Zaraga

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Zaraga
Nation Tribus Vaahvas
Gentilé Zaragan, Zaraganne
Villes
 


Politique

Situation dans les années 250

En 255, une révolte se déclencha dans la Zaraga, notamment dans les villes où la pauvreté pouvaient atteindre des sommets. En effet, les quartiers nordiens étaient connus pour leur trafic, leur criminalité et la pauvreté qui se creusait jour après jour. La révolte se fait avant tout contre les riches, mais aussi pour la survie de cette population opprimée. Les capitalins participent à la répression, empilant des monts de cadavres nordiens pour inciter les campagnes à rester tranquille. Cette terreur fut néanmoins incontestablement critiquée par la Foi qui disaient que c’était tout autant barbare que les pratiques nordiennes.

Néanmoins, la Grande prêtresse ne vit pas cela d’un oeil bénéfique, pensant que cette révolte était avant tout contre les convertis, elle appela les tribus de la Zaraga et du Vahnamaa à défendre leurs frères, ce qui arriva en 257. La frontière entre la Zaraga et le Vahnamaa est brisée par une vingtaine de tribus qui causèrent des pillages, notamment sur les grandes exploitations bourgeoises, mais les villes et les forts ne furent pas touchées, car trop bien défendus. Les légions capitalines prirent 6 mois à repousser toutes les attaques, mais ce conflit se termina à nouveau par une victoire des sudistes.

Situation depuis 327

La Zaraga est l’une des régions du Nord depuis sa reconquête en l’an 327. Depuis cette époque, les chefs de tribus de Baenum Sigur se sont auto-proclamés dirigeants légitimes du Nord, arguant qu’ils avaient uni celui-ci contre l’Empire et fait de la cité capturée sa capitale. La réalité n’a cependant jamais rattrapé cette vision qui continue d’occuper les esprits de la cité zaraganne. Cette attitude est la raison pour laquelle les zaragans se comportent de façon belliqueuse et impérieuse au sein du Liitto vahvan, prenant de haut le Nord tout entier. Les rares chefs de tribus de clans ne venant pas de Baenum Sigur n’ont guère la parole et sont généralement reniés en bloc à cause de la mauvaise réputation des chefs de Baenum Sigur.

Dans la Zaraga, les clans et tribus fonctionnent généralement sur une base familiale: le pouvoir revient à ceux qui ont le plus d’ancienneté (père ou mère) en ligne directe, ce qui donne un effet de gérontocratie. Les prêtres sont rarement invités à se joindre au pouvoir. Par contre, la tradition nordique zaragane veut que les dirigeants aient versé du sang capitalin. Ainsi, la Zaraga envoie couramment des jeunes en raid dans les Marches et les cas où des chefs sont parvenus à obtenir le respect de leur clan ou tribu sans avoir les cicatrices de la guerre avec le Vieil ennemi se comptent sur les doigts d’une main.

La Vague Rouge : 372-393

Dès 372, Orvar Ska Nakvati invoca un Liitto Vaahvan afin de reprendre la Zaraga aux Capitalins. Un an plus tard, ce furent plusieurs milliers de vaahvas qui se présentèrent pour en découdre. La situation de la Zaraga à cette période est catastrophique. L’Empereur voulait simplement évacuer la zone, mais cela engagea plusieurs conflits avec les religieux qui refusaient une telle débâcle face aux barbares. Selon les phalangistes, cela ne feraient qu’encourager les barbares à aller toujours plus loin dans les terres du Sud, par vengeance et avidité. L’Empereur nomma le commandeur Yvan Talnetier pour organiser les défenses tout en lui confiant secrètement, malgré tout, son désir d’évacuer.

