucement ma main sur son front, la fièvre me dévoila sans mal qu'il était vraisemblablement plus souffrant que je ne le pensais.
Je m'emparai de ses clef et filai chercher de quoi le soulager avec ce que j'avais déjà vu et appris de ma mère. Je reviens rapidement avec de l'eau fraîche, un fond de bouteille de rhum, et un peu de cannelle. Ciel... faites que cela ne soit pas cette épidémie. Faites qu'il soit épargné ! Je ne pouvais que lui offrir du rhum dilué dans le l'eau chaude et de la cannelle, lui mettre un petit chiffon froid et humide sur le front et attendre... Attendre... j'étais là contre lui, inquiète... Je voulais le sauver...



24 août 514

J'attendis pas qu'il se réveille ce matin là... Je l'avais veillé toute la nuit. Je sortis sans bruit pour aller vérifier l'état d'Izaac qui semblait s'améliorer. Tant mieux ! Je pris soin de préparer un nouveau petit paquetage repas pour la garde pendant que j'étais chez Hiiagara. Du poulet et des oeufs durs bien chauds. Cela devrait aller... Je l'enveloppai dans un linge et je partis en direction du bagne.
Sur la route je ne vis personne... Une fois au bagne un garde me remercia pour le geste que je faisais. Je pus récupérer le linge de la veille auprès du Lieutenant également alors qu'il m'apprit qu'ils n'avaient aucun nouvelle pour un remède... C'est le coeur lourd que je partis de cet endroit maudis pour retourner chez Melkyor.
J'entrai aisément avec les clef et je le vis dans l'escalier. Où comptait-il se rendre comme ça ? Il commença à me parler du bagne... Je n'appréciais pas ! je l'enlaçais et alors qu'il continuait à sortir des âneries plus grosse que lui, je ne répondis plus, voulant à tout prix le faire taire. Je l'embrassai...
Cela eut l'effet voulu et sans trop de mal je le renvoyai se coucher mais c'était sans compter sur les pires pourritures de cette ville... Daviel, Malbjorn, Eradan et les autres de la famille... tous se rassemblèrent devant chez lui dans un bruit infernal ! Sortant par le balcon, je finis par faire le tour et les rejoindre leur demandant de bien vouloir baisser d'un ton... Qu'est ce que je n'avais pas fait... C'est entre Yokor et Philip que je me mise à murmurer, suppliant de le laisser tranquille de faire quelque chose pour les empêcher de lui faire du mal ! Je tenais tête, hargneuse, tenace ! Je n'avais pas peur de braver Malbjorn à ce moment là ! Oh que non ! Je lui aurais sauté à la gorge si j'en avais eu l'occasion ! Je tenais bon et c'est finalement Philip et Yokor qui se mirent à veiller sur moi alors que Malbjorn fulminait en allant à la Fromagerie ! Je continuai, furibonde, à lui lancer des piques, à parler hura avec les autres alors qu'il n'y comprenait rien de rien ! Je savais que j'avais gros à perdre mais j'étais incapable d'écouter ma raison ! Je rageais en préparant les vivres, finissant par dire droit dans les yeux ce que je pensais à cet homme que Hiiagara prenait pour un savant ! Il n'avait rien d'un sage !
ma besogne terminé, je filai chez Melkyor de nouveau pour voir comment il allait. Philip finit par nous rejoindre et ils commencèrent à discuter tout les deux. Ce Philip... C'était un homme que je connaissais encore très mal dans la famille... Mais il semblait être l'un de ceux qui me voulaient le moins de mal également. Je l'examinais, le testais en lui envoyant quelques piques. Il ne broncha pas plus que cela... On était enfin au calme... Enfin.

On toqua

Malbjorn venait me chercher pour "travailler". J'entendais Daviel pas bien loin... Bah voyons. Il m'aurait que c'était pour le fracasser le crâne que cela aurait eu le même effet de son "travailler". Melkyor et Philip s'y opposèrent d'eux même. Néanmoins, l'éleveur ne se gêna pas pour rentrer chez son tribun en utilisant ses clefs. une fois à l’intérieur... Je n'ai pas vu d'autre option... je me mise à tousser, à deux reprises. Comme je l'avais prévu... Il prit peur et nous barricada dans la maison en allant chercher la garde. Un peu de répit.
Un homme arriva, j'ai cru comprendre que quelqu'un l'a appelé Argon et je retenu donc ce nom pour l'avenir. Je lui montrai que je n'avais rien, je parlais clairement et à plus grande surprise, Philip intervint pour prendre ma défense et donner de l'eau à mon moulin afin d'agrémenter mes dires... Je garde n'eut pas l'air de s'énerver, au contraire... très compréhensif ! Je fut encore plus surprise quand celui-ci retenu Malbjorn quand il entra pour me battre ! Peu de temps après... Le lieutenant arriva et il ne me fit pas la fleur de me croire sur parole... On se rendit en bas où il m'examina... totalement nue... J'étais horrifiée. Mais il eut la droiture de ne pas en profiter et se contenta de faire simplement son travail. J'étais quand même très mal à l'aise de ce qu'il c'était passé... je restai là... prostrée dans un coin, à écouter Philip et Melkyor discuter quand le calme revint. je me décidais finalement à sortir par le balcon, il fallait que je ramène quelque chose à manger et je savais où en trouver ! Je revins avec des vivres naturellement ! J'étais pleine de ressources et Melkyor le savait ! Il m'avait déjà dit apprécier cette détermination chez moi, un compliment que je n'oubliai pas. Je pus donc faire la cuisine ces deux grands hommes alors qu'on avait poussé le banc contre la porte et la table comme mesure de sécurité supplémentaire.
Je servis le repas et... J'entendis, un énorme coup sur la porte ! A travers la fenêtre, je voyais Daviel défonçait la porte du Tribun à coup de masse ! On me dit de fuir à toute allure et ma première pensée a été pour Melkyor... Ils allaient lui faire du mal ! Il fallait que je les arrête ! La garde ! Vite au bagne ! Je ramenai aussi vite deux garde avant de m’éclipser avant que les Drehers ne me voit dehors. Je me cachais pour entendre la conversation... La garde me réquisitionnait... Hum... Les paroles de dame Giulia me revient alors... La garde l'avait mal traité à l'époque... et c'est pour cette raison que je ne me rendis pas et me cachais.
Je voulu chercher un coin tranquille mais... Eradan me trouva avant. Je me mise à hurler alors, à me débattre ! Je visai du mieux que je pouvais ses deux valseuses ! Mais rien n'y fit enfin si... une silhouette intervint. Sa voix vint qu’étouffée dans un vêtement étrange était celle d'une femme. Eradan n'eut pas d'autre choix que de me laisser alors que je mise à fuir directement vers cette personnes à l'accoutrement des plus étrange ! J'avais bien cru ma dernière heure arrivée sur ce coup là... Ciel, Arbitrio m'était encore venu en aide. Il devait trouver mon aventure bien captivante !
Je vis ensuite Azer a qui j'annonçai en panique que Daviel avait défoncé la porte du Tribun. Après un temps de réflexion, il intervint prés d'Eradan alors que la femme et sa tenue étrange m’emmenait plus loin. J'étais terrifiée... et quand je vis Daviel je me mise à fuir jusque chez L'ocolidien aux yeux d'or ! Une gamine s'était mise à suivre la femme étrange qui me poursuivait puis les portes de la demeure S'jet s'ouvrit. Je me senti tout de suite plus apaisée... Oh oui... bien mieux. On me parla et je revins un peu vers la réalité. On me parla de liberté, d'aide.. Je m'y accrochai ! On finit par conclure que j'allais travailler au Corsair pour la soirée pour rendre service à la ville. Alors que la femme allait cherché la clef pour ouvrir le bâtiment, aperçue Melkyor à l'autre bout de la place. Ne le voyant pas m'approcher... Je n'hésitai pas un instant à courir jusque dans ses bras ! Il fut surprit, aucun doute là dessus... Mais il m'enlaça à son tour, sa tête se reposant sur la mienne et m'enveloppa d'une protection agréable... Il était peiné de quelque chose... Une idée en tête... quelque chose qui ne me plaisait pas. Néanmoins je n'eus pas d'autre choix pour le moment que de le laisser partir. Il me promit de survivre au cas où je ne le revoyais pas !
A la taverne, on découvrit avec stupeur la carcasse peu ragoutante de deux loups ! Ciel ! Toute cette cuisine était infestée ! On sorti de là rapidement alors que je couvrit la gamine sur une bêtise qu'elle avait commise. Toutes deux finirent par discuter... Et la gamine finit dans ses bras a se serrer contre elle comme elle se blottirai à une peluche. Je lui câlinai alors les cheveux avant qu'elle s'en aille se coucher. La femme étrange et moi on mangea un morceau avant que je file ensuite retrouver Melkyor en douce chez lui. Il me gronda naturellement pour prendre de nouveaux risques mais il était heureux de me voir... Avant de le rejoindre je le prévins que j'avais quelques petites choses à régler... Signe de mon mécontentement, je rouvris la paume de ma main gauche à l'aide du coupe papier et me mise à laisser de nombreuses traînées de sang dans la place forte. Je revins ensuite vers Melkyor après m'être rincée la main. On discuta un moment pour le bercer, jusqu'à qu'il trouve le sommeil. Je lui caressai alors les cheveux avant de sombrer à mon tour dans un sommeil alors que je veillai sur lui malgré la maladie. Je n'avais pas peur. Je voulais qu'il vive !



25 août 514

Je... voulais... qu'il... vive... Voici mes mots exacts. Les mots que je me répétai sans cesse, le mots que je me soufflais pour me donner espoir, les mots que je lui murmurai pour qu'il s'accroche. Je restai silencieuse dans cette demeure où je n'étais à présent plus en sécurité, j'étais là à lui caresser le visage malgré la fatigue. Je ne voulais pas dormir et qu'il profite de cet instant pour fuir pour se rendre au bagne et y retrouver la mort. Non je ne l'accepterai pas ! Je continuai à lui appliquer ce petit linge humide sur la tête pour canaliser la fièvre. Il n'avait que de la fièvre, je devais rester positive...

Kof~ kof~

Mon sang ne fit qu'un tour avant de réaliser la légère toux que je venais d'entendre. Cela recommença une fois de plus. Je le regardai, je lui remis une mèche en place, malgré cette toux, je n'avais pas envie de partir à toute jambe. Je n'avais pas envie de le fuir, je n'avais pas peur de lui. Il restait Melkyor, membre et surtout Tribun de la famille Dreher. Il les considérait comme des frères, et eux le jetaient comme un vulgaire chien... Le condamnant à une mort atroce, loin de visages familiers, accueillants et aimants. Il n'ira pas là-bas non ! Il ne fallait pas !
Je finis par sortir prendre l'air un moment et je croisai Azer en place forte où l'on discuta un moment... On parla de cet incident de la veille avant que qu'un garde vint me trouver pour m'emmener. Son nom ? Scipio... Un garde à qui je pouvais faire confiance d'après Azer mais ses critères et les miens étaient loin d'être les mêmes. Il faisait partit de la garde et c'était un fait suffisant pour s'en méfier ! Il me questionna alors sur mon prénom, mon nom (que je lui donnais pas) et ce que je savais faire de mes dix doigts... On entra au foyer Skÿrn où on discuta... plus ou moins calmement. Je n'étais pas ravie d'être ici et il allait le savoir ! Ruminant comme un fauve dans une cage, rétorquant des phrases qui m'aurait bien valu la colère de mère je restai néanmoins à ma place, haussant le ton que très rarement pour des absurdités. Il m'apprit une chose et pas des moindre, qui me fit apprécier cet instant pour ce simple fait... Daviel était au bagne.
Oh Seigneur OUI ! J'aurai eu envie de le hurler mais ma joie se camoufla rapidement pour engrosser ma hargne et sortir de là au plus vite pour retrouver Melkyor ! Pendant que j'étais là, lui pouvait décider de mettre les voiles ! La discussion se conclu sur le fait que cet homme, Scipio, allait faire son possible pour me faire libérer et m'apporter son aide. Il avait garder son calme et sa droiture tout du long alors que je venais de déblatérer des envies de meurtre et autres crimes répréhensibles ! Il n'avait pas ma confiance... mais une certaine estime. Il finit par me donner deux pièces au cas où je puisse en avoir besoin et me laissa filer.
Le premier endroit où je me rendis ? Au chevet de Melkyor ! Il n'avait pas bougé. Je repris donc mon activité première jusqu'au lendemain : veiller sur lui et lui rendre ce moment le moins désagréable possible.



