[Document Personnel] Mémoires de Sven

Les récits d'Esperia et de l'Ancien Monde. Venez partager vos histoires les plus épiques !

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Uther Sven
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ven. 29 juin 2012 18:26

Hors RolePlay :

Ce document est en possession de Sven. Il l'a commencé au dispensaire, d'abord sur plusieurs feuilles en vrac. Par la suite, il le remettra en forme dans un livre poussiéreux vierge que l'abbus Renault lui avait donné lors de son séjour au bastion. Il le garde précieusement, et l'alimente de temps en temps.

RolePlay :

Sven était allongé sur son lit. Sa jambe le faisait de moins en moins souffrir au fil des jours, mais c'était toujours trop douloureux pour pouvoir se lever. Arsenius était passé il y a deux jours. Il avait moins de temps, et semblait débordé avec ses nouvelles responsabilités. Sven s'ennuyait ferme pendant ses journées passées au dispensaire. Il avait demandé à son ami de lui ramener un des livres vierges qui traînaient dans les coffres de l'auberge. Aujourd'hui, il avait envie d'ecrire. Mais il ne savais pas quoi. 

Il se souvint pourquoi il était ici... Enewia, l'infection... Tout semblait avoir changé. Finalement, tout le monde dans cette ville pouvait s'avérer être un hypocrite prêt à tout, même à écraser ses amis. Il ne fallait compter sur personne. Vivre ici, c'était un peu risquer sa vie à chaque instant. Il avait eu peur d'y rester. Et il avait envie de laisser une trace, d'écrire son existence. Même s'il partait un jour, il resterait quelque chose de lui. Ses souvenirs... C'était ce qu'il aurait de plus précieux.

Il essaya de se remémorer un souvenir agréable. La première chose qui lui vint immédiatement en tête, c'était le souvenir d'une soirée. On l'avait amené voir un spectacle de rue, à l'aurée d'un bois, à mi chemin entre l'orphelinat et la ville. On avait installé une petite scène surélevée, et des bancs quelques mètres devant. Les spectateurs tenaient des lampions pour éclairer le spectacle. Il était tout jeune... Il fermait les yeux, et s'y revoyait... Cette soirée était gravée dans sa mémoire, avec tout les détails qui l'accompagnaient.

Il allait commencer par ça.
Modifié en dernier par Uther Sven le lun. 24 sept. 2012 09:22, modifié 3 fois.
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Uther Sven
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ven. 29 juin 2012 18:27

Hors RolePlay :

Mémoires de Sven.
[Page 1]
Le Garçon Qui Criait au Loup

RolePlay :

Les deux saltimbanques arrivent sur la scène, sous les applaudissement du public, installé sur des petits bancs de bois. Une femme, et un homme, plus vieux, sourient tout les deux. C'est l'homme qui prend la parole en premier, élevant la voix pour se faire entendre de tous.

- Ilétait une fois, un jeune berger, qui gardait tout les moutons de son village...

La femme réplique alors :

- Alors, il nous faut un berger ! Qui veut venir faire le berger ?

Plusieurs mains se lèvent dans le public.

- Mais non pas vous ! On a dit un jeune berger.

Des rires s'échappent des spectateurs. L'homme pointe un volontaire du doigt.

- Celui la, là.

La jeune femme fait la moue

- Oh, non ! Il est trop moche !

Des rires se font encore entendre du public

- J'ai pas dis un beau berger.

- Non mais moi j'ai dis un beau berger.

La femme scrute les spectateurs quelques secondes, avant de désigner quelqu'un d'autre.

- Ah ! Voilà un beau jeune homme. Venez !

De sa main, elle lui fait signe d'approcher. Ce dernier pose sa lanterne, se lève, et rejoint l'estrade, sous les applaudissements. Lorsqu'il arrive près d'elle, elle lui enfile autour du coup une peau de bête, lui donne un bâton, et le place légèrement en retrait, sous l'oeil attentif de l'homme. Elle se retourne ensuite vers lui.

- Continuez cher ami.

- Et nos moutons ? Ou ils sont nos moutons ?

Alors que de nouveau, plusieurs mains se dressent dans le public, la femme scrute les visages des spectateurs.

- Alors, on va en choisir qui ont des bonnes têtes de moutons.

- Haha ! Des biens frisés.

- Voilà.

Elle pointe du doigt, et désigne tour à tour plusieurs personnes.

- Vous... Vous... Vous aussi... Vous. Oui, vous... Vous. Et vous. Allez venez, montez, dépêchez vous.

Les personnes choisies se lèvent, et se frayent un chemin à travers le public pour rejoindre la scène. L'homme reprend son histoire quand tout les figurants sont en place.

- Mais un jour... Ou il trouvait le temps particulièrement long... Il trompa son ennui , en montant sur la colline, et en criant vers le village : "Au secours ! Au secours ! Un loup dévore le troupeau !".

La femme se tourne vers le berger, resté silencieux.

- Ben allez y... Allez, allez ! Vous ne vous souvenez plus de votre texte ? "Au secours ! Au secours ! Le loup dévore le troupeau !".

Le jeune homme, qui semble timide, récite son texte, peu convaincant.

- Au secours ! Au secours ! Un loup dévore le troupeau !

La femme s'approche de lui, le prend par les hanches, et le retourne.

- Le village, c'est par là.

Le garçon répète encore son texte, toujours d'une voix assez monotone.

- Au secours ! Au secours ! Un loup dévore le troupeau !

- Voilà.

La femme le retourne une nouvelle fois, le remettant face au spectateurs. C'est l'homme qui reprend la parole.

- Maintenant, ils nous faut des villageois !

Les volontaires se font encore nombreux.

- Oh non ! Ça suffit, après y'aura plus de public !

Les spectateurs baissent leur mains, en gémissant.

- Prenez en un seul, qui représentera tout les villageois !

- Un gros alors ?

Une nouvelle vague de rire dans les gradins s'élève.

- Si vous voulez.

La femme choisi une nouvelle personne, qui se lève.

- Vous... Oh et puis non... Finalement pas vous, vous êtes trop gros...

L'homme se rassoit, entouré de rires. Elle choisi un autre homme pour la rejoindre.

- Vous monsieur, venez.

Un vieil homme barbu s'approche d'elle.

- Venez... Voilà... Mettez vous a votre place, et débrouillez vous pour qu'on pense que vous êtes plusieurs.

L'homme continue son histoire.

- Mais les villageois... Ne trouvèrent que le garçon qui riait de bon cœur ! Et pas l'ombre d'un loup...

La femme se tourne vers le jeune berger, toujours impassible.

- Il rit pas de bon cœur !

- Ben... On a plus le temps maintenant.

Repond l'homme en gesticulant.

- Ben... Coupez un peu la suite.

L'homme reprend, d'une voix mon forte et narrative.

- Bon... Vous avez raison. La suite c'est pareil. Le garçon s'ennuie, il monte sur la colline, pour crier au loup... Les villageois arrivent... Et y'a pas de loup...

- Et après...?

L'homme hausse à nouveau le ton, et reprend son rôle en souriant.

- Un soir d'hiver... Un loup terrifiant... Sorti du bois !

Dans les tribunes, on entend des exclamations, suivies par des applaudissements.

- Là, je parie qu'il nous faut un loup.

- On peut pas y couper... Quelqu'un de terrifiant... On pourrait prendre le seigneur... Qui voulait raser le théâtre tout à l'heure !

Les spectateurs se tournent vers le concerné, et le huent. La femme s'adresse à lui.

- Allez... Allez venez... Vous nous devez bien ça.

L'homme se lève, et se dirige vers la scène d'un pas nonchalant, alors que les huées se transforment en applaudissements. Il semble dépité, mais se laisse prendre au jeu. La femme sur scène l'habille d'un masque de loup, plus vrai que nature, certainement formé à partir d'une vraie gueule. On lui glisse aussi une longue cape poilue, représentant la fourrure. Une fois le déguisement terminé, l'homme est méconnaissable. Le narrateur semble satisfait, et reprend la ou il s'était arrêté.

- Le jeune garçon était terrorisé...

La femme regarde le berger, qui reste simplement à sa place.

- Ça marche pas, il est pas terrorisé.

