Utilisatrice:Valamtiel

De Wiki'speria
Révision datée du 19 juin 2018 à 13:52 par Mirina contadino (discussion | contributions)
(diff) ← Version précédente | Voir la version actuelle (diff) | Version suivante → (diff)
Aller à : navigation, rechercher


Vous consultez la fiche d'un personnage reparti dans l'ancien monde.

     200.png
Informations RP
Nom
Genre
Femme
Année de naissance
Rang
Esclave de







Métier
Métier
Compléments








Informations HRP
Login Minecraft
Valamtiel
Pseudo
Valamtiel


Âge IRL
20



Informations Diverses
Nothing to say !



Caractéristiques

Description

Résumé du personnage : Valamtiel, c'est une jeune femme ambitieuse. Elle a été élevée dans la noblesse, mais n'a jamais voulu être considérée comme tel. Elle sait user de ses charmes tout comme de son rang, mais ça c'était avant. Tout ce qui l'intéresse, c'est le bien être des autres, surtout ceux qui sont en dessous d'elle, hiérarchiquement parlant. Ne lui parlez pas de se battre, elle se contentera de s'incliner en vous disant qu'elle ne pourra pas vous aider, ni se battre, en s'excusant. C'est juste une fille normale, au fond, avec un poil trop de bonté. Sinon, physiquement... C'est une femme bien faite ? Yeux bleus, taille moyenne, corps de déesse, et pourtant, il n'a pas fallu grand chose pour obtenir tout ça, juste de la patience. Elle était de la Classe Supérieure de la Capitale, d'où son éducation poussée et plus grandement sa façon de faire les choses. Sa famille, était de la Capitale depuis plus de 6 générations, elle est la dernière cependant d'une longue lignée.

  • Nom : "Inconnu"
  • Prénom : Valamtiel
  • Âge : 21
  • Caractéristiques morales : Parfois trop gentille, serviable, souriante même dans la difficulté, sérieuse, travailleuse, patiente, acharnée, parfois manipulatrice, parfois perverse.
  • ************ physiques : Yeux bleus, cheveux marrons, taille moyenne, pas de caractéristiques spéciales à un peuple en particulier si ce n'est sa couleur de peau légèrement mat.
  • Religion : Aucune, selon Valamtiel, Arbitrio n'existe que pour donner l'espoir aux hommes. Elle considère que ceux qui peuvent réaliser des miracles, sont ceux qui travaillent dur pour les obtenir.
  • Compétences : Elle sait lire, et écrire, grâce à son éducation poussée. Les calculs ne sont pas un problème, tout ce qui semble toucher à l'éducation ne lui est pas inconnu. Elle a cependant été formée pour un travail particulier à sa demande, l'utilisation de la Pierre Rouge.
  • Métier : Ingénieur, avec de grandes connaissances en la matière, mais qui furent majoritairement oubliées avec le temps entre la fin de son dernier travail et son esclavagisme.


Histoire

Avant Esperia

Et si tu nous racontais ton histoire ? ~

Le monde d'aujourd'hui est ravagé par les guerres. La prise de pouvoir, la possession de technologies supérieures, les technologies d'automatisme... Tant de choses que les gens veulent posséder, qu'ils en oublient même les sens du mot humanité. Ce qui devait être unis est maintenant séparé, ce qui devait être partagé est désormais conservé dans des boites de fer sur- protégées, ceux qui devaient être amis sont maintenant ennemis. Le monde est ainsi désormais, et bien qu'il doit en exister des multitudes, aucun n'échappe à la règle. L'humain est insatiable, c'est bien connu... Notre monde, érigé par Arbitrio lui-même, est le résultat d'un autre échec en temps que monde parfait, dans lequel de misérables personnes telles que nous sont forcés d'y vivre. Les humains, qui se ressemblent pourtant, se font la guerre. Ils étaient conçu par Arbitrio pour être inséparables, de parfaites personnes. Mais il n'avait pas prévu qu'ils seraient dotés de la même avidité que les tout puissants eux-même, ce sont des échecs comme les autres, et ils seront sûrement tous ainsi.


Cependant, cet échec est aussi l'un des divertissement d'Arbitrio. Ce monde là a été conçu pour que les humains soient ses pièces d'échec. A vrai dire, bien que les humains de ce monde pensent être libre de leurs propres actes, ils sont surveillés, dirigés. Imaginez ça comme vous voulez, une partie d'échec entre Arbitrio et lui-même, un pari idiot, un jeu totalement inhumain... Toujours est-il que ce tout puissant en question fait une bataille en dirigeant ses pions, qui sont eux les humains. Venons en maintenant à ce que font ces humains en question... Du moins, ce qu'ils en pensent, et de ce côté là, personne n'échappe à la règle.

