RolePlay :
Trois-cent quatre-vingt quatrième jour de la Grande Guerre entre la Capitale et le Nord.Nous sommes arrivés à Zorn, une grande ville du Nord. C'est un point stratégique important.
Moi et mes 231 camarades de l'infanterie premiere ligne sommes terrés dans les bois qui bordent la ville. Nous n'avons qu'un objectif : prendre Zorn.
Nous allons attaquer dans trois heures. Nous commencerons par détruire l'immense muraille de granit grâce à un explosif puissant qui a été mis au point lors de l'attaque d'ElGormon. Suite à cela, nous nous attaquerons à chacune des six tours de Zorn, ces tours qui font tout le prestige de cette cité. Elles sont l'emblème de la force Nordique et la représentation de leur rapprochement de leurs Dieux païen.
Quand les tours tomberons, nous aurons gagné.
Je trembles, le climat est rude ici... Au moins je suis habitué à la température de la mort...
Je n'ai pas envie de mourir aujourd'hui, pas dans la neige. J'ai qu'une envie, c'est de retourner à l'école d'Art de la Capitale. Sans cette foutue Guerre j'aurais pu être l'un des plus grand peintre de ce monde. L'or coulerait à flot... Aujourd'hui la seul chose qui coule, c'est le sang.
Le soleil se couche... Nous allons passer à l'attaque... J'espere le revoir demain.
Il faut toujours Espérer.
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Trois-cent quatre-vingt cinquième jour de la Grande Guerre entre la Capitale et le Nord.
Trois des six tours sont tombées. Les deux camps ont perdu beaucoup d'hommes. Tout ne s'est pas passé comme prévu. Les explosif n'ont pas fonctionné. Le Capitaine nous a alors ordonné d'attaquer la grande porte en acier. Ni-une ni-deux, nous avons foncé à l'entrée principale. L'entrée Principale où nous attendaient plus de 500 Nordiques enragées. Le combat contre ces animaux était rude. J'ai alors perdu plus de 120 camarades... Mais nous avons réussi à les faire reculer. Suite à cela nous avons progressé lentement dans la cité.
Nous avons tué chacun de ces animaux que nous croisions. Les Femelle et les enfants aussi.
A l'arrivée à la premiere tour, nous n'étions plus que 150 environs. Mais les Nordiques ont perdu énormément de frère eux aussi, bien plus que nous.
Dans une dernière démonstration de force, nous avons prit la premiere tour. Après un combat sanglant, mais surtout pour l'ennemi, celle-ci est tombée.
C'est alors que le reste des Nordiques se sont retranchés dans la partie Ouest du village, nous laissant deux tours sans défense.
L'Espoir renait. Nous allons exterminer la vermine Nordique.
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Trois-cent quatre-vingt sixième jour de la Grande Guerre entre la Capitale et le Nord.
Zorn est presque à nous. Il ne reste qu'une tour.
Dès l'aube nous avons attaqué la quatrième tour où était rassemblé une partie de la racaille nordique. Nous n'en avons fait qu'une bouchée. Ils savent qu'ils n'ont aucune chance. Pourquoi continuent-ils à résister ?
La cinquième tour étaient comportait beaucoup plus de soldat. Mais notre ingénieur a réussi à réparer les explosifs. Ils sont tous mort sous les gravats de la tour. Ecrasés comme des insectes.
Lors de ma ronde j'ai trouvé une enfant nordique vivante. Elle avait les jambes coincé sous une énorme pierre. Le sang commençait à attirer les Rats. Lorsqu'elle m'a aperçu, elle m'a supplié avec des larmes dans son language primitif. Elle était mignonne. Quelle gâchis, une si jolie petite fille qui a du sang Nordique... Elle continuait à me supplier. Douze ans, c'est l'age que je lui ai donné. On commençait à voir sa poitrine se développer. Si elle avait vécu à la Capital, elle aurait certainement été une princesse ou autre... Je me suis alos assis sur la pierre sous laquelle elle était coincée. Et je l'ai regardé. Je l'ai regardé tenter se sortir de la, me supplier, pleurer. Je n'ai pas fait un seul geste. Puis les rats sont arrivés. Après une heure de vain combat contre la vermine sous mes yeux, la jeune fille est morte dévorée. Quelle dommage, une si jolie fille qui a du sang Nordique...
Demain nous attaquerons la dernière tour.
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Trois-cent quatre-vingt septième jour de la Grande Guerre entre la Capitale et le Nord.
Zorn est à nous.
Zorn est à nous, et je suis en vie.
J'ai eu raison d'Espérer.
L'Espoir fait vivre.
A notre arrivé au quartier de la sixième tour nous n'avons trouvé aucun soldat. Juste une centaine de femme, d'ancêtre et d'enfant. Ils étaient tous armé d'outils de cuisine tel des casseroles ou des couteau de boucherie. Cela faisait pitié à voir.
Les ordres ont été donné rapidement.
Tuer les anciens et les garçons. Capturer les Femelles.
Le massacre fut jouissif. Toutes ces expressions terrifiés, sans espoir. Tout ces corps qui tombaient sans vie, sans espoir. Toute ces larmes mélangées aux sang.
Ce plaisir qu'on ressent lorsque que son épée traverse le corps d'un être faible. D'une vermine qui gangrene notre monde. Leurs Dieux païens les ont abandonnés, ils ont perdus Espoir.
Ils ont perdus Espoir : Ils ont perdu.
J'ai gardé Espoir et je les ai massacré : j'ai gagné.
Les esclaves iront à la Capitale où ils seront vendus.
Moi et 34 des mes camardes allons rejoindre le reste de l'armée pour continuer l'épuration de ce monde.
J'Espere que nous vaincrons.
J'Espere, alors je vaincrais !