Le commandeur avait axé sa stratégie sur la défense de Septentrion, le temps d’évacuer le plus de monde, à commencer par les religieux, puis les bourgeois et enfin les militaires. Néanmoins, les vaahvas envahissèrent la Zaraga avec une rapidité déconcertante, empêchant la réussite de plusieurs évacuations. Fort Prudence tomba en deux mois, grâce aux armes de siège. Les prisonniers phalangistes et impériaux furent tués et affichés sur les murs du Fort, renommé Varovaisuus (l’éternel maudit). Le fort est interdit d’accès pour les vaahvas depuis qu’Orvar les a maudit.

En 375, le siège de Septentrion a commencé. L’armée impériale comptait bien se battre jusqu’à la mort et même Orvar lui même avoua qu’une telle cité coûterait beaucoup de vies chez les siens. Il tenta à plusieurs reprises de négocier avec Yvan Talnetier pour obtenir la reddition, allant même jusqu’à jurer de laisser les impériaux rentrer chez eux s’ils retrouvaient raison. Ce ne fut pas suffisant et le siège prit 10 mois complet, avant que les vaahvas s’emparent définitivement de la ville, la renommant Baenum Sigur.

L'avènement au pouvoir d'Asbjörn : 395-432

A la mort de son père, Asbjörn se désigna pour diriger la Zaraga en tant que jarl de Baenum Sigur. La ville était encore à construire, car les ruines de la guerre étaient toujours fraiches. Si on reconnaît à Asbjörn une poigne de fer pour gouverner, l’histoire retient de lui son manque de perspicacité dans l’urbanisme et l’économie.

En effet, tout le long de son règne, l’économie de la Zaraga était désastreuse. Néanmoins, il su s’entourer de malicieux stratèges. En 401, il prend la décision de laisser venir des arbitrés et des marchands dans la Zaraga, choix extrêmement critiqué par les siens à cause d’un racisme important à l’égard des sudistes. Néanmoins, cela lui permit d’extorquer l’argent de ces gens, tout en les parquant dans des quartiers. Les droits des arbitrés étaient bien moindres par rapport aux vaahvas. De plus, les pillages vers le Sud recommencèrent avec Asbjörn lui même en chef de guerre.

La croissance, par le pillage, fut longue. Il fallu 30 ans pour que la Zaraga puisse se remettre de la guerre. Malgré cela, il s’agissait de la région la moins peuplée des Maahvitts. L’agriculture était entretenue par les arbitrés et des esclaves.

Asbjörn meurt au combat, pendant un pillage, par le poison de sa propre lame. Sa mort faisait grand bruit dans tous les Maahvitts, le poison étant considéré comme l’arme du fourbe et du faible.

La succession de Vizali : 432-479

En 432, les réunions à Baenum Sigur en vinrent à la conclusion que le fils de Asbjörn, qui avait mis la honte sur sa lignée par sa lâcheté, ne pouvait être choisi comme son successeur. Après plusieurs jours de conversation, c’est le fils de son principal général de guerre, Vizali, qui prit sa place comme jarl de Baenum Sigur.

Vizali était le cadet de sa famille, peu entraîné à la guerre - sa santé étant faible. Néanmoins, sa parole était d’or, tout comme ses arguments. Il facilita la venue des arbitrés, malgré les contestations. La main d’oeuvre permit à la région de se développer et d’abandonner les raids contre le Sud. Vizali échappa à 4 tentatives de meurtres sur lui. Peu populaire à cause du laxisme sur les arbitrés, le temps lui redonna raison, de par l’avancée significative du territoire, son développement et sa démographie.

En 479, sans enfant, il décéda de vieillesse et c’est sa nièce, venant d’un autre clan, qui lui succède.

De la terreur à l’apaisement : 479-512

Dès 479, le clan Oztrak changea drastiquement la politique contre les arbitrés. La venue au pouvoir de la nièce de Vizali, Kandra Oztrak, ne faisait pas l’unanimité auprès des vaahvas. Cela engagea dès 482, des attaques, des assassinats et des complots. A la base de tout, les vaahvas accusèrent les arbitrés d’être responsable du chaos. Kandra écouta les conseils et ce fut à ce moment qu’une vague de répression contre cette population se mit en place. Petit à petit, les arbitrés fuirent vers le Vahnamaa, fondant des communautés acceptées par les tribus des environs. Cet épisode entraîna des tensions fortes entre la Zaraga et le Vahnamaa, soupçonné de participer à l’instabilité de leur région en accueillant des arbitrés.

