Utilisateur:Maevis sombrelune

De Wiki'speria
Aller à : navigation, rechercher


Vous consultez la fiche d'un personnage absent d'Esperia.

     Maevis Sombrelune
Informations RP
Genre
Homme
Année de naissance
Rang


Famille


Quartier




Métier
Compléments








Origines
Ville d'origine
Nation d'origine
Informations HRP
Login Minecraft
bastountan
Prénom IRL
Bastien
Âge IRL
22 ans



Informations Diverses
Hm?



Présentation de Maevis Sombrelune


Talents

  • Fêtard, surtout lorsqu'il est entouré de ses amis
  • Sait compter sur ses doigts et a appris les bases de la lecture et de l’écriture en se liant d’amitié avec un des instituteurs de l’école d’Huratelon
  • Son estomac est insatiable, grâce à sa passion pour la nourriture
  • Il a parcouru les cuisines de Lig Ocolide puis d'Huratelon. Il est doué pour la cuisine
  • Il a tendance à s'endormir comme un bébé lorsqu'il abuse d'alcool


Défauts

  • Plutôt solitaire
  • Fait très attention à ses biens et ses acquis
  • Se méfie beaucoup des inconnus
  • Arbore un fier ventre bedonnant
  • Lorsqu'il fait la fête avec ses compagnons, Maevis a tendance à ne pas faire attention à l'argence qu'il y dépense


Compétences

  • Sens du goût : A force de traîner dans les cuisines de Lig Ocolide et d'Huratelon, Maevis a goûté à toute sorte de plats. Ses papilles gustatives sont désormais bien entraînées, prêtes à tous les défis !
  • Créativité : Lig Ocolide et Huratelon sont connues pour leur tradition culinaire, les nombreux plats que Maevis y a goûté lui ont permis de se faire une bonne base de connaissances. C'est grâce à ces expériences qu'il est devenu doué pour combiner les ingrédients entre eux et donner naissance à des plats inédits.
  • Alphabétisation & Calculs basiques : Comme dit plus haut, Maevis sait compter sur ses doigts et a appris les bases de la lecture et de l’écriture en se liant d’amitié avec un des instituteurs d'une école d’Huratelon.
    Il n'est pas capable d'écrire un roman ni de faire des calculs complexes, mais sait se débrouiller pour calculer l'addition d'un client et lire une affiche placardée sur un mur.
  • Minutie : Sa passion pour la nourriture pousse Maevis a faire attention aux plats qu'il prépare. Rater un plat serait une erreur qu'il ne se pardonnerait pas, il a donc apprit à être minutieux lorsqu'il exerce "son art".
  • Oenologie : Maevis adore la nourriture. Et quoi de mieux pour accompagner un bon plat qu'un bon verre d'alcool ?
    Amateur de bière, il ne saurait pas différencier un millésime de Caroggia et ou un vin de table d'Huratelon... Il n'a vraiment pas l'étoffe d'un éthyliste !



Ennemis

[Aucun pour le moment]


Personnes Appréciées

Herodion

Eldrin (Herodion) — Ce fut l'un des premiers esclaves avec qui Maevis partagea quelques bons moments. Tous deux étant au service de Gary Wes et travaillant à Taverne du Lac, une amitié naquît après les premières semaines de dur labeur.

« le Barbu » et « le Blondinet » s'appréciaient de plus en plus et partageaient régulièrement de bonnes rigolades au comptoir de la taverne.


Fabhrus De Kraanvik

FabhrusMaevis fît la connaissance de Fabhrus après son premier mois de vie à Esperia.

Le bûcheron l'avait aidé, un soir où la taverne été en manque cruel d'approvisionnement, en lui apportant quelques biscuits qu'il ne mangeait pas. Cet acte de pure sympathie, alors qu'il n'était qu'un esclave poisseux qui n'avait rien demandé, Maevis s'en rappellera longtemps.
Lorsque Fabhrus vint proposer à Maevis de devenir Professeur à l'école d'Esperia, fraîchement réformée, Maevis fut extrêmement heureux. Le fait qu'un Noble fasse appel à un simple esclave pour dispenser des cours de cuisine, cela prouvait que Fabhrus avait confiance en Maevis.
Depuis ce jour, Maevis a vraiment beaucoup d'estime pour Fabhrus.