La Capitale, un lieu qui réunit toutes les plus grandes personnes, mais aussi ce que les "adultes" considèrent comme des déchets. C'est une ville qui ne manque pas de charme, mais qui fonctionne sous la loi du plus riche, ce qui en fait tout de suite un monde bien moins rose que ce qu'il n'y parait. Les plus riches, les mieux placés politiquement, hiérarchiquement, sont maîtres de tout, enfin presque. Parmi toutes ces personnes, il y a une certaine famille qui vit dans les hautes classes de la Capital et ce depuis 6 Générations maintenant, leur nom reste toujours inconnu à ce jour, ils étaient assez mystérieux pour pouvoir s'intégrer dans le fondement de la ville sans qu'on puisse savoir qui ils étaient réellement. Leur identité changeait tout le temps, leur tête aussi... c'était quelque chose qu'on leur reprochait souvent, mais le travail qu'ils apportaient était suffisamment conséquent pour qu'on ne leur adresse pas la parole de façon vulgaire ou déplacée, des personnes respectées après-tout, avec une touche de noir dans leur histoire, une grosse tâche noire. La dernière génération de la famille, était entre les mains d'une petite fille qui venait à peine de naître, et qui ne savait pas encore ouvrir les yeux qu'elle était considérée comme l'héritière de son petit groupe mystérieux. Techniquement, ce devoir revient toujours à l'homme, c'est une tradition. Mais il en a été décidé autrement, après la mort de sa mère, suite à un difficile accouchement, ils étaient censés être jumeaux, mais seule la fille est restée, c'était Valamtiel. Lorsque deux enfants doivent naître en même temps, l'un doit mourir, comme une bataille entre frères et sœurs, qui déterminera le tenant du titre. Une chose bien cruelle, mais qui se fît dans le secret, comme 90% des actions de la sombre famille.

Les conditions de son passage en temps que "Noble de la Famille", c'était que son apprentissage soit particulier, très même. L'utilisation de la Pierre Rouge se fît de plus en plus rare, et pourtant son potentiel est illimité, et la famille en question possédait nombre de plans et schémas pour l'utiliser de manière efficace, et avec une rare précision. Tout fût difficile, de la naissance, jusqu'à sa majorité, particulièrement à partir du moment ou ses envies d'enfant firent leur apparition. Valamtiel était jalouse de voir d'autres jeunes filles s'amuser comme elle ne le pourrait jamais, ses parents transformèrent cette jalousie en pitié, pour les enfants de pauvres qui jouaient avec une misérable boule de cuir remplie de sable, mais ils semblaient s'amuser, comme jamais. Malgré son jeune âge, son éducation lui avait donné suffisamment de maturité pour comprendre les sens de la vie, qui se résument par la loi du plus fort et du plus riche, et ça s'arrêtait là. Néanmoins, malgré sa nature docile et souriante, elle était en total désacord avec les idées de sa famille, mais ne le disait pas, elle se faisait sa propre idée sur ce qu'est réellement le monde, mais sa pitié fût changée en force. Au fur et à mesure des années, alors que ses talents pour l'utilisation de la Pierre Rouge se faisaient entendre dans le quartier de sa ville, qui regroupe un petit nombre de Haut Classés socialement et politiquement, un projet lui vint en tête, après avoir entendue que la vente aux esclaves était de retour, non loin de chez elle. Cette annonce lui pinça le cœur, mais elle ne pouvait rien faire pour arranger quoique ce soit, quel est l’intérêt de se jeter au milieu d'une meute de loups enragés, et prêts à vous dévorer à la moindre mauvaise parole ou au moindre mouvement brutal ?