- Ben... Il faudrait que le loup grogne aussi...

- Allez, grognez...

Le seigneur se tourne lentement vers le jeune homme, et lève la main, imitant une patte. Son grognement n'est pas très convaincant.

- Grrrr...

L'homme le regarde, l'air sévère.

- C'est pas d'la peur ça !

La femme s'approche de lui.

- Allez... Grognez !

Le seigneur souffle, et se retourne pour recommencer. Un vieil homme chauve encapuchonné s'approche, resté caché depuis le début dans le fond, et se place derrière le seigneur. Il se met à rugir, surprenant le public, le seigneur, et le jeune berger.

- GRRROOAAAARR !

Le jeune homme, effrayé par un cri plus vrai que nature, perd l'équilibre et tombe en arrière. Le seigneur se retourne vers lui, perplexe. Le public applaudit, et le narrateur termine son histoire en souriant...

- Il eu beau hurler au loup... Personne ne vint le chercher, croyant encore à une plaisanterie... Et le loup eu tout loisir de dévorer le troupeau... Et le jeune berger...

Le public reste silencieux, pendant quelques secondes avant d'applaudir progressivement la fin de la représentation. Les deux saltimbanques se baissent, saluant les spectateurs..
 
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sam. 28 juil. 2012 21:25

Hors RolePlay :

Mémoires de Sven.
[Page 2]
Recueil de Chansons de Golvandaar

RolePlay :

[/]
Modifié en dernier par Uther Sven le jeu. 13 févr. 2014 11:21, modifié 1 fois.
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sam. 28 juil. 2012 22:03

Hors RolePlay :

Mémoires de Sven.
[Page 3]
Lamentos

RolePlay :

[/]
Modifié en dernier par Uther Sven le jeu. 13 févr. 2014 11:21, modifié 1 fois.
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Uther Sven
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dim. 29 juil. 2012 22:16

Hors RolePlay :

Mémoires de Sven.
[Page 4]
Echec...

RolePlay :

Me voilà enfermé, dans une cellule de la caserne, à quelques centaines de mètres seulement de la roseraie. Qu'est ce que je donnerais pour retrouver mon confort, entre mes murs. Mais au fond, je me suis retrouvé dans cette merde en étant conscient des risques que je prenais.

Ça faisait déjà des jours que je sortais plus. J'avais réparé les dégâts causés sur la maison. J'ai barricadé les portes, les fenêtres. J'ai enterré le chien de Krystal, que j'ai retrouvé mort, mutilé dans la rue. Je suis allé en forêt, et j'ai trouvé deux chiens. Je leur ai pas encore donné de nom, pour l'instant, je les dresse. J'ai plus aucune nouvelle d'Arsenius, il doit être au dispensaire. Je commençais à me sentir mieux, dans ma maison. Je me sentais plus en sécurité. Mon couteau ne me quittait plus, et les chiens gueulaient au rez de chaussé des que quelqu'un s'approchait dans la rue. Mais je ne pouvais pas rester la éternellement. Depuis que je suis ici, je n'ai fait que fuir, mais les problèmes me rattrapent toujours. Il était temps de sortir, et de chercher la vérité. La sécurité n'était qu'une illusion, les rues de Rive Lame ne sont plus sûres, il fallait remonter à la source des crimes pour les stopper. Alors j'ai décidé de sortir de la roseraie, dans laquelle je me cloitrais depuis déjà de trop nombreux jours. J'ai pris un des deux chiens avec moi.

Ça a été.. Angoissant. J'ai perdu l'habitude de fréquenter les habitants. Je crois que j'ai fini par délirer. Je me sentais suivi de partout, j'avais l'impression que tout le monde m'épiait, prêt à me planter un couteau dans le dos.. Je ne savais plus à qui faire confiance, tellement que je me suis mis à douter de tout. Les mêmes questions tournaient en boucle dans ma tête sans réponse, m'obsédant, m'empêchant de dormir. Je sombrais peu à peu dans la folie. Ça s'est intensifié jusqu'à ce que je retrouve mes esprit, ici même. Au final, cette captivité m'aura fait du bien, quelque part.

J'ai commencé par parler à Necko. Elle m'a confirmée s'être fait agressée en compagnie d'Arsenius, par deux hommes qui avaient pris soin de dissimuler leur identité. Elle pensait que Guidrion n'aurait jamais fait quelque chose comme ça. La garde m'a avouée être dépassée par les récents événements. Apparemment, ils n'avaient que de légères pistes. Rien de concret nul part, donc. Je devais aller voir Arn et Mikamus.. J'ai pu le rencontrer chez lui, il a accepté de me parler. Le ton est vite monté. D'après lui, ils n'étaient pas responsables de l'agression d'Arsenius, puisqu'ils avaient projetté de le faire, mais que quelqu'un les avaient devancés. C'est quand j'ai insinué qu'Arn n'était rien d'autre que son chien domestique qu'il s'est vraiment énervé. Il a sorti sa bêche, et à commencé à me menacer. Deux hommes sont arrivés, nous on séparés. Il en a poussé un, et s'est tourné vers moi. Sous la panique, j'ai sorti mon couteau. Je ne me suis pas rendu compte de mes actes. Je l'ai vu tomber dans le canal, l'estomac rougi par le sang, que j'ai compris ce qui venait de se passer. Je suis allé prévenir la garde, qui m'a emmené ici. Et me voilà enfermé, pendant que lui se bat pour survivre. Il va sérieusement falloir commencer à penser à une stratégie de défense. Il aura fallu que ma vie soit en danger avant que je me décide à me battre..

Pour commencer, il faut que je repense à toutes ses personnes, et déterminer sur qui je peux compter, laissant le bénéfice du doute. De manière générale, je dois remettre en question chacun des habitants d'Esperia, et savoir ou les placer.


