Compte-rendu de l'expédition

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Scholwitz
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sam. 21 avr. 2012 21:40

RolePlay :

Une feuille avec une écriture régulière et plus grosse se tient sur la place publique. Vous remarquez qu'il s'agit du compte-rendu de l'expédition dans le Monde Rouge dont tout le monde parle...

A Sir Scholwitz :

Comme promis, voici un compte rendu de notre petite expédition.

Nous devions être quatre combattants à partir sur les terres rouges pour enquêter sur ce qui aurait pu causer la folie du défunt Lexigg, nous n'étions finalement plus que trois : Gorback, Valef et moi.
Ayant donc une armure en plus, nous avons contacté le jeune Kajjy pour l'en équiper et profiter de ses talents d'alchimie qui nous auraient été nécessaires.
Nous sommes partis.

Arrivés aux terres rouges, nous avons fait un tour dans une sorte de fort et avons pu constater que nous n'étions pas les premiers à y être allé : de la terre ramenée de notre monde et des taches de sang près du portail.
Nous avons vu des hommes cochons, sans doute ceux dont parlait Lexigg. Nous nous sommes approchés - armés - et une fois à portée nous avons attendu avant de frapper.
Ils nous ont effleuré mais ne nous ont pas attaqués, plus tard j'ai compris que c'était en les provoquant qu'ils devenaient hostiles.
Puis nous avons cherché, cherché on ne sait trop quoi.
Nous avons prélevé des sortes de verrues rouges, des bâtons jaunes que laissaient tomber de dangereux monstres, des larmes de verre, de la poudre jaune etc etc..

Et puis, il s'est passé quelque chose d'étrange monsieur Scholwitz.
En entrant aux terres rouges nous étions tous solidaires, nous nous parlions et restions groupés, nous nous écoutions et prenions les décisions ensemble. Et au fur et à mesure de notre progression dans les terres rouges, nous nous sommes dissociés..
Chacun partait dans son coin, plus personne ne se parlait, et pour ma part je développais une sorte de paranoïa.. Je me suis empressé de rentrer avec les camarades avant de perdre la raison.

Arrivés à notre belle Esperia, nous nous sommes soignés tandis que Kajjy s'est cloitré chez lui avec les prélèvements et son matériel d'alchimie.
Un peu plus tard, il vient me voir à l'abbaye.
Il m'annonce que les verrues que nous avons touchées étaient probablement la cause de la folie de Lexigg et que nous étions à notre tour contaminés y ayant été exposés trop longtemps.
Voici le rapport qu'il m'a fait plus tard :
Verrues rouges,

Les verrues rouges sont des sortes de «champignons» se développant dans les terres rouges.
Si mal manipulées, elles libèrent des spores se fixant sur les corps vivants, peu importe lesquels, et il suffit de quinze minutes au contact des verrues pour que la maladie commencer à se développer. La victime perd la raison au bout d'une semaine et finit par en mourir indirectement.
Il est possible d'empêcher les spores de se répandre : la poudre rouge (ou redstone) peut faire mourir les spores des verrues si elle est répandue sur la matière où les verrues poussent, ce qui rend les verrues inoffensives.
Après m'avoir annoncé la nouvelle, j'ai donc accouru à Valef et Gorback. Valef m'a dit avoir été au contact de ces verrues, Gorback non.
Nous avons essayé de garder notre calme et avons demandé à Kajjy de nous concocter un antidote.
Il a soigné le mal par le mal et a fait une potion à base de je ne sais trop quoi et de ces fameux champignons qu'il avait ramenés.
Moi, Valef et Kajjy avons bu la potion, nous en avons aussi donné à Kemelvor qui avait touché trop longtemps le sang de Lexigg et qui pensait être contaminé.
Nous saurons dans quelques jours si la potion a fonctionné, mais pour la part ça a l'air d'aller mieux.

Voilà, meme si nous n'avons pas réussi à déterminer les raisons pour lesquelles Lexigg est parti sur les terres rouges, nous savons au moins quelle était la cause de ses maux et pouvons désormais prévenir la maladie si un futur contaminé se présente (à confirmer).

J'espère que le rapport vous satisfait Sir Scholwitz, vous devriez le faire parvenir aux Esperiens afin qu'ils sachent pour Lexigg et la maladie.

A sa mémoire, à sa grandeur, à sa bonté.

Fabrice Barrett
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