Hors RolePlay :
Destinataire: Abelforth William DewhellRédacteur des réponses: Leoplodine
Destination: Pendil, Butte du Pré FLeuri
Liste des services choisis: Normal.
RolePlay :
L'écriture est fine et élancée. On distingue une certaine façon de faire les boucles. Une petite mèche de cheveux est nouée à l'intérieur du parchemin.RolePlay :
Esperia,
Le 25 Octobre 513,
Cher oncle Abelforth,
Cela fait des lustres que la plume m’eut démangé de gratter cette lettre pour que tu sache enfin aux nouvelles... Mais la joie où j’écris ces mots, ne peut être contenue tellement la rigueur de l’encre dont l’appui se fait choir me laisse languir de tout émoi...
Reconnais-tu cette écriture depuis tout ce temps passé ? Cet homme, qui fut mon oncle et restera toujours mon oncle, me reconnaitra t’il après ses mois de sans voix ?
Mon oncle, Abelforth William Dewhell, noble homme, gérant de l’Auberge des Lombards et de l’Auberge des Jeûneurs, personne inestimable à mes yeux, me voici, ta petite nièce, qui ne le reste désormais, que par la taille. Leoplodine Eleonore Elisabeth Dewhell.
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Je ne sais par où commencer tellement ma main sur le papier se fait tremblante au fur et à mesure et j’écris ses lettres, le tremblement de mon extrémité ne rassurant point mon augure...
Je ne saurais dire si la mort de père, cet incident sur notre véhicule lors de notre trajet ou si l'enlèvement de mère et même, sont la rigueur de certaines tensions entre un tiers ou que notre famille aurait du tort à rendre sur notre voisinage, ... Je ne saurais dire...
Mais peut-être, oncle Abelforth, saurai-tu m’étayer plus en vigueur sur le pourquoi du comment ?
Une dame, semblant connaitre la famille, Dame Eleanor Lisier D’Estellaz, m’eut informé là où je suis, que les terres familiales, semblaient t’être reprise mais que la contrée semblait ébranlée de notre disparition aux Dewhells. Je ne puis qu’être soulagé sur ce principe. J’espère que tu arrives à joindre les choses avec tout ce que tu faisais et continues à faire pour la bourgade, ... Mes remerciements les plus sincères mon cher oncle...
Cette dernière, m’a permise de revoir quelques produits de notre chère contrée, et j’eus espéré, te mettre en contact avec cette dernière, si le travail viendrait à manquer pour maintenir le foyer en bonne foi.
En parlant de foyer, qu’est devenu le manoir ? La bourgade ? Pendil ? Quelles nouvelles suis-je censée savoir désormais après tout ce temps ?
Trêve de bavardage, et de te questionner de tout abord, et j’eus désormais, la bénéficié de désormais, me situer. Ne crains point ce qui va suivre...
J’ai atterrie sur une ile, une ile se nommant Esperia, une ville coloniale où la vie fut dure à mes débuts, étant enchainée comme beaucoup de pauvres bougres arrivant à cet endroit... Mais j’ai su, su connaitre, loin des murs de ce foyer, découvrir le monde, sa vie, son mal, son effroi, ... Quel traumatisme à ma personne quand l’on eut affaire aux doux rideaux de soie durant des années... Arrachée au tintamarre silencieux de ma douce personne, l’on eut vite fait de voir la globalité de ce qui m’eut resté dans l’ignorance et l’informité, le grotesque, l’inconnu, la cachette partenelles de me voir choir et languir des douces valeurs et tristes dernières d’une journée populaire ordinaire.
J’ai survécu, mon cher oncle, ou plutôt, je revis de tout ça, je revis de mes abords.
Je suis désormais, une noble d’Esperia à part entière, comme ce que j’eus toujours été et enseigné sur le Continent, je fus désormais, libre de ma personne.
Mon soucis enfantin ? Je ne m’attarderai point sur cela, si ce n’est que te rassurer et continuer sur le pourquoi du comment de ce bon fait... Tu te souviens de ma passion culinaire, de ce petit secret qui eut déçu père et mère, jadis ? J’eus abandonné, j’eus laissée tombé, certes, mais je suis désormais vouée à la sciences et à la connaissance de la flore et de la nature. Je t’en parlerai plus attentivement lors d’une prochaine lettre, ne t’en fais point...
J’aimerai terminer sur deux informations et une demande, une seule.
De première chose, j’ai envoyé une lettre à la caserne de Pendil pour avoir des nouvelles sur, Messer Gaston Savoureux, et résoudre enfin ce mystère et cette fourberie qui eut pesé sur ma famille. Peut-être en serais-tu plus informé et eut vent de quelques bribes lors de cette affaire qui date de quelques années aux dernières nouvelles ?
Par la suite, j’eus entreprise, lettre peut-être trop prétentieuse, et comme père et mère, ne sont plus, ..., d’envoyer une missive à la cour capitaline, en vue, de recevoir la continuité du titre de mes paternels, et ainsi voir prospérer, et assurer, la suite de notre famille et descendance... Pourquoi te parle-je de cette augure... ? ... Et bien, car ta nièce, serait, dans les semaines ou mois à venir, à consentir à donner bas et à épouser, un noble capitalin vivant à Esperia, ce dernier, représente beaucoup pour ma personne, et c’est pourquoi, j’en conçois désormais, à me faire libre choir à sa personne et à accepter, prochainement j’espère, d’offrir ma main, à ce doux personnage...
Hem, ... Excuse moi solennellement de m’égarer mon oncle, preuve que ta nièce a bien grandi...
Pour ma dernière faveur avant de terminer mes mots, j’aimerai que tu m’envois, le sceau familiale, ou un dessin, un schéma, une gravure, permettant de reproduire cette dernière sur un bijou. Cette demande, si tu l’acceptes, témoignera de ton accord pour me voir assurer ma descendance, et ainsi, voir perdurer mon bonheur et la noble famille de comtes et comtesses, qui a toujours existé...
Réponds à ma demande, mon cher Abelforth, je t’en conjure, sur l’Arbitrio, de vouloir mon bonheur et le tien, en toute bonne augure.
Informe moi, je suis là,
Ta nièce, Dame Leoplodine Eleonore Elisabeth Dewhell.
Hors RolePlay :
Statut: Envoyé le 25 Octobre 513 d'Esperia.