Valamtiel continua son périple éducatif au sein de sa famille, jusqu'à la mort d'environ 80% de la famille, une maladie inconnue qui serait venue des laboratoires privés sous la maison familiale, on accuse cependant une personne du groupe de recherche d'avoir volontairement déposé un virus mortel et extrêmement contagieux sur le père de la jeune Rougoyeuse, qui se serait propagé très rapidement, l'homme a été arrêté et exécuté, mais la famille fût dissoute par manque de moyens, et surtout, beaucoup se posaient la question... : "Et si le gouvernement lui-même avait demandé notre mort, parce que nous étions trop dans nos affaires secrètes ?", mais ils n'eurent pas le temps de se la poser bien longtemps, tout le monde sait que les idées révolutionnaires ou même qui pourraient aller à l'encontre de la paix dans la ville, sont interdits, et le gouvernement n'eut pas à attendre des jours pour attraper les derniers membres restants de la famille, sauf Valamtiel. Ils avaient pitié pour elle, non pas car c'est une travailleuse... Mais à cause de ses idées. Elle voulait la vraie paix, empêcher l'esclavagisme de la manière la plus pacifique qui soit, aider les pauvres... Même si tout le monde sait que c'est impossible. Le commerce repose sur l'esclavagisme, pas d'esclaves, pas de travail. Pas de travail, pas d'argent. A la mort de sa famille, son grade de noble lui fût retiré, le jour de ses 21 ans, pour passer au stade d'une simple femme avec un don pour la manipulation de la Pierre Rouge. Voulant parfaire son projet à tout prix, et étant la dernière héritière de sa famille, le mieux aurait été de quitter la Capitale, mais pas en temps que citoyenne, en temps qu'esclave. Pour sauver un esclave, il faut tout d'abord le comprendre, et pour ça, il faut en devenir un, quitte à souffrir. Valamtiel se rendit à un marchand d'esclaves, pour lui demander plusieurs services, qui ne lui coutaient rien, au contraire...

  • Valamtiel - Cher monsieur... J'aimerais que vous me preniez en temps qu'esclave. J'ai des projets, et j'ai besoin pour ça de votre aide.
  • Marchand - Ma p'tite dame, c'est dangereux ce que vous v'lez. Ça ris'q'pas d'êt' la belle vie. Mais comme vous v'lez. On va bientôt débarquer des esclave a not' nouveau contact, c'ta Esperia.
  • Valamtiel - Bien, c'est parfait. Je vous suivrais, j'imagine que vous pouvez me vendre à bon prix, non ?
  • Marchand - M'dame sait utiliser les mots. Très bien, j'vous prend. J'peux p'tet tirer un bon pactole avec vous, ça m'étonn'rais pas qu'un bon p'tit pervers vous saut' d'sus en premier.


Son voyage vers Esperia commença alors, enchainée dans des habits courts, délabrés, et assez extravagants pour révéler un maximum de formes, il faut bien appâter les clients. Valamtiel cherchait à discuter avec les autres esclaves, mais la grande majorité ne savait pas parler, ou ne comprenaient pas ce qu'elle disait. Certains pouvaient entretenir une discussion plus ou moins complète, mais ils n'avaient aucune motivation, aucune envie, le simple fait de les considérer comme des esclaves faisaient couler des larmes sur leurs joues, elle ne pouvait tirer aucune information sur le style de vie des esclaves de cette façon là. La route fût longue, avant d'arriver à la ville ou son périple devait la mener aux hautes sphères du monde, avec comme simple arme son sourire et ses mots.

Episode Secret 1 - ???

Episode Secret 2 - ???

Premier Jour

Lors de son arrivée, elle a été vendue comme Esclave à Utilisateur:Dranylh.


Le Journal de Vie

Avant que vous ne lisiez tout ceci, soyons clair. Ce journal, bien qu'il soit raconté de manière RP, est strictement HRP. J'ai beau raconter la vie de Valamtiel, je sais que beaucoup sont capable de relier HRP et RP en lisant ce qui va suivre. J'écris ça pour le plaisir, pas pour me prendre la tête. Si vous lisez ceci... Oubliez l'existence de votre personnage un instant. Entrez dans la peau de mon personnage.


La vie de Mars

Tertia Septimana

  • 19ème Jour : Je suis arrivée à destination. La ville n'est pas très grande, mais elle possède ce qu'il faut pour y vivre. Elle semble divisée en trois quartiers différents, elles ont leurs spécificités. Est-ce juste de différencier les gens selon leur quartier ? La seule chose que je sais, c'est que l'heure de la vente aux esclaves approche. Arrivée à l'estrade, il y avait une dizaine de personne en bas qui reluquaient moi et l'esclave qui m'accompagnait, nous devions être toutes les deux vendues. Elle a été vendue pour une petite somme à un homme que je n'ai pas bien vu, ma vente a été plus agitée. Les enchères sont montées à 5x plus que l'esclave avant moi, et ce dés le départ. Après une vente acharnée, le prix final a été fixé à 341 eO. Je ne sais pas ce que ça représente... Mais à la vue de leur tête, je dois couter bien cher. Peut-être trop. C'est un certain Dranylh qui m'a achetée, maire du quartier "Adobe", dans lequel je vais maintenant habiter. C'est un homme qui m'a l'air tout à fait sympathique. Les gens d'adobe aussi semblent appréciable, reste à savoir si ça le restera à long terme. Je suis venue dans le but de découvrir comment vit un esclave, j'espère ne pas être tombée dans un groupe trop gentil, je ne peux rien apprendre si on me donne tout.


