Sociologie d'un bouseux.

Les récits d'Esperia et de l'Ancien Monde. Venez partager vos histoires les plus épiques !

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Darion
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ven. 6 juil. 2012 20:04

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Vous remarquez qu'il est précisé que l'auteur ne sachant ni lire, ni écrire, à dicter ses mots à un homme de lettre:

RolePlay :

Sociologie d'un bouseux

I) Le quartier Ouest.

Probablement le lieu de résidences et de commerces le plus prospère, économiquement parlant, de toute la ville, les individus qui y vivent ne sont ni des esclaves, ni des ouvriers à bas moyen.
Le quartier est peuplé d'habitants fortunés, de citoyens (ce qui est exactement la même chose en réalité), de hauts fonctionnaires et de nobles, ces derniers prétendent avoir gagné leur titre par des faits de bravoures, mais étrangement, la caractéristique que partage tous les nobles du quartier est la suivante: ils possèdent une fortune colossale, il ne serait pas imprudent de pensé que ce titre a un prix, qui ne s'achète pas par le sang mais par des Esper d'or.

Protégé par des statuts acquis par la richesse, ces bourgeois tiennent comme la vie, à ce que les autres habitants de la ville leur accordent le respect dû aux seigneurs de la capitale sans prouver aucune légitimité. Dans les autres cités du monde, les nobles sont respectés, et ne payent point d’impôts car ils risquent leur vie pour protéger celle des paysans, à Esperia les nobles ne prennent aucun risque mais ont tous des avantages de ce titre.

Les résidents du quartier Ouest se donnent des valeurs de générosité en prenant soin de leurs esclaves, ce qui est paradoxal en réalité car il n'est pas surprenant de voir des nobles faire du mal aux esclaves des autres ou ceux du sans fond, la vraie générosité serait d'affranchir ses esclaves, mais ce serait perdre une main d'oeuvre gratuite qui les maintiens dans leur cité d'ivoire. Il existe un groupe occulte parmi ces gens "respectables" qu'ils appellent Spiritueux, une famille qui agit dans l'ombre pour s'entraider, profitant du statut, de la fonction au sein du gouvernement de chacun pour garder fortune et pouvoir, car incapable de garder leur position par légitimité.

On remarque alors, le phénomène sociologique que les Hommes de la capitale connaissent bien, la respectabilité bourgeoise:
Au quartier Ouest, tout le monde est propre, tout le monde sent bon, tout le monde est vêtu des meilleurs étoffes du nouveau monde, mais derrière cette propreté apparente, se cache complots, vols, meurtres, tant de haine et de vérole, le réelle problème pour ces gens, n'est pas de faire le crime, mais plutôt que ça se sache, ternissant ainsi leur image de marque. C'est pourquoi ces "nobles valeureux" ne font jamais la sale besogne par eux même, ils payent toujours quelqu'un (généralement un être modeste, prêt à se salir les mains pour manger), illustrant une nouvelle fois l'immortalité, la lâcheté, toujours caché derrière ce masque, ils tentent de se donner une image "rebelle et critique" en s'opposant verbalement à la garde (symbole de l'autorité) qui ne peut ni répondre, ni agir face aux titres de noblesses, c'est sans risque qu'ils se prétendent révolutionnaire.

De tous les quartiers d'Esperia, le quartier Ouest est le plus agréable en apparence, mais le plus terrible en fond.

Darion
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sam. 7 juil. 2012 00:07

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II) Adobe.

"Un quartier neuf" qu'on nous dit, "une affaire" qu'on nous vend, certes le quartier est jeune, une architecture qui charme, des locaux vides qui n'attendent qu'à prendre vie, l'avenir sourie sur ce quartier, mais derrière le rideau de mensonge se cache la triste vérité.

Arbitrio a voulu que le gouverneur, le père d'Esperia, ait installé son bureau dans ce quartier, et c'est étrangement dans ce même lieu que les anciens présidents de la famille Tarkhan sont venus s'installer après le coups d'Etat du jeune William.
L'ancien maire de Rive Lame n'a jamais digéré de perdre tout son empire, aujourd'hui, ceux qui se font appeler les "compères" s'engagent d'amitié avec ceux qui comme eux sont fâchés par le système Esperien, ils ne forment pas une famille officielle, mais je les appel les "Loups d'adobe".

