[Document Personnel] Mémoires de Davos

Les récits d'Esperia et de l'Ancien Monde. Venez partager vos histoires les plus épiques !

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Davos
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sam. 5 janv. 2013 13:28

Hors RolePlay :

Ce carnet est le seul objet que Davos garde toujours sur lui. Lorsqu’il voyage, il le range dans une poche, à l’abri. Sinon, il le cache. Il n’y attache pas particulièrement d’importance, mais préfère ne pas le laisser tomber entre de mauvaises mains. Lorsqu’il arrive à Esperia, le carnet est sur lui, caché.

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"Power is a curious thing, who lives, who dies..
Power resides where men believe it resides. It's a trick, a shadow on the wall."


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Davos
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sam. 5 janv. 2013 13:29

Hors RolePlay :

Mémoires de Davos.
[Page 1]
Sur la Route

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Musique de Fond
(optionnelle)

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J’ai froid. Il pleut, ça fait des jours et des jours que je marche. J’ai trouvé refuge dans une grotte, ça ira pour la nuit. C’est sommaire, mais c’est toujours mieux que de dormir dehors. J’ai réussi à allumer un feu. Avant d’être exilé de Golvandaar, j’ai pu récupérer ce livre dans la bibliothèque. On m’a laissé partir avec ma besace pleine, des vivres, et du materiel d’écriture. Le strict minimum, en somme.. Je sais pas pourquoi je rédige ses lignes. Laisser une trace ? Pfff.. La vie m’a suffisamment montré qu’il n’y a rien en ce bas monde qu’on ne puisse perdre. Mais bon, comme j’ai pas grand chose d’autre à foutre, ni personne à qui parler, je suppose que ça m’occupera le temps d’arriver à fermer l’oeil.

RolePlay :

La pluie s’est enfin arretée. Ca faisait des jours que j’avancais pas, à m’embourber dans la gadoue. Les dèrnières nuits étaient affreusement pénibles. Je suis obligé de dormir nu pour faire sécher mes vétements. Je trouve des endroits ou m’abriter, par-ci par là. J’ai du faire les mauvais choix, dès le début. J’ai pris vers l’Est, par les montagnes. Pratique pour trouver les abris, moins pour se rationner. Ca doit déjà faire une bonne semaine que je suis parti. J’ai passé le fleuve. Je pensais reconnaitre des endroits, des paysages, des routes. Tout a changé. Ca fait une éternité que je ne suis pas sorti voir du pays. Depuis que j’ai quitté l’armée, en fait. Maintenant, je vois des monts à perte de vue. Je crois que c’est même pas affiché sur les cartes, tellement c’est immense. Y’a rien là bas. Demain, je bifurque vers le sud, je trouverais certainement plus de villages.

RolePlay :

Ca sent mauvais. Je crois que cette escapade risque de tourner court. J’ai longé les pics, je dois encore me trouver dans la région de Gyllendal. C’est incroyable que ça soit désert à ce point. Pas une seule habitation depuis des semaines.. J’ai terminé tout le pain, toute la viande séchée. J’ai plus aucune ration depuis deux jours. J’ai dû me mettre à la chasse. C’était assez pitoyable. J’ai pas une arme avec moi, et je suis plus aussi rapide, aussi agile qu’avant.. Ils m’échappent tous. J’ai bricolé une lance, avec un morceau de bois. Les poissons sont plus faciles à attraper, heureusement pour moi. Mais j’ai intérêt à atteindre un village d’ici peu, y’en a pas non plus des masses..

RolePlay :

Hautval. C’est le nom du bled ou j’ai attéris. Jamais entendu parler, mais qu’importe. Ils sont acceuillants. J’ai pris une piaule à l’auberge du coin. J’ai juste assez d’argent pour rester une semaine. Je compte pas me poser ici très longtemps, de toute façon. Je vais me ravitailler, et repartir. On est à une vingtaine de lieues de Laggenau.