  • 20ème Jour : J'ai une chambre. Elle est sympathique, il y a deux lits mais le second est vide. Le maître est dans la chambre juste à côté de moi, j'y ais déjà effectué des travaux, une petite cache à coffre, rien de plus simple. J'ai fais la découverte d'un manoir caché dans les sous-sol d'adobe, à la propriété d'une famille appelée Hersatz. Je ne comprend pas encore cette notion de famille, mais elle n'est pas reliée par le sang, seulement par l'ambition. Plus le temps passe, plus ils sont gentils avec moi. Je suis allée à la brasserie des Thermes, avec mon nouveau maître Dranylh. Je l'ai mis au courant de mes projets, il affirme être le seul à pouvoir accepter une telle chose. Il est très vif, comme maire. Néanmoins, la bonté des gens d'Adobe me laisse perplexe.. Peut-être sont-ils ainsi uniquement pour le prix sur ma tête. Cachent-ils leur jeu ? Je n'ai pas beaucoup de cartes à jouer, et je n'ai pas le droit à l'errreur ; C'est quitte ou double.


  • 21ème Jour : J'ai commencée les travaux au manoir des Hersatz. Nous avons modifié le système de rails, il est possible maintenant d'effectuer une montée et une descente sans se forcer. C'était un travail très simple, je n'ai eu besoin que d'un demi-cycle pour ça. Néanmoins, les choses allaient se compliquer, le prochain travail promettait d'être difficile, mais j'y étais préparée. A ce propos, je ne porte plus mes chaines. Maître Dranylh me trouve plus belle sans, et c'est probablement sa seule excuse. On m'a prévenue que si un garde me voyait sans chaines, ça pourrait se retourner contre moi et mon maître, c'était la dernière chose que je voulais. J'étais obligée de jouer l'esclave docile et bien élevée face au garde qui remarqua l'absence des chaines, il fût compréhensif, faisant barrière sur ce sujet pour cette fois. Toutes les personnes ne sont pas comme Dranylh. Certains portent une véritable rancune envers les esclaves, j'en ais vu un tabassé par un garde aujourd'hui. De plus, je me suis faite réprimandée à plusieurs reprises, pour être entrée dans une taverne, le chef cuisinier ne savait pas que j'étais une esclave, sans chaine qui plus est. Le mot est simplement passé, il n'en a fallu que quelques secondes pour que je me retrouve en dehors du bâtiment. J'ai fais la rencontre de plusieurs personnes, dont un certain Boubek, Barbetousse, et d'autres personnes dont le nom m'échappe. Ils ne me regardent pas comme une esclave, mais comme une femme... Mais c'est le regard d'un chien affamé. Je ne réagirais pas de manière agressive si quoique ce soit se passe, je sais que Dranylh saura faire ce qu'il faut pour les dissuader de la moindre bêtise. J'ai l'impression de devenir dépendante des ordres de Dranylh, ce n'est pas que j'y prend goût, mais je perd la notion d'amusement. Lorsque je ne travaille pas, je me contente de gambader en ville, et c'est bien tout. J'ai besoin de rencontrer d'autres personnes qui sauront me diriger vers des chemins colorés, je me dresse face à une route de gravier plutôt morne et grise... Et rien ne laisse à penser que le soleil pointera le bout de son nez.


  • 22ème Jour : Les travaux ont enfin commencé. Un système d'ouverture par Wagon, et une entrée alternative par levier le tout sur la même porte. C'est un système croisé, quelque chose de compliqué aux premiers abords, mais il suffit d'être patiente. Ce travail m'aura bien pris 3 ou 4 cycles... Peut-être plus. Lorsqu'on est enfermée six pieds sous terre, il est difficile de garder le cours du temps. Le plus difficile était le croisement entre les circuits, même si j'avais de la place, tout s'entremêlait, quelque chose d'incompréhensible pour une personne qui n'en connait rien, ça ressemblerait presque à du génie. Au départ, le Wagon pouvait aller dans les deux sens. Mais j'ai décidée de mettre un temporisateur sur le levier, pour pouvoir ouvrir et fermer avec un délais de quelques petites secondes, assez pour entrer ou sortir. Ainsi, le wagon n'ira que dans le sens d'entrée, et non de sortie. Ce manoir me semble assez lugubre, il est similaire à ce grand monastère tout blanc que j'ai refusée de modifier il y a quelques temps de ça, mais en bien plus ténébreux. Les lumières étaient tamisées d'un rouge sanglant, produite par des torches de Pierre Rouge que j'avais confectionnée à ce but là. C'est un très grand manoir sous la terre... Je suis étonnée que ça puisse tenir aussi facilement sous tant de poids. Les grottes m'ont toujours fascinée, cet équilibre naturel qui nous permet de traverser des montagnes parfois, sans que rien ne s'écroule, nous donnant une vue particulière d'une nature de l'intérieur, il n'y a pas la même odeur qu'en ville. Cette nuit, je pourrais dormir paisiblement. J'ai des pensées positives, et le travail terminé d'aujourd'hui semble ravir mon maître ainsi que les autres membres de la famille Hersatz. Ils ne savent pas que ce genre de système reste extrêmement simple pour moi... Je suis capable de bien mieux. S'il fallait construire une arme de destruction massive, j'en aurais été capable, avec le temps et des moyens. Mais je suis une grande pacifiste... Il n'y a aucun intérêt pour moi de faire du mal aux autres, sinon je n'aurais pas pour projet de recueillir tout les esclaves. Demain sera probablement un jour agité en travail.