26 août 514

A l'aube je sortis de chez Melkyor pour ne pas me faire attraper par les autres de la place forte. J'errai longtemps dehors en me maintenant à distance des autres. Cela faisait maintenant 3 jours que Melkyor était mal en point et il avait commencé à tousser la veille mais je ne voyais pas encore de plaque... Je n'avais pas cherché non plus il faut dire... Alors que je réfléchissais à tout ça, je n'avais pas remarqué le Lieutenant Valérion face à moi. Il me regarda et quand je réalisai mon erreur, je me mise à fuir. Il me rattrapa aisément dans un cul de sac malheureusement et m'ordonna de me rendre au bagne pour cuisiner ou sinon quoi il me ferait ma fête. Je me souvenais encore trop bien de ce que j'avais compris de dame Giulia concernant sa période d'esclavage au sein de la garde... Et ce garde là en particulier m'effrayait au plus haut point ! Dès que j'en eus l'occasion je filai très loin de lui avant de me rendre au bagne. Après tout je n'avais pas vraiment le choix.
Une fois au bagne, j'étais loin d'être à l'aise dans ce lieu où une fois dedans on ne ressortait pas... Au milieu de gardes, il y avait un homme bien plus vieux que je pris pour un moine ou du moins un homme de foi vers lequel je me mise à me réfugier quand d'autres s'adressaient à moi. Izaac fit son apparition, visiblement en bien meilleure forme et je me précipitais vers lui. Comme à son habitude, il irrita la garde avec diverses réflexions et finit par être chassé du campement. On finit par me dire quoi faire mais j'étais loin d'être ravie de travailler à proximité de ces monstres de cruauté... J'ai également du exaspérer la femme garde qui me prit à part en me désignant deux cordes. Si je faisais le moindre écart... elle irait très volontiers me balancer au bout de l'une d'elles. Je me mise donc dans mon coin, pour commencer à découper des citroles pour une soupe... En terme de vengeance personnelle... Je ne me suis pas gênée pour cracher dans la préparation quand tout le monde eut le dos tournée ! En espérant que ça relève le gout et que cela soit au leur ! Tsss !!
Quelqu'un s'occupa de tourner la soupe et de la servir et au même instant je vis deux personnes arriver. Enfin des visages amicaux ! Le garde Scipio et Argon vinrent me voir et je leur confiai sans mal ma crainte de rester ici, ma volonté de retrouver Melkyor et de fuir cette garde corrompue. Tout deux, compréhensifs, s'éloignèrent et demandèrent à parler au Lieutenant. Scipio m'apprit en revenant qu'il avait besoin de moi et qu'on rentrait en ville pour cela. Merci Seigneur... Je le suivis, d'un pas rapide, trop heureuse de quitter ce lieu de mort ! En sortant de la forêt il m’arrêta. Il me confia que si on me demandait ce que j'avais fait de l’après-midi, il fallait que je réponde que je faisais cuir de la viande. J'hochai simplement la tête et il continua. cette viande en question était déjà en train de cuire chez la bouchère et qu'il allait s'occuper du reste. Par conséquent j'avais quartier libre pour me remettre de mes émotions. J'étais... abasourdie... Je le remerciais rapidement, sans m'attarder et je filai.
Je me trouvai chez Melkyor où je retrouvai également Izaac... Je lui demandais simplement de le porter pendant que j'assemblais quelques affaires pour foutre le camp de cette maison. Il n'étais pas en sécurité ici et nous non plus. On décampa donc à la demeure S'Jet où finalement l'Hura nous suivi sans opposé de réelles résistances physiques. Il broncha sur la méthode mais... Je m'en fichais bien ! une fois à la demeure, l'ocolidien l'emmena à la salle d'eau pendant que je me mise à ranger les quelques affaires que j'avais ramener de la place forte. Après ça, je descendis à mon tour et Izaac remonta pour faire quelques bricoles.
Seule avec Melkyor, on parla, calmement, et je commençai à le dévêtir. Je devais vérifier pour les plaques... Je voulais en avoir le coeur net et un bain ne pouvait que faire du bien pour ralentir l'infection de se propager s'il y en avait une... Son manteau. Ses chaussures. Son haut en lin... Mes mains s’arrêtèrent d'elles-même au niveau de sa ceinture avant de reculer... Il compris bien entendu où je voulais en venir et finit de se déshabiller seul. Il rentra dans l'eau alors que je quittai moi-même bottes et corset. Je gardais le reste de mes vêtements et pénétrai dans l'eau à mon tour avant de saisir le savon. Avant toute chose, je me mise à examiner le haut de son corps, chaque parcelle étant examiner minutieusement. Je repérai une plaque rouge sur son bras droit avant de continuer. Je l'invitai à s’asseoir sur le rebord du bain où j'examinai le reste de son corps d'un oeil attentif sans rougir. Il ne semblait pas des plus farouche à ce que je l'examine de la sorte, dans son intégralité, complètement nu. Je l'attirai de nouveau dans l'eau et commençais à le savonner dans une douceur et une attention rare, naturelle et sans tremblement, sans gène... Je n'avais qu'une chose un tête : rendre cette maladie la moins pénible possible et surtout... ralentir du mieux sa progression pour lui laisser le plus de temps possible et ainsi attendre le remède. Je le laissai néanmoins terminer son bain seul, consciente que cela pouvait me gêner... j'avais vu et trouvé ce que je voulais... à moi de réagir pour la suite. Je quittai donc la salle d'eau, le laissant finir seul, pour simple vêtement : la serviette bleu de Hiiagara autour de moi.
Je nous cuisinai quelques oeufs pour une omelette alors qu'il terminait son bain. Je fis également chauffer de l'eau douce qu'Izaac me récupéra, je versai un fond de rhum dans un chope et rajoutai de l'eau chaude. Dans les premiers jours, ce simple mélange avait aidé Melkyor en lui éclaircissant la voix... Peut-être que cela pouvait encore l'aider avec la toux encore aujourd'hui et la diminuer... Je pouvais toujours essayer après tout.

Notre malade remonta alors et s'assit avec l'ocolidien au moment où je servis le repas. Izaac et moi, on se mit à débattre sur ce que j'avais vécu ces derniers jours et je soulignai un petit point problématique de la demeure : l'approvisionnement de la nourriture mais on allait gérer ça en plus du reste. A la fin du repas, il sortit alors que je guidai Melkyor dans la chambre d'Aiden où il passerait la nuit. Je ramenai le second seau d'eau fraîche et deux chiffons dont un que
"Une compagnie suffit parfois..."
j'allais imbibé de rhum roux assez fort. Je lui fit quitter son haut et s’asseoir sur le lit avant de regarder de plus prés la plaque, la parcourant des doigts, sans protection. Il gronda encore sur le fait que je prenais trop de risque que je devrai pas faire ça... Je le fit taire en posant ce linge imbibé d'alcool sur le bras. Forcement, cela lui arracha une grimace à son contact mais au moins ça l’empêchait de se gratter. Je le fit s'allonger et lui mit également un linge humide sur le front pour faire descendre sa fière qui était toujours bien présente. On parla en même temps, cherchant à se détendre, s'éloigner de tout ça et penser à autre chose. Je finis par lui trouver une appellation qu'il détesta pour la forme. Il se laissait manipuler sans la moindre résistance, telle une poupée entre mes mains. Je le taquinais, le faisait sourire, lui grattouillais les cheveux... Il me confia que ce dernier point le calmait et que ça lui faisait même oublier que son bras le démangé. Tant mieux...

Sur la fin, nos taquineries mutuelles eurent un effet... auquel je ne pensais pas qu'il arriverai. Je l'avais certes déjà embrassé sans vraiment réfléchir... Mais quand il se pencha vers moi, jamais j'aurai pensé que ses lèvres se poseraient sur les miennes ! Mal à l'aise, je décampai en m'excusant. Ça ne sera que bien plus tard, une fois qu'il se sera endormi que je revins vers lui pour veiller.



27 août 514

Au réveil, il n'y avait plus personne... Melkyor avait quitté la chambre, pour aller où ? Je sortis et appelais, Izaac comme à son habitude s'amusa à me faire peur alors que l'Hura répondit bel et bien présent. Un premier soulagement... Je les retrouvais au salon et je tiltais immédiatement sur le non cliquetis des pieds d'Izaac. Il avait trouvé sa liberté, mais je ne relevais pas. Je sortis à la suite de quelques paroles échangés pour trouver de quoi manger.
Je ne sortis pas longtemps que je tombais déjà sur la personne apte à m'aider... Philip, l'homme que l'on m'avait dit d'aller voir la veille pour régler notre soucis de nourriture. C'est très naturellement que celui-ci me confia plusieurs vivres pour subsister quelque temps supplémentaire. Je ne lui montrai pas où je me rendais et il ne me suivit pas. C'était donc très bénéfique !
Un peu plus tard je fit de nouvelles courses, très intéressante... En espérant que celles-ci portent leur fruit le lendemain...
C'est quand je rentrai un fois de plus à la demeure S'jet que tout bascula. On toqua à la porte, avec force, hurlant que j'étais attendu au bagne par la garde. Je confiai aussitôt à Izaac la mission de cacher notre malade pendant que j'ouvrais la porte. On bloqua la porte alors que je découvrais deux silhouettes dans les mêmes tenues étranges que j'avais vu quelques jours plus tôt. Les voix étouffés, je ne reconnu pas à qui elle appartenaient mais les silhouette était bel et bien masculines ! Je reculais, effrayée. Ils finirent par me menacer de s'y prendre par la force si je ne suivais pas de mon plein gré... Cela suffit à me faire détaler à la cuisine et d'emprunter le ponton avant de me jeter à l'eau pour traverser et fuir !
Je trottinais dans toute la ville en hurlant pour appeler dame Anya. Elle m'avait sauvé une fois... pourquoi pas deux ! Après un tour complet de la ville, je finis par me réfugier où tout se terminerait... Tôt ou tard... Néanmoins ce fut Izaac qui me retrouva en premier et qui m'emmena à l'abri. De là je retrouvais Melkyor où, tremblante, trempée et morte de peur je finis par trouver le creux de ses bras pour me réchauffer. Il m'enveloppa de son manteau et me garda bien contre lui pendant que l'ocolidien s'occupait de veiller. Il finit par trouver Anya qui vint nous voir... Elle garda ses distance en découvrant que Melkyor était malade... Je lui révélai également que cela faisait quatre jours complets que je le veillai jour et nuit à partager son quotidien et une certaine proximité mais que je ne développai aucune maladie particulière. Ni fièvre, ni toux ni plaque... Rien ! Elle trouvait ça très étrange effectivement... Néanmoins, à mon plus grand désarroi cela convaincu Melkyor de rejoindre le bagne de lui-même. Que cette vie de fugitif avait assez durée. Les mots furent un véritable coup, choc. Non ! Hors de question ! Ce n'est pas ce que nous avions convenu ! Je lui barrai la route et le pris entre quatre yeux, lui demandant si ce baiser de la veille était sincère. Je voulais le faire céder, culpabiliser, rester... Rien n'y fit. Il me laissa là, me soufflant ce qu'il ressentait pour moi avant de me planter là. Je restais ainsi plusieurs minutes, les laissant partir... Je commençais à manquer d'air, il fallait que je sorte respirer de l'air frais...
Dehors, je fis face à la lune et après avoir récupérer un semblant de souffle... Je me mise à marcher, déambuler. Izaac me suivait me loin, je le savais bien. Après tout... je l'avais dit, Melkyor se rendait au bagne, je le suivais. Mes pieds me menèrent en dehors de la ville où l'ocolidien finit par m’arrêter. Il me glissa quelques mots avant de me laisser me dégager et continuer mon chemin vers le bagne à mon tour.
Une fois au campement, je me montrai au Lieutenant Valérion qui commença déjà me lancer des piques, à m'intimider. Je sentais déjà les sanglots remonter, je les étouffais comme je pu alors qu'en grand protecteur Izaac était déjà à détourner l'attention du Lieutenant sur lui. Il cherchait à l'atteindre dans son orgueil mais à part s'attirer des ennuis il n'allait rien réussir de plus ! J'intervins en lui disant tout bonnement de s’arrêter et de partir ! Il finit par céder et conclu rapidement le pseudo-conflit avec le Lieutenant Valérion. Je me vendis alors comme étant potentiellement contaminée, ayant été en contact direct avec un malade pendant plusieurs jours mais celui-ci m'ignora purement et simplement. J'avais tellement envie de le pousser dans le feu... tellement envie de le pousser hors de son muret de fortune pour le faire tomber avec les malades... Je développais une force psychique incroyable pour me retenir de cela... Finalement Anya arriva demandant au Lieutenant pour qu'on aille voir Melkyor. Je ne voulais pas le voir... Je voulais l'avoir près de moi, hors de cette enceinte de mort ! J'avais beau le rabâcher, le dire et le redire... Le lieutenant finit par s'agacer visiblement car il me fit basculer vers le précipice en me maintenant bien par les fripes que j'avais sur moi. Derrière lui, Izaac réagit dans l'instant, posant sa main sur son épaule et le menaçant de faire de même si celui me lâchait.
Anya finit néanmoins par trouver un terrain d'entente et l'on pu aller voir Melkyor à la porte arrière. Nous avions 5 mins... un peu plus si on faisait traîner les choses mais cela suffit. Je me remise à pleurer, prenant son geste pour de la trahison. C'est le visage tordu par la douleur que je quittai les lieux me rendant là où tout commença : Chez lui. Anya me suivit, naturellement, et chercha a me réconforter mais je la tenais bel et bien pour en partie responsable de tout ça ! Elle me l'avait enlevé ! Je ne voulais plus lui répondre, juste que l'on me fiche la paix... Jusqu'à maintenant... Cette ville me prenait tout... A son tour de pleurer.



