Utilisateur:Zhor
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Apparence
Nous pourrions décrire Zhor comme une créature qu'il est difficile de remarquer... Du moins dans un premier temps. Elle est telle ces petites souris grises qui s'insinuent partout, sur lesquelles on doit porter par deux fois le regard ; la première sans trop la voir, la seconde pour s'assurer de n'avoir point rêvé… Mais ça serait omettre bien des détails.
Cachée sous une effroyable cape brune, le visage plongé dans l'ombre de son capuchon, la plupart d'entre eux – les détails – sont tenus à l'abri des regards. Toutes ses singularités sont masquées sous les couches de poussières et de tissus, à l'exception de son évidente petitesse. Si elle effleure à peine le mètre cinquante-deux, ça ne l'a jamais complexée pour autant. Il n'est d'ailleurs pas rare qu'on la prenne pour une vulgaire vieillarde, jusqu'à ce que le voile – ou plutôt le capuchon – tombe.
Une fois débarrassée de cette horreur tout juste capable de la protéger du vent, Zhor fait s'écarquiller les yeux de ceux qui, jusqu'alors, la prenait pour une pauvre vieille un peu folle.
Son visage, d'abord, étonne. C'est un mystère. Insensible, impassible, impénétrable, indifférente… Tels sont les termes qui conviennent le plus quant à son expression. Derrière le miroir de son regard éteint, aux couleurs oscillants entre le gris de l'acier et le bleu du ciel, bordés de longs cils épais à en faire pâlir la noblesse, se cache un personnage empli de complexes, qui porte sur chacun le même regard franc et direct… Peu importe qu'il soit le dernier des gueux ou le plus noble des gentilhommes. Quant à son visage, s'il respirait la vie et la joie il y a peu de temps encore – tout est relatif –, il s'imprègne aujourd'hui de traits biens féminins : les lignes de l'enfance s'effacent, les joues se creusent, ne laissant que de vagues vestiges de cette époque bénie. Les traits, qui pourraient passer pour fins auprès de la paysannerie, sont gâchés par la couche grisâtre qui lui fait comme une seconde peau, rendant parfaitement indiscernable sa carnation rosée. Ses lèvres, pleines, ne semblent plus guère sourire, s'ouvrant juste lorsque nécessaire pour laisser passer une voix surprenante, fluette et douce. Mais de son portrait, s'il est une chose qui marque particulièrement les esprits, c'est sa chevelure ; une cascade de nuances tantôt brunes, tantôt châtaines, héritée de sa mère. Plutôt longue, c'est le moins que l'on puisse dire, la masse dense et ondulée atteint aisément le galbe de ses fesses. S'il lui arrive de la laisser libre, la jeune femme s'arrange, le plus souvent, pour ne pas en être gênée.
Son corps, ensuite… Elle se cache, dissimule cette enveloppe malmenée, et rien n'est dévoilé jusqu'au creux de son cou ; non pas par pudeur, mais par honte. Une honte, un regret qui lui noue les entrailles à chaque instant, qui la culpabilise lorsque vient la nuit tandis qu'elle peut alors observer son corps dépourvus de ses frusques. Engoncée dans des chemises, robes, jupes et corsets plus foncés et vieux les uns que les autres, quoi que raffinés pour sa condition, on ne peut lui prêter un aspect ni squelettique, ni exactement maigre… Gardez-vous toutefois de la qualifier de fragile, au risque de vous voir assené un coup de bâton qu'elle manie avec habileté.
Il paraît évident que, malgré une apparence encore juvénile, Zhor a bel et bien un corps de femme ; sa poitrine est d'une taille convenable sans pour autant être opulente, ses hanches larges surplombent un postérieur en pomme bien ferme, et l'ensemble est souligné par un ventre plat et une taille légèrement marquée.
Psychologie
Zhor est, et demeure, un mystère à part entière, à l'image de cet air indéchiffrable qu'elle arbore avec tant de naturel et d'aisance. Il englobe tout, de sa vie passée à ses desseins, de sa vision du monde à ses peurs. Elle ne montre que très peu, si ce n'est pas du tout, ses sentiments, alors qu'elle en est pourtant gorgée, bien plus que ce qu'on ne peut imaginer dormir sous cette froideur et cette indifférence apparente. Il n'est pas exagéré de dire qu'en ce monde, il n'est plus personne qui la connaisse véritablement ; et peu de gens, moins d'une poignée, ont eu le plaisir d'en apprendre davantage sur elle que son simple paraître. Aussi, son comportement se résume à un seul mot : énigmatique.
Dans son esprit, la brune a connu deux phases de vie, deux états ; l'avant et l'après. Même à ceux en qui elle a toute confiance elle ne confiera jamais qu'elle se sent comme moralement morte, inerte. Aussi, ce qu'elle était de son vivant : pétillante et souriante, espiègle, joyeuse… n'est plus qu'une petite ombre au fond d'elle, un fantôme qui la torture sans cesse. Sans doute cette facette d'elle est-elle toujours présente, comme une braise qui ne demande qu'à être attisée, mais seule l'indéchiffrable, l'inerte, ressort… Exceptée une fois la nuit venue, lorsque les cauchemars récurrents prennent d'assaut son sommeil, et qu'encore une fois elle crie alors que son corps se débat contre un ennemi invisible ; lorsqu'elle revit, invariablement, ce jour maudit qui fit tout basculer. Peut-être qu'un jour quelqu'un saura réveiller cet aspect dormant de notre demoiselle, mais pour le moment, elle le nie purement et simplement.