Ce groupe de brutes allie violence, cruauté et exprime leur frustration par des coups, mais bien qu'ils se donnent une allure virile, honorable et vante un système patriarcale, je ne juge que par les actes, qui sont-ils réellement? Des habitants, citoyens, qui pour la plus part n'aspirent qu'à la richesse et l'élévation sociale, aucun d'eux ne sont combattants, tout ce qu'ils combattent sont des esclaves qui ne peuvent rendre les coups. Ce sont des loups, en meute, ils chassent le gibier inoffensif, mais évitent les plus costauds, ainsi ces "révoltés" sont capables de la pire violence sur les esclaves, mais sont incapables de moindre opposition verbale face aux nobles du quartier Ouest.

Pour un esclave, Adobe est le principal quartier à éviter, une fois affranchis, vous ne risquez plus rien des loups qui rodent, certains sont trop vieux pour se servirent de leur dents, d'autres trop légers.
On remarque que chaque quartier abrite une famille de pouvoir généralement symbolisé par son maire, si je devais hiérarchiser ces familles sur leur puissance militaro-économique et par rapport à la quête du pouvoir sur Esperia, je dirai que le quartier ouest se trouve à la tête de la pyramide, puis vint Rive Lame et enfin Adobe, car, bien que les loups soient les plus affamés, ils sont aussi ceux qui mangent le moins, et pour preuve: une instabilité politique leur fait changer de maire toutes les semaines, et le nombre de jours de prisons qu'ont vécu la plus part des résidents de ce quartier est impressionnant.

Aucun établissement ne reste ouvert sur une longue durée à Adobe, pas une taverne, la salle de jeu va bientôt déménager, les thermes sont en rénovations, l'ambiance du quartier égale celle d'un cimetière, chose ironique, les résidents ont l'air de morts.
Modifié en dernier par Darion le dim. 8 juil. 2012 21:19, modifié 1 fois.

Darion
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dim. 8 juil. 2012 02:02

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Parenthèse: Esperia, ville de pouvoir.

Le jeu politique d'Esperia, première ville coloniale du nouveau monde attire bien des regards, la nouvelle terre est le point d'attraction d'un commerce prospère, en somme, contrôler Esperia c'est contrôler le commerce du nouveau monde, on peut voir un avenir impérial avec comme capitale la grande citée d'or d'Esperia.

Un jeu qui en vaut la chandelle, ainsi les plus ambitieux, les plus puissants n'aspirent qu'au contrôle de la ville, d'autres, plus violents, sont attirés par une voie plus radicale, à savoir l'émancipation de l'influence de l'ancien monde, en particulier des forces de la capitale mais également celle du gouvernement qu'ils jugent trop moue, ces radicaux rêvent d'un état à la poigne de fer, en particulier en ce qui concerne les esclaves.

A l'heure actuelle, le pouvoir suprême est occupé par le gouverneur Kemelvor, qui tente (avec succès jusque là) de maintenir son poste, de maintenir l'ordre, et un commerce prospère.
Mais avec l'affront impuni du marchand d'esclave Ledgris, qui faisait le bonheur de la bourgeoisie d'Esperia, qui grâce à quelques Esper d'or, pouvaient s'offrir une main d'oeuvre gratuite, amène alors une politique bien différente:

L'absence de maitre pour les esclaves, qui deviennent alors des salariés qu'il faut payer, ainsi sur le plan économique, l'esclave devient l'égal de l'habitant, de plus, la nouvelle politique du gouvernement amène à la formation d'un ghetto au porte de la ville: le sans-fond, qui est une véritable poubelle où les esclaves viennent dormir dans des tentes peu solides, et l'arriver sans fin de nouveaux esclaves ne fait qu'accroitre la taille de ces toilettes urbains.

Le manque de hiérarchie utile, et l'arriver du "nouveau esclave sans foi, ni loi" apporte des tensions entre les plus violents, entre les nobles qui en veulent toujours plus, et le gouvernement qui tente de subvenir aux besoins de ces derniers sans faire appel à la violence.
Car la moindre brutalité, amène à des tonnes de paperasses ainsi qu'à des demandes de dédommagements, la garde se sent paralyser d'agir, une guerre civile semble se former à l'horizon, et le gouverneur graisse la patte des forces de l'ordre pour éviter tout coups d'état possible.

