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{{Fiche Ecrit RP
|Titre=Vers et Proses à votre Noble attention
|Auteur=Meauvent
|Emplacement= Ancienne Esperia
|Statut=Public
|Catégorie=Poésie
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|Catégorie3=
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{{Ecrit}}{{Grand Titre|Vers et Proses à votre Noble attention}}
Recueil Poétique
'''Vers et Proses à votre Noble Attention'''<br>
Par '''''Meauvent'''''

Initialement, les poèmes font partis de la série '''Vers et Proses à votre Noble attention''', la plupart composés à Rive-Lame au début du second trimestre e l'an 514.<br>
Projet commandé par l’intendant de [[Rivelame|Rive-lame]] [[utilisateur:Fredrik|Fredrik Numminen]], chaque manoir du quartier, à savoir les manoirs Lunargent, S’Jet et Lindèn, recevaient un poème  directement dans leur boite aux lettres pour éveiller la sensibilité artistique de leurs occupants.<br>
<br>
Ces poèmes font partis de mes premiers travaux à Esperia<br>
<br>
Bonne lecture, '''''~Meauvent'''''
{{\Ecrit}}
<br><br>
{{Ecrit}}
=='''Tel l’oiseau'''==
<br>
''Je prends mon envole, tel l’oiseau<br>
''Survolant le cloché du Monastère,<br>
''D’un battement d’aile je vais plus haut,<br>
''Je resterai désormais dans les airs<br>
<br>
''Sans réel but, je vais là-bas au loin,<br>
''D’ici l’horizon semble à portée de main,<br>
''Mais j’abaisse le bec, je vois encore les hameaux<br>
''Alors, d’un battement d’aile, je vais plus haut.<br>
<br>
''Seul dans mon ciel je pense à ce que j’ai laissé plus loin,<br>
''Car plus bas ; mes amis, ma famille  j’ai quitté.<br>
''Je baisse la tête, les toits ne sont plus que points,<br>
''Les fleuves pas plus grands que des larmes ondulées.<br>
<br>
''Je quitte à jamais ma maison,<br>
''Trop tard me revient la raison,<br>
''Je me sais parti trop tôt,<br>
''Mais continue mon vol, tel l’oiseau.<br>
<br>
'''~Meauvent, Mars 514'''
{{\Ecrit}}
<br><br>
{{Ecrit}}
=='''Le Port de sel'''==
<br>
''Dizaines de voiles et de mats<br>
''Aligné les uns les autres<br>
''En ce port qui est le notre<br>
''Où brillent les flots de mille éclats.<br>
<br>
''L’écume vient chatouiller les quais<br>
''Les mouettes, au-dessus de l’eau, vol<br>
''Les couleurs des voiles se mélangent en un symbole<br>
''Et emplit nos narines, de cette odeur salée.<br>
<br>
'''~Meauvent'''<br>
{{\Ecrit}}
<br><br>
{{Ecrit}}
=='''Sème ta vie'''==
<br>
''Du ciel, le monde est plus beau que de notre place,<br>
''Certes, mais c’est en nos lieux que nos vies se passent.<br>
<br>
''Qu’importe où le vent sème le grain de nos destins,<br>
''L’aventure est de décider de son chemin.<br>
<br>
''Ne prend racine que lorsque tu es fin prêt<br>
''A vivre sédentaire pour l’éternité.<br>
<br>
''Si prêt tu n’es pas, prépares ton baluchon,<br>
''Et parcours le monde du Nord en Hurat’lon<br>
<br>
''Et jamais deux nuits suivit dors au même lieu,<br>
''Vis l’aventure jusqu’au bout, vie de mille feux.<br>
<br>
'''~Meauvent'''<br>
{{\Ecrit}}
<br><br>
{{Ecrit}}
=='''Ecoute la Brise'''==
<br>
''Savoure la brise, qui vient amoureusement soulever tes brins de cheveux.<br>
''Ne la repousse pas hostilement de ta main, accueil là en ton sein.<br>
''Oui car c’est en ami, qu’en ce matin, elle vient à ta rencontre,<br>
''Qu’elle vient doucement te murmurer à l’oreille milles choses,<br>
''Certaine folles, mais le plus souvent savoureuses,<br>
''Des choses sucrées et miellées, tout pour te rendre de bonne humeur,<br>
''Oublie l’espace d’un instant tes chagrins, tes malheurs,<br>
''Oublie tes tracas et toutes ces choses qui t’empêchent de dormir,<br>
''Et ferme les yeux, écoute la brise, qui passe et qui vient,<br>
''Ecoute-la t’aimer, te susurrer mille et une choses,<br>
''Qui ne pourront que te faire du bien.<br>
''Ecoute la Brise.<br>
''Elle passe, elle susurre<br>
''Ecoute la brise… <br>
<br>
'''~Meauvent'''<br>
{{\Ecrit}}
<br><br>
{{Ecrit}}
=='''Place Kelmazad'''==
<br>
''Faites cliqueter vos chaines<br>
''Annoncez-nous votre arrivée<br>
''Gardez pour vous votre haine,<br>
''Bienvenu chaineux, dans notre citée.<br>
