[Récit] Eliel

Les récits d'Esperia et de l'Ancien Monde. Venez partager vos histoires les plus épiques !

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Uther Sven
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mar. 4 déc. 2012 14:12

Hors RolePlay :

Il s'agit d'un vieux parchemin, ni daté, ni signé, qui traîne dans la bibliothèque.
Impossible de trouver les références de l'ouvrage d'origine.
Ce récit semble fantastique. Il fait allusion a des créatures, des elfes, ou des contrées que personne ne semble connaître.
On ne sait pas s'il s'agit d'une métaphore, afin d'éviter la censure, d'une légende, d'un mythe..

Hors RolePlay :

(Ok, c'est un peu facile, tout ça par flemme d'adapter au serveur.
Simplement c'est un rp que j'avais écris avec une amie qui me tenait a cœur).

RolePlay :

Une fontaine de sang affluait de sa gorge, coulant sur les draps de soie du seigneur Isil Silir, alors que son corps s'ecroulait sous le relachement de ses muscles. Le seigneur des terres de Glorin venait d'être assasiné dans sa propre chambre. Avant de mourrir, il avait eu le temps de pousser un cri, alertant les gardes postés devant la pièce. Mais lorsqu'ils avaient essayés d'ouvrir, la porte était verouillée de l'interieur. Les deux elfes en armurent entreprirent de défoncer la porte. Lorsqu'ils prenetrèrent dans la chambre, ils ne purent que constater le décès de leur souverain. Celui qui était responsable restait immobile, à coté de sa victime. Une capuche les empechaient de voir son visage. Il tenait une épée dans sa main, l'arme du défunt.

- Ne bougez plus ! Vous êtes en étât d'arrestation ! Veuillez lacher vos armes et décliner votre identité. Lanca un des deux gardes.

- ...

Sans réponse de son interlocuteur, le même garde engaga le combat avec lui. L'homme ne semblait pas très fort. Il était certes agile, mais ses coups manquaient de précision et de force, contrairement au garde qui était entrainé. Ce dernier pris assez facilement le dessus. L'assassin compris très vite qu'il n'avait pas le dessus. Il reculait en faisant tomber tout les objets lui passant à portée de main entre lui et les gardes qui le poursuivaient. Trois autres gardes firent leur apparition dans la pièce, ainsi que Valer Tanhen, le capitaine. L'homme encapuchonné trouva refuge dans le coin éloigné de la chambre, tandis que le représentant de la loi s'approcha, son arme en joue.

- Vous n'avez aucun echappatoire... Rendez vous afin d'être jugé, ou vous allez mourrir.

- ...

Après quelques lourdes secondes de silence, l'homme laissa tomber le fourreau de son épée à terre. Valer se détendit, et s'approcha afin d'apréhender le meurtirer. Grave erreur. Il était à quelques centimètres de lui lorsque l'homme lui assena un violent coup dans la gorge. Sa respiration fut coupée immediatement, et il s'ecroula à terre. Les gardes se précipitaient sur lui. Il se retourna, et le temps sembla se figer lorsque les hommes comprirent son intention. Le verre se brisa, quand le corps de l'homme passa au travers de la fenêtre, et les débris volèrent dans un fracas assourdissant. C'était de la pure folie. La silouhette disparue dans l'embouchure de la fenêtre. Le premier garde se pencha pour voir l'individu glisser sur les toits du chateau. Il ne controlait rien, les tuiles s'arrachaient sur son passage, et il prenait de la vitesse, se dirigeant vers le vide. Et pourtant... Quelques mètres avant sa chute, il parvint à s'accrocher à une poutre, se stopant net dans son élan. Il resta immobile quelques secondes avant de se hisser et de se relever. Le garde n'en revenait pas. Il venait d'affronter cet homme quelques minutes auparavant, lui qui semblait si frêle venait de réaliser une prouesse spectaulaire. Derrière lui, le capitaine s'était déjà relevé. Il se saisit de l'épée du roi, et écarta les gardes.

- Ne restez pas là ! Poursuivez le ! Il ne doit pas 'échapper !