。 Arsenius : Je n'ai jamais douté de sa loyauté. C'est le seul en qui j'ai une confiance quasi aveugle. Il est avec moi depuis le début. Mais je dois avouer que dans le cas présent, malgré toute la bonne volonté, il n'est pas en position de m'apporter une grande aide. Malgré tout, je sais qu'il est la.
。 Kemelvor : Il aura fallut du temps, mais je crois qu'il a fini par comprendre que, malgré les apparences, j'étais de son côté. Il ne s'est jamais montré opposé à moi, et à toujours été prompt à me pardonner. Malgré tout, je me demande comment Arsenius à pu douter de lui. Et puis, il a frequenté Boubek, et reste plutôt neutre. J'ai peur qu'il refuse de prendre parti. Je ne peux m'empecher de me répéter cette phrase que je l'ai entendu dire : "je me rapproche des gens, c'est comme ça que je les contrôle". Il n'est pas particulièrement manipulateur, mais il reste quelques doutes à son sujet.
Renault : Je le connais depuis peu, mais je pense pouvoir compter sur lui sans trop me tromper. Il a l'air d'un homme vertueux. Sa foi en Arbitrio semble inébranlable. Il semble m'apprécier, et c'est réciproque. Il s'est toujours montré prêt à me venir en aide, et son statut, tout comme Kemelvor, en font des atouts de taille. Je crois d'ailleurs savoir que ces deux hommes vouent une animosité, bien que contrôlée, envers Mikamus. Le cadeau que je lui ai préparé n'était pas calculé, mais j'espère que ça lui rappellera notre amitié naissante.
Haenn : Je crois qu'il serait plutôt de mon coté. Lorsque Will a trahi Mikamus, il est resté fidèle à Rive Lame. Mais il me l'a avoué lui même, il est comme moi, plutôt enclin à fuir le danger que l'affronter. Il préfèrera ne pas prendre parti, mais si j'ai besoin d'un service, je pense pouvoir faire appel à lui.
Cap'tain Will : C'est sur, il ne m'apprécie pas. Depuis qu'il est devenu dingue, il faut dire que je lui ai donné toutes les raisons de m'en vouloir. Je ne l'ai pas pris au sérieux, mais depuis que j'ai vu le sans fond, je crois que je dois le considérer avec le danger potentiel qu'il représente. Les meilleures chances que j'ai, c'est de lui rappeler que Mikamus était son ennemi. Ça ne nous rapprochera pas, mais peut être pourrais-je diriger une partie de sa rancoeur contre le vieil homme.
Don Patchole : Au même titre que Renault, c'est un homme de foi. Mais je ne sais pas de quelle façon il pourrait m'aider. Pourtant, je ne crois pas que ça sera sa volonté qui lui manquera. 
Themis :Difficile de dire ce que je pense de lui. Il semble plutôt lunatique, et peut passer rapidement de la sympathie à la réprimande. J'ai du mal à saisir ses motivations, et à qui et sous quelles conditions il voue son allégeance. Il a plutôt l'air d'un électron libre, et je devrais tout de même me méfier de lui. Je crois qu'il a quelques relations au sans fond, et que nous avons des idées en commun, par exemple l'esclavage.
Eudoxie & Mors : Ces deux là semblent toujours accrochés ensemble. Des le début, je me suis méfié d'eux, surtout d'elle. Ses yeux me ramenaient sans cesse à ses visions, celle d'Enewia, ce visage pourtant doux capable d'une telle violence. Ces semaines de douleurs au dispensaire m'ont marqués péniblement. Et pourtant, quand j'ai appris à les connaitre, ils semblaient vraiment sympathiques. Ils m'ont même proposés leur aide. J'ai appris à les apprécier. Même lorsqu'ils m'ont arrêtés, ils ont montrés une compassion et un respect qui m'a surpris. Je ne les connais pas depuis assez longtemps pour leur faire confiance aveuglément, mais j'espère un jour pouvoir les compter dans mes amis. Je ne sais pas ce qui motive Eudoxie, mais j'ai cru comprendre que Mors avait un faible pour les femmes en général, particulièrement pour cette... Dame Sky, dont il m'a parlé. Même si l'apparence de ce dernier laisse à désirer, et provoque une méfiance chez la plupart des gens, je crois deviner qu'il manque juste de manière, mais que ce n'est pas quelqu'un de mauvais. Quant à elle, elle se montre plutôt protectrice. Je crois qu'elle à soif de justice.
Zehyrr : Je ne l'ai pas vu depuis un moment, mais il m'a toujours montré son amitié. Par le passé, j'ai pu voir qu'il était prêt à quelques écarts pour défendre ses principes. Son poste de chef de la garde en fait un allié de taille. L'ironie de cette dernière phrase réside d'ailleurs dans le fait qu'il est nain. Mais sa force physique et son maniement des armes ne laissent personne douter de son grade.
Octyso : Depuis que je lui ai présenté mes excuses, nos rapport se sont clairement améliorés. Mais il se méfie toujours de moi, et je le lui rend bien. Il a toujours beaucoup de rancœur envers Arsenius. Il n'est pas vraiment mon allié, mais il est certain qu'il n'est pas celui des compères. Il a l'air d'avoir, comme moi, un talent pour se foutre dans la merde. Malgré tout, je dois pouvoir me servir de lui. Il ne faut pas oublier que contrairement à la pensée commune, il est assez influent à Adobe, lieu de résidence des deux vieux. 
Arn & Mikamus : Difficile de les séparer, ces deux là.. J'ai toujours pas réussi à déterminer lequel était le chien de l'autre. Certainement un peu des deux. Ce qui est certain, c'est qu'ils ont beau dire le contraire, lorsque l'un pense quelque chose, l'autre aussi. Je sais que Arn m'en veut. Je l'ai entendu, sur le chemin du dispensaire, crier sa vengeance à mon égard. Arn m'en voulait pas vraiment, mais il m'à clairement avoué s'être servi de moi, comme des autres. Je n'ai clairement plus rien a lui apporter, et il suivra Mikamus dans sa colère. Je ne pense pas qu'ils viendront eux même, c'est pas leur genre. Mais c'est impensable qu'ils restent sans rien faire. Ils viendront forcément, et ils seront vicieux. Leur attaques peuvent venir de toutes part, et de tout genre. À l'époque ou nous étions "alliés", Mikamus m'a avoué avoir encore beaucoup de contacts prêts à l'aider. Je détaillerais par la suite. Ils restent particulièrement influents, mais tôt ou tard, ils se mettent leur alliés à dos. Les magouilles, c'est monnaie courante chez eux. Leur déchéance paraît continuelle, mais pourtant, ils sont toujours en meilleure forme qu'ils le montre. Ils ne lâcheront jamais.. Je dois recenser tout ce que je sais sur eux. J'ai sauvé la vie de Mikamus, mais cela ne semble plus compter. Sa fille à été violée sous ses yeux par l'infâme Boubek. Je l'ai vu pleurer, aussi, le jour de l'enlèvement. Je crois que c'était sincère. Cet homme est brisable. Il a beau se servir des gens, je crois qu'il ne supporte pas d'être seul, et d'etre privé de chiens. C'est le pouvoir qui le fait vivre.
Guidrion : C'est clairement un allié de Mikamus. Je crois qu'il a jamais aimé Arsenius, depuis qu'il a tenté de séduire son ancienne femme, Necko. D'ailleurs, ils ont été agressés ensemble. Si il a appris leur récent rapprochement, je ne serais pas étonné qu'il souhaite prendre sa revanche. Il est plutôt réputé pour être sanguin. Et je dois avouer que sa carrure de barbare en découragera plus d'un lors d'un affrontement physique. Seulement lui aussi possède un point faible : son amour déchu pour la belle dame Necko. 
Sidd : Ce n'est qu'un arriviste. Il est la ou le pouvoir l'appelle. Pour le moment, il a voué une allégeance aux vieillards. Allégeance qui ne sera pas effritable facilement. Je l'ai entendu me menacer de mort en hurlant devant la caserne. Il subit ses émotions, et doit être incontrôlable. Il reste persuadé que Mikamus lui apportera gloire et richesse. C'est un de ses clébards les plus dociles. Je dois me méfier de ce drogué. Lui ne réfléchira pas, il viendra cogner de plein fouet.
Scholwitz & Enewia : Il me semble que Mikamus m'avait dit qu'ils avaient certaines relations dans l'ombre. Je n'en suis plus sur.. Mais je me méfie d'eux. Déjà, Enewia.. Et Scholwitz doit être la première richesse d'Esperia. Cela ne m'étonnerait pas qu'il se soit laissé corrompre par le pouvoir. Il faut noter que du coup, il n'est certainement pas a vendre. Mais pour lui je ne suis qu'un habitant. Je ne l'ai jamais rencontré, et à vrai dire, j'espère continuer. Si cet affrontement vient à se dérouler sous les coulisses politiques, j'espère que ses espers ne seront pas du coté adverse.
Darion : Je n'ai plus de nouvelles de lui. Il est rentré dans ses terres je crois. C'est dommage, parce que, bien que viré de la garde, il reste un soldat relativement efficace. 

Je crois que j'ai réfléchis sur toutes les personnes qui joueront un rôle proche. Il reste plusieurs personnes, mais je ne suis pas assez renseigné pour en tirer de quelconques conclusions. Je redoute encore que Mikamus puisse avoir des guerriers de l'ombre. Je vais devoir me montrer extrêmement prudent. Comme l'aveugle de sans fond, ou hermite. Je ne sais pas du tout si ses gens peuvent êtres impliqués d'une façon ou d'une autre.