RolePlay :

Me voilà de nouveau en route. J’ai laissé tout mon or au comptoir de l’auberge. J’arriverais bien à trouver de quoi remplir ma bourse une fois à Laggenau. J’ai passé cinq jours à me reposer. Faut dire que leur village était particulièrement ressourcant. Ils ont une spécialité à base de fromage, j’avoue que ça a rallongé mon séjour. Avant de partir, je m’suis servis dans la cave. J’ai deux bouteilles de vinasse. Pas terrible en bouche, mais ça sera toujours une bonne compagnie en route. J’ai pris aussi quelques saucissons, et un jambon. C’est fou ce qu’ils peuvent être naïfs.. “Servez vous, hésitez pas !” qu’il disait, l’aubergiste. Ben je m’sers, je m’sers.. Par contre, je sais pas ce que c’que c’est qu’ces indications merdeuses qu’on m’a refilé. La nuit tombe, et je devrais déjà être arrivé, mais je vois pas cette foutue ville. Je vais avancer encore une heure ou deux, sinon, j’y serais demain.

RolePlay :

Je suis sur le Pecolinnin, à bord du Barnebasque. Drôle de nom. C’est le capitaine Charles Abbot qui tient la barre. Un écumeur. Je sais pas c’qui fout ici. De ce que j’ai compris, il s’est fait construire un bateau par là, et il s’est mis en tête de déscendre jusqu’à la mer. En passant par Ciefersee, puis suivant l’ausère. Si son embarcadère tient le coup, il va m’amener jusqu’à la capitale. Rien n’est moins garanti, mais ça va pas m’empécher de dormir sur mes deux oreilles. Tant que j’avance, ça m’éloigne. J’ai passé un bon mois en ville. J’ai travaillé par-ci par là, ammassant quelques résèrves. Assez pour faire frétiller l’écumeur en tout cas. L’aubergiste d’Hautval avait quelques amis. Apparement, il a pas trop apprécié mes écus. Bref, maintenant je file vers la capitale. C’est ma meilleure chance de m’refaire. Je sais pas encore par ou commencer. Là-bas, y’a des salles de jeux, pleines de gros bourgeois prêts à lâcher leur bourse pour quelques secondes d’adrénaline. Ils sont pas à ça prêt. Moi, si. C’est pas les opportunités qui manquent. Dans une telle méaglopole, tout le monde à la chance de repartir à zéro, quelque soit l’horizon d’ou il vient. Je resterais un an, peut-être deux. Après j’irais me couler des jours heureux dans le sud. Peut-être à Caroggia, parmi les marchands. Ca fait une bonne route, mais après ça, j’arrête de courir le pays. Il est peut-être temps pour moi d’aspirer à ma retraite maintenant.

RolePlay :

On s’est planté. C’était prévisible. Un marin d’eau douce, ça navigue pas cent lieues. J’ai pas trop compris, un impact dans la coque, peut importe. J’ai pas attendu d’en savoir plus pour filer. On était pas encore arrivé au lac, je suis donc en Steiertal. La capitale, ça fait trop loin. J’avoue que je pensais arriver un peu plus bas avant le naufrage. Je continue vers le sud, directement à Caroggia. J’ai encore du saucisson, et les villes sont assez fréquentes.

RolePlay :

Ca doit faire une, non, deux semaine ? Je sais plus. J’ai plus vraiment la notion du temps. Les journées se suivent et se ressemblent, c’est ennuyeux à mourir. Je croise des petits villages, j’y dors, je me rationne, mais c’est des trous perdus. Je viens d’arriver à la chaine de montagnes, séparant Dione et Galdyr, au sud de Roment. J’ai appris qu’il y avait une fête annuelle à Guevrac, d’ici deux semaines. Pourquoi pas, tant que y’a de la bière gratuite, moi.. J’ai largement le temps d’y arriver, en prenant mon temps. Finalement, je serais juste à coté de la capitale, je verrais après. Je pense pas rester longtemps là-bas, peut-être juste une semaine ou deux.

RolePlay :

Terminé, j’arrête le carnet de route. Je me plais bien ici. Cette fête était une réussite. De l’alcool, des filles, de la bonne bouffe. Ca y’a pas à dire. Par ici c’est peut-être une région reculée, des “paysans”, mais la bouffe, ils connaissent. J’ai gouté je-ne-sais combien de spécialités. J’ai rencontré des gens, ici. Léarch et Aelig. Le premier a une trentaine d’année, le deuxième est bien plus jeune.Il a pas encore vingts ans. Il est jeune, naïf, et innocent. J’ai logé chez eux, ils ont proposés de m’héberger. J’ai d’abord pensé à profiter d’eux, mais je me suis vite rendu compte qu’ils m’apportaient bien plus en affaire. Je vais réfléchir à comment me faire un peu d’argent bien rentable. J’aime bien être ici. C’est une région qui réspire le calme, la simplicité. En fait, ça me fait du bien. J’ai décidé de rester là. Fini la Capitale, fini Caroggia. Y’a tout aussi intéressant à faire ici, en y prenant plaisir. J’ai peut-être une idée, mais j’attend d’en avoir les moyens. Si ça marche, ça sera vraiment le meilleur coup de ma vie.
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Davos
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sam. 5 janv. 2013 13:30

