[La Légende D'Herobrine / Giscon Astegal]

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Uther Sven
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mer. 8 août 2012 09:23

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LA LÉGENDE D'HEROBRINE
Giscon Astegal
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Prologue
Je me prénomme Giscon Astegal, deuxième du nom. Depuis tout jeune, mon père m'a transmis la fièvre des légendes urbaines, alimentant les folklores locaux. Jamais ma soif de curiosité n'a pu être satisfaite. J'ai voué ma vie à chercher la vérité, parcourant les terres, de Golvandaar à Caroggia, visitant toutes les régions de ce monde. La difficulté dans les mythes, reste de distinguer la vérité de la fiction. Le mode de transmission est souvent identique, le bouche à oreille fait perdurer ses légendes, mais laisse libre cours à l'interprétation de chacun. La plupart du temps, la véracité des faits ne pourra jamais être prouvée, l'authenticité ou non des témoignages dépendant seulement de la bonne foi de ceux qui les racontent. Il est rare que dans mes enquêtes, j'ai pu obtenir des preuves concrètes. Et j'ai plus souvent contribué à décrédibiliser une légende qu'à prouver son existence. Très vite, ma curiosité m'amenait vers un type de mythe très particulier. Au fil des années, je me suis spécialisés dans les légendes surnaturelles, concernant les spectres, revenants, apparitions d'Arbitrio, lieux hantés ou mystères des étoiles. J'ai fini par obtenir une renommée conséquente, telle qu'en plusieurs endroits, on m'appelle "le chasseur de fantôme", demandant parfois mon aide.  Je crois que les légendes effrayantes sont celles qui sont le plus enclins à rester dans les esprits. La encore, il est très difficile d'obtenir quelconques preuves, autres que des témoignages. 
À l'aube de mes cinquante années de voyage, de découvertes et de recherche, j'ai humblement acquis un nombre important d'anecdotes, toutes plus croustillantes les unes que les autres. Pourtant, si plusieurs peuvent prêter à sourire, relatant plus la folie d'un homme ivre qu'un véritable danger, il en est d'autres qui nous font froid dans le dos..
L'une d'elle, particulièrement, me laisse rempli d'effroi à sa simple évocation. Si j'ai plus souvent eu à faire à des récits narrés par des témoins, j'ai pu cette fois, être témoin direct de ce phénomène. Dans chaque recherche que j'effectue, je m'efforce de trouver le lieu ou le mythe s'est produit, tenter d'entrevoir quelques indices. Je dois bien avouer que la plupart du temps, je passe une nuit plus mouvementée par les caprices du temps que par la manifestation quelconque d'un spectre ou d'un dieu faiseur de miracle. Pourtant, ce que j'ai vécu durant ce séjour m'a marqué à vie..

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Hasard
Castelvaux, une cité située à quelques dizaines de miles de Baenum Sigur, est depuis plusieurs années, lieu de spéculations. Presque un passé temps régional, il n'est pas rare d'entendre à l'auberge un homme qui raconte ce que "l'ami d'un ami" à vécu. Je me trouvais ici par hasard en ce lieu, venant du nord, et me dirigeant vers la Capitale, afin de rendre visite à un ami. Affairé à un table, dans une auberge dont le nom m'échappe aujourd'hui, j'ai pu assister au discours d'un homme, visiblement paniqué, qui avait manifestement tenté de noyer son angoisse dans ses cruches de vins. Autour de lui, s'affairaient de nombreux curieux, que j'ai vite rejoint. Je me souviens qu'il avait l'air dans tout ces états, prêtant peu attention aux personnes en sa présence, se contentant de déblatérer son récit à la masse l'écoutant. 
- Je l'ai vu, il était la, devant moi, il a essayé de m'attaquer.. Il existe.. Herobrine existe..
Le reste de son discours était décousu, et incohérent. J'ai donc décidé d'aller demander de plus amples informations auprès du tavernier. Ce dernier s'est montré plus amusé qu'inquiet par le spectacle de son client.
- L'vieux Norbert perd un peu la boule, et si vous voulez m'n avis, il a encore du forcer sur l'picrate, not' vieux Norbert. On a l'habitude d'ses histoires farfelues.
J'ai décidé d'insister, et d'en apprendre plus sur cette fameuse histoire "d'Herobrine". Le lendemain, je me rendais à la bibliothèque, et j'ai découvert une légende plutôt mystérieuse, qui avait tout pour plaire au lecteur lambda, à la recherche de sensations fortes. Je vous la relate ici même, m'appuyant sur mes souvenirs. J'oublie probablement quelques détails, et l'auteur m'excusera si je reprend certaines de ces phrases.

