Vers et Proses à votre Noble attention

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Vers et Proses à votre Noble attention

Recueil Poétique Vers et Proses à votre Noble Attention
Par Meauvent

Initialement, les poèmes font partis de la série Vers et Proses à votre Noble attention, la plupart composés à Rive-Lame au début du second trimestre e l'an 514.
Projet commandé par l’intendant de Rive-lame Fredrik Numminen, chaque manoir du quartier, à savoir les manoirs Lunargent, S’Jet et Lindèn, recevaient un poème directement dans leur boite aux lettres pour éveiller la sensibilité artistique de leurs occupants.

Ces poèmes font partis de mes premiers travaux à Esperia

Bonne lecture, ~Meauvent



Tel l’oiseau


Je prends mon envole, tel l’oiseau
Survolant le cloché du Monastère,
D’un battement d’aile je vais plus haut,
Je resterai désormais dans les airs

Sans réel but, je vais là-bas au loin,
D’ici l’horizon semble à portée de main,
Mais j’abaisse le bec, je vois encore les hameaux
Alors, d’un battement d’aile, je vais plus haut.

Seul dans mon ciel je pense à ce que j’ai laissé plus loin,
Car plus bas ; mes amis, ma famille j’ai quitté.
Je baisse la tête, les toits ne sont plus que points,
Les fleuves pas plus grands que des larmes ondulées.

Je quitte à jamais ma maison,
Trop tard me revient la raison,
Je me sais parti trop tôt,
Mais continue mon vol, tel l’oiseau.

~Meauvent, Mars 514



Le Port de sel


Dizaines de voiles et de mats
Aligné les uns les autres
En ce port qui est le notre
Où brillent les flots de mille éclats.

L’écume vient chatouiller les quais
Les mouettes, au-dessus de l’eau, vol
Les couleurs des voiles se mélangent en un symbole
Et emplit nos narines, de cette odeur salée.

~Meauvent



Sème ta vie


Du ciel, le monde est plus beau que de notre place,
Certes, mais c’est en nos lieux que nos vies se passent.

Qu’importe où le vent sème le grain de nos destins,
L’aventure est de décider de son chemin.

Ne prend racine que lorsque tu es fin prêt
A vivre sédentaire pour l’éternité.

Si prêt tu n’es pas, prépares ton baluchon,
Et parcours le monde du Nord en Hurat’lon

Et jamais deux nuits suivit dors au même lieu,
Vis l’aventure jusqu’au bout, vie de mille feux.

~Meauvent



Ecoute la Brise


Savoure la brise, qui vient amoureusement soulever tes brins de cheveux.
Ne la repousse pas hostilement de ta main, accueil là en ton sein.
Oui car c’est en ami, qu’en ce matin, elle vient à ta rencontre,
Qu’elle vient doucement te murmurer à l’oreille milles choses,
Certaine folles, mais le plus souvent savoureuses,
Des choses sucrées et miellées, tout pour te rendre de bonne humeur,
Oublie l’espace d’un instant tes chagrins, tes malheurs,
Oublie tes tracas et toutes ces choses qui t’empêchent de dormir,
Et ferme les yeux, écoute la brise, qui passe et qui vient,
Ecoute-la t’aimer, te susurrer mille et une choses,
Qui ne pourront que te faire du bien.
Ecoute la Brise.
Elle passe, elle susurre
Ecoute la brise…

~Meauvent



Place Kelmazad


Faites cliqueter vos chaines
Annoncez-nous votre arrivée
Gardez pour vous votre haine,
Bienvenu chaineux, dans notre citée.

Nobles et habitants réunies en cette place,
Pour assister à ce fabuleux spectacle,
L’esclavagiste tapote sa besace,
Souriante, nous toisant de son pinacle.

La vente commence, les gens crient,
La gueuleuse de sa voix couvrant toutes autres.
Les esclaves s’entassent près de la capitainerie,
Et bientôt seront leur, votre ou notre.

~Meauvent



Beauté Bleutée


Que tu sois calme ou en colère,
Que tes formes soient plates et douces,
Ou qu’elles soient volumineuses et énergiques,
Qu’elles viennent simplement caresser les quais,
Ou au contraire violemment les agresser,
Je te regarderai toujours de la même façon,
Admiratif je suis, savourant ton susurrement ou tes hurlements,
Admirant ta douceur ou tes mauvaises humeurs,
Je reste amoureux de ton lunatisme,
Et je reste à t’observer, toi, choisissant qui sur tes eaux
Finira ou non ta traversée.

~Meauvent



Du Matin à la Nuit


Matin, gouttelettes de rosée sur les fleurs,
Lentement notre cité s’éveille en douceur.
Le pêcheur monte dans sa barque, prenant son temps
Et bêche en main le paysan gagne son champ.

Zénith, haut dans le ciel bleu brille le soleil,
Ouvert, le comptoir propose mille merveilles.
Taverne du Lac ouvre tes portes et accueil
Nombreux clients affamés qui passe ton seuil.

Soir, barques et bateaux rentrent aux quais et s’y amarrent.
Sur le port tombe peu à peu un voile noir.
Tandis que dans les rues les lanternes s’allument
Les beaux se préparent à danser et se parfument.

Nuit, brume des eaux du chaud thermidor se lèvent,
Pour les danseurs de minuit, la nuit sera brève.
Mais moi, éclairé de ma lanterne j’écris,
Ce que certain s’amusent à nommer ma rêv’rie

~Meauvent, Thermidor de Mai 514



Au loin


Ta ligne est droite ou vrillante
En fonction de l’humeur de la mer.
Tu es une fois courbe brillante,
Une autre aussi calme que la terre.


Sur ton dos les voiliers voguent,
Les pêcheurs patientent sur leur pirogue.
Et sur ton échine, inlassablement
Se succèdent Lune et Soleil paisiblement.

~Meauvent



Ces larmes


Eau merveilleuse,
Denrée vertueuse,
Si doux dans une gorge,
Meilleur que le nectar d’orge.

Je ne peux m’empêcher
De regoûter ces larmes sucrées.
Arbitrio est-ce de tes yeux
Que coula ce nectar fabuleux ?

~Meauvent



Le voyage


Suspendu à ta fine branche, tu rêves, tu somnoles, de tes droits naturels tu paresses, sans aucunement tenir compte des entreprises qui t’entours.

Mais voilà qu’une rampe vint t’arracher de tes sommes,
Sans que ni toi ni tes frères ne l’ait demandé à personne.
Puis on t’enferme dans une cage de bois,
Et sur place tu es broyé sous des poids.

Littéralement liquéfié tu ne fais plus qu’un avec les tiens, puis transporté sans avoir ton accord dans diverses autre contrées. Aon, Albunae et Galdyr, y sont dispersées les cages de bois.

Tu es acheté, vendu tel un esclave, tu appartiens désormais à un maitre,
Et est forcé à la patience dans une cave sans nulle fenêtre.
Aucune échappatoire, tu es asservi,
Et sans nul espoir de protéger ta vie.

Et un soir vint le maitre à ta rencontre, ta cage de bois devint de verre éphémère, tu es posé délicatement face à moi, j’empoigne ta cage est vers mes lèvres t’amène, puis doucement te laisse couler dans ma gorge.

~Meauvent


(Ces poèmes sont tous des originaux composés par mes soins, en espérant que mon travail vous ait plus)