[Conte] Contes de la route : Livre premier : L'automate

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Kobalt
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dim. 23 sept. 2012 15:23

Hors RolePlay :

Au cours de son périple, Kobalt emmagasina une formidable quantité d'histoires divers et variés, récit de marchand, contes locaux ou encore de rumeurs entendues.
Dans un recoin de la scieries de Rive-lame, au chaud dans la sciure, Kobalt passe le temps en les retranscrivant à l'aide de morceaux de charbon taillées en pointes.
Ce texte n'existe pour l'instant quand un seul tas de feuilles volantes jointes grâce à du raffia et déposé sur le seuil de la bibliothèque de Rive lame.

RolePlay :

Ce conte m'a été narré la deuxième semaine de mon pèlerinage, par un homme au visage gris qui se rendait en Seiertal.
En pays Hurras vivait il y a fort longtemps un vieil homme du nom de Sarfi Vakolo, né d'une mère artiste et d'un père mineur, le petit Sarfi passât son enfance dans un petit village paisible niché au cœur d'une vallée rocailleuse, habité seulement d'une petite vingtaine de famille, ce village établit autour d'une mine de bronze, survivait grâce au richesses de son sous sols qui faisaient la fierté des locaux.
Très tôt le petit Sarfi montrât un vif intérêt pour tout ce qui relevait du domaine de l'ingénierie : Serrure élaborées, outils robuste ou horloge ponctuelle, il avait, âgé de huit ans seulement, fabriqué une quantité invraisemblable de machines quelconques, chaque jour, il se levait dès l'aube pour ramasser le long de la route menant à la mine tout les éclats de métaux qu'il y pouvait trouver, bronze, fer, étain, qu'importe la valeur temps qu'il pouvait les assembler entres elles pour en faire quelque chose.
A ces 18 ans, l'enfant reçu, conformément à la tradition, sa première pioche et sa convocation à la mine pour le lendemain. Bien que peu robuste, Sarfi ramenait chaque soir plus de minerais qu'aucun autre dans la mine, et ceux grâce à son outillage confectionné par ses soins, des pioches à vrilles, des pelles télescopique, des soufflets à poussières automatiques, il s'était doté d'une panoplie complète de mineur moderne et en avait équipé beaucoup de ses collègues, admiratifs devant tant d'ingéniosité.
Sarfi se pensait très intelligent et à ses propres dire avait inventé tout ce qu'il était possible de l'être, aussi quelle ne fut pas sa surprise quand arriva un jour de la Capitale un artiste itinérant et ses étranges compagnons, il avait installé sur la place du village une petite estrade en bois foncé sur laquelle était disposé un muret de planches qui dissimulaient des rideaux mités.
Les enfants accoururent de toutes part, filant entre les jambes des plus grands, tous désiraient voir l'homme, tant les visites étaient rares dans ce coin ci du monde. L'homme ne jonglait pas, pas plus qu'il ne dansait ou dansait et il n'était accompagnés d'aucun animal, son talent à lui était tout autre, à sa première représentation, il sortit d'une petite mallette laquée trois étrange petite statuettes de bois et de chiffon et disparu derrière l'estrade. Les enfants, étonné par son comportement hésitaient à repartir chez eux lorsque surgirent de derrière les rideaux, deux des trois marionnettes, s'agitant sous les gestes cachés du forain, les personnages dansaient, parlaient, se battaient et chacun de leurs gestes provoquaient les rires des enfants qui étaient chaque jours plus nombreux à assistés au spectacle du marionnettiste.
Il faut cher lecteurs, à cet étapes du récit, vous informer qu'a cette époque personne ne connaissait les marionnettes et que ce que réalisait l'homme était au yeux des villageois, proche de la magie.
Sarfi été intrigué par les marionnettes, il ne comprenait pas comment elles arrivaient à se mouvoir toutes seules, ce n'était sûrement pas un enchantement comme le disaient si bien les gosses du village, et Sarfi ne comprenait pas pourquoi ils étaient tous ébahi devant une telle supercherie. Sarfi n'avait jamais eu un quelconque succès chez les enfants, voir même chez les gens en général, si ses inventions suscitées la curiosité chez les villageois, son manque de tact et d'intérêt envers ses semblables l'avait peu à peu éloigné des autres personnes, qu'il ne voyait même plus à la mine, la vente de ses inventions étant plus rentable que son travail à la mine. Aussi, lorsqu'il vit le saltimbanque, il fut jaloux de la popularité de l'homme et au fur et à mesure des représentations, il en était venu à haïr l'artiste.
Sarfi décida alors de créer une marionnette plus imposante que celle de l'homme, plus belle, plus brillante, plus intelligente, pendant 1 semaines entière, Sarfi s'enferma dans son atelier, fondant des plaques de bronzes, les assemblant entres elles, il créa des mécanismes étranges et complexes à base de rouages sophistiqués, ne s'arrêtant même pas pour dormir, il finit par concevoir ce qu'il désirait.
Sa marionnette était magnifique, grande comme un homme, Sarfi en avait sculpté l'extérieur pour lui donner l'aspect redoutable d'une armure de garde royal et on pouvait de loin aisément la confondre avec l'un d'entre eux, les pierreries enchâssées dans l'armure transformées l'automate en œuvre d'art, la statue était dotée d'articulations fonctionnelles est avait une petite chaudière, camouflée par une plaque de bronze, au niveau de son dos qui lui faisaient craché de longs jets de vapeur à intervalles réguliers.
Malgré la beauté somptueuse de son œuvre Sarfi était déçu, appuyée contre le mur, la statue ne bougeait pas d'un iota...
" Mais va tu bouger maudite machine ! Danse, chante ! Fait quelque chose de comparables avec les stupides morceaux de bois de l'autre idiot !"
La machine ne bougea pas.
Sarfi, épuisé par temps de travail sentit le désespoir s'abattre sur lui, tout ce travail pour rien, l'autre continuerait à ravir les villageois, lui ne serait toujours qu'un pauvre petit ingénieur, utile mais néanmoins détestable.
Alors qu'il n'était pas croyant, le désespoir était tel que l'ingénieur implora Arbitrio de faire marcher sa machine, rien ne se produisit et Sarfi affaibli par le manque de sommeil s'endormit en quelques secondes tout en se moquant de lui même et de sa prière incongrue...