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La Légende
Cette bien sombre histoire commence pourtant par un acte de grâce. En 159, l'orphelinat de Castelvaux fut inauguré, projet mené à terme par un certain frère Naleth, amoureux des enfants, qui avait décidé de dépenser sa petite fortune acquise grâce aux dons, en sauvant ceux qui étaient abandonnés. Il recueillit nombreux d'entre eux, leur offrant un toit, une éducation, et une salivation. C'était le lieu de vie d'une dizaine de frères, qui vouaient leur vie à ses enfants pleins d'ambitions et de rêves. En 159, frère Naleth poussa son dernier souffle de vie. Mais en sa mémoire, le bâtiment perdura, repris par un frère différent à la mort de chaque prédécesseur. En 159, c'est frère Hugyil qui repris la direction de l'orphelinat. En 195, a sa mort, frère Paistès le remplaça, remplacé à son tour à sa mort, en 217, par frère Bastaf. Jamais l'orphelinat n'avait fait parlé de lui autrement que par ses prouesses auprès de ses occupants. Lorsque frère Bastaf décéda, pendu dans sa chambre, ce fut l'incompréhension totale chez les habitants de la ville. Sur ce fait, je ne puis affirmer si c'est vraiment arrivé, ou s'il s'agit la d'une anecdote fictive destinée à pimenter l'histoire. Ce qui est certain, c'est que lorsqu'en 253, frère Abacifor eu la responsabilité de reprendre la direction. Celui qu'on surnommerait plus tard "le frère noir" annonçait une nouvelle ère de terreur. La encore, il est difficile de distinguer la vérité de la fiction. Ce qui a été relaté à son sujet ne la été que par le biais de ragots. La milice n'étant jamais venue vérifier clairement ses agissements, n'osant pas a l'époque s'attaquer à son statut religieux. On ne remettais pas un homme de foi en doute aussi facilement. On l'a soupçonné de violences, de viols, et même de meurtres. Les mégères racontaient même qu'il mangeait les enfants indisciplinés. On ne saura jamais ou s'arrête la frontière de la vérité, mais plusieurs témoignages, appuyés de marques physiques, ont amenés certains faits effroyables. Le penchant pour la boisson du frère Abacifor s'est vite transformé en véritable addiction. Il ne se passait pas un jour ou il restait totalement sobre. Les dons que l'orphelinat continuait de recevoir servaient finalement à remplir sa cave. Il a même finit par mélanger ses doses avec de la poudre rouge, laissant libre cours à son agressivité, évacuant ses frustrations sexuelles refoulées. Les enfants qui n'obéissaient pas était envoyés dans des cachots, privés de nourriture pendant plusieurs jours. Les coups de fouets étaient monnaie courante. Il paraîtrait que plusieurs enfants aient mystérieusement perdus la vie pendant cette période, victimes d'accidents étranges. Les seules limites aux sévices que subissaient les pensionnaires étaient l'imagination glauque tristement débordante du frère noir. Comme toutes les économies étaient monopolisées pour son confort, le bâtiment se délabrait peu à peu. Si l'aile réservée aux frères était tenue propre, celle des enfants devenait de plus en plus sale. Le peu de mobilier était en piteux état, les dalles jonchant le sol était fendues, les fenêtres brisées, les pensionnaires cohabitaient avec des araignées, et insectes de toutes sortes. La période funèbre dura plusieurs années, jusqu'en 274. L'orphelinat hébergeait alors un certain Herobrine, montagnard âgée d'une quinzaine d'années. Grand pour son âge, il était un des seuls à tenir tête au frère noir, défendant les plus faibles, mais passant la majeure partie de son temps au purgatoire, la salle de correction ou Abacifor administrait les punitions les plus horribles à ses "protégés". On raconte que le corps d'Herobrine était de plus en plus meurtri au fil du temps passé en compagnie du frère noir. La encore, les rumeurs vont bon train. On raconte qu'il s'était fait couper la langue, arracher la peau du dos, crever les tympans, et j'en passe. Je n'ose pas imaginer le nombre d'heures que ce pauvre garçon à passé à souffrir pour protéger ses amis. Et il est arrivé ce jour innommable.. Impossible de savoir ce que le frère noir lui reprochait, encore. Dans un etat pitoyable, comme à son habitude, rongé par l'alcool et sa rage aveuglante, décida de punir d'une façon exemplaire le plus difficile de ses pensionnaires. Aujourd'hui, il n'y a plus personne pour raconter ce qui a pu de passer cette horrible nuit.. On ne peut pas savoir avec exactitude ce qu'a enduré le jeune garçon. Une chose est sûre, cependant, que je pourrais confirmer plus tard, Abacifor lui creva les yeux. Les ragots les plus obscurs racontent que cette nuit la, le frère noir lui a fait ingurgiter une quantité importante de poudre rouge, et que c'est ce qui a provoqué les événements suivants.. Des cris de souffrances horribles ont retentis dans toute la ville. Si bien que le lendemain, plusieurs gardes se rendirent aux aurores aux portes de l'orphelinat. Mais personne ne répondit, obligeant les hommes à pénétrer dans l'établissements. Ils découvrirent une véritable boucherie. Tout les enfants avaient disparus, et aucun ne fut jamais retrouvé. Les gardes purent contempler les corps des quatorze frères. Ils semblaient avoir subit une mort lente et douloureuse. Leur chair était intégralement à vif, du crâne jusqu'au pieds. Leur corps était démembré. Leurs yeux avaient été arrachés, ainsi que la langue. Tous pendaient au bout d'une corde, sauf le frère noir. On le retrouva quelques heures plus tard, en tout cas, ce qu'il restait de lui, qui avait été donné à manger à des cochons, dans une ferme proche. Les gardes qui étaient partis restèrent tous marqués psychologiquement par leur découverte, n'ayant jamais vu telle horreur auparavant. Depuis, personne n'a jamais ré-ouvert l'orphelinat, devenu en plus de deux siècles une ruine prête à s'effondrer, et on raconte que Herobrine hante encore ces lieux, s'attaquant de temps à autre à des passants qui s'approcheraient trop de la bâtisse. Et malgré toute les recherches, ni le jeune homme, ni aucun autre enfant n'a été reçu ailleurs que durant ses apparitions mystérieuses. On attribue à cette légende, comme toutes, plusieurs morts et disparitions inexpliquées..

