Utilisateur:Wyvern67 : Différence entre versions

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Version actuelle datée du 19 juin 2018 à 13:53


Vous consultez la fiche d'un personnage absent d'Esperia.

     Wyvern
Informations RP
Nom
Genre
Homme
Année de naissance
Rang
Esclave de







Métier
Métier
Compléments





Fonction



Informations HRP
Login Minecraft
Wyvern67
Pseudo
Wyvern
Prénom IRL
Nicolas
Âge IRL
17 ans



Informations Diverses
"J'AIME BEAUCOUP LES MATS !"


Histoire

(L'histoire de ce personnage est liée au RP d'autres joueurs, celui de Don Patchole et de Mata-Hamune par exemple)

Préamnule
Enfance, à Golvaandar

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Son prénom lui fut donné par un moine. Déposé à sa naissance devant un monastère Adaarion, en Golvaandar, il n'eut jamais envie de retrouver ses géniteurs. Il fut élevé dans le prieuré de Don Patchole, tous deux dans les mêmes conditions bien que le Don était un plus âgé. De tous il était certainement l'orphelin le plus fanatique du Monastère et en avait la renommée, parfois il essayait de convertir les poules et les bovins mais ça marchait pas si bien que ça.

Empli d'une telle volonté, il fut surnommé le Wyvern par les frères après avoir essayé de convertir le village le plus proche, les rendant définitivement athées, de lui-même et de par son excentricité. Ayant remarqué que les hommes saouls semblaient plus aptes à l'écouter prêcher la bonne parole, il décida de devenir éthyliste aux côtés du frère Don Patchole. Les frères lui apprirent à lire pour qu'il puisse apprendre les recettes et distiller convenablement l'alcool de la région. Il ne sait cependant point écrire correctement.
Son physique, caractéristique de la montagne, lui donne à ce moment quelques muscles, des cheveux bruns et un visage abrupt qui inspirerait la peur si le nez qui campait en son milieu n'était pas aussi rouge.
De taille moyenne, les yeux aussi marrons, il a une haleine fétide qui ne fait que prouver qu'il profite de son savoir.

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Départ de Golvaandar
Trente ans, à Golvaandar

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Don Patchole, son mentor et frère, avait disparu. Des enlèvements se produisaient en masse dans la région par les temps qui couraient.
Il pensait n'avoir plus rien à apprendre de ces moines qui aimaient si platoniquement leurs cathédrales, tous trop calmes et tolérants. La sainte croisade ! Seul avec son baluchon et son livre de recettes ça c'était un avenir. Des milliers de profanes parcourent en ce moment les mers, le saint travail n'attend pas.
Après quelques jours de marche, il n'avait réussi à convertir personne, ce qu'il lui fallait c'était un endroit où les gens ne peuvent pas s'enfuir et où l'alcool peut couler. On ne peut expliquer en frappant aux portes, arrachant quelques instants de travail à des femmes qui ne comprennent pas. Il inspirait l'ennui partout où il passait. Et pour cause, sans qu'il ne le sache, toute la région avait déjà entendu parler de lui et la rumeur courrait que le Grand et Terrible Fanatique était fou.
Arrivé finalement à un port après plusieurs semaines de croisade infructueuses, il décida d'utiliser un fin stratagème dans le but d'embarquer sur un navire commercial douteux. Matelot éthyliste, tavernier du navire expert, il apprit à confectionner le Rhum. N'ayant point réussi, par manque de temps, à fournir le Rhum promis à l'équipage, il usa de la "terreur" qu'il inspirait pour obtenir un excellent prix sur plusieurs tonneaux de piètre qualité. Mais qu'importe, ils le boiraient de toute façon.
Les marins furent admiratifs devant les apparentes capacités de l'éthyliste. Il fut accepté à bord et tentait peu à peu de convertir l'équipage

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Périples sur le négrier
Trente ans, en route vers la Caroggia

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- Il me brise les burnes Capitaine, je vous jure, je n'en peux plus par Arbi...

Le marin ne finit pas sa phrase, ne voulant visiblement plus dire et encore moins entendre ce nom.