Histoire

Note: candidature Whitelist.

Jeunesse

[Extrait de la candidature Whitelist]
C’est vers l’an 470 que Maevis est venu au monde, sur la petit île de Lig Ocolide. D’un père inconnu et d’une mère protectrice travaillant dur pour subvenir aux besoins de sa petite famille, l’enfant a été élevé d’une manière plutôt étrange. Sa mère étant absente la plus part de la journée à cause de son dur travail de serveuse, le jeune garçon tire son éducation des Écumeurs du port, lieu où il était toujours fourré dès son plus jeune âge. Ils habitaient une maison située au centre de l’île, une petite bâtisse qui ne payait pas de mine, en plein dans les ruelles sombres mal fréquentées. Ils n’étaient que deux dans cette bicoque: Maevis et sa mère, Scarlett. Pour payer le loyer de ce petit nid douillet, la mère travaillait dans une taverne, à quelques pas de là, nommée l'Escale. C’était une sorte d’antre sombre, d’où sortait un bruit monstre dès que quelqu’un franchissait le pas de la porte. Point de repère des Écumeurs, ces derniers y venaient pour y dépenser leurs maigres richesses dans l’alcool et la boustifaille entre deux contrats. Maevis, alors en âge de découvrir la vie, passait le plus clair de son temps à traîner sur le port avec les Écumeurs afin d’en savoir toujours plus sur tout. Un vrai curieux ! Il y apprit toute sorte de nouveaux mots, des expressions et surtout de nouvelles insultes, ce qui n’était pas pour plaire à sa mère. Il y apprit également à boire et à manger. Ahh, cette première bière... Il s’en souviendra toujours ! Grandissant, et s’enveloppant, il cherchait des petits boulots par-ci, par-là, pour s’en sortir et arrondir les fins de mois souvent difficiles.

C’est alors que Guy-Manuel, qui s’occupait de l’Escale depuis que le patron était parti à la recherche d’un nouveau trésor, vint le convoquer...

« Bon, ‘coutes gamin ! T’es qu’encore tout jeune, c’à c’moment là qu’on apprend l’mieux et qu’on coûte l’moins cher ! s’esclaffa Guy-Manuel. T’aimes bin manger, nan ? Mais t’sais comment qu’on fait les p’tits plats qu’tu vient bouffer ici ? » Maevis fit un léger signe de tête, en guise de négation, probablement intimidé par l’homme. Guy-Manuel reprit : « Arf... Mais comment t‘veux-tu qu’qué’qu’un t’fasse bosser si t’sais rin faire ! Alors ‘rrêt’e’de faire ton pleurnicheux et op’, en piste, direction la cuisine ! C’comme ça qu’tu vas apprend’e ! » Maevis s’éxecuta, sans grande motivation. Ce qui l’intéressait, c’était de manger, pas de cuisiner...

Durant près d’un an, le jeune homme apprit la cuisine locale, très spécifique à l’île des Écumeurs. L’ambiance était plutôt bonne. Guy-Man’, comme l’appelait Maevis, avait même convaincu son ami aubergiste Thomas d’aider Maevis en cuisine. Le jeune homme commençait à bien se débrouiller avec ses fourneaux. Jusqu’au jour où le patron rentra au port...