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Ma Rencontre
C'est sur ces notes glauques que je terminais ma lecture. Comment quelque chose d'aussi horrible pouvait s'être produit entre les murs d'hommes de foi..? Et surtout, il paraissait invraisemblable que ce "Herobrine" hante encore les lieux plus de deux cents ans après les faits. Je décidais d'aller visiter ces ruines des le lendemain. Je n'apportait que le strict nécessaire. Une torche, mon éternel bloc note, une gourde, et un minimum de survie, contenant entre autre un couteau. Arme futile face à un spectre, mais je ne m'attendais aucunement à avoir en face de moi quelque manifestation paranormale que ce soit.. Le lendemain, j'entrais donc dans la bâtisse maudite. J'ai passé l'après midi à visiter ses tristes murs. Il en dégageait une certaine... Souffrance. Ça paraît bizarre, mais c'est comme s'il se dégageait de la douleur de ce lieu. J'ai pu malheureusement confirmer que plusieurs personnes avaient du passer des moments horribles ici. J'ai pu apercevoir dans les chambres des restes de chaînes, ou des pièces avec des vieux objets en fer rouillés, ornés de clous, dont je ne veux surtout pas connaître le fonctionnement. J'ai ramassé un certain nombre d'objet, que je comptais ramener à la ville plus tard. J'ai croisé un cochon sauvage, divaguant en ces lieux. Fait extrêmement troublant, il était aveugle, et avait les yeux blancs.. Étrange, mais pas encore de quoi crier au lieu hanté. Je préférais croire à une coïncidence qu'un signe. Ne surtout pas aller trop vite en interprétation.. Je décidais de le tuer, pour le manger le soir même.. Après tout, il fallait bien que je me nourrisse. Il s'est laissé abattre, sans gémir, comme s'il ne souffrait pas.. J'ai installé mon campement, et me suis préparé à passer la nuit ici. Je crois que je m'affairais à prendre mes notes lorsque c'est arrivé.. Il y a d'abord eu un courant d'air froid, puis une odeur qui me dérangeait, que je n'ai pas identifié immédiatement. J'ai frissonné, et je me suis soudainement senti mal à l'aise. Cette odeur.. C'était celle du sang.. J'ai regardé rapidement autour de moi, mais je n'ai rien vu. J'ai entendu des craquements s'éloigner, dans une pièce proche. J'ai décidé d'aller voir, torche en main. Et j'ai vu une pancarte, sur le mur. Étrange, comment ne l'avait-je pas vu plus tôt..? Je m'approchais, et d'un coup  de main, j'effaçais la poussière accumulée avec le temps. Il était inscrit "vous allez disparaître". Je commençais à m'inquiéter.. Mes poils se hérissaient, et je respirais plus fort. Les craquements se firent encore entendre.. Soudain, le feu s'éteint, laissant pour seule lumière ma torche, éclairant faiblement la pièce dans laquelle je m'étais installé. J'appelais, mais je ne reçu aucune réponse. J'étais partagé entre l'excitation, car j'ai bien plus souvent participé à des phénomènes de ce genre par procuration, écoutant une histoire, que je l'ai vécu de cette manière. J'allais peut être avoir la preuve, enfin, de l'existence de ses spectres, de quelque chose après la mort.. Et d'un autre coté, je dois l'avouer, j'étais terrifié par ce qui était en train de se passer. Mon corps n'avait qu'une envie, il me hurlait de partir en courant de cet endroit insalubre. Je décidais malgré tout de m'aventurer dans le couloir, tenter d'apercevoir quelque chose.. J'ai fais quelques mètres, tendu l'oreille, mais je ne distinguait plus les grincements des interprétations de mon cerveau paranoïaque. J'avalais ma salive, et décidait de faire demi tour, me saisir de mon couteau. Mais sur mon chemin, se dressait une nouvelle pancarte. Je venais de passer ici, quelqu'un venait forcément de la poser.. Mon corps se mit à trembler, pendant que je me penchais pour déchiffrer les inscriptions.. Ce qui a suivi m'a plongé dans une frayeur incomparable. Je n'ai jamais connu pareille peur dans ma vie. Alors que je lisais ces mots : "derrière toi", je me retournais dans un bond, alors qu'un cri me glaçait le sang. Un cri d'enfant, un cri de douleur.. Et j'ai pu le voir, debout, dans l'embouchure de la porte, me fixant de ses yeux blancs, brillants dans les ténèbres, les mains tachées de sang. Je hurlait mon effroi, tandis qu'il continuait de m'observer. Soudainement, il s'est jeté sur moi, a la vitesse d'un éclair. Encore aujourd'hui, je ne me souviens pas de ce qu'il s'est passé ensuite. Lorsque j'ai retrouvé mes esprits, j'étais déjà sorti, courant de toutes mes forces, haletant, mes muscles emplis de douleur, mais en vie. J'ai couru sans m'arrêter jusqu'à Castelvaux, à l'auberge. Je n'ai pas pu fermer l'oeil de la nuit, et j'ai du mettre une bonne semaine avant de m'en remettre.. Je ne suis jamais retourné dans ces ruines..