Hors RolePlay :

Mémoires de Davos.
[Page 2]
Argent Comptant

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Les filles de joie. J’avais vu juste. Ici, c’est la campagne. Avec toutes les qualités que je peux reconnaitre à cette région, il reste des choses qui leur sont étrangères. Ils n’ont pas le raffinement et toute la culture des mégalopoles. Ici leur plaisir réside dans les choses simples, la musique, la bonne bouffe, arts dans lesquels ils excellent. Mais pour la baise.. Rien ne vaut les maisons closes des cités, et ce n’est pas très répandu ici. Y’a bien deux trois catins dans quelques tavernes, mais on se demande si le patron les a pas ramassé dans le caniveau. Bref, reprenons dans l’ordre chronologique. Je me suis installé ici, pendant six mois, avant de commencer mon projet. J’ai vécu avec Léarch et Aelig Ils m’ont hébergés, simplement, sans demander aucun retour. J’ai beau être un arriviste, je dois savoir reconnaitre quand j’en dois une à quelqu’un. Je suis arrivé sans un sous, sans connaitre personne. J’ai eu un point de chute grâce à eux. Je dois dire qu’on s’entend relativement bien. J’ai appris à connaitre Léarch. C’est un bon ami, quelqu’un sur qui je pourrais compter. Et j’avoue que ça fait du bien, ça a quelque chose de rassurant. Aelig, il est plus.. Jeune. Naif, inéxperimenté. Mais il est aussi loyal, innocent, et surtout, maléable. J’ai essayé de leur apprendre les ficelles du métier. Enfin, mes “méthodes” plus ou moins contestable. Lorsque je suis arrivé à Guevrac, ils étaient fauchés, sans un sou. Ensemble, on a difficilement remonté la pente, mais petit à petit, on a réussi à mettre quelques sous de cotés. Pas assez pour monter ce que je voulais, mais c’est déjà ça. Léarch est boulanger, ce qui est bien, c’est qu’on avait du pain bien moins cher. On avait juste à payer des sacs de farine, et derrière il se démmerde pour nous faire son propre pain. On a fait deux trois magouilles ensemble. Peu de vols. On a surtout joué sur de la revente de produit. On a réussi à se trouver un marin, qui nous mettais chaque chargement quelques caisses de cotés, en échange de quelques petits services. Léarch m’a bien aidé, je préférais pas mettre Aelig trop au courant. Je veux préserver son innocence. Après six mois de vie ensemble, donc, j’ai commencé à mettre ça au point, de mon coté. Le plus dur, ça a été de trouver des investiseurs. J’ai dû reprendre la route, pour quelques semaines, jusqu’à la capitale. Là-bas, en faisant marcher quelques vieux contacts, j’ai réussi à rencontrer Harald. En genre d’escroc, j’ai jamais trop su ce qu’il foutait en fait. Tout ce que j’avais à savoir, c’est qu’il avait un rapport avec pas mal d’affaires illégales, en particulier sur les quais du port. Je lui ai présenté mon projet, une aubaine pour lui. Il n’avait qu’à fournir l’argent, chose dont il ne manquait pas, je montais mon bordel, et il récuperais un pourcentage. Il est plutôt dur en affaire. Même après remboursement de ma dette, il voulait garder la main mise sur l’affaire, en touchant ses 20% par mois. Une façon d’étendre son influence sur le continent. Je lui ai fait croire que j’allais ouvrir à Odense. Là-bas, y’a tellement rien à foutre, ça peut que marcher. La négociation a duré plusieurs semaines. Il a fallu que je trempe dans quelques plans louches, afin de lui prouver ma confiance. Fallait que ça paraisse vrai. J’ai réussi à obtenir une main mise de 10%, et il aurait le dernier mot sur les décisions du batiment. Quel imbécile.. A peine la bourse empochée, je prenais un bateau pour quitter la ville. Petit cadeau oblige, en remerciement de sa généreuse contribution, j’ai pris soin de balancer ses petites affaires à la garde, de façon anonyme. Oh, je voulais pas particulièrement le baiser. Faut plutôt voir ça comme un coup de pouce, pour le remettre sur le droit chemin. Et tout le monde est content. Me voilà de retour, à Guevrac, après un mois d’absence. Mais je suis pas rentré seul. La tête qu’ils ont tirés quand je leur ai présenté Roxanne et Jade. J’ai jamais vu Aelig aussi rouge, on aurait dit une pivoine. Avec son bégayement, c’était vraiment drôle comme situation. Je leur ai parlé