Barbe Mauve était un vrai pirate. Ce n’était pas un de ces simples flibustiers dont les Nobles ont peur à la Capitale. Il était au dessus des Capitaines, au dessus des riches Nantis de l’île. C’était “le Grand Capitaine Barbe Mauve”, celui dont tout le monde parle et que tout le monde craint. Seuls lui et son équipage s’occupaient des contrats marqués d’un tampon violet: les missions les plus dangereuses, où l’on risque sa vie, mais surtout celles accompagnées des plus gros gains... Maevis avait toujours redouté le jour où Barbe Mauve reviendrait dans son Escale bien aimée. Et il eut raison. Dès que le Capitaine eut mis le premier pieds sur le pas de la porte, l’ambiance de la taverne changea en une fraction de seconde. Les clients changèrent de places, les employés se tenaient droit, alignés derrières le comptoir, et Thomas s'éclipsa par la porte du fond sans que personne n’y prête attention.

Deux semaines après le retour de Barbe Mauve, Maevis était toujours dans la cuisine. Mais cette fois-ci, il était seul. Les deux autres commis qui travaillaient avec lui avaient disparus. Guy-Man’ pensait que les deux hommes avaient fait certaines choses dans le dos du Capitaine pendant son absence. Ce dernier les aurait bâillonnés et enfermés dans la cale de son bateau pour leur faire passer le supplice de la planche lors de sa prochaine escapade en mer... Pendant ces deux semaines, Maevis apprit tout un tas de choses sur l’Escale et Barbe Mauve, son propriétaire. Jamais il n’eut pensé que le patron aurait un tel effet sur son personnel et même ses clients. Une pression telle que le bruit court que les employés ne tiennent pas plus d’un mois sous les ordres du Capitaine. Seul Guy-Manuel avait réussi, jusque là, à rester aux côtés du Capitaine. Maevis était totalement découragé. Cette pression et toutes ces violences répétées sur les employés lui donnaient mal au coeur. Ses espoirs avaient fait volte-face depuis l’arrivée de Barbe Mauve. Il était temps de changer d’oxygène. Mais comment faire ? Scarlett, sa mère, resterait ici quoi qu’il advienne...

Quelques jours passèrent et le jeune Maevis avait enfin trouvé une solution. Après avoir parlé avec Guy-Man’ et d’autres Écumeurs sur le port, il savait qu’un bateau longtemps amarré avait enfin trouver un contrat près de la Capitale. Il fallait qu’il réussisse à monter à bord pour se rendre dans cette ville. De là, tout était possible ! Il pourrait enfin se rendre à Huratelon, cette ville dont sa mère lui a tant parlé, sa ville natale qui lui est si chère. Il pourrait y retrouver des parents, des cousins. Peut-être même que ces derniers pourraient lui en dire plus sur son père...

Deux jours plus tard, Maevis était sur le pont du navire. En réunissant toutes ces pièces, il avait réussi à convaincre le capitaine contre sa modique fortune et quelques coups de main en cuisine. Le capitaine cria quelques mots, les cordages étaient rentrés, les voiles se hissèrent. Maevis faisait signe à sa mère d’une main, l’autre séchait péniblement les larmes qui coulaient de ses yeux tristes.


Départ pour Esperia

[Extrait de la candidature Whitelist]
Un soir, comme la plus pard des autres soirs, Maevis et Elenna servaient une dizaine de clients quand l’un deux interpella Maevis. Maevis s’approcha des deux hommes assis à table.

« Dites-moi chef, z’êtes plutôt bon pou’ la boustifaille vous, commença l’un des deux hommes tout de noir vêtus. - Moarf, j’sais cuisiner que’ques bon plats ouais, pourquoi c’te question ? s’interrogea Maevis, alors que l’accent de son interlocuteur lui rappelait fortement le patois de Lig Ocolide. - Mhrrr, f’pô dire ça ! - Hé, hé, t’crois qu’i’ s’rait partant pou’ l’concou’ d’cuisine du Cap’tain ? rétorqua son accolite. - Mouais, faut vouar. Dites-donc, z’avez entendu parler du “Grand Concours culinaire du Chef Onow” ? demanda-t-il en faisant un énorme effort de prononciation sur le titre du concours. - Non, jamais entendu parler. Qu’est-c’est qu’ça ? demanda Maevis en retour. - Bah c’est euh... Un grand concours d’cuisine quoi... Mais c’est fait su’ une chouet’ p’tite île paradisiaque qu’quatre gars viennent e’d’trouver. L’gagnant gagne une auberge toute’neuve, r’in qu’pou’ lui hé ! Ça vaut l’coup hein ? lanca-t-il accompagné d’un clin d’oeil vers Maevis - Bah t’nez hé, j’ai encor’ l’paplard qu’en parle, reprit le deuxième homme, tendant une affiche froissée à Maevis. - Hm, j’regarderai quand j’aurai l’temps » répondit Maevis en se grattant la barbe, sceptique.