Il enjamba la fenêtre, et s'aggripa au bord, laissant pendre son corps. Au loin, l'assassin de son roi le regardait sans bouger. Valer lacha prise, et atterit quelques mètres plus bas, sur les toits. Il était désormais à hauteur de son adversaire. Pendant ce temps, alors qu'un garde tentait de le suivre, les autres déscendaient quatre à quatre les escaliers afin de trouver une issue. L'homme se mit a courrir. Il semblait avoir été bléssé dans sa chute. Varel partit à sa poursuite, en prenant soin de ne pas glisser. La moindre erreur lui serait fatale. Il rattrapait petit à petit l'assassin. Il n'aurait nul part ou aller de toute façon. Il se trompait... Plus loin, le seul garde ayant risqué l'ascenssion glissa, et se rattrapa de justesse, dans un cri. L'homme courrait encore devant, s'approchant de l'extremitié sud du chateau. Varel était toujours sur ses talons. Il stoppa sa course au bout, sur le toit du donjon, face au vide. Le capitaine poursuit jusqu'à sa hauteur, et dégaina la lame du roi.

- C'est fini... C'était bien tenté, mais je ne suis pas capitaine de la garde pour rien. Rends toi maintenant, tu va payer pour tes actes !

L'homme regardait toujours le vide, et lui tournait le dos. Il semblait ignorer la présence de son poursuivant. Celui ci s'approcha lentement. Soudain, il chuta. Sans prévenir, il se laissa tomber, un simple pas en avant l'entrainant dans le gouffre. Varel suffoca. Il s'approcha du bord. Le lac, evidemment ! La silouhette de l'agresseur disparut dans les flots, pour remonter quelques secondes plus tard. Il nagait vers le bord. Varel se déshabillait, il était bien trop chargé pour nager. Il garda cependant l'épée, et se jeta à son tour dans l'eau, de nombreux mètres plus bas. Il remonta à la surface, et nagea vers l'inconnu, qui avait encore repris de la distance. Mais Varel était très bon nageur. L'assassin sortait de l'eau, mais il n'était plus très loin. Dè qu'il pu s'extirper des flots, il se lanca à sa poursuite. Comment cet homme pouvait il se déplacer aussi facilement dans le chateau ? Même lui, le capitaine de la garde, commencait à serieusement ressentir le poid de ses efforts. L'homme biffurca dèrrière une tour, et s'enfoncait à présent dans les champs de blé. Varel écartait les épis lui barrant la route avec sa lame. Il avait perdu l'homme de vue, mais il entendait encore ses pas, quelques mètres devant lui. Il sortit du champs, et aperçu la silouhette entrer dans une grange furtivement.

- Je te tiens... Pensa t'il.

Il s'engouffra dans le batiment, arme au poingt. Il était laà, immobile, le fixant à l'autre bout de la grange. Une carriole était prête, chevaux attachés, dans un coin. Varel ne comprit que trop tard...

Ne bouge plus...

Il s'était fait piéger... Des hommes l'attendaient, l'assassin n'était pas seul. Ils étaient plusieurs, bien trop nombreux pour lui. La pointe d'une lame lui piquait le cou. Il lacha son arme au sol, et sous les ordres d'un des hommes, pose les genoux au sol. Il bouillonait de colère. Il avait failli. Il fixait toujours l'homme qui avait assassiné son roi, il y avait de cela quelques minutes. L'etranger restait immobile, le regardant aussi. Il approcha de quelques pas lents. Varel lui adressa la parole.

- Qui êtes vous !? Vous allez payer pour votre crime ! Vous avez assassiné le roi Silir ! Montrez donc votre visage, si vous êtes un homme !

A sa grande surprise, c'est une voix féminine qui lui répondit.

- Et bien... Rien ne m'oblige à vous obéïr, puisque je ne suis pas un homme, mais si vous y tenez...

Il, ou plutôt elle enleva sa capuche, et Varel pu enfin voir son visage. Elle était d'une beauté enivrante. C'était une elfe, fine, élancée, les cheuveux longs et chatains, tenus pour l'occasion par une broche au dessus de sa tête. Elle l'enleva, laissant tomber ses mèches sur son visage. Ses yeux verts fixaient encore l'homme qui avait tenté de l'arreter. Il ouvrit la bouche, et semblait abasourdi. Il lui fallut de nombreuses secondes pour reprendre la parole. Tout s'expliquait... Sa force moyenne, son corps si fin, son agilité, sa parfaite conaissance du chateau...