de mon projet. Aelig semblait un peu gêné, Léarch, je sais pas trop ce qu’il en pensait. Quoi qu’il en soit, ils ont marché tout les deux. Quand l’argent manque, tout les moyens sont bons. On a trouvé un local. Le seigneur Belenor a vite eu vent de notre projet. Pour une histoire de moeurs, ça le gêne, mais il n’y a rien dans la loi qui puisse lui donner le pouvoir de nous empêcher. Tout le monde est consentant, et chacun y trouve son compte. Surtout moi. Au début, ca ressemblait à un taudis. On a tout retapé, à la force de nos bras, avec Aelig et Léarch. Aelig, malgré son jeune âge, est plutôt doué avec une épée dans les mains. Je lui ai procuré quelques enseignements, ça m’a permis de me remettre un peu à niveau. Il apprend vite. Il ne manque pas de rapidité, d’endurance, ou d’agilité. Bientôt, il me surclassera. Léarch s’occupe de la gestion, avec moi. Il fallait deux autres gros bras, alors on a trouvé quelqu’un. Lyor, un bon p’tit gars. Tant que y’a du pogon à se faire, il suit, il pose pas de question. J’ai remarqué chez lui une éspèce de fascination, à chaque fois que j’évoque les guerres du nord. D’ailleurs pour toutes les histoires en générales. J’ai l’impression d’être un p’tit vieux, il me demande sans arret de lui conter mes souvenirs. Bon, ensuite, il a fallu trouver les donzelles. J’avais déjà ramené Roxanne et Jade de la capitale, qui étaient déjà dans le métier. Elles apprendraient aux autres. Léarch a dégoté Cerise. Ce qui est drôle,c’est qu’il l’a pas choisi par hasard. Je crois qu’elle lui a tapé dans l’oeil. Il a l’air de vouloir la préserver, c’est celle qui bosse le moins. Mais bon, faut pas se plaindre, elle est suffisamment rentable, elle plait aux riches. J’ai jamais demandé l’âge qu’elle avait, mais c’était sans aucun doute la plus jeune. Pour commencer, c’était suffisant. On a pu lancer notre bordel. Dès le début, ça s’est averré très rentable. En à peine huit mois, j’ai remboursé l’investissement de base. C’est Harald et ses gorilles qui auraient été contents. On a racheté le batiment adjacent, pour rajouter deux chambres, et un genre de salon. Deux nouvelles nous ont rejoint, Hena et Karen. Pour parler de chiffres, en moyenne, je dépense environ 30% des bénéfices pour payer les filles, 10% pour le batiment, décorations, mobilier, ect, 20% pour Lyor, Aelig, 15 pour Léarch. Il me reste 25% de fonds, tout les mois. La caisse se remplie à vue d’oeil. Je me sers quand j’ai besoin, en fait. Mais y’a de la réserve, beaucoup de réserve. A ce rythme là, je vais pouvoir prendre ma retraite, en laissant Léarch gérer le batiment. C’est dingue, y’a presque plus rien à faire. Ca fait presque deux ans qu’on a commencé, et tout semble fonctionner tout seul. On a nos habitués, qui s’assument, y’a les timides aussi, qui viennent lachement tromper leur femme pour quelques écus, y’a les gens de voyage, prompt à un bon moment de détente.. Et de l’autre coté, à part l’église qui fait un peu la moue, et le seigneur Belenor qui hurle tout ce qu’il peut, pour convaince la populasse de nous chasser, mais qui n’y peut rien. Il n’a pas encore compris que les gens qu’il essaye de convaincre, ce sont ceux qui nous permettent de manger à notre faim. S’il savait que même son héritier de fils venait de temps en temps tremper son bout, il serait fou de rage, je crois. Il a déjà proposé de racheter le commerce, mais c’est pas rentable. Globalement, y’a presque aucun obstacle à régler. On a bien quelques clients qui tombent amoureux d’une donzelle, des clodos qui viennent tenter leur coups, ou des bourgeois qui se laissent aller sur le picrate, mais Aelig et Lyor s’en sortent à merveille. C’est pas des combats de coqs, ou des affaires de jalousie de bourgeois qui vont les déstabiliser. Quant aux autres, Léarch et moi, on s’en occupe plutôt bien. Aussi déséspérées soient-elles, on s’occupe d’écraser chaque tentative de raser le bordel. Je suis vraiment bien ici. J’ai tout ce que je veux maintenant. Je n’ai plus à réfléchir. Juste attendre. Attendre que la mort vienne me prendre, et profiter des années qu’il me reste à vivre.
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sam. 5 janv. 2013 13:31

