Les Comptes de Thorak Dreamer.

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DreamingDwarfLord
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mar. 6 déc. 2011 20:03

RolePlay :

Thorak, encore seul un soir -- ou étais-ce déjà le matin ? -- décida qu'il était enfin temps de rédiger une copie de ses précieux Comptes pour les donner à la Bibliothèque d'Esperia... quand elle sera construite.

Hors RolePlay :

Note : Ce texte est parodique, chiant et assez indigeste... j'espère que ça vous plaira !
Vous trouverez plus d'informations à la bibliothèque.

[u]Livre 1,[/u] Introduction, [i]De la nécessité de compter et de prévoir.[/i] :

Comment débuter si ce n’est en décrivant la manière dont on voudrait commencer ?
Ainsi je débute par une question, classique, mais bigrement efficace. Puis j’y réponds lentement en introduisant quelques phrases clefs [Note à soi-même : acheter une nouvelle serrure pour le coffre du troisième étage.] : Si je débute en vous expliquant précisément ce que je vais faire, vous partirez probablement de votre côté faire la même chose, et mon estime de moi-même m’oblige à éviter cela ; mais si par malheur je ne vous dit rien de ce que je vais écrire vous serez déçu au bout du troisième chapitre parce que vous vous attendiez à quelques obscures écrits érotiques ou mathématiques (lesquels j’ai du mal à différencier). Je me dois alors de vous indiquer que je m’en vais compter les choses de la vie. Compter est la première étape de la compréhension, c’est en comptant qu’on a apprit les chiffres, les distances... et même l’existence des mathématiciens !
Je ne compterai pas sans but... Comme toute personne en quête de se rendre utile à la sortie de l’école monastique, je vais chercher à résoudre les problèmes du monde et forger un jour la théorie de toutes choses. Dans mon extrême lucidité, j’ai de suite vu qu’il ne fallait pas partir du tout pour le rendre mieux mais régler un à un les problèmes de la vie pour tout guérir. Et voici le début de ce long périple. J’introduis donc les comptes en comptant l’ensemble des objets de ma chambre, à commencer par mon bureau, de gauche à droite et en s’éloignant de moi :
-Une boite en sapin verni contenant un coussinet en plumes de poule, un morceau de tissu rouge et, dessus, un seau en mon nom fait d’or et de fer.
-Un bâton de cire pourpre partiellement fondu et cerclé d’une fine bande de papier.
-Un gros volume rouge cerclé de dorures que vous tenez actuellement à la main (ou qui a été copié ulterieurement).
-Une plume de poule rousse tachée d’encre.
-Un encrier en terre rendu noir par l’utilisation.
-Un bougeoir en fer simple et assez instable [Note à soi-même : penser à voler quelques bougeoirs au voisin].
-Une bougie grise qui suinte une fumée âcre.
-Une pile de cinq livres intitulés "Vivre contrarié avec une éducation monastique", "Dictionnaire", "La Bib’", "La dame à la licorne" et "Le roi Kron".
-Un mouchoir en tissu rouge tâché d’ocre.
-Un bol vide.
-Une culière ornée d’un morceau de champignon déséché.
-Une sorte de chose ronde et molle. [Note : c’était la voisine assise sur le bureau, oubliez]
- Une soucoupe remplie de redstone inactive.
-Une choppe d’eau presque tiède.
-Un morceau de charbon allongé utilisé pour dessiner.
-Un morceau de slime utilisé pour effacer le charbon.
-Une pile de 41 volumes rouges cerclés d’or vierges.

Ceci nous permet donc de déterminer que je suis entrain d’écrire un livre, ce qui se voit à la présence d’outils d’écriture et de dessin, de nombreux livres ainsi qu’à la vaisselle sale. Mais pour mieux comprendre la question de l’organisation d’un bureau lors de l’écriture d’un livre, il me faudrait étudier les bureaux d’au moins deux autres personnes écrivant des livres. Mais n’ayant pas d’écrivains sous la main, je m’en vais compter l’ensemble des objets de mon placard. Puis ceux des 74 autres habitants de ma rue pour mieux comprendre la logique d’organisation des placards en zone urbaine dense. Commençons en haut à gauche et cheminons dans le sens de la lecture :
-Une chaussette seule.
-Une pile de 14 chemises à lacets variant du blanc au crème en passant par le jaune pâle tâché de sueur.
-Trois pantalons de bonne fabrique, un pourpre et deux noirs.
-Un pantalon de travail en cuir.
-Deux ceintures usées.
-Trois paires de bracelets dorés ornés de symboles anciens.
-Une cape en cuir usée.
-Deux paires de sous-vêtements propres.
-Trois anneaux pour cheveux
-Une peluche qui fait "HuiiiIIIIiinnk" quand on appuie dessus.
-Une corde solide de 0,04 cubes de large et 18 cubes de long.
-Deux paires de mocassins en peau de bébé creeper.
-Une paire de bottes renforcées d’or et de fer.
-Un anneau qui rend alcoolique [Note : effet jamais confirmé, basé sur les dires du vieux Gégène].
-Un trousseau de matériel d’écriture.
-Un trousseau de géométrie.
[...]

