[Divers] Réflexion sur l'affaire Esperia.

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Cet ouvrage semble être le livre pamphlétaire d'un haut fonctionnaire de la capitale qui fait part de ses réflexions, le livre se trouve dans son bureau de l'ancien monde.
Le texte est signé d'une plume: Officier Lohengrin

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Les nouvelles vont vite et certains ne parlent plus que de cela, Esperia la ville coloniale du nouveau monde est sur pied, profitant d'un milieu habitable et adéquat à notre civilisation, une terre encore vierge et pleine de ressources.
Concernant les autochtones, nous disposons encore de très peu d'informations, mais pour ce qui est la cité d'espoir, on ne chante que les louanges d'une deuxième vie à porté de mains...Seulement, le roi et ses conseillés le savent, les affaires du petit peuple importes peu.

Nous devons décider, du statut qu'obtiendra ce monde devant notre autorité, et bien que mes semblables me trouve trop excessif à propos de mes ambitions pour la couronne, je suis fondamentalement convaincu qu'un compromit n'est pas possible! Il ne peut y avoir de négociation, cette cité ne sera pas indépendante! Elle devra bientôt se soumettre à l'ordre impérial qui érige ce monde et maintient la paix.
Et en ces termes, un impôt sera exigé, un commerce fructifiant pour la capitale sera nécessaire! Et pour cela, un gouverneur devra être imposé pour dirigé ce peuple qui se complet à se dire "libre", ce souverain sera issue de notre monde et prononcé par le roi en personne, si ces terres n'appartiennent pas à la couronne, alors elles n'appartiendront à personne!

Mais malgré l'urgence de cette affaire, notre légion en lambeau ne nous permet pas de traverser le grand océan pour user de la force afin de rétablir l'ordre, c'est pourquoi le roi doit encore porter réflexion sur le meilleur moyen d'amener la lumière d'Arbitrio sur ces terres et nous assurer du bon vouloir de ce peuple métissé qui compte du sang d'écumeurs, de nordiques, ces animaux insoumis qui semblent porter au plus profond de leur coeur et de leur culture, un mépris infini envers une quelconque autorité supérieure.
Si nous n'agissons pas très vite, l'un de ces monstres anarchiques prendra le contrôle sur la cité par la force la plus brute de ses bras, nous connaissons le Nord, les hommes qui en sont issues préfèreront que Esperia brule plutôt que de la voir sous la bannière impériale.

Je n'attends qu'un seul ordre de la part du roi, pour aller moi-même rétablir l'union, que le peuple d'Esperia comprenne pourquoi nous sommes l'empire centrale, et qu'un monde sans notre ordre, n'est pas pensable.

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Il y aura plusieurs pages, ces écrits ont pour but d'étoffer les différentes mentalités de la population de l'ancien monde, qu'on ne voit jamais.

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La volonté d'émancipation aux règles de l'empire dans la ville du nouveau monde me provoquait déjà une certaine méfiance à l'égard de cette populace, mais j'apprends par ailleurs que le pouvoir religieux est anarchique, n'est pas représenté dans le gouvernement, et qu'une véritable libéralisation du culte se met peu à peu en place!
Tout ce chaos amènera bientôt cette cité vers des moeurs monstrueux croyez moi, il n'y qu'un seul et unique créateur en ce monde, les autres croyances n'aspirent qu'à l'effondrement de notre civilisation, que ce soit les parjures du nord, eux et leurs 7 diables! Ou pire, les vermines de Ouandaïs!

La sorcellerie est un art occulte qui tire ses mystères d'un monde sombre et inconnu, un tel dévouement pour les ténèbres ne peut être tolérés!
Ces rats fuient notre lumière en trouvant refuge sur ces terres au delà des grands eaux! C'est au nom du créateur, de la justice et de la lumière impériale que nous avons le devoir moral d'intervenir en ces terres oubliées, pour finir ce que nous avons commencé, l'anéantissement de ces maudits, Esperia ne sera pas le refuge de ces monstres.

Ce ne sera que lorsque les adorateurs de la mer, et des magies d'écumeurs seront pendus, que nous remettrons Arbitrio au coeur du système politique, car il n'y a que par ces valeurs sacrées que ces terres isolées pourront être sauvés.

Sachez ceci, parias, où que vous soyez, si l'un de vous a trouvé refuge à Esperia, je vous sentirai...je vous trouverai, vous arracherai de vos lits pour vous faire bruler sur le bucher, car il n'y a que par le feu du tout puissant qu'on purifie l'âme des démons.

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Une simple note du Baron Mordred, la feuille se trouve dans la poche de son manteau.

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Le nouveau monde accueil réellement une population des plus exceptionnels, particulièrement en ce qui concerne la concentration de Ouandais, ce phénomène est sans précédent, alors que les hommes de la capitale pense que cette espèce n'est que mythe et légende, aujourd'hui exterminé par le feu des anciennes légions.

Mais je les vois, ces créatures qui détiennent leur pouvoir occulte de rituel hors de porté pour de simples mortels, ces marginaux dont les mots sont de véritables poisons, on ne peut les arrêter que par la mort, un instant d'inattention et vous voila la marionnette de ces démons.
Je sais que peu d'entre nous croient encore aux sortilèges, mais je pense que cette ancienne civilisation dont la rage bouillonne de vengeance envers la capitale est bien réelle...Ils existent, et vivent, tapis dans l'ombre dans l'espoir un jour, de nous broyer dans le néant.

Je me devais d'ordonner l'élimination du Ouandai que les esperiens appellent "le fourbe", un procès lui aurait permit de fuir son châtiment, par la liberté de culte qu'offre le nouveau monde ainsi que ses pouvoirs, le jugement aurait été faussé. William aurait été un trop grand danger, je ne pouvais permettre qu'un Ouandai se mette en travers de mon objectif, et si ce sorcier a brulé, ce n'est pas pour la paix d'Arbitrio ou la justice en Esperia...mais bien pour montrer l'exemple:

Par ce corps carbonisé, les Esperiens ont pu réalisés ce dont nous sommes capables en manipulant les mots et les chiffres, néanmoins, ceux qui m'envoient s'impatiente...la première partie du plan s'est déroulée à merveille, l'agressivité des écumeurs m'y a aidé il est vrai, il ne reste plus que la phase finale, et le destin d'Esperia sera scellé, à tout jamais.