- Il faut que ça cesse, faites quelques choses ou je vous promet qu'il va finir à la proue pour convertir des putains de poissons !

Le Capitaine réfléchit un moment mais c'était sans compter sur Wyvern qui s'était doucement approché.

- Alors Capitaine ! Prêt à vous convertir ? Tout est prêt en bas, je vous fais ça tout de suite !

C'était les mots de trop, l'équipage l'avait supporté depuis trop longtemps déjà. Ils sautèrent tous sur lui et il se retrouva attaché au mat, avec comme ordre d'observer la mer pour signaler quoi que ce soit. Ils en ont aussi profité pour lui faire comprendre une chose : - Tu parles de ton peigne-cul de dieu une fois, une seule et unique fois, et on te promet de te donner l'occasion de raconter tous ses séjours chez sa grand-mère aux maquereaux.


Alors c'était ainsi, à ses yeux, ils étaient tous des hérétiques et leurs âmes étaient perdues à jamais. La rage montait en lui mais il était peureux, puis surtout très bien attaché. Un moine embonpoint ne peut rien contre des marins armés. Alors il se contenta de crier, signalant la moindre mouette, la moindre algue et la moindre écume.

Au bout d'un moment, le soleil et la faim eurent raison de son mental. Le soleil lui collait des torgnoles à longueur de journée et l'air marin n'arrangeait pas les choses. A force de se remuer, il parvint à se détacher et, aussi incrédule cela puisse être, plongea vers la mer avec pour but de rejoindre la terre ferme. Il était convaincu qu'Arbitrio lui en donnerait la force.

Alors, il lâcha ses liens, secs à cause du sel. Mais, dans un instant de clarté, il fut frappé par une question des plus cocasses : comment allait-il descendre, du coup ?

Trop tard. Il avait trouvé la réponse une fois sa tête déjà profondément enfoncée dans la coque. Sa corpulence lui avait fait transpercer le bois vermoulu du toit de la cabine du capitaine et le cri strident qu'il avait poussé pendant qu'il chutait sur 80 mètres de haut avait pris soin de réveiller tout le navire.

Quelques jours plus tard, en sortant du coma, il était dans un hamac avec une grosse bosse sur le front. Il posa sa main sur son front en visière et observait le capitaine s'approcher de lui.

- Alors éthyliste, on a voulu faire un petit plongeon ? Lui lança le capitaine d'un ton railleur.

- PARLEZ PLUS FORT CAPITAINE, J'AI DU MAL A VOUS ENTENDRE DE LA-HAUT !

Interloqué, le capitaine demanda
- Qu'est-ce que tu baragouines pauvre abruti ?

- J'AI PAS ENTENDU MON CAPITAINE ! Beugla le moine de la voix la plus pénible possible

- QU'EST-CE QUE TU BARAGOUINES, PAUVRE LOQUE ?! S’emportait le capitaine, JE NE T'AI PAS ENCORE COUPE LES OREILLES JE CROIS BIEN ?

- AHH, BEN ESSAYEZ DONC DE TENIR UNE CONVERSATION DU HAUT D'UN MAT VOUS AUREZ L'AIR MALIN VOUS VERREZ !

Marmonnant des insultes, le capitaine tourna le dos et partit parler au médecin de bord. - Qu'est-ce qui arrive à mon éthyliste ? Demanda-il.

- Cet abruti est tombé sur la tête mon capitaine, dans toute mon expertise je crois qu'il est devenu con et qu'il se croit en haut d'un mat.

- ...Je me demande de plus en plus à quoi vous servez. Rendez-vous utile, appelez deux matelots et collez moi ce crétin aux cachots, il nous servira de geôlier.

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On débarque au nouveau monde.
Trente-et-un ans, Fort lointain

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Le soir étant venu, le navire partit de Caroggia avec une belle cargaison : des esclaves fraîchement acquis pour les colons du nouveau monde, réputés riches et bon buveurs. Il fit cependant la curieuse connaissance d'un esclave issu d'une grande famille Caroggienne, un certain Mata-Hamune Esperanza. Le prisonnier étant trop faible pour se rendre compte de la folie du Wyvern, ils sympathisèrent discrètement et prièrent ensemble à la gloire de l'Arbitrio, échangeant parfois quelques mots sur d'autres sujets. Mais même si il souhaitait rester discret, il parlait fort, assez pour avoir poussé la moitié des marins à quitter l'équipage.