  • 23ème Jour : Ce... n'est pas ce que j'avais espérée. Dranylh n'est pas apparu de toute la journée, je me suis ennuyée comme un homme dans sa tombe. J'allais en ville, un peu partout, j'en profitais pour faire le tour des environs et trouver mes repères. J'ai fais plusieurs fois le tour des égouts et des tunnels Hersatz, maintenant que j'avais les clefs spéciales de la famille. Tout ce qui est souterrain ne m'est plus inconnu, ce serais presque comme fouiller dans ma poche. J'ai réfléchis à différents moyens de me faire de l'argent, et ou le garder. Je sais qu'un esclave n'a droit à aucune possession, mais rien ne m'interdit de le cacher. Le suis sensée travailler pour le compte de Dranylh, ça ne m'empêche pas de faire mes économies pour mon projet. Une nouvelle taxe a vu le jour, et elle effraie tout les quartiers. Une taxe des quartiers, qui vise à faire payer tout les quartiers pour chaque habitation et commerces. Effrayant, mais juste, les quartiers sont trop renfermés entre-eux, je n'aime pas ça. Je suis venue ici pour unifier les classes sociales, ou du moins pour tenter de les rapprocher un peu plus, si la ville elle-même est séparée en trois flanc, ça ne me facilitera pas la tâche, bien au contraire. Je pense construire une entrée secrète dans les égouts vers mon coffre, je mettrais un système spécial à combinaison de leviers, l'histoire que personne ne puisse venir fouiner dans mon argent. S'il le faut, je mettrais des pièges, pas mortels, mais qui serviront d'avertissement. Je refuse qu'on m'empêche de mettre à exécution mon projet... Il est tout ce qu'il me reste à présent.