28 août 514

Je me mise à attendre... attendre longtemps avant que ce que je voulais vienne à moi. Ah... Enfin je pus goûter à cette sensation... La sensation de se mouvoir librement sans entraves ! Cela ne dura pas bien longtemps néanmoins car Azer me trouva rapidement. Il me garda avec lui en allant à la fine planche alors qu'il avait une commande. Peu de temps après les deux hommes étranges de la veille revinrent à la charge pour m'attraper. Azer boucha l'entrée, alors que dans ma hâte de tentais de demander de l'aide aux passants devant le comptoir. Ceux ci m'indiquèrent le haut de l'atelier qui je me mis à gravir en hâte. Une fois au bord de la passerelle, on m'indiqua de sauter, qu'on me rattraperait : Je ne posai pas de question et des bras puissants me rattrapèrent avant que mon corps ne se fracasse au sol. Je reconnu sans mal Izaac qui me retenait. Je remerciai rapidement l'autre personne avant d’entraîner l'ocolidien avec moi. Je me rendis de moi-même au bagne où le lieutenant Valérion me prit en charge. Il m'amena vers une immense battisse au quartier d'Adobe. C'est un vielle homme qui me récupéra... je l'avais déjà vu mais son nom ne me revint pas... Il était donc désormais celui qui remplaçait les Drehers ? Eh bien... Il sera bien déçu.
je ne fis rien ou presque de ce qu'il me demanda, restant davantage dans mon coin, toussant jusqu'à que je comprenne qu'il était au courant que je jouais la comédie... Il finit par monter un plateau de terrine sur le balcon mais... je ne voulais pas y toucher. Je finis par quitter sa compagnie alors qu'il mangeait et je testai de pousser quelques portes... Celle de l'entrée n'était pas fermée... Quel dommage !
Je respirai à plein poumon une fois dehors, et aperçu Izaac dehors que j’interpellai. S'en suivit une discussion entre le vieux de la demeure et l'ocolidien, alors que je faisais mes bricoles derrière... telles que... retirer mes chaines sous leur nez. Le vieille homme finit par céder et me fit un papier pour me permettre d'aller au bagne ! Une première chose de faite !
Après avoir préparé quelques vivres à amener, je me dirigeai au bagne où l'on m'enferma non sans me bousculer avant... Le lieutenant et son toutou n'avaient pas l'air bien content. Je m'en sortis bien, encore une fois. Une fois dans le bagne, que les portes se refermèrent derrière moi... je me sentis... étrangement sereine... Je n'avais pas peur de ce qu'il y avait autour de moi, et pourtant bien des personnes ici m'avaient déjà fait peur ou pire... J'avais juste pitié... Envie de les aider. J'avais donné un sac de pomme au blond qui m'avait traumatisé une semaine plus tôt et c'est celui-ci même qui s'occupa de me faire visiter les lieux. Je finis par trouver là où dormait Melkyor et je m’installais auprès de lui pour passer la nuit... lui caressant doucement les jambes en m'endormant.



29 août 514

La vie au bagne est étrangement décalée de la ville... Au réveil... je regardai à homme qui s'était installé sur des couvertures. On discuta une bonne partie de la journée tout les deux... Elyo... je saurai m'en souvenir en ville... Il s'occupait beaucoup d'une petite sculpture pour passer le temps alors que je caressai la main de Melkyor durant son sommeil. Cette nouvelle connaissance était agréable et je me mis à même apprécier sa compagnie, allant jusqu'à trouver le coin un peu vide quand il partait...
Dame Giulia finit par nous rejoindre et on discuta quelques temps avant qu'elle ne s'endorme, épuisée. Dans son sommeil, je pus l'entendre murmurer un nom... Après l'avoir laissé dormir dans son coin pendant bien deux bonne heure je me mis prés d'elle, lui prendre la main et l'écouter... C'est quand elle se réveilla qu'elle me confia quelques mots supplémentaires. Ceux-ci ne me plaisaient pas bien mais... ce n'était pas à moi d'en décider. Après l'avoir confiée à Elyo, je m’éclipsais pour parler à quelqu'un de l'extérieur...
Valérion... Égal à ce que je pensais... Un pourri sans coeur. Il manqua bien de me broyer le cou à travers la porte mais je m'étais reculée assez tôt heureusement. La conversation se termina brusquement alors qu'il tournait les talons...
En revenant à la paillasse, je me remise à parler avec Elyo, crachant sur le lieutenant, lui expliquant brièvement ce qu'il c'était passé, l'histoire immonde qu'il m'avait raconté sur Giulia. Néanmoins... Il me l'a confirma... Et je finis par m'agacer pour de bon... Quel idiot... Quel con ! Pourquoi les hommes ne savent t'il pas garder leur virilité dans leur pantalon !? Manque de chance, je m'emportais également sur Aaron qui lui, eut davantage de répondant. J'appris qu'il était lié aussi à l'histoire de Giulia... Mais je n'eut pas bien le temps ni l'opportunité de dire ce que je pensais qu'il m'avait déjà attrapé par la nuque. Elyo s'interposa une première fois mais recula rapidement puis... un autre homme s'imposa devant Aaron, lui tenant tête jusqu'à qu'il ne me lâche. Cet homme... je lui avait parlé la veille... Il m'avait déjà aidé il y a des semaines de cela. Elyo finit par les séparer une bonne fois pour toute.
Je quittai ensuite Giulia pour y retrouver Ezequiel et commencer à établir un contact... On tomba d'accord sur le fait qu'il fallait que j'apprenne à me taire mais c'était bien malin de me dire ça... Ce n'était pas chose facile !
Je finis par m'assoupir quelques heure prés de Melkyor mais je fus vite debout avec le bruit ambiant. J'allais voir la brunette qui était désormais devant la meurtrière à observer le lieutenant de façon presque obsessionnelle. On en profita pour discuter alors qu'elle me demandait pourquoi je le haïssais... A chaque raison que je donnais... Elle lui trouvait une excuse. C'était presque insupportable ! Mais je la comprenais... Au milieu de notre conversation, j'entendis quelqu'un appeler Melkyor à la porte arrière... J'abrégeai nos dires avec Giulia avant de filer me cacher vers cette fameuse porte et d'écouter ce qu'il s'y tramé... Je n'appréciais que peu les propos qui s'y tenaient, mais je tenais le coup un moment, serrant les poings et les dents ! Ceux de dehors n'étaient pas des tendres, loin de là, mais je le savais bien. Je devais trouver un moyen d'être indispensable à la cité pour me sauver définitivement... Tss ! C'était pas le moment d'y penser ! J'agrippais l'écharpe de Melkyor pour mettre fin à ce désastre. Il eut un mouvement de recul en me voyant, ne s'attendant pas à ma présence de ce coté du bagne mais termina tout de même la discussion qu'il avait avec l’extérieur avant d'en revenir à moi. Il n'avait pas l'air fâché à mesure que je lui expliquai... On revins à sa paillasse et on mangea même un morceau. Il engagea alors un sujet délicat... Ce qu'il m'avait dit juste avant de rentrer dans le bagne. Je l'esquivais grossièrement en filant me réfugier dans un endroit calme où je pus rédiger quelques lignes de texte.
Lors de cette écriture, j'entendis sans mal l'autre pourri d'Hura hausser la voix sur quelqu'un. Je reconnue rapidement Melkyor et me mise a participer aux festivités. Je rétorquai deux à trois fois qu'il était un idiot et qu'il fallait qu'il tienne sa langue avant de redescendre. Là encore je revis la brunette s’asseoir dans un coin prés de la porte arrière. j'allais la rejoindre pour prendre de ses nouvelles quand Aaron vint nous interrompre. Celui-ci était envoyé par Daviel pour me corriger. Ben voyons ! Il ne pouvait pas venir le faire lui même maintenant ? Était-il devenu aussi pitoyable ? Pire qu'un chien ! Bien entendu, cette visite du blondinet m'arracha un cri de douleur avant qu'il ne me laisse là avec Giulia pour seule compagnie. Mais je n'avais pas le temps de me reposer... Je me dirigeai déjà vers la meurtrière et fit appeler le Lieutenant par un autre. Le temps que celui-ci arrive, je glissai un page arrachée de mon carnet entre les pierres avec un petit texte. J'espérai que celui-ci fasse mouche.
Je retournais vers Melkyor, crachant que le chapeau de paille était un idiot finit croisé d'une andouille. Il était là, la mine grave, en train de ruminer en contemplant l'horizon. Il se lança enfin à me dire ce qu'il avait derrière la tête... Partir, me laisser, retourner auprès de ceux qui croient lui... En soit... Abandonner. J'en croyais pas mes oreilles ! J'avais envie de le cogner ! Je lui dire de se réveiller mais mes mots me manquèrent. Il était un homme trop bon pour des pourris pareil ! Et il allait les laisser gagner !? Ça jamais ! Moi vivant... Jamais je ne le laisserai abandonner ! Quitte à les crever moi-même ! Tous ! Un par un. Et puis... Je ne voulais pas qu'il me laisse... J'étais hors de moi... il fallait que je le hurle, que je le hurle haut et fort ! Je m'enfuis à la tour en croisant Giulia qui me suivit en découvrant mon visage distordu de douleur et de larme. Sur le haut de la corniche, ma rage montait... brûlante, elle patienta à peine le temps que la brunette s’asseye à mes cotés. Je hurlais ! Un cri de haine et de douleur avant que des sanglots ne prennes le relais.
Je me calmai plus ou moins seule... la dame à mes cotés était obnubilée par une seule chose et son intérêt capta le miens qui s'accrocha à cet événement fugace pour oublier... On discuta d'elle et de lui... Deux véritables manches dans l'expression de leur sentiment, comme moi... j'avais néanmoins l'air un peu plus douée... Je lui expliquai donc deux ou trois chose que j'avais fait pour elle dans la journée. On finit par descendre pour écouter une conversation entre Aaron et Valérion. A la fin de celle-ci, je filai à la tour pour ouvrir et alors que Giulia s'avança pour hors du bagne je sifflais le lieutenant pour lui indiquer d'y retourner. Je ne vis pas d'ici s'il était agacé par ma méthode mais il s’exécuta et je refermais la porte derrière la brunette pour que personne ne l’empêche de lui parler.
La journée se termina sur ça... sur cette discussion entre elle et lui où en redescendant je la vis aller s'installer vers la porte arrière pour dormir. Pour ma part... La paillasse de Melkyor restait trop douloureuse pour moi... J'en trouvais une plus loin, m'endormant seule et agitée.