On peut facilement imaginer, un bloc spiritueux, qui envie un pouvoir absolue depuis toujours, car traditionnellement en haut de la pyramide du pouvoir, sans jamais être au sommet.
Mais aussi un bloc militaire, entre ceux qui ont la force de porter les armes, qui se sentent un devoir de protection de la stabilité d'Esperia tout en se posant des questions sur les biens faits de la politique Kemelvorienne.

Les radicaux d'Adobe n'attendent qu'une occasion pour prendre les armes et marcher sur le sénat, pendant que la noblesse du quartier Ouest conspire de façon de plus en plus visible, mais je n'oublierai pas le bloc de Rive-lame, qui semble soutenir le gouvernement mit en place et n'a encore rien montrer de sa capacité, qui seule abrite à la fois une puissance économique respectable ainsi que des combattants.

Il ne serait pas stupide d'envisager de façon de plus en plus sérieuse, une guerre civile, le résultat de cette affrontement sera peut-être déterminé par la prise de position des nombreux esclaves sans maitre, ce sont donc les plus méprisés qui doivent être les plus flattés.
Modifié en dernier par Darion le dim. 8 juil. 2012 21:15, modifié 1 fois.

Darion
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jeu. 12 juil. 2012 03:17

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III) Un pour tous...Un pour tous.

Ces derniers jours, c'est à travers mon casque de garde que j'observais l'explosion du nombre d'agressions et de vols dans la ville, nous avons eu des suspects, quelques fois, des fouilles, mais nous n'avons jamais eu de preuve, et selon la politique du gouverneur, on n'agit pas sans preuve.

C'est sur la compassion de Kemelvor pour ses sujets que ces hors la loi fondent leur stratégie, ils masquent leur visage et frappent des cibles de choix, ce ne sont pas des fous qui brutalisent seulement dans le but d'en tirer un plaisir, non, ils frappent des concurrents, des ennemis, des personnes qui ont eu la folie de les défier.
Et bien, qu'on puisse lire la satisfaction, la sensation d'être des guerriers, des hommes forts et courageux, je connais la vérité, si le gouverneur nous le permettait, à nous la garde, d'agir, nous n'aurions qu'à enfoncer leur porte, les prendre, eux et leurs femmes, pour exprimer notre frustration de façon physique, dans nos cellules, jusqu'à ce qu'ils nous supplient de voir une dernière fois la lumière du jour avant de mourir. Car même si nous n'avons pas de preuves, nous avons des témoignages, tous savent qui sont ces barbares, mais personne ne le dire.

L'accélération des crimes de ces derniers jours, prouvent que nous nous rapprochons d'un évènement bien spécifique, peut-être une guerre civile, un coups d'état, le changement de gouverneur, qui sait?
Qu'importe qui commandite ces agressions, ils ont montrés à toute la ville de quoi ils étaient capables, et semblaient vouloir exposer au grand jour, la faiblesse de Kemelvor face à leur efficacité.

Maintenant que l'axe du mal, de la brutalité, de la lâcheté et de la cupidité apparait aux yeux de tous, nous connaissons les membres qui adhèrent à ces idées diaboliques, ceux qui se considèrent comme des Hommes de biens vont devoir choisir entre faire leur devoir, dicté par la loi et leur gouvernement d'incapables, ou faire ce qui leur semble juste, tout en passant outre les règles de la ville.
Une chance pour moi, on m'a licencié, preuve que l'axe du mal dispose d'une puissance de pression suffisamment efficace pour faire plier le chef suprême de la cité, me libérant du devoir dont j'ai fait serment envers cette ville, car il est maintenant clair que les solutions pour survivre ne sont pas légions:

- Agir comme ceux qu'on appel "la confrérie noire" pour faire tomber leur commanditaire, ou du moins, les envoyer au dispensaire, faire en sorte que la soignante ne puisse faire de distinction entre leur visage et leur rectum.