  • 24ème Jour, Début de journée : C'est le bouquet. Ce jour, aura été le pire, mais aussi le meilleur de ma vie. En quelques heures, tout a basculé. Dranylh n'est pas venu aujourd'hui non plus, du moins pour ce qui est de la soirée du 23ème jour. Il est minuit.. Et je commence déjà à rédiger mon journal. J'en suis obligée, avec ce qu'il s'est passé. Barbetousse et moi avons conclu un marché : Si je l'aidais à récupérer Katniss, il me ferait rencontrer des femmes avec qui je pourrais probablement me lier amoureusement. Il est le seul qui connait mes penchants, je n'aime que les femmes, les hommes ne sont qu'un divertissement charnel. Sur le chemin du Quartier Ouest, Napalm nous interpella, la discussion fît fuir Barbetousse, me laissant seule avec le Noble. Après une bonne conversation, il dirigea une femme vers Adobe, du côté de ma chambre dans la maison de Dranylh. C'était une très jeune femme, blonde avec des yeux d'un diamant éclatant, elle me plaisait beaucoup. Les premiers mots, furent assez pour montrer qu'elle était très cultivée, elle savait utiliser les mots pour me faire comprendre des choses que d'autres ne comprendraient pas, des choses que seules les femmes peuvent cerner. Notre premier contact fût un réel succès, elle m'invita à boire un verre chez elle, du moins à son atelier de verrerie. La soirée fût... agitée en paroles. Le premier choc, c'était de savoir qu'elle était déjà conquise. La seule chose obtenue d'elle était un câlin affectif, une chance que j'ai eu de me blottir contre elle, chose que je n'ai pas faite depuis bien des lustres... c'est comme si mon esprit revenait enfin à lui après tant de temps de solitude amoureuse. Mais ce n'était que le début des choses, et pas des meilleures. Après de longues minutes de conversation... la vraie nature des choses firent leur apparition. Dranylh, barbetousse, boubek... Ce n'était qu'un mensonge. La vraie réputation d'Adobe, ou plutôt de la famille Hersatz, des traitres, menteurs, de la pire race qui soit, c'était comme ça qu'on les voyait dans les deux autres quartiers. Je me posais la question il y a quelques jours, si leur gentillesse n'était pas juste un mensonge.. J'ai tendance à croire maintenant que le faux est vrai, et que la vérité est faussée. Samara m'a guidée vers un chemin que je n'aurais jamais pu connaître ni franchir. Il me manquait ce soleil, pour rendre ma route colorée. Durant la nuit, c'est son étoile qui illumine ma route. La vraie personnalité des gens aux commandes d'adobe n'était pas encore révélée. Mais nul doute qu'ils seront sans pitié si j'ose faire quoique ce soit de mauvais... Alors, j'ai décidée de conclure un marché avec Samara. Lorsque je serais affranchie, ou lorsque j'arriverais à sortir des griffes des Hersatz, elle m'adoptera. Ainsi, elle et moi irons jusqu'à l'étape du sénat, nous deviendrons sénatrices, et nous modifierons Esperia en tout point dans la limite du possible pour notre place. C'était quelque chose qui allait de paire avec mon objectif personnel. Avec une place comme celle-ci dans la politique, construire un refuge accueillant pour tout les esclaves allait être plus facile. Ce qui me fît le plus réfléchir, c'était la seconde proposition de Samara. Puisque son cœur était pris, elle me dirigea vers une autre femme. Son surnom ? Kat. Comme Katniss... Et c'était bien là le problème. Fréquenter amoureusement cette femme, c'était trahir le marché avec barbetousse. C'était par conséquent trahir un marché avec les Hersatz, et tout pouvait se retourner contre moi. Je suis perdue... Que dois-je faire ? Entretenir une relation secrète avec Katniss si la flèche de l'amour nous transperce le dos ? Attendre de pouvoir être libre ? La seule chose que je sais, c'est que je vais devoir faire preuve de patience. Je vais devoir être prudente... et très maline. Ce qui va se passer dés maintenant, peut changer mon avenir à tout jamais. Je serais méfiante envers les Hersatz, mais je resterais comme d'habitude, docile et souriante. Je clamerais mon affranchissement plus tôt que prévu, je dois sortir de là rapidement, sans éveiller les soupçons. Si par malheur ils découvrent quelque chose... Moi et Samara sommes perdues. Je la considère comme ma sœur, à présent. Courage, Valamtiel... Tu dois être forte. J'espère que cette journée ne sera pas aussi compliquée que cette difficile matinée du 24ème jour de Mars...


  • 24ème Jour, milieu/fin de journée : Eh bien... Tant de choses sont arrivées, que j'en perd les mots. Je pense n'écrire que très peu de choses ce soir, je ne dirais que le principal. J'ai aidée Samara sur plusieurs choses, et elle semble heureuse à présent, elle est prête à vivre quelque chose de nouveau avec l'amour de sa vie. Je n'ai encore rien dis à Barbetousse à propos de Katniss, je n'ai pas vraiment eu l'occasion de le rencontrer aujourd'hui. Enfin, je cherchais plutôt à l'esquiver, je ne savais pas comment lui annoncer que je comptais faire ma vie avec la femme qu'il convoite. Je fréquente beaucoup plus le Quartier Ouest qu'Adobe, j'ai mes raisons pour y aller. Mais ma maison est ici, dans cet endroit ou le décor semble faux. Derrière ces briques se cache des couteaux de sang, qui sont pointés sur moi, et je dois m'en méfier. Mais mon supplice ne durera pas. Ce soir, j'ai tentée le tout pour le tout. J'ai provoquée mon maître. J'avais entendue des choses sur lui, il aurait fait des choses qui m'auraient fait regretter mon insolence, mais il n'en est point. La seule chose qu'il a trouvé à dire... "Si tu veux partir, trouve quelqu'un qui t'achètera 500 esper d'or." Sincèrement, vous pensiez que je puisse dire non ? Il ne me reste plus qu'à profiter du marché de demain, pour me faire connaître et gagner un maximum d'argent. Quitte à faire entrer mon corps en jeu, je dois sortir de ce trou à rat. Jusqu'à ce soir, j'étais le fromage. Maintenant, je suis un fromage décidé à ne pas être mangé.