30 août 514

La solitude au réveil... Une paillasse de paille pour seule compagnie... J'en avais même un bout entre les lèvres ! Pouah !
Je sortis de cette tente pour rejoindre la tour et prendre un bol d'air moins nauséabonde que le bagne en lui même... Sur la tour, une jeune femme brune sur le rebord à qui je commençais à parler de tout et de rien. Je finis par lui confier quelques fait divers me concernant comme quoi j’appartenais dorénavant à la famille Raev... Je lui confiai également une chose assez lourde que je gardais pour moi jusqu’à maintenant dans l’espoir qu’elle puisse m’aider. Je savais que la reine de la cité se nommait Illina Signaro mais je ne savais absolument pas à quoi elle ressemblait… je ne savais pas qui elle était et cela commençait à devenir fortement gênant sachant qu’elle faisait partie des personnes que je devais servir ici. La brunette sur la corniche accepta sans mal et me la décrivit brièvement avec plusieurs détails. Au même moment, je me mise à détailler mon interlocutrice et à chaque description de sa part… la ressemblance devenait de plus en plus frappante et je finis par comprendre ! Je manquai de trébucher même sur la botte de paille en me fondant en excuse. La Reine se mit à sourire, elle trouvait ça amusant elle… Et finalement elle m’invita à poser mes fesses à coté des siennes et de lui raconter ce qui m’était arrivé jusque là… Je lui comptai tout… ou presque. Je préférai passer sous silence certains détails bien précis de mes relations.
Suite à ça… On voulu parler à la Reine et je me retirais donc alors que j’entendis un bruit sourd résonner par le fond de l’échelle. Ezequiel de faire une chute de quelques mètres. Il était inconscient en bas et je me mise à descendre pour lui porter secoure avant qu’Aaron ne me chasse du lieu. Je retournai donc sous la tente un moment, ne sachant pas trop quoi faire. Finalement, voyant le mouvement se calmer au dispensaire où l’on avait emmener le cascadeur, je me décidais à le rejoindre.
D’un chiffon frais et humide, je lui fit une petite toilette au niveau du visage… Et c’est après avec de l’alcool que je cherchais à désinfecter les plaies. L’effet fut immédiat, il se réveilla et hurla ! La surprise me fit basculer, m’accrochant avec mal au rebord avant qu’Aaron ne me remonte avec force. Le blondinet redescendit avant que notre cascadeur Ezequiel prit peur et bondit de sa paillasse, rampant à reculons. Je le vis se rapprocher dangereusement des escaliers pour un second grand saut ! Je sautai donc sur mes pieds avant de le maintenir au sol à califourchon, demandant de l’aide. C’est Elyo qui intervint pour venir m’aider. On réussi à deux à calmer Ezequiel non sans l'empêcher de tenter de marcher sur l’air. J’appris que c’était les effets secondaires du remède qu’on lui avait administré… Est-ce que ça allait vraiment les guérir à ce rythme là ?! On décida de le descendre à un endroit où il ne pourra pas tomber et on se mit alors à le porter sous la tente où j’avais dormi la nuit. L’endroit devient rapidement la foire… Et je finis par me retrouver seul avec le détraqué ! Il voyait des chose qui n’était pas réel, des choses qui l’effrayaient… Des choses qui le fit devenir dangereux ! Sortant un dague, il commença à me menacer avec une première fois. Je réussi à le calmer un instant à peine avant qu’il ne revienne à la charge. Elyo choisit ce moment ci pour revenir et tenta de le désarmer. La manoeuvre fut compliquée et on me blessa de façon superficiel dans les opérations. A la vue du sang… Ezequiel sembla commencé à réalisé ce qu’il se passait. Il se fondit en excuse pour m’avoir blesser avant de retourner dans un délire psychotique ! J’essayais de lui faire suivre ma voix, de vous boucher la vue et petit à petit… le calme revint. Je lui parlais, un moment, que tout ça n’était pas réel… Il sembla me croire et garda les yeux fermés alors que je me mise à boucher sa vue du bandage qu’il avait sur la tête. Cela fonctionna, contre toute attente… Il demeura calme mais l’endroit devenait un véritable champ de bataille ! On voulu s’exiler au dispensaire pour qu’il récupère. On resta à peine 5 mins avant qu’un homme en mauvais état n’ai besoin de soins urgents. On retourna alors en direction de la tente mais… les rencontres furent… hum… désagréable… Daviel et Eradan bloquaient le passage mais je voulus paraître le plus… agréable possible pour éviter toute vague. Jouant les esclaves d’aveugle pour Ezequiel, je ne voulais pas l'entraîner déjà dans une histoire… Je m’excusai poliment une première fois pour passer. On continua à me barrer la route en me désignant comme catin cette fois-ci… Je me mis à hausser le ton, utilisant alors la même langue qu’eux, spécifiant que M’ser Ezequiel souhaiterait pouvoir circuler en paix et que les idiots pouvaient tenir leur langue. Ils fulminèrent directement alors que je continuais de guider mon pseudo-aveugle jusqu’à la tente. Eradan tenta de venir me voir pour me menacer mais je ne baissai pas les yeux, il n’avait plus aucun droit sur moi depuis que la garde m’avait réquisitionné ! Elyo Intervint également, se plaçant entre lui et moi. Daviel quant à lui, en bon lâche était déjà parti cherché quelqu’un pour me corriger. Cependant, l’aveugle me laissa rien passer. Il comptait bien me garder avec lui et que les autres qui me demandaient de les suivre pour subir correction pouvaient aller de faire voir gentiment. Encore après, ce pourri d’Hura vint même jusqu’à chercher un garde qui reçu le même traitement de la part d’Ezequiel. La Reine vint rapidement nous signalant qu’au moindre soucis, il faudrait l’appeler qu’elle arrangerait ça avec la garde puis une voix m’appela. Ezequiel tint à m’accompagner pour éviter tout problèmes supplémentaires. Je reconnu rapidement l’esclave forgeron qui m’attendait ainsi que le garde Scipio que je saluais avec plaisir. Les nouvelles que mon compagnon de captivité m’apportait n’étaient pas bien bonne… Une nouvelle mise à mort planait sur ma tête… Je devais me cacher de Malbjorn et Yokor... M’ser Philip c’était fait menacé de mort pour m’avoir protéger et les nouvelles concernant Melkyor était loin d’être bonnes également mais… On nous interrompit.

La solitude est synonyme de fin dans ce lieu où la loi du plus fort règne...
Daviel et son nouveau toutou de la garde était là à nous attendre… Je m’excusais auprès de Scipio de devoir les faire patienter et Ezequiel et moi allions les rejoindre. Comme on s’en doutait c’était pour me corriger. Mon aveugle n’en démordit pas cependant mais on dut tout de même appeler la Reine qui refusa la correction corporel. Elle me demanda néanmoins de m’excuser pour régler le problème. Je tentai une première tentative peu concluante et Daviel demanda de répéter après lui ce qu’il voulait entendre. J’y pris quelques mots… mais la forme était définitivement différente où dans mon plaisir, je cachais un ordre dans cette simple phrase, qu’il exécuta sans broncher. Brisant la conversation, la voix de Hiiagara résonna derrière. je ne pouvais pas me permettre de répondre et pourtant l’envie de me manquait pas ! La conversation se termina sagement alors qu’Ez et moi, on retourna à la porte arrière. L’esclave forgeron termina ses mauvaises nouvelles puis vint de tour de mon Ocolidien ! J’étais heureuse de le voir même si j’avais déjà pu l’apercevoir un peu plus tôt dans la journée. Repasser du temps en sa compagnie était un trésor sans nom. Il semblait agacé néanmoins quand je lui racontait ce qu’il se passait à l’intérieur… Il voulu voir le pourri sur le champ mais je le retenu de peur que la Reine ne me broie elle-même pour ressortir cette histoire maintenant ! Il me confia après ça un fruit et une gourde que je gardais prés de moi. Je lui confiais mes doutes, mes envies, mes peurs… Il s’en empara et je me sentis bien plus légère. Il finit par partir et mon aveugle et moi par rejoindre notre couche où l’on fut dérangé à plusieurs reprises. On s’en débarrassa rapidement puis on discuta simple… avant qu’il ne s’endorme alors qu’il me caressait les cheveux d’un air absent… J’aimais ça… j’aimais beaucoup mais mon regard ne quitta pas la paillasse de Melkyor alors qu’Ezequiel, lui, s’endormit.



31 août 514

Un hurlement, un sursaut…
Ciel… Qu’était-il encore en train de se passer ? On appela Ezequiel pour sortir du bagne… Hum… Je me redressai alors maladroitement, remarquant que j’avais dormi toute contre lui et qu’il m’avait gardé contre lui, au chaud malgré son réveil. Hum… Je balayais toutes pensées futiles à cet instant d’une main et l’aidé à sortir. Les esclaves étaient dernier sur la liste… C’était pourtant pas faute d’avoir essayé de me faire sortir en même temps que lui… Quelques minutes après Eija viens me voir pour me demander de sortir avec elle du bagne, qu’elle avait peur. Je lui expliquai que ce n’était pas possible et elle voulu me donner son remède. Je déclinai simplement, je savais qu’elle était malade et moi j’étais saine, elle en avait plus besoin que moi mais on pouvait essayer d’arnaquer Othovo pour avoir une fiole supplémentaire pour moi. Cela ne s’est pas exactement passé comme prévu mais le résultat était là. Néanmoins, il était certains que les réflexions d’Eija me restait en travers de la gorge. Si elle était une simple chienne qui s’occupait de subir gentiment ce n’était pas mon cas !
Je sortis sans demander mon reste et on me fit finalement évacuer le bagne malgré mon rang, l'opération étant trop longue au goût de la garde. Je filai donc, laissant Eija derrière. C’est en traversant le camp que je vis Hiiagara assis à l’abri mais… couvert de sang. Une attaque de loup… Cela ne m’effraya pas le moins du monde néanmoins, lui se voulant sinistre, ce liquide vermeille appuyant les à priori à son égard je ne cillais pas. J’étais contente de le revoir ! On rejoignit la ville tranquillement.
En rentrant à la maison, j’assistais, impuissante à une scène que… je redoutai depuis quelque temps… La colère de l’enfant à ma présence ici, auprès de son père. Le gosse pleura, cria, réclama le retour de sa mère, il exigea de son père de ne fréquenter personne qu’elle mais le sinistre ocolidien aux yeux d’or, ne lâchait rien. Cette comédie ne me laissa pas de marbre tout de même… je n’appréciais pas le gosse mais je pouvais comprendre ce qu’il ressentait. Et je finis par m’isoler, descendant dans la salle d’eau. L’eau était froide mais peut importe, j’avais juste besoin de m’isoler… Regardant le vide, j’entendis Hiiagara me rejoindre sur le rebord avant de me parler doucement de son passé avec la mère de son gosse… J’étais un peu déboussolée c’est vrai mais je pouvais entendre aisément et comprendre ce qu’il disait.
il finit par glisser dans le bain avec moi et l’on se retrouva pleinement… longtemps...
J’eus le temps de lui montrer la robe de la soeur de Melkyor que j’avais prise chez lui avant que l’on soit interrompu par son gamin, paniqué. La gamine avec qui elle était venait d’avoir un accident. C’est sur le rebord d’un ponton qu’on la retrouva nue, non consciente. Elle se saurai noyé ! Le gamin était paniqué et je faisais pas la fière non plus. Seul Hiiagara semblait plus ou moins serein et en possession de ses moyens. Il la fit revenir à elle en lui faisant cracher l’eau qui s’était infiltré en elle et je la couvris immédiatement de la veste du gosse.
On laissa les deux enfants récupérer de leurs émotions avant de rentrer à la demeure S’Jet où je laissai l’ocolidien aux yeux d’or se reposer. Je devais voir Ezequiel pour ma libération. Je devais le voir pour m’enquérir de sa santé aussi… Avant de partir bien entendu il fallait que je parte sur une mauvaise note… On frappa à la porte et je dis à Hiiagara que je m’en chargeai… Qu’avais-je donc fais… Quand j’ouvris la porte je ne fus pas étonner de la voir la : Eija. Pire qu’une sangsue… Je ne voulais plus la voir, elle et ses grandes tirades sur la soumission que je devais adopter ! Et encore moins ici… à la demeure… C’était mon refuge ! Mon intouchable ! Je la toisais avec sévérité, presque du mépris. Elle joua les mielleuse, mais cela ne prit pas. C’était terminé ! Le clou du spectacle a été quand elle m’annonça dormir ici cette nuit ! Eh bien voyons en voila une qui était bien bonne… Je me demandais bien ce qu’elle ferait si… je rentrais pas de la nuit.
J’allais donc retrouver Ezequiel chez lui, laissant le chien chien obéissant repasser plus tard pour dormir mais… je ne serais pas là pour lui ouvrir la porte. A ça non ! Et je passais la nuit à discuter avec mon “responsable”. Dont une chose qui me chagrina… Mon esclavage devait se prolonger… Cette affirmation résonna en moi, brisant petit à petit le mur que je m’étais fait… Le compte à rebours lancé, quand allais-je craqué ?