Alors que la nuit était à son apogée et que Sarfi dormait d'un sommeil agité, la porte de sa chaumière trembla, comme sous les coups de quelqu'un, Sarfi, épuisé de sembla pas réagir au bruit, il ne réagit pas plus lorsqu'une chose semblable à de la fumée s'introduit sous sa porte.
Tel un long tentacule, la fumée, vaguement scintillante, s'enroula autour de la machine, glissa le long des finitions, comme pour en admirer la précision, s'infiltra par les jointures dans les engrenages, en ressorti, hésita un moment, comme si elle ne savait pas ce quelle était venue chercher dans cette maison. Elle continua de tourner autour de la statue quand soudain elle se tendit tel un fouet et après s'être enroulée autour, arracha la chaudière dans un fracas de métal et de tôle.
Cette fois-ci, le bruit réveilla Sarfi qui bien qu'abruti pas le sommeil se leva d'un bon, s'empara d'un tournevis et tourna la poignée de porte de sa chambre ... qui ne s'ouvrit pas. Il tenta de l'enfoncer, de la dévergonder, de la secouer, rien à faire, la porte ne bouger pas d'un millicube et pendant ce temps la, le bruit métallique continuer de se faire entendre dans le salon.
Sarfi était encore en train de frapper à sa porte, lorsque qu'une main de bronze puissante l'arracha du mur. En face de l'homme se tenait un homme en armure de bronze, son casque éclairé par deux points d'un bleu surnaturel.
Sarfi bondit de joie en reconnaissant son automate. Enfin ! Après temps de travail ! Sa statue fonctionnait ! Il ne prit pas le temps de comprendre pourquoi sa statue marchait, ou encore pourquoi ses yeux était d'un bleu si froid, il ordonna à la statue d'aller tuer l'homme au marionnettes.
A l'énonciation de l'ordre, l'automate ne bougea pas, il refusait d'obéir à ce petit être agité, dans un chuintement une lame sortie d'une fente à son poignet, le petit être chétif l'attaqua avec un morceau de métal, il parât le coup et sa riposte ne se fit pas attendre, la tête de l'homme roula à terre avec un bruit mât. La statue ne sembla pas s'émouvoir de la mort de son inventeur, comment le pourrait-elle ? Elle sortit d'un pas régulier de la maison et s'enfonce dans la foret ne laissant derrière elle que quelques empreintes et un son métallique régulier qui s’éloignait de plus en plus dans les profondeurs de la forêt.

Voila cher lecteur l'histoire tel que l'homme me l'a raconta ! Il prétend aussi que de nos jours l'automate arpente encore les terres de ce monde, animé par la même énergie qu'a ses débuts. Je n'en crois pas un mot bien entendu.

Hors RolePlay :

Au bas de la dernière feuille est inscrit un nom : " Kobalt "
" Comme un nageur venant du profond de son plonge,
Tous sortent de la mort comme l'on sort d'un songe. "

- T.Agrippa d'Aubigné

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Kemelvor
Page Wiki
dim. 23 sept. 2012 17:19

RolePlay :

Kemelvor trouva le tas de feuille sur le seuil de sa bibliothèque. Cherchant du regard un éventuel auteur, il haussa les épaules et se dit "Si c'est offert ..."
Ex-Sénateur, Ex-Maire d'Adobe, Ex-Gouverneur d'Esperia, Ex-coureur de jupon
Propriétaire de la Librairie du Coeur Lunaire
Ne pas ouvrir sous peine de perdre son âme :

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