  • 25ème Jour : Quelle journée difficile... La rencontre avec Barbetousse m'a été fatale psychologiquement. J'ai appris ce qu'il avait fait au Sénat, en étant saoul. Son pied était en mauvais état, et notre discussion à propos de Katniss l'avait anéanti. Il m'a remise la faute dessus, me traitant de Catin pour avoir draguée sa femme. Il a osé aussi lever la main sur moi, et pour la première fois, j'ai eu de la haine envers quelqu'un. De toute ma vie, je n'ai eu que le sourire. Cette fois, je grinçais presque des dents. Ce n'était pas la première fois que je pleurais, mais cette fois mes larmes étaient douloureuses. J'ai entendue dire qu'il sera puni pour ses actes, du côté des hersatz du moins, ce qui vaudrait à une exclusion pour avoir sali le nom de leur famille à deux reprises en deux jours. Je ne lui en voulais pas au fond, simplement lui rendre ce qu'il m'avait fait avec un sourire des plus légitimes. Il sombre désormais dans l'alcool, et c'est mieux pour nous. J'ai eu la chance de rencontrer Nobuo pour parler de nos projets, j'ai aussi eu un entretien avec le journaliste Neuville, mon projet apparaîtra dans le prochain numéro s'il n'est pas censuré. Ce n'est probablement pas tout, mon nom aussi apparaîtra. Je n'ai aucune honte à assumer ce que je dis, fais et ce que je ferais pour la ville. Je compte bien me faire connaître par tout les moyens possible, le premier aura été par le marché de ce soir, qui n'a pas été si intéressant que ça pour moi. Voyons pour le prochain journal les réactions. Je ne sais pas pourquoi, mais quelque chose me pince le cœur. Peut-être qu'il est fissuré ? Je ne veux pas faire de mal à Samara, mais j'ai l’impression que tout ce que j'ai fais depuis le début ne lui donne pas le sourire, bien au contraire. Dois-je songer à ne plus lui parler, pour son bien ? Ça me ferait beaucoup de mal, mais si c'est mieux pour elle, alors soit. Ce sera dommage aussi pour Katniss. Je suis peut-être destinée à vivre une vie seule, à vouloir trop de responsabilités, a avoir des projets trop grands pour une petite personne comme moi. Le temps est trop long à répondre à mes questions... Dois-je continuer ainsi, ou laisser d'autres personnes faire ce que je veux entreprendre ? Dois-je déjà prendre ma retraite ? Dois-je mettre fin à tout ça ? C'est maintenant que je me pose les vraies questions. Ce sera aussi peut-être les dernières.


Quarta Septimana

  • 26ème Jour : La page semble à moitié déchirée, les seules choses visible sont le fait que le papier ais été légèrement mouillé, les mots sont incompréhensible, ce serais presque l’œuvre d'une bête.


  • 27ème Jour : Je ne sais pas si les choses vont se compliquer, ou se simplifier. J'ai reçue une lettre de mon maître, il m'a affranchie, sans m'en dire plus, et depuis, il est introuvable. Je me demande ce qui passe par la tête de Dranylh... C'est un piège ? Ou alors il a réellement décidé de changer, et compte entreprendre des actions qui vont blanchir son image ? Je ne sais pas quoi croire pour le moment, mais je vais jouer la carte de la confiance, je sais qu'il fera le bon choix, ce n'est pas un homme qui abandonne au quart de tour, il est déterminé, toujours. J'ai récupérée de quoi commencer une vie agréable, et je suis pour l'instant hébergée chez Nobuo. Nous préparons l'anniversaire de Samara... Et je sais qu'elle aura une bonne surprise, nous savons ce qui lui plait. Je compte préparer plusieurs plans de construction, et je vais proposer à divers quartiers et même au gouvernement des intégration de circuit un peu partout. Je dois trouver un moyen de me faire de l'argent, et m'anoblir au plus vite, je ne suis encore qu'une simple habitante pour l'instant. Je ne sais pas quoi écrire de plus... Ah, si, peut-être une explication pour la page précédente... C'était juste pas un jour agréable. Je suis actuellement malade, une petite fièvre, rien de bien méchant, mais hier était un jour ou une accumulation de mauvaises choses ont fait que je me suis énervée sur mon propre journal. Seule la page a été touchée... Je ne sais pas si j'aurais le courage de réécrire ça. Sinon, Nobuo est une femme très charmante... Bien qu'elle soit plus âgée que moi. Je ne sais plus ou donner de la tête... Je suis partagée entre trois femmes : Samara, Nobuo, et Katniss. La seule relation amoureuse possible, est avec Katniss.. Dans ce cas, pourquoi j'éprouve encore de l'amour pour Samara ? Même écrire ne me permet pas de trouver une réponse à la question... Mon cher journal ne me servira à rien, cette fois. Seul le temps pourra me donner une réponse et guérir mes maux.