- Ma... Ma reine...? Pourquoi !?

Alors que deux des hommes armés le tenaient toujours en joue, les quelques autres préparaient l'attelage. La reine se pencha, et ramassa l'épée du roi que Varel avait emporté.

Capitaine Varel Tanhen, vous êtes un excellent soldat. Le meilleur d'entre tous, très certainement. J'ai même cru ne jamais arriver jusqu'ici. Mais vous êtes un homme. Et comme tout les hommes, vous êtes d'une intelligence limitée. Cela fait des années que vous servez, et obeïssez aux moindres désirs du roi fou qui jusqu'à ce soir, fut mon mari. Vous êtes tellement aveuglé par votre devoir, votre allégeance, que vous en avez oublié de voir que le seigneur n'était pas un homme bon. Tout cela dépasse votre loyauté. L'homme auquel vous vous êtes asservi toute ses années n'était qu'un pervers, un menteur, un manipulateur. Seul le pouvoir l'interessait. C'est lui qui a ordonné l'assassinat du conseiller Ginaël, il y a trois mois. Lui qui a massacré des jeunes filles après avoir profité de sa stature de souverain sur elles, devant leur pères qu'il faisait ensuite executer. Lui qui m'a battu, pendant des années. Il a même parlé de vous tuer, il y a peu. Son neuveu n'aurait pas pu prendre votre place si vous etiez toujours en vie. Votre roi méritait de mourrir Varel. Il était quelqu'un d'horrible, mais personne n'osait s'opposer à son titre, ce dont, bien entendu, il profitait. Ce soir, il pensait que, comme depuis des années, j'aurais obéis à ses désirs... Mais il se trompait. J'éspère que vous trouverez un meilleur souverain, mais je n'ai plus ma place ici... Je devais me libérer, et par la même occasion, vous libérer tous de votre bétise. Partez maintenant, et qu'importe ce que vous racontez, je ne reviendrais pas sur Pazel. La reine est morte ce soir, avec le roi. Vous ne me verrez jamais plus.

Le capitaine écoutait, impuissant, la confession de la reine. Il avait la gorge nouée, et devait retenir ses larmes. Le royaume se déchirait aujourd'hui, parce qu'il n'avait pas su le protéger.. Et son roi... Etait il vraiment cet homme malsain que la reine décrivait...? Comment avait il pu servir aveuglément une personne aussi profondément mauvaise...? Il restait à genoux, les larmes coulant sur ses joues, pendant que les chevaux tiraient la diligence loin d'ici. Il avait failli à sa mission divine... Eliel Inyë regardait le paysage défiler. Elle était enfin libre. Libre de ce monstre qui l'avait choisi comme épouse, alors qu'elle n'avait que 15 ans. Voilà 50 ans qu'elle supportait la vie que l'on lui avait imposée. Mais l'elfe était forte. Si elle avait acceptée ce traitement pendant tout ce temps, c'était non sans rancoeur, attendant le bon moment pour faire payer ces crimes à cet homme. Elle avait agit dans son dos depuis son arrivée au chateau. Elle avait défendue et sauvée des centaines d'innocents des mains meurtières de son mari, mais elle en avait vu tant d'autres mourrir... Il était venu temps de mettre un terme au règne du roi fou. Elle regarda l'épée. Cette épée qui avait servi à hoter la vie à des milliers de personnes innocentes allait maintenant se battre pour la justice. Quelques jours plus tard, à l'aide de ses complices, elle embarquait pour Evelgard, la terre des hommes. La bas, elle pourrait recommencer sa vie. Vivre la vie que les hommes lui avaient volés depuis son enfance. Elle débarqua à Guevrac en 42. Grâce au ciel, elle n'eu pas à subir le fléau de Bazamhut. Lorsqu'elle arriva, les hommes avaient déjà commencés à reprendre le continent.
" Sven ", (Compte Utilisateur) a.k.a. Loup.
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