-Que le petit peuple se réveil et marche sur le sénat pour faire tomber les têtes responsables de l'anarchie régnante, encore cachée par une grotesque comédie du noble qui achète la belle esclave, en réalité, avec la garde paralysée, l'esclave pourrait crever les yeux du noble, il ne se passerait rien.

En ce qui me concerne, ce sont peut-être les dernières pages que je dicte à mon associé qui écrit ici, je crains que vous ne retrouviez mon corps dans un égout et sans ses dents, tout semble perdu, et pourtant, si Arbitrio le veut, les travailleurs d'Esperia se poseront la question: Dois-je être gouverné, menacé par des hommes qui se parfument, se maquillent, portent une épée qu'ils n'ont jamais utilisé, raconte des récits qu'ils n'ont jamais vécu, parlent de pays qu'ils n'ont jamais visité et qui défendent leur vie en criant leur statut: noble?

Certains disent que je ne suis qu'un barbare de l'ancien monde, mais je reconnais encore le courage, le courage de l'esclave qui s'oppose à la garde, le courage de la soignante qui défend ses patients, le courage de l'artiste qui sauve son travail sous une pluie d'éclairs...Il n'y a pas de courage à se cacher le visage pour attaquer à trois, une seule femme, à l'aide de bâtons.
Alors en définitive, mes amis esclaves, petits travailleurs, oubliez la loi, faites ce qui est juste: crevez leur les yeux.

Darion
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jeu. 16 août 2012 14:28

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Sociologie d'un bouseux, Deuxième volume:

I) Les hommes de l'ancien monde.

Hier sont tombés dans le sable de l'arène, deux hommes qui n'avaient que trop vécu et qui pourtant avaient encore beaucoup à faire, nombreux sont leurs titres, Tarkhans, Compères, loups d'adobe, ces vieux renards qui s'infiltraient à travers les failles du système pour s'enrichir, qui faisaient justice par la violence, ont maintenant rejoins le royaume du créateur.

Nostalgique du règne de Lexig, les citoyens, Arn et Mikamus ont mis tout ce qui était en leur pouvoir pour faire tomber le gouvernement Kemelvor, aspirant à conserver leur système traditionnel de l'ancien monde.

Ils sont venus en colon pour forger ce nouveau monde à leur image, mais ce qui leur était impossible de percevoir, est que Esperia ne sera jamais comme ils l'auraient voulu, à la différence de certains hommes, ils ont su s'adapter aux nouvelles règles du jeu et évoluer pour devenir des noms marquants de l'histoire de cette ville.
Ces hommes sont finalement allés là où tout statut ne compte point, là où le titre de gouverneur, noble, citoyen, esclave est oublié, dans l'arène des bouseux, le sans fond.

Ils n'étaient plus que des hommes, l'arme à la main, combattant chacun pour l'idée qu'ils avaient pour cette ville, les révolutionnaires voyaient en Kemelvor, un tyran caché derrière un sourire sympathique et de belles phrases, pendant qu'eux détenaient la vérité. Et bien que je sois comme la plupart des hommes de cette ville, un partisan du gouverneur...Je me dois de réfléchir et de poser certaines questions: Est-il réellement l'homme qu'il prétend être?
Ses méthodes ne sont pas limpides, il agit dans l'ombre et non à la lumière du jour en envoyant la garde enfoncer votre porte pour vous prendre ce qu'ils veulent...non, il reste discret, mais en dernière heure, nous sommes à genoux face à lui, et il reste triomphant.
Car c'est dans le sang qu'il a mit fin à ses deux opposants, peut-être ont ils été les seuls à ne pas être dupe par le mensonge pestilentiel de notre lumineux gouverneur.

Tant de questions posés par la réflexion des compères, mais toujours sans réponses, le destin a voulu qu'ils tombent face à Kemelvor, face à l'histoire ils ne seront que des rebelles anéantis, néanmoins si ils avaient vaincus le gouverneur, on aurait compté aux enfants quels grands libérateurs ils étaient, tout intellectuel se doit de creuser la question: sommes nous dans le bon camps?