Après avoir déchargé la cargaison d'esclaves au Fort Lointain, il passa tout le voyage du retour déprimé et découragé, le départ de Mata-Hamune l'avait beaucoup atteint et la chute depuis le mat l'avait possiblement rendu émotif. Il planifia une échappatoire, quand le bateau accosterait à nouveau au port d'Esperia, il tenterait de s'enfuir.

Quelques mois passèrent, il ne discutait plus beaucoup avec les détenus pour le plus grand bonheur des matelots qui portaient désormais des morceaux de coton insonorisant sous leur bandana à cause de lui. Puis un jour, le bateau entra dans le port : C'était le moment ! Il prit son baluchon et couru vers le hublot, bien déterminé à enfoncer la vitre. Il prit un élan si puissant transperça le hublot qui volait désormais en éclats devant ses yeux. Mais il ne bougeait plus, et ses cris alertèrent les matelots qui vinrent rapidement constater l'étendue des dégâts de sa tentative "d'évasion". Il fallu quatre d'entre eux pour déloger son fessier bien en chair de l'armature du hublot, il s'en aurait suffit de deux, mais leur hilarité tendait à dégrader l'efficacité de leurs efforts.

Le capitaine, las de ce geôlier qui passait son temps à beugler, préféra le vendre en tant qu'esclave plutôt que d'essuyer une nouvelle de ses tentatives, un hublot valant plus que la valeur de son travail mensuel.

Description

Sans nom officiel, Wyvern se fait appeler "Le guetteur" ou simplement "Wyvern", parfois précédé d'un "Le" ou d'un "La". Il a des cheveux coupés courts et une calvitie qu'il tente de cacher en rabattant ses quelques cheveux longs sur le haut de son crâne. Dodu et adipeux, il porte fièrement la soutane de l'abbaye Phalangiste, dans lequel il passe le plus clair de son temps. Il vit, dort et travaille pour messire Praefectis Lucio Aperta dit "Renault", auquel il vend son savoir d'Ethyliste qu'il a appris dans un monastère de Golvaandar auprès du maître de l'éthylerie Phalangiste, Don Patchole, avant que celui-ci soit emmené par les négriers au nouveau monde. Bien qu'ayant un visage caractéristique, la meilleure façon de le trouver est de tendre l'oreille, depuis un malencontreux accident sur un négrier dont il était le tavernier il beugle constamment en proclamant qu'il se tient en haut d'un mat.

Talents

Il sait lire mais pas écrire, prier mais avant tout confectionner des vins de qualité, bien qu'il n'ait jamais réussi dans sa longue expérience des beuveries, à boire cul-sec un Adipem pourtant confectionnés en majorité par lui-même.

Naturellement, il est capable de crier toute une journée sans se fatiguer la gorge. Il s'avère plutôt sociable, amical et compatissant depuis le dramatique accident du négrier, ce qui lui vaut le talent de s'attirer rapidement les faveurs des personnes ayant un tant soit peu d'humour.

En totale contradiction avec sa bedaine apparente, le guetteur semble être en pleine forme et a développé une puissante musculature sur ses deux bras, quand il ne prie pas, ne surveille pas son vin ou ne dort pas pas il clame tout haut faire d'énormes quantités de tractions grâce à la barre qu'un nain lui aurait installé "en haut de son mat".

Inaptitudes

Curieusement, celui qu'on appelle le guetteur semble incapable de voir à dix mètres et d'apprécier les distances et pour cause, ses yeux vitreux ont tendance à partir chacun dans leur direction quand il subit de quelconques émotions, lui donnant du fil à retordre lorsqu'il s'agit de compter le vin qu'il produit ou de combattre.

Ses genoux le font également souffrir, nul ne sait si c'est à cause de sa surcharge pondérale ou de la chute sur le négrier, mais il est incapable de courir sans perdre l'équilibre et tomber très rapidement.