1 septembre 514

La nuit fut longue est sans repos. Ezequiel m’avait même séquestré chez lui pour l’occasion ! Mais c’était pas plus mal… Au moins j’avais une bonne raison d’avoir laissé le chien chien à la niche dehors. Un soupire, quelques larmes, du réconfort et sans oublier quatre journaux que je lui piquais sans ménagement avant de partir ! Cela faisait un moment que je n’avais pas eu l’occasion de lire quelque chose, allongé dans un parc, le vent caressant ma frimousse. Je passais plusieurs heures à feuilleter les pages avant de déambuler un peu en ville.
C’est en revenant vers la demeure S’Jet que j’entendis du remue-ménage. Elyo, chaîne aux poignets et traîne par un garde et un esclave. Celui-ci prit la fuite une première fois avant d’être rattrapé, je chopai l’esclave dans un coin et lui dit de lui foutre la paix mais rien n’y fit. Comment pouvait-on être si obéissant à un homme qui nous met des chaînes ! Je captais l’attention du tailleur de pierre qui sembla se calmer dans l’instant. Il se mit à suivre le son de ma voix, certainement plus réconfortante que celle du garde. J’appris qu’il était considèré comme fou et qu’il voulait l’enfermer… Je le regardais un instant, calme, obéissant à ma seule intonation de voix, je me plaçais entre lui et le garde gentiment en lui demandant de me le laisser. Il ne sembla pas être contre l’idée mais me prévint que s’il causait encore des ennuis, il en serait de ma responsabilité. Soit ! Cela payera la dette que j’avais envers lui pour ses deux interventions au bagne. Libre de ses chaînes, je le fis me suivre jusqu’à la demeure et mis Hiiagara au courant des faits. J’avais deviné sans mal que ce qu’il voyait été simplement les effets secondaires du remède… Il n’avait pas besoin d’être enfermé… Il avait besoin de repos. Elyo se mit à suivre l’ocolidien jusqu’à l’étage de la salle d’eau où j’y vis Eija... Mon sang ne fit qu’un tour, ma vision vira presque au rouge alors que j’imaginais sans mal les flammes d’un grand feu en train de laper la chaire de la donzelle d’ivoire. Je grondais intérieurement et je remontais en rageant jusque dans la cuisine avec le pseudo-fou. Je lui parlais calmement jusqu’à que Hiiagara remonte accompagné. Elle me fixa… Je la tuais du regard… Ils finirent par remonter et je me saisis alors d’un couteau de cuisine et me remis à table, imaginant Eija à sa place… La transperçant de cette pointe, des dizaines de fois alors qu’un *Poc* répétitif s’était emparé de la cuisine. L’ocolidien vint me voir… sans grande réussite. Je remontais la demeure et finis dans la chambre où cette fois c’est bel et bien la futur torche humaine qui s’y essaya. Sa prestation fut lamentable ! Aux tréfonds du misérable ! J’en avais assez. J’avais besoin d’air, j’allais explosé ! Je quittais la demeure sans réellement laisser d’explication et parti m’asseoir plus loin dans le parc.
Hiiagara me suivit et tenta une seconde fois sa chance. Il ne savait pas ce qu’il se passait dans ma tête et… le dernier rempart que j’avais mis en place céda à mesure qu’il essaya de communiquer avec moi. Je me tournais vers lui, larmoyante. Je glissai sur les gravillons, à genoux, serrant l’ocolidien contre moi. Je ne voulais pas mourir… Les rumeurs et les dires qui courraient sur une tentative de tuerie à mon égard… J’en avais peur. Je savais trop bien que cela pouvait arrivé à tout instant ! Et puis que cette… cette… … soit toujours là, dans la demeure… Je ne l’aimais pas ! et ça risqué pas de s’arranger ! Hiiagara finit par me calmer doucement, me serrant dans ses bras, me murmurant des choses qui me rassuraient mais… Il avait beau être là… me rassurer… Je n’étais pas en sécurité, et malgré qu’on me libère, je n’étais pas certaine de l’être après non plus… C’était sans fin et sans issue...
On décida alors de régler au moins la première partie du problème… c’est dans cette optique que l’on se rendit chez Ezequiel, à deux cette fois. Je sentis sans mal le carroggian n’était pas des plus à l’aise… loin de là. La négociation me concernant fut laborieuse et je n’y compris pas tout… Mais l’ocolidien sembla avoir réussi son coup ! J’étais à présent aux mains des Loysto mais pas pour longtemps. A peine ressorti de la demeure d’Ezequiel qu’il alla faire le nécessaire à ma libération pour enfin rentrer à la maison. De là, il me mit dans les mains une broche. Une broche d’or en forme de hibou… La broche S’Jet… Qu’est ce que… cela signifiait ? Les mots “Compagne” et “Ma Dame” résonnèrent un moment dans ma tête jusqu’à que les songes m’emportent, dans les bras de l’être qui venait de m’offrir les plus beaux des présents : La Liberté et...


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La Liberté - Un goût de renouveau

2 septembre 514

Toujours aussi matinal… Hiiagara se leva bien avant moi. Quand je descendis, je me retrouvais face au jeune garçon de la maison qui me salua. Je savais ce qu’il retournait… cette politesse ne venait pas de lui. L’homme de l’ombre sortit avec que le gosse alla se réfugier dans sa chambre. Je me sentais mal par rapport à ce petit homme. Je ne voulais pas qu’il ne me voit comme… comme… quelqu’un de malveillant. J’allais laver une pomme avant de la lui porter dans son antre et discuter un instant avec lui… Je pense avoir réussi à établir quelque chose, un fil, même fin… mais je n’en suis pas bien certaine. Je ne le dérangeais pas plus longtemps et je sortis à mon tour rejoindre la place de la vente hebdomadaire. C’est la première fois que j’y remet les pieds un jour de vente… La première fois que je m’y assois depuis un mois… A coté de Hiiagara, j’observais, j’écoutais… Je pus entendre sans mal la conversation du groupe d’idiots qui s’était installé à coté, je me demandais si le concerné le savait… A la vente, Hiiagara acheta une jeune femme à la peau mat qui semblait mal en point et il dû s’en occuper en urgence. Je le laissais donc l’emmener se faire soigner. Je détestai en tout point ce genre d’exercice pratique… Je n’aurais jamais pu regarder de toute façon. J’en profitai donc pour m'éclipser et aller voir Melkyor. Je ne discuter pas longtemps avec lui car il devais retrouver un ami à lui. Je retournais donc en direction de la demeure S’Jet avant de retomber sur lui un peu plus loin. Un fois encore, je coupais court à la conversation et retrouvais Hiiagara devant une forge du Quartier Ouest où celui-ci me confia une clé.
On rentra en trouva l’esclave debout dans le salon. Ils discutèrent un moment avant de ressortir et je les imitais pour un tout autre parcours. Devant fine planche, je trouvais M’ser Philip, visiblement fâché. Je me renseignais alors que son frère se mit à intervenir. Trahison, vol, menace… beaucoup de sujets fusèrent et je les laissais là pour essayer de résoudre cette histoire et déjà de me renseigner davantage. Direction : chez Melkyor où je tombai nez à nez avec un jeune femme d’environ mon âge, brune et enceinte… Je ne percutais pas jusqu’à qu’il ne nous présente… sa soeur… Eryka... Une fois les présentations faites, celle-ci voulu en savoir plus sur nous, notre rencontre, si on… s’entendait bien…? Je ne crois pas qu’elle ait bien compris le type de relation qu’on disait entretenir mais une chose était certaine, elle était d’une gentillesse et d’une grande sensibilité, comme j’ai pu le deviner à travers ses courriers. Elle finit par quitter la maison de son frère où l’on commença alors à discuter de ce qui se tramait dehors. Hisato intervins alors dans la discussion en m’insultant de noms d’oiseaux… Cela suffit à Melkyor pour couper court à la conversation. Il n’appréciait visiblement pas que l’on me manque autant de respect. A présent libre, il pouvait le dire haut et fort. La tentative de l’albinos pour raisonner le Tribun de discuter avec les idiots fut un échec et celui-ci tourna les talons après s’être fait jeté.
Suite à cela, la conversation tourna radicalement sur un autre sujet… Peinée, je montais à l’étage et me glissais dans le lit où j’avais déjà passé plusieurs nuit à veiller. Je ne restais pas seule longtemps, et c’est séparé d’une couette que deux êtres s’endormirent l’un contre l’autre pour quelques heures échappant ainsi à une cruelle décision.



3 septembre 514

Au milieu de la nuit, une crinière de feu quitte la maison du Tribun de la famille Dreher. Légère et silencieuse, je rentrais à la demeure S’Jet pour terminer la nuit… sans Hiiagara. La mâtiné se passa sans réel intérêt, je vivotais sans ligne directive. Je retrouvais qu’en début d'après midi l’ocolidien aux yeux d’or au Quartier Ouest. On discuta alors de lui, principalement, ses origines et ce que cela signifiait. Les Nantis… je me rends compte que je ne connais rien sur Lig Ocolide… rien de rien même !
L’esclave acheté la veille ramena entre temps une bien belle surprise avant que l’on se quitte pour quelques affaires. Je fis la connaissance de quelques esclaves puis je repartis sur Rivelame où mes pas me guidèrent vers l’auberge. Tarkier… hum… j’y vis Hiiagara devant qui semblait être interdit d'accès… Un des hommes devant s’approcha et de moi et me demanda à parler affaire à l'intérieur. Au vu des attitude soupçonneuse, j’imaginais rapidement que ça sentait pas bon mais je voulais tirer ça au clair. Il m’invita à aller à l’étage, l’attendre. Une place de cuisinière et… une activité annexe… Bien entendu que je haïssais ça ! J’ai été élevé selon de bonnes valeurs ! Je jouais néanmoins le jeu pour voir à quel point cet homme était pourri… Visite des chambres, dans les détails… Je serai resté un peu plus sans l’intervention de l’esclave estropié, j’étais certaine que j’aurais vu ce que je m’attendais à voir depuis le début. En quittant la visite, je rejoignis Hiiag et je refusais donc les offres d’emploi finalement.
En rentrant, on ne manqua pas d’entendre le remue-ménage à l’abbaye. Un homme hurlait qu’on lui porte assistance… Mais en arrivant sur les lieux, seul le fer d’un phalangiste nous accueillait… L’histoire était flou et sentait sacrément les ennuis que l’on finit par partir pour rentrer de nouveau. Sur la route… Je tombai sur la pire des rencontres. Le chien chien de la soumission en personne… Ciel ! Qu’avais-je fait pour que cette épine ne s’enfonce encore plus ! Il faudra un jours ou l’autre que je l’enlève pour de bon ! Apprenant qu’elle allait encore s’inviter à la demeure, je décidai de foutre le camp, faisant bien comprendre que je n’étais pas ravie de la nouvelle. Je filai chez Melkyor où une simple porte fermée m’accueilla. Après quelques acrobaties, j’arrivai à aller sur le balcon et… là aussi ?! C'est pas vrai ! Je les entendis rire à l'intérieur alors qu’on vint m’ouvrir. Au cour d’une brève discussion, le tribun et moi restâmes seuls dans la maison où il me confia une clé. C’était bon de savoir que j’étais toujours la bienvenue ! Néanmoins, j’étais toujours désolée pour tout ça… Le sujet bifurqua bien entendu sur les idiots habituels et je finis pas partir… vexer d’un simple… refus. Décidément, la journée n’étais pas bonne… Je rentrais, semais mes effets dans les escaliers et dans la chambre avant de me mettre sans la couette, rageuse, serrant doucement la broche d’or dans ma main, tout près de mon coeur. L’émotion me vida… je m'endormis.



4 septembre 514

La journée se résuma brièvement à prendre des informations à droite et à gauche pour avancer dans ce que je veux... Je me méfiai également beaucoup de quelques hommes de la cité à présent depuis la veille... Un de ceux ci d'ailleurs me fila le train quelques temps.
Je finis par m'endormir à la demeure S'Jet où un invité surprise s'ajouta au occupant pour la nuit...



5 septembre 514

Hormis la proposition de travail au chat noir... Rien de plus ne se passa. Les idiots allaient être de sortit et c'était tant mieux ! Un peu d'air dans cette ville où l’imbécillité prime. Je retrouvais simplement mon ocolidien en soirée avant de rentrer pour s'endormir...



