[Journal] Journal de Fabhrus

Hors RolePlay :

Je posterai de temps en temps quelques pages, de manière totalement décousue, car Fabhrus l’écrit ainsi, au jour le jour, sans vraiment chercher à créer un ordre ou une logique. Ce cahier est caché quelque part dans Esperia, et Fabhrus n'y écrit que de temps en temps ...

Important : ce journal a été commencé il y a seulement quelques jours

RolePlay :

Il me parle.
Il me parle, le jour, la nuit, le matin et le soir, quand je dors ou que je ri, travaille, compte, lis, reflechit ou prie, il me parle quand j'ecris, quand je regarde, ecoute, touche, sent, goute, quand je vis, quand je suis.

RolePlay :

la première épreuve
Je m’en rappelle comme si c'était hier. peut être que c'était hier ?
cette lettre au pigeonnier, des nouvelles de Thémis peut être ? Non, mieux, des nouvelles de Kraanvik ! Si j'avais su ! si j'avais su ?
ils m'ont pris la lettre... avoir pris mes amis ne leur suffisait pas... ils ont pris ce bout de papier qui me condamne.
Arbitrio soit remercié, ils n'ont pas l'autre lettre. Celle la, ils ne la trouveront jamais !

RolePlay :

Je ne dois pas abandonner. Jamais. Arbitrio, entends moi, ton nom regnera sur cette ville, les épreuves que tu mettra sur ma route ne feront qu'endurcir ma détermination.

RolePlay :

Arbitrio m'habite, il me parle, il est mon seigneur et je suis son chevalier, voila bien [phrase raturée, illisible] e leur accorderai, mon honneur, ma droiture, ma fierte d'etre un vrai fils d'Arbitrio, un disciple Adaarion.
Ils voulaient faire de moi une arme, un outil de leurs machinations, mais c'est trop tard, j'entend sa voix, et je suivrai le chemin qu'il ouvre devant moi.

RolePlay :

Cette odeur immonde, mélange de selles, d'humidité, de crasse, d'urine... d'hypocrisie, de mensonge, d’égoïsme.
Je la sens tout autour de moi, dans ces égouts qui m'hébergent en leur sein comme le paria que je suis.
Cette odeur vit, respire et me caresse de ses mains rugueuses. Cette odeur incarne mes épreuves, mes souffrances, mes ennemis, elle est partout, comme Lui.

RolePlay :

Eraclys, qui aurait pu prédire cela … J’ai vu peu d’homme en dire autant sans ouvrir la bouche. Son aura est encore plus brute et épaisse que sa carrure. Arbitrio puisse le protéger.
Il m’a aidé et sorti du dispensaire pour me remettre sur pied quand les autres ne pensaient qu’a s’apitoyer et pleurer sur mon sort sans même le comprendre … Il m’a sauvé la vie plusieurs fois dans les égouts, et fac[ratures, illisible]
Cet homme n’a pas les mêmes valeurs que beaucoup des gra[ratures, illisible]erriers d’Esperia, mais ses valeurs sont vraies.
Je n’ai jamais rien eu besoin de lui expliquer, il ressent les choses parfaitement, il sait, il comprend.

RolePlay :

J’entendais des gens parler l’autre jour, par une trappe d’égouts “Il parait que le consul est devenu fou, tu sais, celui qui s’occupe de l’école”, “ah oui ?” …
Fou, moi ? Ha ! je n’ai jamais été aussi lucide. Lucide des machinations de Kemelvor, qui m’a bien fait comprendre que je n’étais qu’un pion ! un outil remplaçable.
Lucide de sa perversité à me vo[ratures, illisible]ue j’ai cru qu’il ne s’était pas rendu compte... mais j’ai compris à présent... Il savait, dès son retour il a compris, il a tout fait pour me le voler, et il y est parvenu …

Fou, qu’ils disent … C’est eux, les fous, Darion avaient raisons, il avait parfaitement raison, tous fous et aveugles...
Darion, si seulement il était avec nous aujourd’hui, si seulement... Tout serait tellement plus simple. Lui avait compris avant nous tous, j’ai honte de ne pas l’avoir suivi quand j’en ai au la possibilité. J’ai honte.

RolePlay :

Kemelvor est parti. Je suis ressorti des egouts, j'ai rendu ce que j'avais mal acquis, j'ai prié.

Les choses vont changer, sous le regard bienveillant d'Arbitrio, notre dieu unique.

Les affaires reprennent doucement, la vie suit son cours, le combat continue, mais sans moi.