<br>
''Nobles et habitants réunies en cette place,<br>
''Pour assister à ce fabuleux spectacle,<br>
''L’esclavagiste tapote sa besace,<br>
''Souriante, nous toisant de son pinacle.<br>
<br>
''La vente commence, les gens crient,<br>
''La gueuleuse de sa voix couvrant toutes autres.<br>
''Les esclaves s’entassent près de la capitainerie,<br>
''Et bientôt seront leur, votre ou notre.<br>
<br>
'''~Meauvent'''<br>
{{\Ecrit}}
<br><br>
{{Ecrit}}
=='''Beauté Bleutée'''==
<br>
''Que tu sois calme ou en colère,<br>
''Que tes formes soient plates et douces,<br>
''Ou qu’elles soient volumineuses et énergiques,<br>
''Qu’elles viennent simplement caresser les quais,<br>
''Ou au contraire violemment les agresser,<br>
''Je te regarderai toujours de la même façon,<br>
''Admiratif je suis, savourant ton susurrement ou tes hurlements,<br>
''Admirant ta douceur ou tes mauvaises humeurs,<br>
''Je reste amoureux de ton lunatisme,<br>
''Et je reste à t’observer, toi, choisissant qui sur tes eaux<br>
''Finira ou non ta traversée.<br>
<br>
'''~Meauvent'''<br>
{{\Ecrit}}
<br><br>
{{Ecrit}}
=='''Du Matin à la Nuit'''==
<br>
''Matin, gouttelettes de rosée sur les fleurs,<br>
''Lentement notre cité s’éveille en douceur.<br>
''Le pêcheur monte dans sa barque, prenant son temps<br>
''Et bêche en main le paysan gagne son champ.<br>
<br>
''Zénith, haut dans le ciel bleu brille le soleil,<br>
''Ouvert, le comptoir propose mille merveilles.<br>
''Taverne du Lac ouvre tes portes et accueil<br>
''Nombreux clients affamés qui passe ton seuil.<br>
<br>
''Soir, barques et bateaux rentrent aux quais et s’y amarrent.<br>
''Sur le port tombe peu à peu un voile noir.<br>
''Tandis que dans les rues les lanternes s’allument<br>
''Les beaux se préparent à danser et se parfument.<br>
<br>
''Nuit, brume des eaux du chaud thermidor se lèvent,<br>
''Pour les danseurs de minuit, la nuit sera brève.<br>
''Mais moi, éclairé de ma lanterne j’écris,<br>
''Ce que certain s’amusent à nommer ma rêv’rie <br>
<br>
'''~Meauvent, Thermidor de Mai 514'''<br>
{{\Ecrit}}
<br><br>
{{Ecrit}}
=='''Au loin'''==
<br>
''Ta ligne est droite ou vrillante<br>
''En fonction de l’humeur de la mer.<br>
''Tu es une fois courbe brillante,<br>
''Une autre aussi calme que la terre.<br>
<br><br>
''Sur ton dos les voiliers voguent,<br>
''Les pêcheurs patientent sur leur pirogue.<br>
''Et sur ton échine, inlassablement<br>
''Se succèdent Lune et Soleil paisiblement.<br>
<br>
'''~Meauvent'''<br>
{{\Ecrit}}
<br><br>
{{Ecrit}}
=='''Ces larmes'''==
<br>
''Eau merveilleuse,<br>
''Denrée vertueuse,<br>
''Si doux dans une gorge,<br>
''Meilleur que le nectar d’orge.<br>
<br>
''Je ne peux m’empêcher<br>
''De regoûter ces larmes sucrées.<br>
''Arbitrio est-ce de tes yeux<br>
''Que coula ce nectar fabuleux ?<br>
<br>
'''~Meauvent'''<br>
{{\Ecrit}}
<br><br>
{{Ecrit}}
=='''Le voyage'''==
<br>
''Suspendu à ta fine branche, tu rêves, tu somnoles, de tes droits naturels tu paresses, sans aucunement tenir compte des entreprises qui t’entours.<br>
<br>
''Mais voilà qu’une rampe vint t’arracher de tes sommes,<br>
''Sans que ni toi ni tes frères ne l’ait demandé à personne.<br>
''Puis on t’enferme dans une cage de bois,<br>
''Et sur place tu es broyé sous des poids.<br>
<br>
''Littéralement liquéfié tu ne fais plus qu’un avec les tiens, puis transporté sans avoir ton accord dans diverses autre contrées. Aon, Albunae et Galdyr, y sont dispersées les cages de bois.<br>
<br>
''Tu es acheté, vendu tel un esclave, tu appartiens désormais à un maitre,<br>
''Et est forcé à la patience dans une cave sans nulle fenêtre. <br>
''Aucune échappatoire, tu es asservi,<br>
''Et sans nul espoir de protéger ta vie.<br>
<br>
''Et un soir vint le maitre à ta rencontre, ta cage de bois devint de verre éphémère, tu es posé délicatement face à moi, j’empoigne ta cage est vers mes lèvres t’amène, puis doucement te laisse couler dans ma gorge.''<br>
<br>
'''~Meauvent'''<br>
{{\Ecrit}}
<br>
(Ces poèmes sont tous des originaux composés par mes soins, en '''espérant''' que mon travail vous ait plus)