6 septembre 514

La vie était calme depuis quelques jours… Rien ne venait perturber cette nouvelle routine et même aujourd’hui celle-ci semblait si bien partie pour continuer… J’avais des projets néanmoins… des projets de vengeance… des projets malsains… Lors d’une balade, je fis la connaissance de Jorge, un esclave mineur. J’étais pas sans savoir qu’un ami aurait sûrement besoin de ses services. Il ne pouvait néanmoins pas se permettre de partir extraire du minerai seul. C’était trop dangereux… J’étais bien ignorante en la matière et je lui fis confiance, cherchant alors en ville quelqu’un d’apte pour lui porter assistance. Je trouvai sans grande difficulté un autre homme, libre cette fois, à la taverne du Corsair. Au premier abord il avait l’air agréable et il accepta de partir avec l’esclave de ce que je compris par la suite. C’était tant mieux ! Si j’avais pu mettre en contact deux personnes qui régleront le problèmes de ravitaillement c’était tant mieux.
Suite à ça, je retrouvai Hadyran à sa forge où l’on discuta une bonne heure si ce n’était plus… Il en apprit davantage sur moi et ma période d’esclave ici… Elle n’avait pas été glorieuse… Pas du tout même… Enfin… il me suivi ensuite au Chat Noir, taverne ou plutôt restaurant du Quartier Ouest où j’entrepris de ranger tout ce qui pouvait traîner et de commencer une soupe avec ce qu’il y avait. C’était loin d'être le plat le plus noble de la ville mais celui-ci allait pouvoir nourrir quelques personnes. Nourrir… Vivre… Survivre… c’était le but premier que je me destinais et que je destinais aux autres après tout…
Une fois le repas prêt, je laissais le feu doux maintenir au chaud ce qui venait d’être fait pour pouvoir le servir dans la journée. On quitta le bâtiment avec le forgeron pour se rendre au port et attendre… attendre… encore et toujours… On échangea de nouveau quelques mots, rien d’important mais cela nous occupa avant que l’on se sépara… Trop d’attente sur ce port trop calme… Un soupire plus tard je partais.
Je voulu rendre une petite visite à Melkyor suite à ça… Savoir où tout en était. Je poussai sa porte, doucement, sans bruit… Personne en bas. Je refermais derrière moi, et je gravis les marches à pas de loup. Il était là, allongé sur le lit, face au matelas, sa tête dans l’oreiller, une main ferme agrippant avec force le second oreiller… Un problème… Je le sentais venir… Ramper derrière moi. Je m’approchais et posais une main dans son dos, murmurant quelques mots. Il me repoussa : colère, tristesse, abandon, rage, haine, chagrin, amertume… Tant d’émotion négative… Tant de peine… Je savais bien entendu que j’y étais pour quelque chose… Je savais que… Oh… tels deux aimants, mon coeur et mon âme s'effilochait pour rejoindre deux autres âmes… Ombre et lumière… A part égal dans mon coeur, celui-ci balançait sans arrêt…

Lumineuse… je me rendais vers les ombres…
Ténébreuse… je me rendais vers les éclats...

Un choix impossible, un choix qui imposait la douleur… Se déchirant, je décidais de partir… De ne pas aggraver le cas… Mais même si mon intention fut noble… La rage s’empara aussi de moi, claquant la porte en sortant… après avoir lâché une clef… Deux voix distinctes se disputèrent à haute voix, deux voix de même influence, de même puissance de même… tout. Alors qu’un flot de rancoeur et de me haine traversa… je me mise à pleurer. Sur une caisse à côté de la fenêtre… j’entendis à l'intérieur le mobilier taper et pleurer lui aussi… Chaque fracas supplémentaire que j’entendais m’arrachait un cri silencieux… C’est la douleurs physique et le sang qui me sortis de la transe. Une vitre se brisa sur ma gauche, éraflant ma peau, lacérant ma chaire et… perforant ma main. J’écarquillais les yeux, remarquant le morceau qui s’était logeait sur le dos de ma main droite… Aussi gros que ma main elle-même, celui-ci trônait là… Transparent, je vis sans mal ma chaire à travers lui avant que la vue ne se brouille de larme et ma main de sang… Je n’avais même pas remarqué que j’avais crié… Je ne remarquais d’ailleurs pas Melkyor avant qu’il ne me touche… Lui si chaotique il y avait quelques instants… peur, compassion, tristesse, inquiétude… Sous ses allures brusques… Ses gestes étaient doux… Il me ramena à l’intérieur et entreprit de m’aider… comme il le pouvait. Je ne regardais que lui, ne répondait rien, amorphe ou choquée… je ne savais pas… je ne savais plus. Seul son regard m’importait là… Je réalisais, une fois encore, que je ne pouvais me passer ni de l’un, ni de l’autre… Perdue dans mes songes, je ne faisais pas attention à ce qu’il se passait autour, ni même à ce qu’il me disait. Jusqu’à qu’il quitta la pièce, l’ocolidien prenant sa place pour un massacre sans nom ! Je ne réalisais toujours pas vraiment que je pleurais et criais… jusqu’à que cela soit finit et qu’on me porta pour une nuit de sommeil… Seigneur… Arbitrio… Que pouvais-je faire...



7 septembre 514

Cette journée se résuma à une errance… L’errance d’une âme déchirée en deux. Sans véritable but, je laissai mes jambes me porter en ville là où elles le désiraient. C’est par habitude que je me rendis place forte. Que je constatai une nouvelle fois l’ampleur des dégât matériel… Il en était de même pour les coeurs qui y sont liés. Je regardai la vitre, brisée, miroir même de mon coeur… J’étais seule fautive ! J’étais la seule à… haïr… Je ne voulais faire de mal à personne ! Oh mère… Comment je pouvais faire pour réparer tout ce carnage ! Mes pas me guidèrent plus loin, une réunion où je n’en saisis pas le moindre sens, un visage familier, un touché, une sensation… Cela lui suffirait-elle ? La Ténébreuse grondait… La Ténébreuse hurlait ! Elle avait besoin de se canaliser… Elle avait perdu celui qui… comptait pour elle. Perdu ? Oh seigneur, aidez moi…
Je rentrai à la maison, je n’avais rien accomplis, et je n’en avais de toute manière plus envie à présent… je cherchais de quoi occuper mon esprit… L’Ombre m’engloutie, m’avala toute entière, c’est dans le flou que je m'endormis, assise sur le lit, contre la commode…

”Qu’est ce qu…”

Deux perle d’or me regardèrent, tout en désignant trois serviettes de bains accrochés entre elles à une poutre au dessus des escaliers… Je vois… Elle m’en voulait elle aussi… Une part de moi cherchait à abréger ses souffrances. Mon instinct de survie la contra cette fois là… Et j’espère qu’il la contrera encore. L’ocolidien, se posa prés de moi, discutant simplement, cherchant lui aussi des réponses à ses questions. Je n’étais pas certaine de pouvoir toutes les lui donner car certaines m’échappaient à moi aussi ! Après les doutes, le réconfort vint réparer et consolider ce lien qui était encore si fragile entre nous et pourtant si intense ! Le temps… mère disait cela… Le temps guérit tout.



8 septembre 514

...



9 septembre 514

Libre… le goût de la liberté, je l’avais presque oublié depuis que je n’ai pas l’impression d’en profiter pleinement… Je m’en rendais compte à chaque nouvelle vente hebdomadaire de Gwylonna… A chaque nouvel esclave balancé dans la ville d’Esperia, Sybelle avait un nouveau pincement au coeur, elle pensait à ce qu’elle avait vécu et ce que eux pouvaient vivre durant cette période. Elle y retrouva Hiiagara lors de cette vente où celui-ci s’offrit les services d’un homme et d’une femme. Hadyran vint me voir également lors de cette vente, un jeunot blond mourrait de faim et il avait donc besoin de mes services ! Il n’avait donc pas oublié ce qu’il m’avait dit la veille ! Tant mieux ! A la fin de la vente, elle les emmena tout les quatre se restaurer après un tel voyage. Deux semblaient tout bonnement affamé ! Elle essaya d’en savoir un peu plus sur ceux que l’ocolidien avait acheté avant que celui-ci n’arrive pour leur faire faire le tour de la ville. Je me joignis à eux volontiers après avoir refermer le Chat Noir. C’était un bref tour, expliquant brièvement où se situait les points importants de la cité mais en leur laissant aussi le soin de découvrir le reste par eux même. On finit par leur montrer un endroit où dormir au manoir Linden de la famille Loysto. Fio, la jeune enfant qui partage la vie du fils de l’ocolidien intervint alors. Elle lui reprocha nombre de chose qui me concernait plus ou moins… Pour ne pas envenimer la situation… je préférais m'éclipser le temps que cela se calme. Un peu plus loin sur une petite plage de sable, je regardais la demeure S’Jet de l’autre coté de la rivière...
Hiiagara vint me retrouver où l’on discuta, se rassura l’un et l’autre à propos des enfants, de la ville et surtout nous deux…
On finit par aller retrouver les nouveau venu pour aller discuter au calme et en apprendre davantage sur chacun d’eux. Au moment où je me levai pour aller chercher un truc à boire… Un titre auquel je ne m’entendais pas me sauta à la gorge : maîtresse… PARDON ?! J’ai cru mal entendre j’espère ! Je vacillais à m’en rasseoir directement. Personne ne comprit bien entendu… Je gardais donc le silence, ruminant dans mon coin… A la fin, l’ocolidien vint me voir pour en savoir plus. Il eu l’air de comprendre… Tant mieux… On rentra, j’étais fatiguée oui… Je voulais l’attendre pour dormir mais… mon corps ne lutta pas assez longtemps, je sombrais dans les songes.


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Le monde des songes... - La Fracture




Tout est Ombre et Éclat.
Chacun a une part de ténèbres, chacun a une part de lumière.
Mais rarement de part égale…


J’aimerai pouvoir dire que je suis comblée, satisfaite au plus au point ! Oh Seigneur… Arbitrio pardonnez moi ce manque de droiture. Comment puis-je seulement imaginer à un seul instant de leur infliger une telle cohabitation… Mais… comment pourrai-je seulement faire un choix déchirant. Me scinder en deux…



Au début pure et éclatante, mon coeur ne lui aurait appartenu qu’à lui et à lui seul… Je suis et j’aurais été celle qui l’aurais guidé en votre sein.
A présent corrompue, mon âme a elle aussi besoin d’un guide vers votre lumière divine et ce guide… C’est lui…

Comment choisir entre guider ou être guider…

Notion de sacrifice suprême…

Mon âme contre la sienne…

Son âme contre la mienne…



...Une rupture...



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La Liberté - Les chaînes spirituelles

11 septembre 514

J’avais passé la nuit au jardin du Quartier Ouest et tôt le matin je vins voir chez Melkyor... Je savais qu’il dormait encore et c’est pour cette raison que malgré ma main douloureuse je montai sur le recoin entre les deux bâtisses, à sa fenêtre… J’y restai un temps où je me rendormis en veillant sur lui telle une ombre...
En me réveillant de nouveau, je me rendis au Chat Noir où je vis que toute la monnaie avait été prise… c’est malin… Comment je vais pouvoir rendre l’argent nécessaire sur les grosses pièces, espèce de sot…
Quelques esclaves, quelques habitants et lui… Hiiagara était venu parlé avec une ocolidienne et l’on se retrouva finalement tout les deux sur la fin. Il me demanda si ma main allait mieux… Je ne voulais pas que ça recommence… Me faire charcuter une fois… mais pas deux ! Il ne me demanda pas mon avis cependant ! En voyant l’état de ma main il me coinça derrière le comptoir et m’accrocha le bras à un fut grâce à sa ceinture !
Cette boucherie fut un nouveau calvaire ! Je hurlai à plein poumon depuis de Chat alors qu’il découpait et arrachait les morceaux de chaire morte qui s’étaient formés tout autour de ma plaie. Je restais prostré un moment après l’opération, j’avais mal… Je ne sentais presque plus ma main en elle même mais une simple boule de douleur. A vif et enflée, ma main allait mettre un moment avant de cicatriser… Mais je ne devais pas pour autant passer une semaine à me reposer...
On devait également s’occuper de ce chasseur… Un arc… Pas de pourri et pas d'arrangement… je préférais aller voir à l’atelier de Rivelame, voir l’esclave blondinet mais… je tombais sur Melkyor au comptoir. On discuta de tout autre chose avant de s’entretenir à part de ce qui s’était dit la veille avec sa soeur… C’est non sans émotion que je le laissais après de longues minutes de pseudo monologue… Je restais au jardin, cachée jusque tard dans la nuit avant de rentrer au manoir...