En 494, Kandra Oztrak est assassinée en pleine rue. C’est sa fille, Olya Oztrak qui prit la tête de la tribu. Plus maline, elle avait compris l’influence négative des autres clans des environs et leur responsabilité dans l’instabilité. Entre 495 et 512, les assassinats et les complots se multiplient. Même si l’avis sur les arbitrés resta négatif, tout était tourné autour des tensions et des mauvais coups entre clans.

En 512, Baenum Sigur fut en proie au à la nuit des pavés rouges. L’événement était à la base un assassinat sur un haut membre de la famille Oztrak. Tout ne s’est pas passé comme prévu et la cible appela à l’aide dans la rue. Le secours mit le feu à un combat de rue, puis à une rébellion dans la ville, clans contre clans. Environ 350 personnes trouvèrent la mort pendant cette nuit. Kandra Oztrak mit en place une réunion, appelant à une paix forcée qui fut acceptée par les autres clans.

Le contexte actuel : 512-520

La Zaraga possède une trentaine de tribus sur son territoire, pour au moins 200 clans. Une grande partie de la puissance de la région gravite vers Baenum Sigur. Même si les tribus sont indépendantes, le jarl de Baenum Sigur a une très grosse influence, notamment en ce qui concerne le traitement des arbitrés et les raids contre le Sud.

Les raids contre le Sud se font très rares. La plupart du temps, il s’agit d’action de renégats, attirés par la gloire ou l’argent, mais qui désobéissent aux ordres de leur tribue. Le conflit entre tribu est rare, voire inexistant. Néanmoins, la tension persiste parmi les clans de Baenum Sigur. Même si les assassinats sont extrêmement rares et réprimés directement, on assiste toujours à des complots pour ruiner et voler l’autre de la façon la plus discrète possible.

Les arbitrés ne sont plus réprimés, mais ils restent oppressés par un grand nombre de lois ne leur donnant pas les même privilèges que les vaahvas vénérant les Sept. Ils sont très surveillés et la moindre erreur peut amener à l’esclavage. Les marchands arbitrés venant du Sud ont reçu des protections pour vendre leurs marchandises, tant qu’il n’y a pas de prosélytisme. Les clans utilisent les esclavagistes étrangers pour faire disparaître des gens nuisibles.

Géographie et climat

La Zaraga possède un climat nordique, mais la vie y est nettement plus supportable que dans les trois autres régions nordiques située au nord. Elle s’arrête au niveau de la Kivie et des Marches au Sud, à l'Alkupera à l'est et à la Zaraga au nord, fleuve dont la région tire son nom. Le territoire est composé de landes et de forêts. Le sol est relativement fertile et parfait pour l’agriculture et l'élevage à un niveau raisonnable.

Lieux d’intérêts

  • Khalkin: site de la bataille de la Zaraga qui vit la dernière grande victoire impériale dans la région face à une gigantesque force nordique. Un monument immense y commémore la victoire, incrusté d’un poème guerrier à double sens pacifiste écrit par Jans de Lurer. Le monument a été laissé en place mais les armoiries impériales et les statues ont été remplacés par des pierres vahnamaates portant toutes la même inscription en nordique: “victoire”. On y retrouve encore des morceaux d’armures, d’armes ou de cadavres ainsi que des charniers sur lesquels fleurissent quantité de fleurs. Les Nordiques la nomme “plaine des fleurs sanglantes”.

Ressources

Sol

Faune

Flore

  • Le pleur sanguin: une rose rouge aux veines noires. Elle ne pousse que dans les environs de Khalkin. La rumeur veut qu’elle soit pleine du sang des guerriers nordiques. Il est plus probable qu’un paysan facétieux ou poétique ait réalisé un croisement de rose et l’ait planté dans ce sol particulièrement fertile.



