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IMPORTANT! Ceci n'est pas une méthode accélérée pour gagner la compétence alchimie. Ceci n'est pas une demande pour créer le métier alchimiste.Ceci n'est qu'un texte dont j'ai eu l'idée pour donner un peu plus de couleur au sujet et fournir un élément rp qui peut être utilisé dans le roleplay d'éducation à l'école.
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Fondements d'alchimie
d'Onow Sybille, alchimiste du Synode impérial des savoirs, an de grâce 257 du calendrier impérial.
Gratifiante, l'alchimie peut changer la vie de quiconque la maîtrise. S’il est difficile voire dangereux d’approfondir sa connaissance des nombreux ingrédients, une application studieuse et un travail acharné sauront récompenser l’alchimiste industrieux.
Avant de se pencher sur ce savoir et de rêver à sa maîtrise, l’alchimiste débutant doit en comprendre les principes fondamentaux. De nombreuses matières de notre monde, de nature organique pour la plupart, peuvent être réduites à des essences fondamentales aux propriétés très diverses et parfois surprenantes. Plus l’alchimiste est habile à la tâche et saura user de son matériel, plus il pourra déconstruire les éléments de notre monde pour recomposer de nouvelles substances aux effets désirés. Cette oeuvre n'est point à balayer comme rébarbative ou mineure car elle est centrale. Extrêmement rares sont les alchimistes capable de tirer d'une substance une essence parfaitement pure. Apprenti, rassure-toi car les essences seront toujours teintées d'autres essences. Il convient de chercher à approcher cette perfection mais la considérer comme un requis sans quoi néant serait se condamner à l'échec permanent. Le succès à minimat est de parvenir à obtenir une essence teintée d'autres essences de façon marginale.
A ce stade, l'alchimiste devra prendre un immense soin au choix de ses produits car la manière dont ils sont cultivés, minés, récoltés, transportés, manipulés peut profondément altérer ou diminuer les essences voir les teinter d'autres essences. C'est ce que nous appelons la proto-alchimie.
Une fois que l'alchimiste aura obtenu ses essences, il pourra commencer à chercher à les combiner, les assembler en une chose nouvelle. Consommer une potion dans laquelle on aura uniquement dilué une seule de ces essences sera ainsi fort inutile. Comme pour les deux êtres qui s'unissent pour donner lieu à la vie, la nature commande la multiplicité pour engendrer une essence artificielle. En combinant les essences d’au moins deux matières, on obtient une potion que tout un chacun peut consommer. Une légende raconte qu'un véritable alchimiste peut élaborer des potions avec un seul et unique ingrédient, un exploit dépassant de loin les compétences de la plupart des alchimistes de notre temps et serait même, selon certains, contraire aux lois de la nature.
En fonction des ingrédients utilisés, les potions ont différents effets, pas toujours positifs. D'ailleurs, une même potion peut présenter des effets positifs et des effets négatifs. L'expérience aidant, l'alchimiste trouvera la recette donnant les meilleurs résultats pour un effet recherché, soit par un affinement du choix de ses essences, soit par un perfectionnement de la préparation de ses essences. Il est déconseillé d’élaborer des potions aux seuls effets négatifs, pour en faire un poison par exemple. Cette pratique étant condamnée par l’auteur, le présent texte n’abordera pas cette sorte de potions.
La phytophagie
La phytophagie est une alchimie d’amateur et une preuve d'irresponsabilité enfantine. Consommer un ingrédient exige de le concasser avec ses dents, ce qui libère son essence la plus simple et provoque un effet fugace ou trop puissant sur le consommateur, voire même aucun si la substance contient des essences trop diverses ou trop faibles pour se recomposer en une essence artificielle par la consommation. La phytophagie n'a jamais un effet aussi fort qu’une potion élaborée avec les ustensiles adéquats. Au final, la phytophagie ne vaut guère mieux qu'un livre de recette ou la sagesse paysanne rappelant aux enfants qu'avaler une amanite tue.
Les ustensiles de l’alchimiste
Le mortier et le pilon sont les deux ustensiles essentiels à tout alchimiste. Sans eux, les ingrédients ne sauraient être correctement préparés en vue de l’élaboration d’une potion. Il est recommandé à l’alchimiste débutant d’avoir toujours à sa disposition un mortier et un pilon et d’apprendre à en maîtriser l’utilisation. Ecraser un ingrédient est une étape fondamentale de la préparation d'essence, de façon similaire à la phytophagie mais sans en provoquer la consommation ou constituer un danger pour l'alchimiste. Le travail du mortier et du pilon a une utilisation large et on la retrouve dans d'autres métiers dont il serait malvenu de congédier l'expérience: le teinturier broie ses produits pour en tirer l'essence pigmentaire, l'épicier broie ses plantes pour obtenir saffran, sucre ou poivre, le parfumier fait la recherche des essences odorantes et la liste continue.
Correctement pilées, des essences ainsi assemblées peuvent déjà composer une potion, voire être infuser dans un cataplasme ou mélanger à un épaississant neutre pour composer une pommade.
Des formules sont importantes à ce stade car les effets d'essences artificielles aussi grossières sont brutaux. Les alchimistes apprennent rapidement l'importance de la formule : les nombreuses erreurs de recettes nécessitent en effet un bon contrepoison !
L’alchimiste avancé dispose d’autres ustensiles destinés à améliorer ses potions. Il emploie une cornue pour purifier le mélange et renforcer les effets positifs de la potion en fournissant la quintessence de l'extrait. Distiller le mélange dans un alambic réduit les effets négatifs en permettant d'en éliminer bien des essences minérales ou vaporeuses que les autres méthodes de purification n'ont pu éliminer efficacement, voire les ont apportées. L’incinérateur permet de brûler les impuretés, éliminant ainsi certaines de ces vilaines. Si ces ustensiles ne sont pas radicalement indispensables, ils sont fort utiles et la condition d'essences artificielles véritablement puissantes ou bien construites.
La combinaison d’ingrédients et l'expérimentation
Une potion n’est que la somme de ses ingrédients et de ses essences parasites. Il faut donc disposer d'une connaissance parfaite du sujet. Le nombre d’ingrédients ne peut dépasser quatre, par convention au sein de notre société impériale. De très nombreux composés sont ainsi déjà recensés et formulés dans des ouvrages de référence et des ajouts ultérieurs par annotations. L'apprenti devra donc se faire lecteur.
En étudiant les divers ingrédients, l’alchimiste découvre parfois de nouvelles propriétés qu’il peut ensuite mettre en oeuvre dans ses produits. Ce domaine passionnant ajoutant des pages précieuses au livre de recettes de l’alchimiste doit toutefois être abordé avec mesure. L’alchimiste doit en effet étudier méticuleusement les effets de ses produits. Par ailleurs, de nombreuses recettes connues peuvent présenter des résultats nouveaux, parfois négatifs.
Les idées force que l'apprenti retiendra de cet ouvrage sont les suivants: connaissance, lecture variée, utilisation des savoirs des pairs, méticulosité et attention à la qualité des substances et du matériel.
Hors RolePlay :
Cet ouvrage est en fait une adaptation de l'ouvrage éponyme des Elder Scroll. Je l'ai complété, boosté un peu, espérianiser et en purifié de toutes les références à la cicou-chimie. Voilà donc un petit ouvrage utile pour les alchimistes et l'école.J'ai aussi eu l'idée d'utiliser des noms de joueurs pour les intégrer au background. Vous me direz ce que vous en pensez.
Je me chargerai de commercialiser le bouquin.
Je le wikiserai plus tard