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Ellipse - Mise au point

Le temps…

Il passe, inéluctablement…

Insaisissable, irrattrapable !



Cela faisait longtemps que je n’avais pas mit mes pensées à plats… Mon esprit est un noeud complexe, un noeud entre deux fils : un blanc… et un pourpre. La vie me l’apprend petit à petit… la malfaisance s’entretient, se créait. La cruauté des Hommes en engendre d’autres dans un cercle des plus vicieux. Je le vois aujourd’hui… Cette envie de nuire, cette envie de vengeance… Ce sang sur mes mains… Cette flamme qui brûle en moi. Je veux être crainte ! Je veux imposer aux autres de ne plus pouvoir m’atteindre ! Je veux vivre, vivre ! Et non pas survivre. Je veux pouvoir être la douce, la pure, l’innocente… Mais pour cela… Il faut que je les écrase… Je dois être l’indomptable, la violente, la cruelle, la coupable, la sanguinaire… Jouer un rôle des plus sordide pour être moi, jouer un rôle des plus horrible… un rôle que je n’accepterai sûrement pas au final… un rôle qui va me détruire.

Entre trahison diverses, subir le dégoût d’une personne aimée, et escroqueries en tout genre… Ciel que cette ville est triste. Pire que la Capitale ! C’est dire… L’argent est maître et je découvre les divers facettes de la cupidité humaine. Volé par son pseudo patron, trahit par deux fois, l’une pour l’argent l’autre par stupidité. Je vois peu à peu sur qui je dois réellement compter.
Cet homme en peau de renard est exceptionnellement fiable pour cette ville. Aux allures enfantines et sournoises je n’hésite que peu à lui confier mes tracas et mes angoisses.
Cet homme que j’ai brisé déjà plus d’une fois, cet Hura tendre et Ô combien attentionné ! Je te sais à mes cotés pour les meilleurs et les pires des moments. Je suis bien pitoyable à coté de ce que tu fournis comme effort pour moi. Pardonne moi.
Le fossoyeur, ce Lig insultant est pourtant si cher à mon coeur et bien entendu toujours là, taquin, protecteur et au combien étrange à mon égard. Perverti par son origine crapuleuse il reste un homme dévoué et tendre en ma présence.
Ce trésor aux yeux d’or… Je sais que je peux compter sur toi… Je sais que la complicité qui nous habite est bien présente et que chaque obstacle qui se dresse devant nous ne seront rien d’autre que de simples brindilles.

Voguant entre ombre et lumière

je vacille…
Le chat me montre les griffes et les crocs…
Le rat m’apporte l’apaisement et la sagesse dont j’ai besoin...

...La vipère est de retour...


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La Liberté - Pour l'amour d'une enfant

04 octobre 514



La vie c’est aussi ça… la perte des gens qui nous sont les plus chers au monde. Seigneur que ces moments sont tristes et douloureux… Comment ne pas vouloir protéger cette enfant qui pleur le trépas de son défunt père. Elle qui se sentait déjà si seule… Sa mère partie, son père la délaissant… En conflit perpétuel contre ceux qu’elle aimait, elle n’a pas pu leur dire Ô combien elle les aimait… Ô combien elle aimerait que son père soit encore là. C’est le soir que je le retrouve face à chez elle, assise sur un bac, fixant la demeure vide de vie. Elle ne pleurait pas… serrant sa peluche comme le dernier des rempart entre elle et le monde. Père, toi qui me regarde depuis le ciel… Comment je dois m’y prendre… Guide moi, aide moi à la soulager de ce fardeau qui est le sien. Je m’assis prés d’elle et chercha à établir un petit contact fragile et dangereux pour elle comme pour moi… Mais il fallait que quelqu’un le fasse… Il le fallait pour qu’elle puisse avancer, aussi douloureux soit le geste. Il fallait que quelqu’un lui dise…

Ton père ne reviendra pas…”


Cela pourrait paraître cruel… et quelque part… ça l’était. Mais il fallait qu’elle l’entende, au moins une fois, à haute voix… On ne réalise pas avant de l’entendre distinctement et on ne l’accepte qu’une fois l’avoir dit soi-même… Il fallait qu’elle le réalise avant la cérémonie, il fallait qu’elle passe ce cap pour ne pas perdre pied… Elle craqua finalement, pleurant, recroqueviller sur elle et sur sa peluche. Cela me fendit le coeur en miette, elle se refermait, se cachait, cultivant la solitude. Non ! Elle n’était pas seule. Je ne cessai de lui dire… L’une des seule fois où j’ai bien accepté d’être vu et considérée comme un objet lors de mon esclavage, c’était avec elle. Je lui avais dis pouvoir être sa peluche si un jour elle avait besoin de réconfort… Une peluche veille sur les enfants et malgré mes fers envolés… Mes paroles tenaient toujours. Je l’enveloppai, tendrement, réconfortante, la berçant tout en fredonnant une calme mélodie.

“Je suis là…

Je suis là…
On est tous là…
Hiiag, Aiden… et moi…

La porte t’est grande ouverte.”


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La Liberté - Dans l'attente d'un renouveau meilleur

23 novembre 514

La solitude a toujours été pesante mais plus encore depuis quelques temps. M’étant retiré et faite encore plus discrète que d’ordinaire durant plus d’un mois, j’allais et venais entre la demeure S’Jet, et le parc du Quartier Ouest. Je pouvais y voir certaines connaissances dont Melkyor bien sur. La remise en question que je m’étais imposée avait été longue et… finalement douloureuse. Devant avaler les réflexions de mon Ocolidien concernant la rancune mais également l’atmosphère pesante de la maison jusqu’à garder le cercueil de sa défunte soeur dans le salon des jours voir des semaines durant… Il n’a d’ailleurs toujours pas quitté la pièce… Je me dois de fermer les yeux à chaque fois que j’entre… je ne veux pas le voir… ce symbole de mort ici sous mes prunelles chaque journée que le créateur fait.

Je devais sortir, reprendre un rythme, reprendre une vie et continuer à attendre un petit miracle. Une lettre de ma mère peut-être…

j’ai commencé a déambuler de nouveau dans les rues de la cité en commençant à faire le tour de ce que j’aurai pu louper… Le trou de Rivelame, dans lequel je faisais à manger pour les esclaves n’était plus… je m’en doutai… Ah… les esclaves… Il ne fallait pas que je les oublis. Le panneau d’affichage sur la place centrale regorgé d’information sur les derniers évènements, les actualités. Le Chat Noir à l’abandon total depuis mon départ apparemment aussi… Voyant l’affiche à vendre placardé sur la porte… je me suis permise de rêver. Je suis entrée et j’ai vu que tout avait été emporté : Vaisselle et vivre… tout. C’est en ressortant que j’ai croisé de nouveaux esclaves et j’ai commencé à discuter avec l’un d’eux… Il m’aida à faire vivre mon rêve, au moins dans ma tête. Il savait y faire c’était certains. Solypso était son nom.

Néanmoins je dû essuyer deux refus sur l’acquisition d’un tel lieu, réalisant bien que magouilles et stratagèmes n’avaient pas disparu d’Esperia pour avoir ce que l’on voulait. La “dame” Kaprasius ne faisait pas exception à cette règle de ce que j’avais compris… Après le quartier elle se concentrait sur des bâtiments de prestance. Dans la semaine néanmoins, elle perdit l’un et l’autre… Cela me mit du baume au coeur de savoir que certains biens, bien mal acquit, se voyait reprendre avec la même aisance. Je voyais de toute façon bien trop grand je pense…

Je finis par me rabattre sur l’option de parler à Saltan, un des Dravek et le nouvel adjoint du Quartier Ouest. Entre temps j’avais pensé à reprendre également l’activité du lavoir qui était abandonné depuis un moment maintenant. En lui expliquant, il pu potentiellement émettre l’hypothèse du Comptoir Dravek prochaine en vente… et concernant le lavoir il devait se renseigner. Je patientais donc, aidant là où je pouvais être utile les jours suivant. D’abord au dispensaire où j’aidais à décrocher les toiles pour prévoir les travaux qui ne saurait tardé… Tout ça avec l’aide de Solypso, l’esclave rencontré quelques jours plus tôt.

Ma vie est plus calme... et je vois de nouveau un brin d'espoir d'une vie heureuse...
Le jour d'après, je tournai en rond encore et encore avant de tomber sur Ser Parkiin Gharlok au Quartier Ouest. Je lui avais déjà parlé et je connaissais son statut ici à Esperia mais il n’avait pas l’allure que voulaient se donner tout les autres nobles de la citée. En maître forgeron, il était un exemple de sa profession… Si cela aurait été nécessaire, je lui aurait demandé à genoux tellement j’étais désespérée de cette solitude qui planaient au-dessus de moi. Je voulais travailler, avoir une activité, m’occuper l’esprit. C’est sans surprise que ce bout d’homme fut gêné de ma demande ou par ma présence -j’hésite encore- mais qu’il y répondit du mieux. Il avait du ménage à faire faire à son lieu de travail. Et je pus donc oublier l’espace de plusieurs heures ce qui me minait l’esprit. Dans sa grande gentillesse et son art qu’était l’oublie de soi, il se préoccupa de ce qui me mettait dans un tel état ou plutôt ce qui pourrait m’aider à surmonter l’obstacle qui me faisait visiblement face. Au vu de tout ce que je lui dis, mon projet, le lavoir et les quelques pensées que j’ai bien voulu lui partagé, il m’a tendu la main comme de très rare personne l’ont fait ici jusqu’à maintenant. Me dévoilant qu’il avait en sa possession une échoppe inoccupée sur la place voisine il me proposa de la mettre à ma disposition et de m’aider comme il pouvait pour le lancement. Il venait de redonner de l’eau à mon moulin et de me donner une raison de me lever et sortir. Il me promit aussi d’aller insister auprès de l’intendant du quartier et de m’appuyer pour l’obtention de la gérance du lavoir. J’allais reprendre tranquillement une vie.

Sur la même lancée Noble Dame Ahrondor, propriétaire du Rêve de Soie -boutique de couture à Adobe- et Intendante du même quartier m’offrit un travail à sa boutique pour l’aider dans la prise de commande et de permanence de l’échoppe. Elle décida, elle aussi, de m’aider et m’appuyer pour la reprise du lavoir et envoya Natalya, une garde dont j’avais déjà fait la connaissance lors de mon esclavage… Garde qui d’ailleurs m’avait menacé de me pendre à l’époque. Dans cette même soirée, j’eus la bonne nouvelle que l’intendant du Quartier Ouest acceptait de me laisser la gérance du lavoir ! C’était une si chouette nouvelle qu’on décida avec Nat’ d’aller profiter d’un repas au Flamboyant après cela ! Néanmoins la joie fut de courte durée qu’à la sortie de l’établissement et après notre repas, l’intendant nous accosta et revint sur sa décision, préférant laisser une aveugle a la gestion. Une aveugle… Jamais je n’aurais confiance à la vision d’une non voyante pour se dépêtrer des tâches qui parsèmeront le linge des futurs clients. Ça défié toute logique… Surtout que de tout ce que j’entends dire… Celle-ci était là depuis deux semaines et laissé l’endroit à l’abandon ! Il fallait que quelqu’un convoite de reprendre le bâtiment en main pour qu’elle se réveille… Il y a décidément des gens qui continueront à me faire rire très amèrement dans cette ville… Heureusement que la Noble Dame Ahrondor fut là pour me remonter le moral à ce propos et qui me trouva un endroit où pratiquer en y installant deux piquets pour y tendre une cordelette tressée par ses soins. Je pouvais à présent travailler… Il ne me restait qu’à me faire un peu de publicité.