Je me resigne, comme je sais si bien le faire. J'ai brulé la lettre. Celle qui revele ma verité, mes origines phalangistes, fils de chevalier d'Odense, cette lettre qui a finit de m'achever, de me demontrer que je n'etais pas un fils d'Adaar, comme je le pressentais. Mais je ne sombrerai pas dans leur machinations, je ne les aiderai pas, je poursuivrai le chemin que le monastere de Kraanvik a choisi pour moi, car telle est la voie que mon coeur a choisi.
Ils ont voulu faire de moi leur arme, leur espion, mais ils n'ont reussi qu'a creer un ennemi.

Un ennemi qui se fera oublier, autant que necessaire, qui se tiendra pret pour le jour ou... ou quoi ? Seul Arbitrio le sait.

Je me retire de la vie politique, du moins pour le moment. Ma vie est une suite d'echecs et de reussite, une vie riche en peripeties que j'aurais prefere eviter, mais qui suis je pour oser mettre en doute le plan qu'il a tracé pour moi ?
Ils n'avaient pas prevu Esperia. Ils n'avaient pas tout prevu. Ils se sont crus tout puissant, mais Arbitrio soit beni, je ne serai pas la victime de leurs conspirations, de leur plan presque parfait.

Je suis un Adaarion, personne ne saura jamais la verité, personne ne la soupçonne, c'est mieux ainsi.

RolePlay :

Je pense que Kemelvor sait. Ca doit etre la raison de son desaveu, ce jour la, ce jour precis, dans sa librairie. Ils ont du le contacter. J'y ai longtemps songé et apres reflexion, J'en suis certain.

Peu importe, il est parti et ne represente plus une menace.

RolePlay :

C'est decidé, si Mata est destitué je me presenterai.
Je sais deja ce que je ferai si je suis elu. Themis restera a la tete de la garde, peut etre meme que je fusionnerai don poste avec celui de CJS. Il est apprecié des citoyens. Guidrion et Marcus occuperont aussi des consulats, si ils acceptent. Ce sont des hommes importants et ecoutés.
Je relancerai l'economie, apaiserait les troubles entre familles, j'organiserai des combats d'arenes pour canaliser les violences.
J'ai enormement d'idees, j'y pense chaque jour depuis une semaine, m'impliquer me manque deja trop.

Il va falloir que je me lance, il va falloir convaincre l'electorat et obtenir l'appui des gens qui compte.

RolePlay :

Hurri et Eraclys sont morts, Thémis est aveugle, Guidrion est Abbus... Esperia va trop vite pour moi, ces temps ci.
Mata n'a jamais été destitué, je ne me suis donc jamais présenté au poste de Premier Consul. Pas plus mal.

Suite à la tuerie de l'autre jour... Il a laissé sa place à Kemelvor. Je me demande ce que va en dire le haut conseil, mais je doute qu'ils en disent quoi que ce soit. Chacun à mieux à faire, réparer son toit, panser ses blessures, réconforter ses amis, pleurer ses morts.

Les jours passent, et je continue de ne plus me mêler de rien, je prie, je mange, je philosophe avec Haenn qui a l'air d'aller de plus en plus mal, au fond de lui, je commence à m’inquiéter. Il ne veut même plus sortir de chez lui.

Je vais revendre la maison de Menako, agrandir encore la mienne n'aurait été qu'égoïsme et mégalomanie... Qu'est ce qui m'a pris ? Encore un écart, pardonne moi Arbitrio.

Kelmazad n'est toujours pas réapparu, je commence à me dire que c'est lui qui a raison. Partir, loin, seul, juste avec son chien... La recherche de la simplicité. Ca me manque, parfois... Et puis je repense à toute ces années passées seule dans les bois, dans le froid, doutant de trouver à manger pour le lendemain, et je me dis que je ne suis pas si mal, à Esperia, quand même. Non, cette vie, ce n'est plus pour moi.

Je dis ça aujourd'hui, que dirais je demain ? Je commence à douter de mes propres paroles, à force d'apprendre de nouvelles choses, d'en réaliser d'autres, d'en oublier d'autre encore, et de changer d'avis tout les 4 matins.
Décidément, saurais je un jour ce que je veux vraiment ? Ce qui est bon pour moi ? Ce qui est bon pour Lui ? Ce qu'Il attend de moi ?

Arbitrio, tu es parfois dur avec moi, mon horizon est plus brumeux au fil des jours qui passe. Peut être devrais je rentrer à Kraanvik. Peut être que l'herbe n'est pas plus verte ailleurs ?