Hors RolePlay :

Mémoires de Davos.
[Page 3]
Retour à la Case Départ

RolePlay :

On est dans un bateau. En route vers le nouveau continent, il me semble. Je griffone quelques mots, le garde est parti dehors, fumer sa pipe. J’ai quelques minutes devant moi, pas plus. J’ai réussi à garder mon carnet, caché sous mes vêtements. On l’a bien dans le cul.. On va se faire vendre comme des esclaves. Y’en a déjà un ou deux qui sont daubés pendant le voyage. Surtout, pas trop ouvrir sa gueule. On nous traite pas vraiment mieux que des animaux. Et encore.. Pour faire bref, le seigneur Belenor est parvenu à ses fins. Tout marchait pour le mieux, jusqu’à ce que..

RolePlay :

Putain, j’ai failli me faire serre comme un débutant. Il est venu jeter un oeil, là je sais pas ou il est parti. Tout le monde dort ici, je dois m’éclairer de la lune pour y voir quelque chose. Donc, tout marchait pour le mieux, jusqu’à ce qu’un jour, sans crier gare, il a débarqué, avec tout son attirail de peignes-cul. Il a pas vraiment donné d’explications, ils sont venus, ils ont tout défoncé. Apparemment, il a eu vent que son fils visitait notre établissement. A coup d’épée, et de droites dans la gueule, ils ont ravagés tout ce qu’on avait batti. J’ai même pas essayé de m’enfuir, je les ai pas vu arriver. Léarch et Aelig étaient déjà fers aux poignets. Quant à Lyor, je sais pas ce qu’il est devenu. Il a certainement réussi à s’enfuir, tant mieux pour lui. Bélénor nous a accusé d’avoir empoisonné son fils, d’avoir ruiné sa réputation, tout le bordel. J’ai pas compris. J’ai d’abord pensé qu’il essayait juste de nous la mettre à l’envers. On avait rien à se repprocher. L’autre couillon venait bien de temps en temps, mais personne aurait eu intérêt à empoisonner Bélénor le jeune. Il était un bon client régulier, qui payait toujours, restait discret. Quand le seigneur Bélénor m’a causé, avant de nous envoyer sur la galère, j’ai vu de la colère, mais aussi de la honte. J’ai pu rassembler tout ses éléments que plus tard, bien plus tard. “Empoisoné”, c’est un doux euphémisme. Sa favorite, c’était Roxanne. La première que j’ai ramené. Une vraie trainée.. Je me suis toujours demander si elle faisait ça pour l’argent, ou véritablement pour écarter les cuisses. C’en était vulgaire. Ca, elle bossait bien, on pouvait pas lui retirer. Mais à force d’aller trainer à droite à gauche, en dehors de ses heures, elle a du choper une merde, qu’elle lui a ensuite refilé. Y’a que ça qui pouvait justifier une telle colère chez le seigneur Bélénor. J’avoue qu’on a bien pourri son avenir sur le trône, du coup. Du coup, nous voilà, tous les trois enchainés, prêts à être mis sur le marché des larbins. Ou qu’on aille, faut pas que je me laisse abattre. Il faudra s’adapter, et se relever. On aura toujours des choses à faire. Mais bon, je l’ai quand même mauvaise, on était posé, on avait tout, et on va devoir tout recommencer. L’avantage, c’est qu’au moins, je suis pas seul. On verra ce que l’avenir nous réserve. Pour le moment, il serait plus sage de dormir, et de reprendre des forces.
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