Il faut maintenant penser à la stratégie à adopter contre lui. Je devrais commencer par aller m'excuser, des qu'il sortira du dispensaire. Même si cela ne calme pas ses ardeurs, il vaut mieux qu'il pense que je ne me battrais pas. J'ai toujours fuit, de son point de vue, il n'y a pas de raisons que ça change. Au niveau juridique, je pourrais toujours prôner la légitime défense, et la panique. Après tout, avec l'agression d'Arsenius, le meurtre du chien, l'effraction de la maison, il était légitime pour moi d'être à cran. Les deux témoins qui sont venus pourront attester qu'il a repoussé David, et qu'il avait sorti sa bêche menaçante bien avant que je sorte mon couteau. Je ne pouvais pas avoir prémédité ça, beaucoup savaient que j'avais mon couteau sur moi, et j'ai prévenu la garde tout de suite, avant de me rendre. Il faut que je compte sur les gardes. Même s'ils n'ont pas agis connaissant la culpabilité de Mikamus, ils peuvent servir de barrière plus qu'efficace entre lui et moi. Je ne dois surtout pas rester seul. Plus je m'entoure fais, plus il aura de mal à m'atteindre, du moment que je suis certain des piliers autour de moi. Une chose me vient à l'esprit.. Je crois que ce vieil homme avait été relayé au titre d'esclave après l'enlèvement. Si cette mesure est toujours en application, je n'aurais pas à m'inquiéter des répercussions juridiques. La maison au nom d'Arsenius empêchera une saisie des biens. Je dois l'attaque de front. Ne pas me laisser surprendre et prévoir le moindre de ses coups. C'est en ayant un coup d'avance que je pourrais gagner contre lui. Je suis prêt Mikamus.. Tu va être un adversaire redoutable, mais je suis prêt à jouer. Les pièces sont en place, je suis prêt à perdre. Mais il ne faut pas compter à ce que je me laisser tuer sans me débattre. Les choses changent, les gens aussi.
Si j'arrive à t'avoir, je crois que tout le monde en sera soulagé.
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ven. 3 août 2012 23:46

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Mémoires de Sven.
[Page 5]
... Et Mat ?

RolePlay :

Mikamus à attaqué le premier. Je l'avoue, malgré avoir longuement réfléchi à notre confrontation, j'ai été pris au dépourvu. Je ne m'attendais pas a devoir me défendre aussi vite. C'est dans ma cellule qu'il est venu, accompagné de Renault lui même. Avec le recul, je ne lui en veut pas. Je sais qu'il pensait agir pour mon bien, même si je n'aurais pas choisi cette voie. Mikamus ne portait pas plainte (quelle ironie), s'il lui permettait de venir régler ses comptes lui même avec moi. D'après lui, je devais supporter ce moment douloureux et tout serait fini. Ce qu'il ignorait, c'est qu'après les sévices qu'il m'a fait subir, jamais je ne pourrais accepter d'en rester la. Il est venu avec Sidd. Je ne sais plus combien de temps ça a duré. J'ai du puiser en moi des forces qui m'étaient inconnues pour supporter tout ça. Quand ils sont parti, Kemelvor et Renault sont venus m'expliquer les ficelles de leur métier de politiciens. Je sais que malgré notre but commun, ils ne peuvent pas agir de la même façon que moi. J'ai pu rentrer chez moi, dépité par leur paroles. J'ai mis plusieurs jours à me rétablir, avant de pouvoir sortir à nouveau. J'ai croisé Mikamus et Sidd plusieurs fois, ils m'ont purement et simplement ignorés. Au final, c'est parfait. Moi qui m'attendait à une guerre ouverte, je me suis encore trompé. Je dois apprendre de mes erreurs. S'il pense que c'est terminé, que je vais en rester la, tant mieux. Je suis prêt à noyer ma rancœur pendant des mois, pour la ressortir le jour ou il s'y attendra le moins. La solution la plus simple serait d'en finir serait bien évidement de mettre un terme a tout ça, d'une façon ou d'une autre. Il est têtu comme personne. Si j'essaye de le baiser, je sais qu'il répliquera avec au moins la même intensité. Seul la mort l'empêchera de se venger, et mettra un terme aux répliques continuelles. À moins que... Je crois que j'ai trouvé le moyen de le briser.. Ça prendra du temps, mais il ne se doutera jamais que j'en serais responsable. En attendant, je vais me rapprocher de lui, présenter mes excuses, et feindre les regrets. Qu'il enterre sa hache de guerre, je sais très bien ou tout cela va le mener. Je vais utiliser contre lui l'arme la plus simple, son auto-destruction. Il va causer sa propre perte, pensant s'en sortir, comme d'habitude, mais je serais la pour m'assurer du contraire. Le tuer reviendrait à me sacrifier, alors que la, je vais simplement le briser, en toute légalité. Il ne restera que son corps, hagard, telle une carapace vide, mais je compte réduire à néant son esprit perfide. Plus les jours passent, et plus je trouve des ennemis, potentiels alliés dans un but commun : nuire à Mikamus. En attendant, je dois mettre tout ça de côté. Depuis trop longtemps, je me réduis à me méfier de tout le monde, alors qu'en fait, cela n'a pas tant d'importance. Je dois revenir aux priorités physiologiques. Je dois trouver un travail, et me faire des économies. Je viens de m'installer dans mes nouveaux appartements, laissant ma co-propriété de la roseraie à la guise d'Arsenius. Mes préoccupations changent. Je me sens mieux dans ma tête. J'ai l'impression d'aller mieux. Malgré tout, je le sais, je suis lucide. Comme tout les autres, cet endroit m'a changé. Je suis désormais bien loin de la personne que j'étais en arrivant en ville, la première fois. Il suffit de voir les extrémités que je m'apprête à prendre, pour comprendre que je ne suis plus le même. Qui sait, peut être cela me rendra plus fort..? Je suis curieux de parler aux moines. Suis-je toujours quelqu'un de bon, ou mes actes me condamnent déjà à un jugement prochain..?
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jeu. 16 août 2012 16:44

Hors RolePlay :

Mémoires de Sven.
[Page 6]
Trois Morts, une Nouvelle Ère

RolePlay :