A présent, du ressenti de chacun – dans sa grosse majorité –, Zhor se montre volontiers aimable, courtoise, cordiale… Mais désespérément froide, et très vive d'esprit. Trop ? Possiblement. Elle conserve toujours une certaine distance avec ses interlocuteurs, ce qui ne l'empêche pas de prodiguer de bons conseils – paraît-il –. Elle est réputée pour être une jeune femme discrète, serviable et juste ; qui préférera toujours privilégier l'intérêt général au sien propre ; mais ô combien maladroite dans ses paroles. En cause ? Possiblement sa franchise à toute épreuve qui lui joue bien des tours, bons comme mauvais, et son caractère non négligeable ; elle sait se montrer venimeuse, raisonnable, ou même passionnée, mais le trait prédominant serait surtout entêté. Une fois qu'elle a une idée en tête, ou qu'elle éprouve la moindre rancœur contre quelqu'un, il est assez dur de l'en défaire… D'autant qu'à l'image de ces malignes et habiles petites souris, elle a à disposition une cervelle dont elle sait se servir et beaucoup de patience ; l'ensemble faisant qu'il n'est pas vraiment conseillé de se dresser sur son chemin, vous l'imaginez bien.
Elle n'aspire désormais plus à rien et se contente simplement de vivre sans plus guère de passion, en dehors de l'herboristerie, en se demandant où est sa place… et en attendant que son heure vienne, ou alors qu'elle trouve enfin sa voie. Laquelle ? Elle-même ne le sait pas. Elle aime à la fois tout et rien : de la couleur bleu à l'apprentissage de nouvelles choses, mais surtout la nature ; ses animaux et ses plantes, sources de vie ; mais pas que, loin de là. Plus simplement, elle s'intéresse à tout mais sans pour autant parvenir à se prendre de passion pour quoi que ce soit, ce qui provoque en notre brunette une certaine frustration. Néanmoins, Zhor étant ce qu'elle est, elle aimerait pouvoir se rendre le plus utile possible pour l'intérêt général ; un bien noble souhait mais une tâche ô combien vaste.
Le temps de l’innocence
La venue au monde
Date : 6 avril 492
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La traversée de Carogg Barvalokratija
Date : octobre 497
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Captivité
Tragédie
Date : 12 mars 502
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Chantage
Date : 502 à 513
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Esclavage
Son procès et sa condamnation
Date : 513
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Traîner ses chaines
Date : 513 à 519
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Son arrivée à Esperia
Date : 30 janvier 519
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L'art du papetier
Date : 18 février 519
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Meurtre en Esperia
Date : 21 février 519
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Un autre chemin
Date : 03 mars 519
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En Esperia
Connaissances particulières
Connaissances intéressantes
???
Comme un écho à mon lointain passé, ta présence est à la fois rassurante et apaisante bien que ton jugement premier a été une crainte non voilée.
???
Douceur attractive et sens du partage ont l'air de bien te caractériser. Je serais heureuse de partager plus qu'une fraise de temps en temps avec toi.
Connaissances anodines
???
Tel un oisillon, ta voix fluette est un son que j'ai aimé entendre. Tu es jusqu'alors l'âme la plus innocente que j'ai pu croisé ici.
???
Les réactions d'un enfant dans un corps d'adulte, tantôt souriant qui feint l’innocence tantôt d'un sérieux à faire peur. Cependant... On ne t'as jamais dis que la curiosité était un vilain défaut ?
Les autres
???
Beaucoup de vent pour pas grand chose au final, cela m'aura occupé l'esprit quelques temps.
???
Nos liens communs n'excusent pas tout.
Silnoë
[La flamme est calme]
Dame Ahrondor
-[La flamme est calme & douce]-
Eldingar
-[La flamme est calme & douce]-
Roksane
-[La flamme est calme & chaleureuse]-
Anatole
-[La flamme vacille]-
Pahara
-[La flamme est calme]-
Vasilisa
-[La flamme est calme]-
Aamos
-[La flamme est calme]-
Neyfer du Lézard
-[La flamme est calme & chaleureuse]-
Inconnu
-[La flamme est calme]-
...
-[La flamme est calme]-
Luna
-[La flamme est calme]-
Tiitus
-[La flamme est calme]-
Floriano
-[La flamme est chaleureuse]-
Hajar
-[La flamme vacille]-
Erad
-[La flamme est calme & douce]-
Aryah
-[La flamme est calme]-
Cyrius
-[La flamme est calme]-
Svënhild
-[La flamme est calme]-
Estrella
-[La flamme est calme & douce]-
Hors Esperia
Connaissances particulières
Connaissances intéressantes
Connaissances anodines
Les autres
Inconnue
-[Quelques braises encore fumantes]-
Tobias
-[La flamme est calme]-
Inconnu
-[La flamme est calme]-
Mort
Connaissances particulières
Connaissances intéressantes
Connaissances anodines
Les autres
Sven
-[Rien que des cendre]-
Ce nom qui est en contraste avec le Soleil bleu -ferme que possède Aryah- symbolise toutes les activités de Zhor. Ci-dessous vous trouverez ses fabrications.
La cuisine
Le tourteau / tranchoir / tailloir
Ce mot signifie la même chose : une épaisse tranche de pain servant d'assiette sur laquelle on disposait mets, viandes et poissons de toute sorte pour former un repas. Il n'est pas rare de se régaler de se qui se trouve sur le tranchoir avant de le donner -imbibé de la sauce- aux plus nécessiteux.
Le papier
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Le bois
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