RolePlay :

Ces derniers temps, je me rend compte que couper du bois à longueur de journée m'ennuie. C'est physique, certes, et c'est en extérieur, j'aime ça. Mais ce n'est pas assez... intéressant, dans le sens ou c'est quand même, au fond, toujours un peu la même chose.
J'aimerais faire preuve de créativité, d'imagination, de technique ! Et puis j'aime tellement manger... Oui, je pense que cuisinier, c'est une excellente idée !
Demain, j'irais voir Dranna, et je commencerai mes cours des que possible. Peut être qu''Abisse pourra me donner des cours ?

Céria sera peut être un peu déçue qu'on aille plus couper de bois ensemble, et puis il va falloir que je réfléchisse à ce que je vais faire du bûcheron du coin, aussi, tiens.

Enfin, j'ai le temps de voir tout ça. Trois semaines pour être exact.

Ah, et il faut que j’écrive à Gustin, à Kraanvik, pour qu'il m'envoie la recette de son fameux fromage ! Je compte bien en refaire à l'abbaye des que j'aurais appris comment me servir de tout le bazar de cuisiner. Oui, tiens, voilà une bonne idée. Demain, je lui écris !

Cuisiner, ça me changera des intrigues politiques, voilà une activité saine comme je les aime. Ça plaira à Lothy en plus !

RolePlay :

Tartifus, mort.
Vilhyma, disparu.
Helkar, parti.
Kelmazad, nous ne nous sommes jamais compris, nous ne nous comprendrons jamais.
Sammael, parti. Revenu !
Mata, parti.
Haenn, parti.
Kemelvor, parti.

Hors RolePlay :

La page ne contient rien d'autre que ce début de liste, comme si l'auteur savait qu'il n'avait pas finit de la remplir ...

RolePlay :

Bienvenue à Esperia. La nivôse ne dure que deux semaines, le reste du temps il fait trop chaud. La nourriture est bizarre, il y a des gens de toutes les contrées de l'ancien monde qui se côtoient (même des Nordiques et des pirates...), le système politique est instable, la garde est ignorante, les fonctionnaires sont fainéants. A se demander pourquoi vous êtes venus ! Haha !

RolePlay :

Kemelvor et Haenn sont partis. C'est une page qui se tourne, dans l'histoire d'Esperia. Azelian n'est définitivement plus, mais c'est décidé, je garderai les couleurs sur ma devanture. Tant que je serais debout, personne ne m’ôtera ces couleurs.

Aussi peu présente dans ma vie que fut cette famille quand j'y étais, elle m'a fait connaitre des gens formidables. Plus aucunes de ces personnes n'est la, ou n'est amie avec moi, car j'ai été trop bête et trop aveugle, mais tant pis pour moi, c'est mon fardeau, et je le porte sans me plaindre à personne. Car Arbitrio en soi témoin, ma vie n'est pas si difficile qu'elle pourrait l'être si Il l'avait décidé autrement, je ne suis qu'un petit moine dans une petite ville, j'ai mes soucis, j'ai ma tristesse, mais j'ai toujours su faire avec ce que j'avais.

RolePlay :

J'ai grandi entre 4 murs gris, dormi sur un lit en paille, prié plusieurs heures par jour. Certains diront que c'était une triste vie, je dis que c'était une vie simple et digne. Kraanvik me manque, l'ancien monde me manque, le marché de Golvandaar, les vendeuses qui hurlent en vieil Adaar... Pécher le saumon en amont de l'Hyytelö, apres avoir marché plusieurs heures dans les montagnes en chantant avec mes frères moines... Manger des patates quatre fois par semaines... hmm.. en fait non, ça ne me manque pas trop, cela.

Mais tout de même.. Kraanvik. Bientôt. Bientôt ...

RolePlay :

Je commence doucement à me préparer. Je règle mes dernieres affaires. J'ai discuté avec Kelmazad, je suis content qu'il soi elu. Abisse aurait ete une bonne dirigeante, mais je pense que le cynisme de Kelmazad et son sang froid font de lui le chef qu'il nous faut. Qu'il leur faut... je ne serai bientot plus concerné. Ceci dit... je pense lui demander un derniere faveur politique. J'irais bientot le voir.

Je continue de cuisiner. J'ai failli mettre le feu au Tharkier l'autre jour... Mais c'est passé inaperçu, heuresement.

J'ai bien l'intention de commencer la production de mon fromage avant mon départ !