La partie est terminée. Je ne suis même pas responsable de cette victoire. Ça s'est passé comme ça, tout seul. Sidd a été le premier à tomber. Il était le plus jeune, et certainement le moins soudé des compères. Il paraissait logique que ça soit lui qui ouvre le bal. Son esprit à failli. Il était détenu au bastion, pour je ne sais quel motif. La pression, les regrets.. Personne ne sera vraiment ce qui l'a poussé a bout. On l'a retrouvé mort. De ce que j'ai entendu, il s'est ouvert les veines, et le visage, laissant sur son visage un sourire gravé. Et pourtant, quelques questions subsistent. Personne le semble trouver étrange qu'un arme tranchante soit passée à travers les mailles de la garde. Encore que, je peux comprendre. Je dois moi même avouer que la sécurité de la prison n'est pas optimale. Mais personne non plus ne se pose de question quand à l'atrocité de ce prétendu suicide. Même poussé à bout, à la limite du supportable, comment un homme peut il se défigurer lui même le visage, avant de se donner la mort ? Se mutiler soi même le visage, conscient, doit être d'une douleur atroce. Je reste prudent dans mes remises en cause, mais je m'interroge de plus en plus sur les desseins du gouverneur, sur son rôle, ou celui de la garde. Il y a forcément des personnes impliqués dans cette mort. Qui a pu fournir à Sidd l'arme qui lui a donnée la mort ? Qu'est ce qui l'a poussé a bout ? Si vraiment il voulait partir, pourquoi aurait il attendu d'être enfermé pour ça, au lieu de faire ça parmi les siens ? Ou encore, pour quel motif était il détenu ? Autant de questions que personne ne semble se poser. Très vite, Esperia à pu profiter des scènes de violence exubérantes de la part de Mikamus, qui hurlait à la vengeance de son défunt ami, et tout la peine qu'il avait dans le cœur. Et pourtant, je ne pense pas qu'il en rajoutait cette fois. Il a vraiment eu mal. Enfin il m'a semblé en tout cas. Après tout, Arn et Mikamus m'ont toujours soutenus que seul l'un comptait pour l'autre.. Je pense que je n'aurais jamais de réponse. Je ne dois surtout pas relâcher ma vigilance. Ces derniers temps, Mikamus n'arrêtait pas de lancer à qui voulait l'entendre, même à qui ne voulait pas d'ailleurs, que Kemelvor, sous ses grands air de gouverneur jovial, était responsable de Sidd. Je l'ai même entendu raconter que c'est la main de Kemelvor qui aurait provoqué sa mort. Il est difficile de l'imaginer, lui qui donne l'image d'un dirigeant si neutre, toujours prêt à régler les conflits, lui qui m'a si longuement décrédibilisé ce chemin, cette vengeance physique, lui qui m'a vanté les mérites et la maturité de son combat psychologique, de sa "bataille d'intelligence", comme il se plaisait à l'appeler, lui tuer un habitant de sa chère cité..? Et pourtant.. C'est exactement ce qu'il s'est passé hier soir. Il a même donné ce spectacle devant tout le monde. Je ne sais pas exactement ce qu'il s'est passé avant, qu'est ce que Kemelvor foutait au sans fond, pourquoi les compères sont arrivés.. Ce qui est certain, c'est que le ton à monté assez vite, et que l'altercation orale s'est soldée en provocation en duel. Bien sur au sans fond, l'inaplicabilité des lois d'Esperia autorisé quiconque a s'entre-tuer si l'envie leur prend. Mais c'est une tableau étrange que de voir le gouverneur se donner en spectacle devant les habitants avides de sang, jouant au gladiateur et écrasant ces ennemis. Leur âge avancé, la maîtrise d'arme de Kemelvor, ont certainement eu raison d'Arn et Mikamus. On m'a relaté qu'Arn est tombé le premier, et que les deux se sont alors arrêtés, mesurant la folie de leur acte, mais reprenant malgré tout leur combat. Le connaissant, je ne croit pas que Mikamus se soit tellement battu après avoir vu son seul ami mourir sous ses yeux. Il a du vouloir le rejoindre. Et ce fut à son tour de tomber face contre terre, mordant le sable du sans fond, sous les cris hystériques des spectateurs. Et voilà Esperia débarrassé des compères. Ma première réaction quand j'ai appris ça a été un soulagement alors que la vengeance que je préparais s'est faite d'elle même, puis de l'étonnement, quand j'ai appris l'implication de Kemelvor, et un peu de colère, puisqu'après tout, on m'avait volé l'occasion de leur faire payer. J'ai décidé de profiter de l'effervescence du moment pour me précipiter au manoir, me remplis les poches. Je n'ai pu ramener que deux bêches, et six malheureux espers de fer. Un bien maigre butin pour une vengeance. Je n'ai pas réussi à m'endormir tant ces questions m'obsédaient. J'ai pu constater étrangement que la haine que j'avais pu accumuler envers les compères se transformait au fil des minutes. Ma rancœur ne disparaissait pas, après tout, la mort ne pardonnait pas leur actes, et ils l'avaient provoqué d'eux même. Mais ma colère s'apaisait. Comme si.. J'avais gagné cette partie, et que continuer à me battre serait vain et futile. À quoi bon en rajouter, ils avaient perdu. Mikamus a perdu. J'ai décidé d'aller à leur enterrement, à tout trois, et d'honorer leur mémoire. Je me demande si quelqu'un n'a pas orchestré tout ça. Quelqu'un qui comme moi, en aurait voulu aux compères, et les aurait précipités dans leur tombe. Mais à part Kememvor, je ne vous guère d'autres suspects. Esperia est à l'aube d'un nouvel ère. Débarrassé de sa vermine, celle qui s'engouffrait dans ses failles pour la ronger de l'intérieur. La justice est enfin venu à bout de ceux qui ont osés la provoquer. Malgré tout, il serait vain de croire (et pourtant, tout le monde semble se complaire à accepter cette idée), qu'il ne viendra personne pour les remplacer. Les trois compères "fondateurs" morts, je me demande ce qu'il adviendra de la nouvelle génération de cette famille. Pour l'instant, ils n'ont pas vraiment fait parler d'eux. Pour moi, c'est une période de prospérité qui s'annonce. À part Arsenius qui doit encore sauver sa réputation, l'avenir s'annonce prometteur. J'ai rencontré Slight, avec qui je devrait fonder ma propre famille. Elle permettra de nous rendre plus soudés, forts, et de diminuer le risque de devoir un jour encore me battre seul contre un nouveau Mikamus. La mécanique politique d'Esperia est toujours aussi bien huilé, mais il faudrait veiller à ce que les morts précédentes n'amènent pas à un bouleversement quelconque. Peut être dans l'ombre, attendent les charognards patients, prêt à profiter de ce que je considère comme une erreur de la part de Kemelvor, pour s'emparer de son trône. L'hiver est très rude, et le froid s'engouffre dans nos demeures. J'espère qu'il ne s'agit pas la d'un mauvais présage..
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Uther Sven
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dim. 9 sept. 2012 13:17

Hors RolePlay :

Mémoires de Sven.
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Amour, À Mort

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Musique de Fond
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RolePlay :