Plus tard, dans la soirée : « T’es sûr qu’ils venaient de là-bas ? demanda Elenna, très étonnée par ce que Maevis lui avait expliqué. - Mais puisque j’te l’dit ! J’suis né là-bas, j’saurai r’connaitre un d’ces truands rien qu’à l’odeur, lui répondit Maevis, perplexe. - C’est quand même bizarre. J’ai pourtant bien déjà entendu parler de ce concours. Je vois pas pourquoi tu en fais tout un fromage, en plus c’est une opportunité en or ! Tu imagines ? Une auberge rien qu’à nous deux, enfin libérés de mes parents ! - Ouais, j’sais bien que tu veux avoir ton auberge à toi depuis qu’ton père t’as dis qu’il te donnerait jamais la sienne mais bon... Mrrrarg, ça m’paraît quand même louche tout ça... J’ai pas confiance en ces gars-là moi, j’te l’dit ! - Mais mon coeur, penses à nous ! Ça se trouve, on sera les premiers aubergistes de ce petit bout de paradis ! Tous les voyageurs et les navires qui feront escales sur l’île passeront forcément par chez nous, tu te rends compte ! » lanca Elenna en tournoyant sur elle-même, les bras écartés et les yeux tournés vers le ciel, imaginant le pécule qu’elle pourrait se faire avec son mari.

Le lendemain matin, Maevis partait en direction de la Capitale avec une valise et l’affiche dans sa poche. Elenna avait réussi à le convaincre. Quelques jours plus tard, il se tenait devant le bateau indiqué sur l’affiche, avec seulement quelques membres d’équipage sur le pont. Il monta à bord : « Bien l’bonjour messieurs, commença-t-il. C’bien ici pour l’concours culinaire ? - Ouaip’, allez donc voir l’Cap’tain dans ses quartiers là-bas, il vous expliqu’ra tout c’qu’i’ faut ! » lui répondit un des marins. Maevis s’avança vers la poupe du navire et toqua à la porte du capitaine. Une ombre s’approcha par derrière, Maevis reçut un grand coup sur le crâne et tomba par terre, complètement assommé...

Après plusieurs semaines passées au fond de la cale du bateau, un des prisonniers s’exclama « Hey les gars, j’vois une île ! » alors qu’il regardait dehors à travers un trou dans la coque. « Mraaah, ces foutus marins d’eau d’vaisselle ! cria un autre. Qu’ils me libèrent, ils vont voir de quel bois j’me chauffe ! » Maevis, assis sur un tonneau, regardant les prisonniers s’exciter à l’idée de revoir enfin la lumière du jour et de poser les pieds sur de le sol, marmonna tout bas dans sa barbe: « Quand j’pense que ces pilleurs vont nous vendre comme un tas d’cornichons... J’arrive pas à croire que j’ai accepté d’venir ici...». Il sécha une larme, prit son visage dans ses mains et termina: « Elenna... Tu me manques tant... ».


Les déboires de l'esclavagisme

[À venir]


Le Journal de Maevis

Maevis a réussi à se procurer un vieux bouquin dans lequel il écrit les faits qui le marquent. Il garde toujours son journal près de lui, mais les joueurs sont invités à y jeter un coup d'oeil en cliquant ici (de manière HRP, évidemment).