RolePlay :
C'était un soir d'apparence ordinaire. La lune commençait à baigner Esperia de sa douce lumière, un légère brise soufflait sur la ville.Napow s'était rendu à la taverne Orhum, du chef Onow, pour y déguster une bière noire et écouter les ragots et potins de la semaine.
Mais il fut rapidement rejoint par Albion Neuville, son ami, a qui il proposa de partager sa table.
Après une longue conversation sur des choses diverses et variées, ils continuèrent avec le chef Onow lui même, au comptoir.
La conversation vira rapidement à un intérêt que les trois hommes partageaient : la musique.
Au bout d'un moment, le chef Onow montra aux trois hommes son piano, au fond de la taverne, qu'il avait apparemment ramené de la Capitale. Ce dernier se lamentait qu'aucune personne en ville ne sache en jouer.
C'est à ce moment que Napow se rappela qu'il avait, durant sa jeunesse, pris quelques leçons de piano. Pas très longtemps, certes, mais il n'était pas mauvais, et il avais progressé rapidement.
Après avoir reçu l'aval du Chef, il alla donc s'installer, pour voir si quelques notes lui revenait. Biensûr, il ne s'attendait pas à des miracles, il n'avait pas joué depuis de nombreuses années maintenant.
Comme il l'avait prédit, les premières minutes donnèrent lieu à une situation des plus comiques : les notes jaillissaient, s'entrechoquaient, sans parvenir à s'organiser en quelque chose de mélodieux.
Au bout d'un temps cependant, Napow sentait une sensation familière lui revenir. Certes, il devait se concentrer, mais ses mouvements devenait de plus en plus rapides. Les notes commençaient à donner quelques chose. C'était une mélodie simple, mais agréable.
L'heure avançant, Napow du s'arrêter, et les trois hommes se séparèrent.
Plus tard, dans la nuit, Napow ne pouvait dormir. Il ne faisait que penser à cette soirée, les notes défilaient dans sa tête. Il se leva, et fila droit à la taverne.
Le chef Onow était toujours la, et quelques client y trainaient encore.
Il s'installa devant le piano, et repris ou il s'était arrêté. Les heures passaient, et la mélodie devenait de plus en plus fluide. Ses mouvement aussi, le devenaient.
Le piano n'y était pas pour rien, c'était assurément un bel instrument. Le bois était régulier, on y voyait pas un noeud. Le son qui en sortait était clair, cristallin.
Lorsque ses bras commencèrent à le faire souffrir, Napow s'arrêta. Il était satisfait, et fier. Il ne se rappelait pas avoir éprouvé autant de plaisir à jouer depuis bien longtemps.
Il en était certains, à partir de ce moment, il allait travailler dur et renouer avec cette merveilleuse langue, cette langue parlé aussi bien par les barbares des montagnes du Nord, que par les riches marchands de Carrogia, cette langue des émotions, cette langue qu'est la musique.