J'ai l'impression d'être à Esperia depuis toujours. L'époque de l'orphelinat semble être si loin. Je ne suis qu'à l'aube de ma vie, mais ici, c'est comme si le temps passait plus vite. En ce moment, je repense à Éden.. Elle est la seule forme d'amour que j'ai jamais connu dans ma vie. Je ne sais pas pourquoi son souvenir me hante. Enfin, je veux dire, plus que d'habitude. Je crois que c'est de voir ses couples. Arsenius et Krystal. Elle a su lui pardonner malgré ses actes affreux. Et il est prêt à changer.. Il dit que c'est pour moi, pour lui, pour se faire pardonner, mais je vois bien qu'elle joue un rôle. Pour ses beaux yeux, il est prêt à remettre en question toute sa vie. Ou Mata, qui a réussi à faire changer Necko. Elle qui semblait si.. Dépravée , semble maintenant épanouie et prête à se battre pour lui. Ou encore Slight, qui me parle de sa femme comme de sa force. J'aimerais bien la rencontrer d'ailleurs. Ça viendra en son temps. Quoi qu'il en soit, les gens changent par amour. Et j'en viens à me demander ce qui me serait arrivé si j'étais pas entré dans les ordres. Enfin, pas totalement, mais bien suffisamment à ce niveau la.. Je ne suis jamais allé au bout de mon apprentissage, mais j'ai quand même eu le temps de participer à certain nombre de cérémonies. Je ne savais pas vraiment à quoi je renonçais. Je ne le sais toujours pas, en fait. J'ai pas attendu d'être admis comme prête pour prononcer mes vœux. Sur mes trois voeux, j'en ai déjà brisé deux. Le vœu d'obéissance, lorsqu'avec Davos, je me suis fais arrêter, et vendre comme esclave pour avoir volé dans les coffres du monastère. J'ai brisé mon voeu de pauvreté en même temps, je crois, confirmé par mon arrivée à Esperia, quand j'ai couru après l'argent comme une chimère du pouvoir. Mais le troisième vœu, je pourrais difficilement m'y plier. Vœu de chasteté. Et pour garantir notre engagement, les prêtres ont une solution infaillible. Depuis que je suis eunuque, je ressens plus vraiment ses choses la. On m'avait prévenu que ça arriverait. Quand je croise une femme, je ne la trouve ni belle, ni laide, ni attirante, ni repoussante. En fait, je ne ressens rien de tout ça. C'est une question qui ne me traverse pas l'esprit. Même si c'était le cas, je ne trouverais pas de réponse. Et pourtant, Éden, elle.. Elle était belle. Je suis certain de l'avoir aimé. Et sot que je suis, je me suis dis que j'avais déjà connu ça, et que donc, je n'aurais plus rien a perdre. Je crois pas que je regrette quoi que ce soit. Quand je vois ce que les hommes font par désir de la chair, je suis content de pas être victime de ce genre de tentations. Et pourtant, de temps en temps, je ne peux m'empêcher de me demander ce que je serais devenu, quelles réactions aurais-je pu avoir.. Ça a pourtant l'air de donner certaines ambitions, une certaine force. Il paraît que l'amour passe entre autre par le désir. Et le désir, je n'en ressens plus. Je crois pas que je sois capable d'aimer de cette façon. Éden.. Pourtant, quand je pense à elle, j'ai toujours cette boule de chaleur dans mon ventre, qui bouillonne. C'est assez agréable. J'ignore ce qu'elle est devenue. Tout comme Davos en fait. Comme n'importe qui. Je suis arrivé ici, et j'ai été coupé de mon passé. À jamais semble t'il. J'ai beau effectuer quelques recherches, je finis par me demander si ces gens ont vraiment existé. Malgré le temps, il me suffit pourtant de fermer les yeux pour apercevoir leur visage. Davos, son visage austère et doux à la fois. Son air bienveillant, ses cheveux ras. Éden.. Son visage angélique, ses yeux plissés quand elle souriait. Son nez fin, ses lèvres charnues. Combien de fois me suis-je surpris à me noyer dans son regard, perdu dans mes pensées, n'écoutant qu'a peine sa voix qui me berçait. Lorsque ses mains douces caressaient mon visage, je me sentais bizarre. Comme si une pulsion, une force, ou que sais-je, quelque chose qui bouillonnait en moi. Ses cheveux qui dansaient autour d'elle, lui épousant le dos jusqu'aux fesses. Elle me plaisait, ça c'est certain. Quand je la voyais, elle avait quelque chose de différent, elle provoquait quelque chose de spécial au fond de moi. Si je pouvais, je la ferais venir ici, je la protégerais, je la chérirais. Mais je ne sais pas ou elle est, et malgré tout mes efforts, il m'est impossible de la retrouver. La toute première fois que je l'ai rencontré, c'était à l'orphelinat. Forcé de constater que le désespoir mène plus souvent à la colère qu'à la sagesse, la plupart des enfants, de mes "camarades", aspiraient plus à la démonstration de leur chimère de pouvoir, plutôt qu'à la paix intérieur. Très peu comprenaient cette culture de la religion, et il est vrai que de mon côté, étant plutôt solitaire, je n'ai pas facilité mon intégration. Ils comprenaient vite que j'étais une proie facile, faible, qui ne se défendrait pas, et servirait de parfaite preuve de leur autorité. Éden était différente. Elle était venue à moi dans la chapelle, et nous avions très vite sympathisé. Elle était tendre, à l'écoute, et de mon côté, je devais la toucher. C'est d'ailleurs peut être pour cette raison qu'aujourd'hui encore, j'éprouve une certaine empathie envers ces gens brisés par la vie. Elle est devenue ma meilleure amie. Nous passions le plus clair de notre temps ensemble, lorsque les circonstances nous le permettaient. Je me souviens de ce "Goïn". Tout le monde l'appelait "Groin", rapport à son visage, il faut l'avouer, fort ressemblant à celui d'un cochon. C'était un garçon blond, joufflu, qui passait son temps à manger ou à se battre. Aussi moqueurs puissent être les sobriquets dont on l'a affublé, la stature imposante de Groin l'était tant par son point que par sa force. Il était redoutable, mesquin, pervers. À t'il fallut qu'il s'entiche de mon Éden.. Forcément, il a vu d'un très mauvais œil notre relation. Et des lors, j'avais à faire à lui à chaque coin de couloir. J'avais droit aux rires moqueurs, aux insultes, aux bousculades, et, dans ses jours ou son humeur lui faisait défaut, a de véritables règlements de compte avec ses analphabètes d'amis. Combien de fois me suis-je retrouvé à l'infirmerie par sa faute. La plupart du temps, je ne devais mon répit qu'à Éden, qui volait à mon secours. Jusqu'au jour ou il s'est lassé. Et sa rancœur s'est tourné vers elle. Comme quoi, les sentiments changent un homme. Je me suis senti pousser des ailes, et j'ai décidé de la défendre à mon tour. Le souvenir de ce jour est particulièrement cher à mon coeur, et il est gravé dans ma mémoire. Groin est ses amis avaient commencés par jeter des mottes de terre sur elle. Avant de lui courir après, elle apeurée, et de l'acculer contre un mur. Heureusement, je suis passé à ce moment la. Einog m'accompagnait, nous revenions de la bibliothèque. Groin dépassait ce jour la les limites du raisonnable. Il l'avait coincé contre le mur, et ignorant ses cris le suppliant de cesser, avait entreprit de la dénuder, baladant ses mains sur le corps d'Eden, à la recherche de sa chair nue. Qu'ils étaient pitoyables, tous, a ricaner de leur ignorance. Aucun n'a eu la présence d'esprit de s'interroger sur la gravité de leur acte. Sentant monter en moi une colère qui m'était inconnue, j'attrapait un morceau de bois qui traînait au sol, me ruant sur eux en hurlant. À la stupeur s'est mêlée bien vite la colère. Si le premier n'a rien vu venir, mon arme l'atteignant en pleine nuque, les autres n'étaient pas d'avis de se laisser interrompre. Einog m'avait suivi, sans poser de question. L'affrontement fut bref, et j'en retire une de mes seules victoires physiques. Mon bâton les écartant un par un, jusqu'à arriver devant Groin, le visage déformé par la jalousie et la bêtise. Il se jeta sur moi, mais je le repoussait d'un puissant revers du bras. Le sang éclaboussa le mur, Groin s'étalant de tout son poids contre