  • 28ème Jour : Je me suis longtemps posée diverses questions, au cours de ma vie. Quel était mon but, la raison de ma naissance, les circonstances de ma mort, pourquoi devrais-je me réjouir de la vie, pourquoi existe-elle, vaut-elle réellement quelque chose, et finalement, est-ce que quelque chose vaut autant que la vie ? J'ai eu des hauts et des bas, des moments ou mes larmes étaient de joie, ou de colère, parfois de sang. J'avais une certaine force mentale, des moments ou je pensais tout réussir, des moments ou j'avais l'envie de tout abandonner, même ma propre vie. J'ai déjà pensée à toutes sortes de scénarios différents pour le déroulement de ma vie, je me doutais que celui-là arriverait, même si c'est plus tôt que ce que j'avais prévue. J'ai... pas fais grand chose, je l'avoue, pour Esperia. Mais le peu que j'y ais vécue m'a montrée que je n'y avais pas ma place. J'y ais rencontrée des gens sympathiques, je me suis accrochée à certains, parfois même, j'ai ressentie l'amour. Malgré ça, il y a quelque chose ici qui me pousse petit à petit vers la sortie. J'ai appris des choses importantes, ici. Mon but, n'était pas celui escompté. Il a changé de diverses façons, à chaque jour passé accompagnée de ces personnes d'Esperia, les points de vue des différentes personnes m'ont faite changer. J'ai pris, des décisions, parfois bonnes, parfois pas. Cette fois, je prend celle de tout recommencer. Mettre fin à ma propre vie ne serais qu'un acte lâche, le pire des abandons, la solution de celui et celle qui n'ont plus la force de continuer à avancer. Dans mon cas, je compte bien avancer... Mais je reculerais avant tout, pour prendre un chemin différent de celui-ci. Je me souviens encore du temps à la Capitale, ou tout le monde souriait, et venait me voir pour bien plus que du simple travail. Nous étions, comme une famille dans une grande ville, ou la moitié de la population sont mes frères et sœurs, mes parents et mes enfants. Ils ne me regardaient pas comme une simple femme, mais comme une proche, quelqu'un à qui on pouvait faire confiance. Ils me regardaient... de l'intérieur. C'est une chose, que je n'ai pas retrouvée à Esperia, même s'il y a eu un semblant de différence, chez quelques rares personnes. Celles qui m'ont illuminée, ont bien été Dranylh, Samara, et Nobuo. Ce sont des gens formidables, et j'ai pris exemple sur leur façon de vivre et leur passé, probablement aussi ce que le futur leur réserve.

Je ne cacherais pas qu'en écrivant ceci, je dois bien verser quelques larmes. C'est une famille que j'abandonne derrière moi, et rien ne laisse à croire que je survivrais à mes aventures futures. Après-tout, c'est la dernière page de mon journal de vie à Esperia. Je me demande bien ce que je vais en faire... Le laisser sur mon lit, pour qu'un jour quelqu'un vienne le lire ? Dranylh reviendra-t-il de sa Maladie, en trouvant le livre ? Qui sait. J'ai peut-être une meilleure idée, mais je le ferais après avoir préparée tout ce qu'il me faut. Mes affaires sont prêtes, et j'ai des provisions pour un bon mois... Tout ce qui était inutile a été mit dans le coffre de mon ancien maître, je suis certaine qu'il en fera bon usage, qu'il trouvera un ingénieur plus qualifié que moi, et probablement plus sensé. J'ai entendue parler que sa Maladie le changerait probablement mentalement à jamais. Je pense que ça pourrait mener à une certaine amnésie... Mais même s'il change, les gens ne changeront sûrement pas d'image. Même s'il n'a rien fait de mal par le passé, les gens sont bien trop immatures pour changer l'image forgée auparavant.

Mon départ fera sûrement du mal à certaines personnes, mais je suis sûre qu'ils sauront trouver quelque chose de bon à ça. Je ne suis pas indispensable, loin de là... Je ne suis qu'un souvenir comme un autre, d'une personne qui a influé dans la vie des hommes qui m'ont connue. J'ai été contente, de vivre une telle petite vie ici, dans cette ville chaleureuse. C'est mes derniers mots sur ce journal, j'espère que celui qui le lira, ne le jettera pas comme un simple morceau de papier. C'est un fragment de ma vie, que je laisse à ceux qui m'ont montrée le chemin. Vous avez été, mon étoile, désormais, je tiens ma propre lanterne bleue pour illuminer ma route. Ma destination ? Je rentre à la Capitale... Et je compte changer tout ça de l'intérieur. Je vais retrouver mes origines, et changer le monde, à ma façon, avec mes mots et mes livres.

Merci, à tous, et à toutes. Je vous enverrais quelques livres de chez moi, là bas. J'ai hâte de vous revoir.


Valamtiel.