RolePlay :
Me voilà parti en quête de poisson pour mon maître, Vilcar. Je n’imaginais pas avoir à dire cela un jour. Je suis esclave à la solde d’un homme m’ayant acheté pour une vulgaire poignée d’Espers de fer.Aujourd’hui un tavernier m’a craché au visage alors que je venais demander ma route. Je suis perdu dans ces rues et les citoyens me regardent comme si j’étais un chien errant…
Je suis parti au crépuscule. Je ne pouvais pas passer une nuit de plus à dormir dans la cave de cette échoppe. On m’a dit que je devais rapporter de l’argent pour être libre. Je vais donc m’employer à cette tâche.
J’ai quitté le village en prenant la direction du Soleil couchant. La nuit tombée, je me suis réfugié dans une ancienne mine inoccupée. Des torches, qui ne demandaient qu’à être allumées, m’ont aidé à garder les monstres hors de la mine.
Cela me rappelle mes voyages avec Père. J’aimerai tant qu’il soit là…
Jour 1
J’ai quitté le village en prenant la direction du Soleil couchant. Après plusieurs centaines de cubes, je suis parvenu à d’impressionnantes falaises traversées par un cours d’eau. L’eau ici est très pure. Je ne tarderai pas à tomber sur ce que je recherche. Je me remets en route après un morceau de bœuf cuit et un potage fait de plantes et de cette eau translucide.
J’ai décidé de prendre de l’altitude afin de mieux voir les alentours. J’aperçois rapidement divers points d’eau enchâssés dans les parois abruptes des falaises. Je vais devoir faire très attention à ne pas trébucher, sinon mon expédition pourrait s’arrêter prématurément.
J’ai trouvé un os et une flèche sur mon chemin. Il semblerait qu’un squelette se soit égaré dans la lumière du jour. La journée touche à sa fin. Je dois me hâter de trouver un abri. Une fois chose faite, j’installe mon campement et attends que la nuit passe.
Jour 2
J’ouvre les yeux, réveillé non pas par la lumière du Soleil qui baignait l’abri mais par la sensation d’être léché. En effet un chien se tenait à côté de moi et me bavait sur la main. Le pauvre bougre était maigre. Visiblement il avait du mal à trouver de quoi se nourrir. Un chien seul ne peut pas lutter pour sa survie. J’ai eu pitié de lui et ai décidé de lui donner un morceau de ma ration quotidienne ainsi que l’os que j’ai trouvé la veille.
J’ai essayé en vain de me séparer de ce compagnon inattendu. J’ai du lancé ma nourriture suffisamment loin pour que ce dernier me laisse tranquille. Malheureusement je n’ai bientôt plus de vivres et aujourd’hui sera mon unique jour de pêche. J’espère avoir de la chance.
Et elle était avec moi. Le soir tombait et j’avais réussi à pêcher 3 magnifiques pièces. Ces poissons n’ont rien à voir avec ceux que l’on trouve en rivière. Leur chair est plus tendre. Frais, Vilcar pourra en tirer un très bon prix.
Je me suis remit en route et je serais sur Esperia vers midi, le 3éme jour.