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Epilogue
Je n'ai aucune preuve à vous apporter quand à l'existence de mes dires. C'est certes un traumatisme de vivre une telle expérience, mais c'est aussi le rêve de toute une vie. J'ai réussi à acquérir un trésor inestimable, qui est la certitude de l'existence de ce spectre. Cela ouvre tellement de possibilités, quand à la question d'Arbitrio, par exemple. Malheureusement, la seule valeur que cela peut avoir, c'est la crédibilité que vous m'accorderez. Je tente, par le biais de ce livre, de vous partager ma découverte, mais c'est à vous de décider de croire ou non. 

J'ai pu voir que derrière chaque légende, se cache une vérité. Et si chacune d'elle est agrémentée de ses faits fictifs, de ses interprétations, la réalité dépasse parfois notre entendement, et remet en question les esprits les plus rationnels.. Ainsi s'achève mon œuvre. Je suis vieux maintenant, et je ne pense pas revivre cette expérience un jour. Ces pages renfermeront à jamais mon secret. Il a failli m'en coûter de ma vie, et j'espère, à travers ses lignes, pouvoir apporter des réponses aux futures générations.
Modifié en dernier par Uther Sven le mer. 8 août 2012 13:00, modifié 1 fois.
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Uther Sven
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mer. 8 août 2012 09:26

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Merci.
Voilà ce que ça donne quand je me fais chier au travail, je pond des pavés que personne lira jamais. Mais j'aime bien :)
" Sven ", (Compte Utilisateur) a.k.a. Loup.
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Kobalt
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dim. 12 août 2012 14:27

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Kobalt repose le livre en ricanant. Comment peut-on oser comparer son ma^^itre à ce vulgaire spectre...
" Comme un nageur venant du profond de son plonge,
Tous sortent de la mort comme l'on sort d'un songe. "

- T.Agrippa d'Aubigné