Hors RolePlay :
- Destinataire: Arcturus Nivellon, artiste-poète.
Rédacteur des réponses: Aelig
Destination: Sublime Capitale du Royaume Central, Albunae.
Liste des services choisis: /
Statut : en possession de Célestan
Hors RolePlay :
Papier à lettre fait pour résister au transport. Papier presque brun, lisse et agréable au touché. Grand format.écriture soignée, appliquée et penchée.
RolePlay :
D'Esperia ce neuvième jour de Juin, Brumaire.Très cher confrère des arts et des lettres,
Je me nomme Célestan Quain, vous ne me connaissez sûrement pas mais je suis, en plus de moi-même me revendiquer artiste et poète, un grand admirateur de votre plume. Mais plus qu’un admirateur, vos vers ont créé l’homme que je suis aujourd’hui.
C’est vers l’an 500 que j’ai pu avoir le plaisir de lire pour la première fois l’un de vos poèmes : Amaryllis. Un poème que j’ai très vite connu par cœur tant j’en trouvais la philosophie juste et logique. Et de plus philosophie que j’adoptai.
J’entrepris alors de rechercher d’autres de vos poèmes, mais un drame dans ma vie repartir pour Saillonne, ma ville d’origine. Et c’est là-bas que j’eus l’heureuse surprise de découvrir un autre de vos textes : La Carte de Vin. Un poème qui déclencha mon amour pour le vin et qui sans aucun doute fit qu’aujourd’hui encore il est mon nectar favori tel que j’en détaille sur papier chaque verre que je porte à mes lèvres.
Si je vous écris cette lettre, ce n’est point pour vous conter ma vie, je vous l’écris car faute d’avoir pu vous croiser, j’aimerais au moins vous déclarer mon amour de votre plume. Je suis aujourd’hui esperien. Quelle ne fut pas ma déception de savoir que nous aurions pu nous croiser en ce lieu. En effet j’eus la chance d’avoir pu mettre la main sur l’une de vos œuvres au sein de la librairie du Cœur lunaire de Kemelvor, où je travaille comme vendeur en plus de mes activités artistiques. L’œuvre se nomme Langueur, et est composée de deux vos poèmes. Mélancolie que j’ai connue lors de mon second séjour à la Capitale vers la fin des années 510 et le Mal de Mer. Un poème complètement différent de ce que je connaissais de vous jusque-là, une plume sévère et surtout un fond grave et qui nous parle à tous, esperiens et autres voyageurs. Il est d’ailleurs mon poème du moment, celui que je lis avant de me coucher et la première chose que je lis en me levant. Sachez par ailleurs que je l’ai récité par deux fois, au Théâtre d’Adobe, aujourd’hui Théâtre d’Arkhan (en l’honneur du défunt et ancien intendant d’Adobe Sammaël Arkhan), et sachez cher Nivellon que vos vers se sont attirés ces soirs-là les faveurs de l’auditoire et je dois admettre que j’en suis très fière.
Voilà, je voulais juste vous informer de cela et peut-être oser vous demander de m’envoyer quelque poème écrit par votre propre plume, moyennant espers d’or si vous le souhaitez bien entendu.
Au plaisir donc, de peut-être avoir la chance de vous rencontrer. Ci-joint, une lettre de votre très aimable et ancienne protectrice la Noble Dame Leoplodine Lindèn.