l'enceinte. Je ne sais pas ce qui m'a pris, au leu de le laisser la, je décidait de me libérer, de laisser sortir toute cette colère. Mes coups répétitifs le laissaient au sol, se défendant vainement avec ses mains, pleurnichant, le corps tuméfié. Einog me hurla quelque chose. Le temps de tourner la tête, de voir ses amis revenir à la charge, renforts derrière eux. Beaucoup d'enfants se pressaient ici. D'un signe de tête, Einog escalada le muret, s'échappant par les toits. Je prenais la main frêle d'Eden, toujours sous le choc, et l'emmenais derrière moi. Je courrais aussi vite que je pouvais, entre les dédales du bâtiments. Lorsqu'un pensionnaire a eu la mauvaise idée de nous barrer le chemin, je lui envoyais de tout mon poids mon pied dans le thorax. Nous nous retrouvions quelques minutes de course plus tard, à l'abri, ayant semé nos poursuivants, dans une grange à côté de l'enceinte. Personne ne viendrait nous chercher ici. Éden s'asseyait, ses jambes ne pouvant plus la porter, tremblante, et je m'accroupissais près d'elle, relevant une levé sur son visage. Je me souviens lui avoir dit que tout irait bien, et elle a semblé se calmer. Elle m'a gratifiée de son magnifique sourire, me lançant un "merci Sven". Personne ne m'appelait jamais Sven. C'était le nom qu'il m'avait donné. Uther, Uther Sven. Mais personne n'utilisait de nom, le prénom suffisant comme identité. On restait la, moi la rassurant, elle se blottissant contre moi. La nuit tombait, et on décidait de rester ici pour la nuit, préférant affronter les sanctions que le lendemain. On a entendu des cris qui hurlaient nos noms, mais nous sommes restés silencieux. Plus tard, on parlait, et elle remettait ça sur le tapis. Elle aimait la religion, mais avait toujours vu d'un œil mauvais mon rapprochement avec Davos, et mon envie d'entrer dans les ordres. Me ressassant qu'Arbitrio n'avait pas besoin d'un tel dévouement pour apprécier ma foi, et que les sacrifices étaient trop importants. Que notamment, avec elle, certaines choses nous seraient interdites. Je n'ai pas répondu tout de suite. La première fois, j'en avais touché un mot avec Davos, il m'avait affligé de son rictus habituel, et m'a simplement demandé si je comptais avoir des enfants. Quelle idée. Tous les enfants que je côtoyaient étaient des menteurs, des pleutres, des brutes.. Je m'apercevrais plus tard qu'il en était de même pour tout les hommes. Alors il m'avait rassuré, me disant qu'il m'apprendrait, comme d'habitude, à contourner les interdits. Il n'en a jamais eu le temps. Alors à mon tour, j'avais réussi à convaincre Éden. Que rien ne nous séparerait, Davos m'en assurait. À vrai dire jusqu'à ce soir, je voyais mal ce quelle difficulté je pourrais rencontrer. On a continué à parler. La nuit est tombée, alors je suis retourné discrètement dans l'enceinte de l'orphelinat, pour en ramener deux bougies, et un peu de nourriture. Et la, j'ai constaté que je ne m'étais jamais senti aussi bien qu'à ce moment, seul avec elle, sans personne autour, comme coupé du monde. Je lui ai dit, elle a sourit. Elle s'est levée, et a laissée tombé ses vêtements. Je restais la, impassible, à la regarder. Mais à l'intérieur, c'était comme une explosion de chaleur. Elle reste la plus belle chose que j'ai vu sur cette terre à ce jour. Je comtemplais chaque parcelle de sa peau, désirant y poser mes lèvres, mes mains. J'étais sous l'emprise d'un désir charnel qui me dévorait de l'intérieur, sans que j'en connaisse jusqu'à présent l'existence. J'avais envie d'elle, plus que tout. Elle s'approchait de moi, prenait mon visage entre ses douces mains, et pour la première fois, posait ses lèvres sucrées sur les miennes, plongeant sa langue dans ma bouche. Pendant se temps, elle entreprit de me déshabiller. J'aurais voulu que le soleil ne se lève jamais, que cette nuit dure éternellement. Nous avons découverts nos corps, explorant chaque parcelle de peau nue du corps de l'autre. Je l'ai embrassé, partout, c'était comme si je coulais la dévorer, littéralement. J'ai découverts des plaisirs inégalés. C'était bien meilleur qu'une bonne côtelette qui remplissait un estomac affamé, qu'un bain chaud pour lutter contre le froid, ou même que la plus belle des musiques. C'était mille fois plus bon, plus intense que tout cela. Ça paraissait un besoin bien plus vital que de manger, boire ou dormir. Nous sommes liés de la plus belle des façons, et j'ai compris cette nuit la, ce qu'aimer voulait dire. J'avais l'impression de ne faire qu'un avec elle, et cette idée me plaisait. M'en séparer me paraissait insupportable. Nos deux corps collés suaient, et bougeaient ensemble au rythme de nos respiration saccadées. Lorsqu'entre deux gémissements, ce fut terminé, elle me sourit, m'embrassa pendant de longues minutes, posa sa tête sur mon torse, et s'endormie. Je restais la, pensif. Je venais de vivre une expérience unique. Le lendemain, elle s'éveilla, presque plus jolie encore que la veille. On s'habillait, car il faudrait bien rentrer. Elle me dit qu'elle ne voulait pas me perdre.. Je ne voulais pas la perdre non plus. Et j'avais envie de recommencer, de passer toutes mes nuits de la même façon. C'est Davos lui même qui nous accueillit à notre retour. Le directeur était la, également, de son regard sévère. Je serais la main d'Eden encore plus fort, pour me donner du courage. La punition allait être difficile.. Et probablement douloureuse. J'ai croisé le regard de Davos. Il a comprit dans mes yeux. Il était comme mon père. Il me répondit avec un sourire, comme s'il était fier de moi. Alors que j'étais honteux. Le directeur hurlait, m'assommait d'insultes et de reproches. Une claque parti à la volée, je restais la, accusant le coup, sans réagir. Le serment terminé, c'est Davos qui venait vers nous. Il fallait préparer nos affaires. Fini l'internat. Fini les repas chauds servis, les douches, le lit confortable. On allait affronter la vie, la misère. Sauf que Davos avait d'autres projets. Le jour même, je devenais son apprenti officiel, alors qu'Eden s'installait au refuge fournit par l'abbaye. Einog est venu me rendre visite, quelques fois. Groin était sorti de l'infirmerie, quelques côtes brisées. Le directeur, un vieil homme, sévère mais brave, me regrettait. La colère l'avait emportée, mais il n'aurait jamais pu mettre l'un de ses pensionnaires à la rue. Il l'avait fait parce qu'il était temps. Et qu'il savait que Davos nous prendrait à son tour sous son aile. Pendant quatre années, nous avons vécu ainsi. Je ne voyais pas Éden souvent, mais j'ai pu passer plusieurs nuits intimes avec elle à l'insu de l'abbaye. Lorsque j'ai prononcé mes vieux, sept mois après mon entrée en ces lieux, j'ai supplié Davos de ne pas m'enlever ça. De me laisser profiter d'elle. Il m'a simplement dit de ne pas m'inquiéter. Que rien ne m'en empêcherait. Alors je lui ai fais confiance. Et ça n'a presque rien changé. Il m'a expliqué que je la désirais déjà avant, et que ça n'y changerait rien. Pour elle, en tout cas. Pour les autres.. Je me croyais à l'abris. Dans ma famille. Éden avait trouvé un travail d'apprentie cuisinière. Elle quittait le refuge deux ans après, mais elle revenait me voir aussi souvent que possible. Et Davos s'est fait attraper. Pourtant, je ne regrette pas de lui avoir fait confiance.. J'ai été arrêté. Sans pouvoir lui dire au revoir. On m'a jeté dans une cale, comme esclave. Je n'ai pu revenir qu'un an après. J'ai retrouvé Einog. Personne ne sait ou Davos a été envoyé. Quant à Éden.. Personne ne savais non plus ou j'étais. Elle est restée, elle a espérée.. Puis elle est parti. Einog me dit qu'elle a trouvé quelqu'un. Un marin, mais qu'il n'a jamais su son nom. Et qu'un jour, quelques mois avant mon retour, elle a quittée Golvandaar. Aujourd'hui, il ne me reste que mes souvenirs. Et cette lettre, qu'elle a laissée à mon égard.