Durant toutes leurs tentatives de faire tomber ce monde, j'ai observé les compères, leurs méthodes, leurs buts...Et je sais maintenant comment arriver à l'objectif qu'ils s'étaient fixés, le pouvoir du gouvernement se détient par deux éléments: la garde, et l'argent.
Mais depuis peu, l'état est incapable de donner un salaire à ces gardes, et lorsqu'on perd confiance en son dirigeant, que l'on meurt de faim, c'est vers un nouvel employeur qu'on se tourne...peut-être une faille exploitable pour mettre la main sur le pouvoir Kemelvorien.
En conclusion, ce n'est pas de leur vivant, que les compères ont amené une révolution, mais peut-être par leur mort...

Darion
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dim. 26 août 2012 03:11

Hors RolePlay :

En lisant cette page, vous remarquez que l'écriture est tremblante, on peut penser que l'écrivain à qui on dicte le texte, subit une certaine pression.

RolePlay :

II) Terre maudite.

Lorsqu'on arrive depuis le navire de l'esclavagiste sur ce nouveau monde, la légende de notre terre natale, l'objectif de la capitale, on se dit que l'on arrive à Esperia, la ville de l'espoir, gouverné par un homme bon et ses conseillés plein d'honneurs.
On se rend rapidement compte de notre erreur...En réalité, il existe deux types d'esclaves:

- ceux qui s'adaptent à leur nouvelle vie, courbe l'échine et font ce qu'on leur dit sans poser de question, ce sont généralement ceux qui s'affranchissent le plus rapidement, on leur découvre plus tard une capacité de survie certaine.

- Et ceux qui sont victimes, du syndrome de l'ancien monde, habitué à leur ancienne situation (prince, chevalier, marchand, écumeur...) tous, ont du mal à accepter les nouvelles règles, auquel ils n'ont jamais goutés, ils ne réalisent pas qu'en traversant la mer, ils ne seraient plus rien...Comme si tout ce qu'ils avaient réalisés dans leur vie ne s'étaient jamais passés.

Quelque soit l'esclave, il met généralement peu de temps à découvrir que derrière les titres, les richesses, les fonctions prestigieuses et les beaux vêtements, tout ce qui a de la valeur dans cette ville, s'acquiert par des coups de poignard dans le dos, des trahisons, c'est pourquoi, le haute société d'Esperia n'est réservée qu'aux plus véreux.
Tout ceux qui ont tentés de changer ce monde, ont été brisés, nous étions des légions à vouloir réinstaller un système de valeur, d'honneur et de confiance, mais aucune de nos actions n'étaient à la hauteur. Cette ville prend les braves de l'ancien monde, les détruis, pour en faire des monstres à l'image de ces terres maudites.
- Le chevalier Thémis, le valeureux guerrier lié à un code de conduite exigent, s'est transformé en chien de l'aveugle, la créature qu'on appel le "sans-visage".
- Le tavernier William, sourire sympathique, maire de Rive Lame, est devenu le Cap'taine Will, un esprit qui a sombré dans la folie et le chaos, fourbe et calculateur.
- Toute la garde, des Hommes en qui j'avais confiance, les derniers individus encore humains de la ville ont finalement tournés le dos à notre fraternité, l'idéologie de notre famille, c'est lorsque nous avions le plus besoin de ces soldats pour faire ce qui devait être fait, qu'ils m'ont trahis!

La cruauté s'apprend, et cette ville est une bonne école, en vivant ici, on se surprend à faire des choses dont on ne s'imaginait pas capable de faire, des choses discutables, et au fond de soit, on se dit que nos actions sont justifiées, que nous sommes encore humains, mais lorsque l'on viole une femme, que l'on brule le visage d'un homme, que l'on lui coupe la langue, que l'on frappe des esclaves pour un aveugle, que l'on organise des combats, que l'on fouette pour l'exemple, comment peut-on encore prétendre être humain?
Derrière une beauté artificielle, cette ville cache des horreurs à coupées le souffle, cette situation...vous en êtes tous responsables, vous m'avez brisés...vous m'avez tous brisés...Vous me chassez comme un être indésirable après tout ce que j'ai fait, au nom de votre loi, de votre éthique que vous sortez quand bon vous sembles! Après réflexion, je ne suis arriver qu'à une unique conclusion, une purge irréalisable pour un seul homme, sauver ce monde par le feu, en corrigeant l'erreur du créateur d'avoir toléré pareil enfer. Par le feu et le sang! C'est le seul moyen de mettre fin à ce mensonge véreux, gangréné qui s'imprègne dans les populations telle une maladie pestilentielle, Esperia n'est pas un espoir mais une infection putride qui tue assurément, ne laissant qu'un corps sans humanité, car vous qui lisez ces lignes...vous ne le réalisez pas encore, mais cette ville vous a déjà tué.