16 décembre 514

La vie avait prit un cours difficile mais plus optimiste. J'étais entourée, malgré la trahison de... Hiiag... Je lui en voulais... à ça oui je lui voulais. J’oscillais entre déception, peur, tristesse et haine. Mais je tâchais de garder la tête haute, de ne pas m'effondrer et là encore le Ser Parkiin, la Noble Dame Ahrondor, Nat’ et bien entendu Melkyor m'ont aidé à tenir... Je n'étais jamais seule. La journée j'étais souvent avec quelqu'un et le soir Melk' se chargeait de me faire dormir plus ou moins paisiblement...
C'est le soir du 16 décembre 514 que l'horreur commença... En rendant visite à la Noble Dame Ahrondor... Une masse de gens y était contrairement à d'habitude. Le pont levis avait été levé et la garde était là. On essayait de faire passer une soignante et l'intendant du Quartier Ouest était là également. Cela fait un moment que je ne vois en lui qu'un profiteur... mais... que se passait-il... Je m'approchais du Caporal actuel de la garde Lübos, pour lui demander ce qu'il en retournait. Que ne fut pas mon horreur quand celui-ci me rapporta que ma Dame venait de tenter de mettre fin à ses jours ce dernier rajouta même que si elle voulait le faire, qu'il aurait préférait qu'elle le fasse en silence sans emmerder le peuple. La rage me rongea et j'aurais voulu le pousser dans le canal pour le voir s'y noyer ! Mais non... Je voulu rentrer au Vermeil pour aider, me rendre utile... Je connaissais un peu la bâtisse je pouvais peut-être faire le tour pour y atteindre le balcon et rentrer mais... En faisant le tour, me yeux se posèrent sur le corps de Nat’, allongée dans la neige, menacée d'une lance, pointée sur sa gorge. Cette arme, elle-même tenue par la garde Traya. Aaron tenta de me prendre pour une andouille alors que mon amie était là... et la femme que j'admirais le plus ici était surement blessée à l'intérieur... Je n'eus néanmoins pas d'autre choix que de partir ou du moins me cacher pour observer de loin. Remontant ma capuche pour me fondre dans les arbres, j'observais... j'attendais... et finalement, je ne pu seulement me résoudre à rentrer tournant en rond toute la nuit... En cogitant.



17 décembre 514

Ce jour là... J'ai prié... beaucoup... Et Nat’ y répondit ! Je n'eus pas le temps de poser des question qu'elle mentionna que Kenesha voulait me voir. Sur le chemin, on croisa la garde dont le Lieutenant et le Caporal qui emmenèrent mon amie pour soi-disant lui rendre une clef. Je me rendis donc seule au Vermeil et y découvris... un enfant. Je n'étais pas la seule à avoir été appelée. Plusieurs personnes de confiance entourèrent Kenesha. Elle m'avoua alors tout ce qui se tramait depuis plusieurs mois déjà et c'est après plusieurs dizaines de minutes que je tiltais à l'absence pesante de Nat’. Elle n'était pas revenu... Je décidais donc de m’éclipser pour en avoir le coeur net. Arrivée à la caserne, mon sang ne fit qu'une tour, je vis Nat’, avec des fers aux pied et aux mains... Oh ma chérie... que c'était t'il passé ! Qu'est ce que ces monstres de fer avaient-ils encore inventé pour te faire du mal à toi et à notre Noble Dame. Je ne pouvais rien faire dans l'immédiat... Tiens bon je t'en prie... J'entendis les appels d'une esclaves concernant la correction d'une habitante... mais celle-ci n'eut finalement pas lieu ce soir. Cela... serait bien plus tard donc... Car les journées passèrent et tu étais toujours dans ce trou... Pour seule raison : avoir désertée la garde. La véritable raison était bien entendu d'être en désaccord avec le Commandeur en place, cette Sakya, cette femme qui voulait blessée Kenesha, cette femme qui n'avait rien trouvé comme moyen plus dégradant de s'en prendre à ses proches ! La roue tourne... sois en certaine.


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L'envol - La douleur d'une séparation

16 janvier 515

Voila des semaines que tout s’enchaîne, à une vitesse folle, tout serait trop long à décrire et certains événements bien trop complexe à expliquer. Entre l'abdication de la reine, ma participation à la "résistance" contre la garde afin de protéger les Ligs en cavale, avoir poussé Sakya à fuir ses fonctions, trouver à Rivelame une véritable cohésion... J'ai même réussi à obtenir ma citoyenneté entre tout cela, le 07 janvier de l'année 515. Mais rien... rien ne fut plus dur que ça ces derniers jours... le soir du concours d'artisanat, Kenesha... Elle nous annonça son départ... Ma guide, celle qui m'a à de nombreuses reprises tendus la main pour me montrer comment avancer... Celle qui m'a soutenu, encouragée malgré ma condition... Je sentais ce moment venir et l'on me l'avait déjà dit plusieurs fois. Mais l'espoir a fait que je ne voulais pas les croire jusqu'à que ce soit sa voix, la sienne qui me l'annonça et... qu'au port, ce soit elle que j'ai enlacé... Je ne voulais pas la voir partir comme tout ceux qui était au port mais on le savait tous. Elle avait pour idée de partir et personne n'allait l'en détourner, pas même sa soeur... Je la regardais... impuissante, blessée, et profondément triste, le bateau s'éloignant aprés un long discours quand à mon oreille on prononça quelques mots qui me glacèrent le sang.

"Si on pouvait traverser l'océan sur une barque... ça se saurait"



3 février 515

Kenesha

Ezequiel
Rorgue
Edouard

et bientôt Nat'...

Petit à petit mon univers disparaît pour ne laisser qu'un froid immense et un vide... vide, si vide... Je n'y vois rien, pas même un brin d'avenir. Je garde la tête haute en apparence, je garde ma fierté et personne ne me l'enlèvera. Pas même ce commandeur qui ne souhaite qu'une chose... assouvir son désir pervers de me voir à ses pieds, rampant de douleur après m'avoir mise à tabac. Je le sais pourtant... Je ne dois pas lui donner cette perche. Je dois être prudente, je me sais fragile, mon âme n'est pas si accrochée que cela à ma pauvre enveloppe faite de chaire et d'os. Le doute... Le voila qui s’installe.


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Dates en vrac…

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[1 mars 515] Une menace plane sur ma tête mais j’en suis secouru par un esclave et la Phalange...

[3 mars 515] Départ de Natalya.
[9 mars 515] Départ de Melkyor. Pardonne-moi...

[19 mars 515] Retour de la Noble dame Ahrondor à Esperia.
[19 mars 515] Décès de la Noble dame, Souveraine Signaro Illina après avoir mit au monde la petite Adélaïde Signaro.

[20 mars 515] Dérapage des opérations.
[22 mars 515] Se verra mettre en geôle par 6 ou 7 gardes.
[23 mars 515] Se fait briser le Tibia par Traya, Commandeur de la garde, avec la hampe de sa lance.
[23 mars 515] Se verra sortir de geôle pour être soigner puis trouvera refuge.

[27 mars 515] Kenesha se fait agresser devant chez elle. Sybelle est témoins directe de la scène.
[27 mars 515] On lui apprend que Kenesha a péri des suite de son agression.
[28 mars 515] Retrouve Naro bien loin de la ville et décide d'en prendre soin jusqu'à toruver une autre solution.
[28 mars 515] Discussion importante avec Svengal.

[29 mars 515] Naro est confié a des personnes plus adéquates pour prendre soin de lui.
[29 mars 515] Incendie du jardin du Quartier Ouest, Ilot Toutcourt, Caserne.
[29 mars 515] Olrick et Enockh se font couper la tête pendant que la ville brûle.
[29 mars 515] Sybelle fait une déclaration au peuple concernant un meurtre avant d'être mise au silence par des hommes armés.
[29 mars 515] Sybelle est salement amoché par la pointe qui a voulu la mettre sous silence. >>Coma

[31 mars 515] Se réveille de son coma au monastère sous surveillance et protection rapprochée de le phalange.

[16 avril 515] Apprends que Kenesha est en vie mais avec bon nombre de séquelle.

[19 avril 515] Procés de Stelio.

[--]


To do list...

[Rubrique HRP pense-bête]
Partie check list Nora.png


Fait

A faire



La médecine et la rouquine...

[10/08/514]

Sybelle Rivenoire
A les poignets bien amochés.

[11/08/514]
Sybelle Rivenoire
La fièvre s'est emparée de la renarde.

[12/08/514]
Sybelle Rivenoire
Dangereux amincissement + Etat de choc avec perte de l'équilibre et grande fatigue physique.

[15/08/514]
Sybelle Rivenoire
Sa fièvre baisse même si elle ne disparaît pas encore. Elle reprend doucement des forces, se déplaçant plus aisément mais toujours en se tenant pour ne pas perdre l'équilibre.

[18/08/514]
Sybelle Rivenoire
Sa fièvre a disparu. Elle marche mais continue à se tenir de temps en temps pour ne pas basculer.

[22/08/514]
Sybelle Rivenoire
Son poignet gauche qui est a présent à l'air libre est en phase de guérison alors que le droit a visiblement été malmené. Il a été nettoyé et bandé une fois encore, proprement.

[23/08/514]
Sybelle Rivenoire
S'est foulé la cheville. Rien de grave, elle souffre seulement quelques heures. Elle a également pris un peu froid en apportant des vivres à la garde.

[24/08/514]
Sybelle Rivenoire
S'est tranchée la paume de la main pour faire peur à des gens qu'elle se faisait passé pour une contaminée et ainsi sauver sa peau !

[30/08/514]
Sybelle Rivenoire
Une entaille superficiel et peu profonde sur son épaule gauche.

[06/09/514]
Sybelle Rivenoire
Plusieurs éraflures sur le haut du bras gauche et une entaille sévère sur le dos de la main droite.

[10/09/514]
Sybelle Rivenoire
S'est coupé au pouce droit lors de la confection d'un repas. Blessure superficielle mais gênante.

[11/09/514]
Sybelle Rivenoire
Infection au dos de sa main droite + début de nécrose. Légère fièvre. >> Découpe de la chaire nécrosée et soin global.

[28/09/514]
Sybelle Rivenoire
Guérison des diverses plaies. Une cicatrice restera présente au dos de sa main droite.

Début décembre 514
Sybelle Rivenoire
Celle-ci se mord la lèvre inférieur droite jusqu'au sang. Une façon pour elle de s’empêcher de hurler de douleur et de haine. Elle l'entretient régulièrement en mordant fort sur cette même plaie, prenant sur elle, continuellement les événements qui viennent.

Depuis le 16/12/514 jusqu'au ...
Sybelle Rivenoire
Dort peu ou très mal, a souvent l'air fatiguée avec des cernes plus ou moins épaisse selon les heures de sommeil qu'elle arrive à grignoter et de l'heure de la journée.

Sanguinaire ou Instrument de paix...

[02/01/515] en fin de soirée ou le [03/01/515] début de journée, cela s'est calmé.
Sybelle Rivenoire
S'est faites agressée à coup de pierre ou est tombée lourdement sur une pierre... On ne le sait pas vraiment à cause de sa perte de mémoire des suite de sa commotion. Une entaille au niveau du cuir chevelu aura été recousu par les soignants et protégé d'un bandage. Divers troubles vont néanmoins l'handicaper depuis et dureront jusqu'à on ne sait pas quand... (Vertige, désorientation, migraine, fatigue, vision embrouillée, trouble de la mémoire, nausée)

[02/02/515]
Sybelle Rivenoire
Première cuite, et entre doucement dans une certaine déprime depuis plusieurs jours.

[23/03/515]
Sybelle Rivenoire
Se voit briser la jambe par Traya dans les geôles de la caserne.

[29/03/515]

Sybelle Rivenoire
Se fait assommer et blesser à la tête par un coup de casque place centrale en plus de se faire traîner, la tête cognant sur plusieurs escaliers. On lui brise les poignets en la libérant de chaines avec une pioche. Elle est inconsciente, entre la vie et la mort. Arbitrio décidera de son sort.


Hors RolePlay :

Crédit des diverses images :

- Sur deviantart : Medusa de whispersss
- Sur deviantart : red de Angela-T
- Sur deviantart : Lady in the pond de EmiliaPaw5
- Sur deviantart : Bright Green Hanging Snakes de madetobeunique
- Sur deviantart : L'Attente de psychee-ange
- Sur deviantart : A Slave to... de SpellbinderImages
- Sur deviantart : Late night study de EduardoGaray
- Sur deviantart : lightning de NivisTigris
- Sur deviantart : Redhair lady study de pandat0r
- Sur deviantart : Tear for nothing de CoyeL
- Sur Google image : Le château du cathare
- Sur deviantart : Nine Years de solfieri
- Sur deviantart : Coronach 2013 de ilona-veresk
- Sur deviantart : Abbie de pholwises
- Sur deviantart : Bioshock Infinite Vox Populi de PaulRomanMartinez
- Sur deviantart : Juliet did it... de BenyiHS