Hors RolePlay :

Sven, 
Si jamais tu reviens, je suis désolée. Je ne peux plus t'attendre. Je ne sais même pas si je te verrais un jour en attendant ici. Je t'aimerais toujours. J'aurais souhaitée que tu m'écoute. Tu as voulu suivre ta foi, mais elle nous as perdue. Ne m'oublis jamais. J'espère que tu va bien.
Elle m'as manquée, physiquement, mais ça a bien vite disparu, pour ne jamais revenir. Quand je pense à elle, mon cœur se réchauffe toujours. Mais je ne sais plus ce que je ressens. Je crois que je l'aime. Mais je ne sais plus ce que cela veut dire. J'aimerais retrouver Davos. Je suis certain que lui, aurais les réponses à toutes mes questions..
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Uther Sven
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lun. 24 sept. 2012 12:23

Hors RolePlay :

Mémoires de Sven.
[Page 8]
Sociologie

RolePlay :

J'ai pris l'avantage. Je ne sais pas vraiment qui est mon adversaire. Moi ? Les habitants ? Non, je crois que c'est Esperia elle même. Et nous sommes tous des pions, comme sur un échiquier grandeur nature. Un peu plus complexe tout de même. Ici il n'y a pas de blanc ou de noir. Il n'y a pas non plus de camp défini. Chacun peut s'avérer un allié ou un ennemi. Et la conservation de ce statut dans le temps n'est pas du tout garantie. J'ai trouvé mes alliés du moment chez les Zerua. J'ai rencontré Slight, Tyren et Katniss, trois personnes aux grandes idées. J'ai rejoins leur projet de créer une famille. À nous quatre, nous avons pu réunir assez de personnes pour peser un peu plus. Pour avoir un semblant d'impact sur la ville, pouvoir agir concrètement à plus grande échelle. Les membres furent, en plus de nous quatre, Arsenius, Krystal, Necko, Mata, Rholin, Zehyrr. Sous Adobe, il existe un manoir immense, dont nous avons pris possession afin d'héberger notre communauté. En unissant nos forces, il a été vraiment simple de démettre Octyso de ses fonctions, et mettre qui nous souhaitions à sa place. En l'occurrence, ma personne. En quelques jours, à l'aide de la famille, j'ai facilement réalisé tout ce que j'avais vainement entrepris lors de mon arrivée à Adobe. Être maire de quartier m'offre une place plus que confortable. D'une part pour l'argent. D'autre part, malgré les responsabilités dont j'hérite, ainsi que le travail nécessaire, j'ai un réel impact pour changer les choses. J'ai transformé Adobe, relancé les projets, rendu ce quartier attractif. J'ai aussi pu acheter l'auberge d'Octyso. Avec Arsenius, nous avons entreprit les travaux. D'ici peu, nous pourrons ouvrir la meilleure taverne d'Esperia. Une des clefs de la réussite semble donc se trouver ici. Ne pas rester seul, s'entourer. Kemelvor n'aurait jamais pris la tête de la ville seul. Tout ceux qui se sont isolés ont finis par échouer. Je ne dis pas qu'il est la un moyen d'échapper indéfiniment à toute perte éventuelle, mais c'est un moyen efficace de se protéger. Je commence à voir Kemelvor sous un autre angle. Au final, il joue simplement, et il use très bien de ce moyen pour arriver à ses fins. À vrai dire, je n'y vois aucun mal, et je comprend mieux ses mots. "Je dis aux gens ce qu'ils veulent entendre". Voilà son moyen pour constituer son armée de relation. Ainsi, il se fait bien voir de tout le monde. Sa position n'est pas si simple, puisqu'en temps que gouverneur, il doit aussi prendre la responsabilité de contenter chacun, afin de ne pas perdre leur faveur. Cependant, il s'en sort plutôt bien. Il subsiste quand même un bémol. Les limites de cette techniques sont les mêmes que celle qui lui offre ses avantages. Il convient d'assurer l'entièreté du réseau relationnel. L'exemple le plus flagrant est celui de Mors. Il aurait certainement pu nous servir, mais ses relations avec certains membres de la famille étaient trop tendus pour prendre le risque. Plus tard, il y a quelques jours, nous avons eu à subir au coup d'éclat entre Slight et Katniss, puisque cette dernière le quittait. Sous ce masque de but commun, d'entraide et de communauté prospère, s'est alors vu apparaître beaucoup plus de complications que ce qu'il n'y paraissait. Entre autres, Tyren qui semble avoir des sentiments pour Katniss, ce qui déplaît à Slight, qui lui même semble en vouloir à Arsenius. Elle, semble rancunière envers Necko, qu'elle accuse d'avoir eu un flirt avec Slight. Chacun doit prendr position, et il y a parfois trop de différences pour prétendre à une pensée commune. Au final, je me demande si la famille va tenir. Cela ne m'inquiète pas, il n'y aura qu'à recommencer. Le plus dur est de prendre garde à ne pas me mettre quiconque à dos. Je me rappelle maintenant que Mikamus et Arn étaient mes amis avant qu'on veuille s'entre tuer. Sinon, quand j'aurais épuisé tout les alliés potentiels, je risque de n'avoir plus que des amis. À l'image d'Octyso, dont personne n'a voulu se dévouer pour protéger. La chose importante a conclure, je crois, est la suivante. Pour appréhender les relations multiples, il convient de prendre en compte toutes les relations sous jascentes, qui se cache sous l'idée d'une unité, d'une pensée commune. Il ne faut pas oublier que le groupe est constitué d'individus singuliers. Il y a toujours trois liens, entre trois concepts. L'individu, autrui, et la société. Malgré les risques et les complications des relations, je crois qu'elles subsistent un pouvoir influent ici. Ce n'est pas à mon avantage, j'ai parfois du mal à saisir la faiblesse que les hommes peuvent avoir, ou la complexité des relations plus "intimes". Cependant, je devrais pouvoir tirer parti du fait de ne pas y être contraint.
" Sven ", (Compte Utilisateur) a.k.a. Loup.
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Uther Sven
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ven. 7 déc. 2012 11:04

Hors RolePlay :

Mémoires de Sven.
[Page 9]
Pied de Guerre

RolePlay :

J'en viens à regretter Mikamus. Je le haissais, mais au fianl, il reste quelqu'un que je respectais énormément. Ca vient peut être du fait que j'ai vécu des choses avec lui. Aujourd'hui le seul témoin de cette époque qui semble rester, c'est le cap'tain. Ironie de la chose, puisqu'il a complètement déraillé, et qu'il n'a plus aucun souvenir. Lorsque les compères sont morts, il a y eu comme une periode de calme à Esperia. Puis de nouveaux arrivants. Et au final rien ne change. Lorsqu'on gagne une partie, il faut en recommencer une autre. Nous avons aujourd'hui à faire à des ennemis bien plus sauvages, bien plus primaires, bien plus dangeureux aussi. C'est pas vraiment comparable, mais je crois pas que Mikamus laissait une telle peut s'installer. Heureusement, nous sommes parvenus à faire tenir la famille. Zerua s'impose aujourd'hui comme leader d'Adobe, quartier sans doute le plus sûr de la ville. Par un fait de hasard, je pense, je me suis retrouvé à devoir diriger les corbeaux. Les autres semblent plus ou moins satisfait de moi, je dois pas trop mal m'en sortir. Le plus difficile, c'est pas de préparer des plans d'attaque, c'est d'unifier constament la famille. Encore maintenant, je me rend compte que certains ne se conaissent que très peu. Mais je dois l'avouer, malgré nos points faibles, je suis fier de faire parti de cette famille, fier de ce que nous avons construit tous ensemble. Il y a quelques temps, j'ai eu l'occasion de terminer cette guerre, définitivement. Va savoir pour quelle raison, j'ai preféré laisser Eraclys en vie. J'ésperais naivement que cela mettrais un terme à nos affrontements, que la leçon serait retenue. Au lieu de ça, je nous ai précipîté dans une guerre froide. Les antracides se cloitrent chez eux, et certains ont suffisament une vue d'ensemble pour me parler d'une potentielle guerre civile prête à exploser. Il faut se préparer, mettre nos pions en place. Les raskans sont toujours nos alliés, mais en face, j'ai de plus en plus de mal à cerner nos opposants. Aujourd'hui Esperia semble diviser en trois. D'un coté, les antracides. Au fond, je suis certain qu'ils pensent lutter pour un "bien social". Ils ont trouvés refuge à RiveLame. De l'autre, même en face, plus précisement, il y nous. Les Zerua, à Adobe, et les Raskans, au Quartier Ouest. Autant dire qu'on semble les seuls à avoir l'air de se soucier activement des problèmes que posent les antracides. Et pour finir, il y a tout les autres. Tout ceux qui essayent de vivre simplement, ou qui se battent isolément, mais quotidiennement pour s'assurer une vie la plus paisible possible. J'ai conscience que dans cette catégorie, nous ne faisons pas l'unanimité. Je doute que les antracides soient plus populaires, mais si ces personnes n'ont pas choisi de camp, c'est bien qu'il y a une raison. Au début, cela m'a préocupé. On a tenté de jouer sur le plan poilitique, de s'imposer, et de se mettre à nu. On désirait tellement montrer à tous que nos valeurs étaient juste, qu'on aspirait qu'à protéger la ville. Ca n'a pas vraiment eu l'effet escompté. Je sais que beaucoup pensent que notre seul but, c'est le pouvoir, l'argent.. Ce qui pour mon cas, n'aurait d'ailleurs pas était si faux dans un autre contexte. Aujourd'hui qu'importe. J'ose espérer que tôt ou tard, le peuple se rendra compte que notre combat était juste. Si ce n'est pas le cas, tant pis. Au fond de moi, je sais que je suis prêt à donner ma vie pour ce que je trouve juste. J'ai changé. Je découvre que je suis prêt à me battre, pour protéger des valeurs qui me sont chères. Je comprend maintenant ce que ça fait, d'être à la guerre. Même si ce n'est pas un affrontement physique, je me retourne, je suis nerveux, j'ai toujours peur de me faire attraper dans un coin. Et là.. Il est évident que j'aurais du mal à défendre ma vie. J'ai quand même appris à encaisser les coups, à défaut d'en donner. Pas sur que ça serve, mais bon.. Ce qui m'inquiètes, c'est que je me demande souvent ce qu'il serait advenu si Zerua n'avais pris part au combat. C'est effrayant de se dire que si les Raskans ne nous avaient pas, si nous n'avions pas les Raskans comme alliés, les Antracies auraient peut être deja vaincus. Ils ont l'air d'être prêts à tout pour arriver à leur fin. La peur.. Pas sur qu'ils y soient soumis autant que chacun de nous. Et si nous n'avions pas été la.. Je me dis qu'Eraclys controlerait deja la ville. Et qui sait dans quel enfer on vivrait alors. Aujourd'hui j'en suis convaincu, notre combat est vital pour la ville. Aujourd'hui plus que jamais, j'ai peur. Et pourtant, j'ai enfin accepté de mourir. Ici, ailleurs, qu'importe. Au final, j'aime Esperia. Ca aura pris du temps, mais aujourd'hui, c'est chez moi. Et il est temps de prendre les armes, aussi bien au sens métaphorique, pour défendre les miens, défendre ce qui nous est cher.

"La guerre, c'est la guerre des hommes. La paix, c'est la guerre des idées".
Modifié en dernier par Uther Sven le ven. 7 déc. 2012 13:12, modifié 1 fois.
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