[Conte] L'oiseau

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joueur
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ven. 20 juin 2014 11:12

Hors RolePlay :

L'encre est dorée, écrit d’une main assurée, les traits sont fins et l'écriture est légèrement penchée. L'écriture est féminine et élégante.

RolePlay :

L'oiseau:


Il était une fois une jeune et jolie bergère à la chevelure flamboyante et au caractère solitaire. Chaque jour qui passait, la jolie bergère se tuait à la tâche et accomplissait sereinement le travail légué à ses frêles épaules.
Dès lors, chaque personne qui se promenait à côté de sa ferme, vantait son courage et sa bravoure mais la fillette ne comprenait pas ces passants. Elle ne se trouvait pas particulièrement courageuse, elle essayait juste de combler le vide que sa solitude creusait un peu plus chaque jour.

Cependant alors qu’un lapin malicieux et taquin ayant eu vent de ses rumeurs, venait la provoquer, la fermière piquée au vif ne put s’empêcher de répondre qu’elle n’était pas lâche. Le lapin avait alors sourit mystérieusement puis avait disparu sans demander son reste.

Un mois passa tranquillement, et le printemps rigoureux s’était transformé en un été éprouvant. Lors d’une de ses journées accablante de chaleur, la bergère fut prise de pitié pour un petit oiseau suffocant au bord de sa route, elle le prit alors tendrement et l’emmena dans sa petite chaumière.
L’oiseau était d’une beauté extravagante pour un simple moineau, son plumage était paré de douces couleurs rappelant l’automne et d’un duvet si fin et si doux qu’il en était difficile de retirer ses doigts après l’avoir touché. Ainsi au soleil, l’oiseau miroitait de ses différentes couleurs pâles. L’oiseau était aussi doté d’un chant mélodieux et harmonieux qui fesait s’envoler toute tristesse.
Le moineau après avoir pu se déshydraté, était de nouveaux sur pieds mais alors qu’il voulut partir, quelque chose le retint. Il regarda autour de lui et aperçut la fille qui le regardait sans mot dire. Alors le moineau se dit qu’il ne pouvait laisser une jeune fille aussi seule et repartit se coucher dans son petit nid dans la chaumière. Il ne vit pas le sourire éclatant que son action avait fait naitre sur le doux visage enfantin.

Dans les semaines qui suivirent, l’oiseau apprit à connaître la bergère et à apprécier sa franchise. Une improbable amitié se développa ainsi entre les deux êtres. Néanmoins l’hiver approchait et le moineau commençait à le sentir. C’est pourquoi, il alla trouver la brave et lui dit qu’il devait partir et qu’il était désolé. Mais la rousse, effrayé à l’idée d’être séparé et d’être de nouveau seule attrapât l’oiseau et l’enferma dans une cage.



Deux semaines passèrent sans que rien ne change. Mais après ce laps de temps, le lapin joueur, témoin de tous les instants de sa vie avec l’oiseau revînt la voir et lui dit:

« _ Alors comme cela tu n’as pas le courage de renoncer à ton confort et à ton propre intérêt même pour un ami ? Les humains sont de biens pauvres créatures... »

La fille protesta vainement et rougit mais le lapin continua :

«_ Si tu continues ainsi, l’oiseau mourra. »

Partant comme il était venu, le lapin laissa la rousse à son dilemme.

La fillette réfléchît alors trois nuits et trois jours pour arriver à une décision qui lui semblait juste. Elle prit son courage à deux mains et se lança, elle alla voir l'oiseau et lui dit :

«_ Je suis désolé, mais j'ai compris ! Je ne te ferai plus jamais de mal ! »

Mais lorsqu'elle ouvrit la cage, l'oiseau s'envola à toute vitesse bien qu'affaiblit, pour mettre de la distance entre eux. La rousse vieillit avec l'espoir de revoir son ami mais l'oiseau, blessé dans son corps comme dans son cœur, ne revint jamais.

Hors RolePlay :

Il semblerait qu'il existe une autre fin, écrit en un exemplaire, quelque part en Esperia.