[u]Livre 4,[/u] Chapitre 6, [i]Conclusions sur l’ordonnance des choses urbaines.[/i] :

Après avoir compté le nombre d’éléments urbains propices à s’assoir dessus, qui s’assois dessus et dans quelle position, je me dois de conclure cette recherche avec un sixième chapitre assez court. Mais pour le plus grand bonheur de mes lecteurs, le suivant comportera une étude détaillée des courbures utilisées dans la fabrication des petites cuillères.
Ainsi je peux enfin dire qu’il est notre rôle de prendre conscience de la place de chaque élément dans son environnement urbain. Lorsque je vous expliquais que sans une régularité précise d’au moins 4 milicubes dans la hauteur des bordures de trottoirs, on retrouve une constante de 23,4% de trébuchement par jour de pluie chez les personnes âgées de plus de 31 ans, je cherchait à soulever cette nécessité d’être précis !
Ainsi je classerai en trois ordres l’organisation des éléments du paysage urbain :

Le premier ordre concerne les éléments urbains dont tous le monde a conscience, les torches et les lanternes, les panneaux indicatifs et les enseignes. Très souvent, ces éléments sont placés selon un plan urbain précis qui veut qu’il y ait une régularité en plan. Mais on oublie généralement les questions de hauteurs ! Si une enseigne est trop basse, une grande personne risque de se la prendre, alors que si elle est haute, des personnes de petite taille auront du mal à la voir s’ils en sont trop près. Et bien au-delà de ces problèmes extrêmes, le long d’une perspective de rue, il est bien préférable d’avoir des éclairages à hauteur fixe ainsi que des enseignes décalées pour plus aisément les lire. Il devient alors crucial d’étudier le terrain, la nature du sol et de prévoir l’évolution des altitudes de chaque passage au cours du temps. Une vieille rue as souvent plus de chances d’être ornée d’éclairages disparates et mal ordonnés alors qu’il ne devrait pas en être ainsi.
Le second groupe concerne les équipements dits "utiles" ; on y compte les bancs, les escaliers urbains, les passages à niveau et les boites qui distribuent de petits sacs à excréments. Ils sont généralement positionnés de manière stratégique et ont pour but d’être le plus utilisé possible. Mais encore une fois la nécessité de prendre en compte le caractère social d’un milieu habité échappe aux autorités : si on prend l’exemple d’un escalier reliant une rue en contrebas et une en hauteur, il sera généralement placé où un terrain se libère ou alors où il y a le plus de passage dit "sauvage" ; et pourtant il serait bien plus intéressant de le placer à l’endroit où passent tous les jours une vingtaine de vieilles personnes qui se retrouve à bloquer la circulation tellement elles font de détours pour remonter.
La dernière catégorie est invisible, invisible mais mortelle ! Entre les hauteurs de trottoirs, l’alignement des pavés, l’écartement des marches [Note : celui-ci est particulièrement pertinent], la largeur des portes, la hauteur des rambardes, la taille des chaussures et la longueur des étendards. Inutile de vous dire que l’ensemble des points que je n’ai pas encore étudié feront l’ordre d’un ou deux chapitres, de quoi entrer dans les détails de la perfection minutieuse du travail d’urbaniste.

Ainsi je finit cette argumentation sur un simple constat : il faut prévoir tout, jusqu’au moindre détail, lorsqu’on travaille sur un espace utilisé par tant de personnes et si fréquemment. Mais les questions de temporalité et de densité d’usagers feront l’ordre de chapitres futurs.
[...]
Thorak Dreamer
Onow a écrit :"Cette nuit j'ai eu un cauchemar : en me levant j'étais persuadé que DDL avait fait un poste sur le forum comme quoi il quittais Esperia."

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