Darion
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mar. 4 sept. 2012 22:17

RolePlay :

III) Je suis le Darion.

Ces derniers jours, j'ai passé plus de temps avec les monstres de la foret, les chiens du sans fond et la solitude de ma maison qu'avec des habitants de la ville.
J'ai usé de tout ce que je sais faire, de tout mon savoir et mon entrainement passé pour mettre au point le plan final du chapitre de ma vie.

La ville toute entière repose sur la force et l'efficacité de la garde, sans ces soldats, les politiques n'ont pas de pouvoir réel, c'est pourquoi je me devais de faire couler ce corps militaire, pour finalement avoir l'occasion d'atteindre le centre de gravité du pouvoir, le gouverneur Kemelvor.

Briser le capitaine de la garde ne fut pas difficile avec l'aide du camarade Edwins, l'argent trouvé sur Zehyrr le nain me permit de financer mes vivres ainsi que mes armes, mais lorsque l'on est seul, notre champs d'action s'amenuise brutalement...
Je devins ainsi l'ennemi du peuple que je protégeais autrefois et que je rêve aujourd'hui de voir brulé, le visage facilement reconnaissable et sans allié, j'ai dû me tourné vers ceux qui n'ont rien et qui sont prêt à tout, les créatures du sans fond, l'aveugle et ses briseurs d'esclaves, les chiens.

Rapidement, la barbare du nord qu'on nomme Eudoxie tomba, et une fois de plus, ma colère prit le dessus...je n'ai pas su contrôlé les évènements qui ont menés à sa paralysie, ce n'est pas ce que je souhaitais, mais je ne pouvais laisser quelqu'un mettre mes plans en périls, l'importance de ma mission dépasse celle d'une nordique sans foi, ni loi.

Grâce aux chiens, je parvins à faire basculer la balance de mon coté et mettant fin aux agissements du soldat Menako, un autre tomba...le reste de la garde n'était composé que d'amateurs qui venaient d'intégrer le corps, les plus compétents d'entre eux furent licenciés, comme si le créateur m'ouvrait une ouverture, me lançait un défi, comme si il me disait: "La mission doit être accomplit...quelque soit le prix".
La gangrène me ronge les os, la chair, elle dévore la vie depuis mon épaule, et je n'ai plus quelques jours à vivre dans ce monde, peu de temps et tant de chose à faire, je réalise finalement que c'est en nos dernières heures que les choses qui furent sombres et obscurs deviennent clairs et limpides, votre vision est encore trouble alors je vais vous illuminer, vous enseignez la dernière de mes leçons:

Je suis venue en homme de l'ancien monde, je mourrai et finirai cette mission en homme de l'ancien monde, je vais faire de nouveau mon devoir, tout se terminera dans le feu et le sang.

Shahab
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dim. 19 mai 2013 17:09

Hors RolePlay :

Ces deux chefs d'oeuvres sont à présent disponibles sur le wiki et à la bibliotheque d'Esperia par la même occasion

http://www.esperia-rp.net/wiki/index.ph ... x_:_Tome_I
http://www.esperia-rp.net/wiki/index.ph ... _:_Tome_II

Si quelqu'un est motivé pour corriger les fautes d’orthographes... Je vous remercie d'avance. Signalez vous ici afin de ne pas être plusieurs sur le même document :)
Fab

Hafez
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lun. 20 mai 2013 09:23

Hors RolePlay :

Fautes corrigées.
Image
Anciennement Scholwitz/X42-Hafez-Ean
Maintenant Mürgen
"Plus gros radin" Esperia awards 2015

Avatar du membre
Kelmazad
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lun. 20 mai 2013 11:42
Pourquoi corriger les fautes?

C'est la sociogie DU BOUSEUX.
Les fautes sont l'âme du texte...