Economie

La Zaraga possède un sol relativement fertile qui lui permet de subvenir à ses besoins, de produire des aliments d’agrément comme des fruits ainsi que d’offrir un excellent pâturage à du bétail dont des moutons à la laine de grande qualité. Ces “richesses” leur offre également l’accès à l’import des ressources des autres régions du Nord à des taux plus avantageux que ceux que l’on trouve à Uuroggia.

L’agriculture s’est développée avec le temps, jusqu’à devenir suffisante pour nourrir la Zaraga. Dans les champs les plus vastes et les plus laborieux, ce sont principalement des communautés arbitrés ou des esclaves qui y travaillent. Les vaahvas agriculteurs ont souvent leur terre personnelle.

L’artisanat est très développé à Baenum Sigur. En campagne, il est plus précaire, mais existant. Il ne faut pas s’attendre à voir de grandes installations et de grands fours.

Population

Les habitants de la Zaraga se nomment les Zaragan(ne)s. Si le peuple est homogène à Baenum Sigur où tous sont Nordiques de pure souche, la campagne possède diverses communautés très isolées d’Huras, de Capitalins et d’Adaarions.

Les Nordiques locaux sont particulièrement xénophobes envers les peuples du sud, méprisants envers le reste des nordiques, égocentriques, hédonistes, anti-intellectuels, précieux et avares. En dehors de Baenum Sigur, toutefois, les gens sont plus sympathiques et humbles, voire trop avec un sentiment partagé d’oppression (encore plus fort dans les communautés non-nordiques).

Villes et villages

L’urbanisation de la Zaraga est faible en dehors de Baenum Sigur, une importante cité au centre la province composé d’un centre bâti selon le style capitalin et d’une périphérie typique du Vahnamaa et du Kinemaar. On y trouve également de nombreuses ruines de fortins de style très variés (Hura, phalangiste, capitalins) ainsi que de monastères missionnaires adaarions. L’exemple le plus célèbre est Varovaisuus ou Fort Prudence.

  • Baenum Sigur: Anciennement, le nom de cette ville était "Septentrion", cette ville fut créée par les impériaux. La ville a été reprise par les Nordiques en l'an 327 et a été renommée Baenum Sigur, qui signifie "la cité victorieuse" en Nordique. La ville possède une architecture impériale qui a été conservée comme preuve de la victoire nordique. Elle est entourée de nombreux quartiers typiquement nordiques, eux. Pour les locaux, il s’agit de la capitale du Nord tout entier.
  • Varovaisuus: Anciennement Fort Prudence, Varovaisuus est un vestige du passé au sein de la Zaraga. Construit par une force Hura et phalangiste lors de la période impériale de la région, il s’agit d’une forteresse au Nord-Est de Septentrion ayant pour but de protéger la région de toute incursion nordique. Petit-à-petit, des nordiques pro-Empire et de rares colons s’installèrent aux alentours pour profiter de cette protection. Le Fort devint même légèrement prospère. Lors du retrait impérial, un contingent phalangiste y demeura pour protéger la population mais fut exterminé lors d’un siège brutal. Aujourd’hui, il s’agit d’une ruine périodiquement habité par d’irréductibles descendants de colons et de nordiques impérialisés jusqu’à ce qu’un raid de jeunes zaragans de Baenum Sigur les en déloge pour se faire la main. En dehors de ces attaques, il s’agit d’une petite ville à la vie rude.

Culture

Gastronomie

Religion

Le Culte des Déesses des Sept Mers est majoritaire et dominant à Baenum Sigur. Le culte d’Arbitrio de rite phalangiste ou adaarion est visible dans les villages. Cependant, on ne trouve ni commanderie, ni abbaye, ni monastère, ni maison de charité. Les institutions religieuses étrangères sont absentes de la région.