Esperia

RolePlay :

Un jour comme un autre, Neuville ouvrit les yeux après une bonne nuit de sommeil. Rapidement il se leva et après s'être préparé quitta la demeure de son Maitre pour le retrouver en ville.

La température était fort agréable et les rues de fait très animées, tant et si bien que le marché était bouillonnant d'activité, chose rare ces temps-ci. Entre les cris et les boniments des vendeurs et les négociations acharnées parfois de certains acheteurs, l'ambiance était aux affaires et au sérieux... Enfin... si l'on oublie les hurlements de certains acheteurs qui jouent l'indignation devant les prix pour avoir de meilleurs rabais... Ce qui en général donne lieu dans la seconde à une réponse... pas toujours protocolaire de la part des artisans, lesquels perdent parfois leur sang froid devant certains commentaires.
Ce fut le cas quand Albion passa devant le marché ce jour là. Un jeune esclave, sans doute fraîchement débarqué, était insatisfait de la fraicheur poissons d'un vieux pêcheur et le fit clairement entendre. Mais le pêcheur, lui, fit plus encore entendre sa réponse disons... musclée au sens premier du terme !

Enfin, la saison était belle, sans doute le printemps qui réveillait l'âme des rues si délaissées en hiver.

Un petit fou rire plus tard, et les scénettes du marché dépassées, Albion arriva en bas de l'escalier entre Rive-Lame et le Centre ville. C'est là qu'il croisa son Maitre, Mikamus. Ce dernier lui fit signe en levant sa bêche en l'air, manquant de peu de tomber sur les marches, puis il adressa quelques mots murmurés à son esclave. Sur ce, les deux êtres quittèrent le lieu, le sourire aux lèvres, et allèrent parler dans un endroit plus calme.

Quelques heures plus tard, Albion fit son retour, accompagné par son maitre, sur le place publique. Ils y décrochèrent une vieille pancarte inutilisée, la retournèrent et y laissèrent un mot avant de se séparer. Le Maitre retournant à ses tâches, l'esclave arpentant les rues en hurlant la nouvelle, histoire que les illettrés l'entendent !

Bientôt, grace à Rive-Lame, Esperia aura son journal ! :

Esperiennes, Esperiens,

Qu'il soit su de tous, lettrés comme illettrés, nobliaux comme esclaves, jeunes comme vieillards,

Dès ce dimanche, Esperia verra pour la première fois de son histoire la parution du premier numéro de ce qui deviendra son journal !

Restez à l'affût de nouvelles quant à cette parution et prenez garde à vos prises de paroles publiques, il se pourrait bien que l'on parle de vous dans le journal ! Il se pourrait bien que l'on commence enfin à se préoccuper de l'opinion publique !
A vous de faire en sorte que le journal ne vous fasse pas mauvais échos !

Rendez-vous dès dimanche !

Albion Neuville.