Hors RolePlay :
L'écriture est féminine et penche vers la droite, elle semble appliqué.
Le texte à été retranscrit dans un recueil portant le nom de "A toi, Esperia".
Le recueil tourne à travers la ville, si votre personnage se trouve a un moment en possession d'un livre comportant le même titre que ce document, il en à la connaissance
Le texte à été retranscrit dans un recueil portant le nom de "A toi, Esperia".
Le recueil tourne à travers la ville, si votre personnage se trouve a un moment en possession d'un livre comportant le même titre que ce document, il en à la connaissance
RolePlay :
Un roi pour Esperia
A quoi bon la révolte, a quoi bon réclamer la tête de l’éleveuse ? Esperia récolte le fruit des graines qu’elle a toujours semées. Esperia, est la seule ville qui permet à un cuisinier ou à un aveugle de porter une couronne. N’importe lequel des hommes peu, si son cœur est enflammé de volonté et de valeurs, imposer ses idées et se revêtir du pouvoir.
Mais il n’y a jamais eu personne pour croire en ce rêve, tous se détournent pour vivre leur petite vie dans leur petit logis avec leur bonne femme et leurs enfants. Personne ne rêve, par-delà la fenêtre, d’être un jour à la tête d’une cité si riche. L’éleveuse a été élue dans le plus simple des dépits, seule face à une noble qui semblait si sûre d’elle qu’elle n’a pas fait campagne de ses idées, le haut-conseil a été séduit par ce qu’offrait l’éleveuse Raev.
Une jeune paysanne sortant à peine de la maison familiale est élue par des intéressés, en ce climat d’indépendance, elle représentait une aubaine pour nombre des partis qui ont composé le Haut-conseil. Les qadjarides voulant Rivelame, élire l’éleveuse était un choix crucial, ne s’attardant sur sa capacité à régner, ils se sont intéressés à sa capacité à concéder aisément. Ils ont eu une pensée juste pour atteindre leur but. Enfin, pour le reste, l’éleveuse n’a été que la solution restante, le fond du sac. C’est donc la principale pensée qui s’immisce dans nos rues aujourd’hui : « c’était l’éleveuse ou le projet peut être trop innovant de Dewhell ».
Le haut-conseil aurait dû voter directement l’indépendance des quartiers, cela aurait été plus simple, et bien moins troublant pour notre citée. Notre belle monarchie est déjà tombée dans un profond sommeil à la seconde ou Moscaw a délaissé sa couronne, ne trouvant plus aucune tête légitime de la porter, celle-ci se repose et attend que quelqu’un s’en pare à nouveau, avec toutes les valeurs que la monarchie représente. L’éleveuse n’est pas une souveraine, de par le fait qu’on la confondra dans un groupe de femmes du peuple, de par le fait qu’elle ne souhaite pas une Esperia unie. Elle est et reste l’intendante d’adobe, qui agit pour son quartier et sa famille, faute de pouvoir avoir la force de valeur de diriger la ville.
Aujourd’hui cloitrée dans sa demeure Raev, gardé par ses quelques proches, la belle paysanne attend l’heure d’une mort clamée par ses opposants. Mais cette femme perdue qui a voulue certainement bien faire n’est pas la tête de l’hydre, juste un rouage d’un machinisme qui la dépasse. Esperia n’a pas besoin d’une paysanne morte, Esperia à besoin d’un vrai régent.
L’éleveuse ne peut se vêtir de cette charge, mais son opposition en est toute aussi ridicule, puisqu’elle n’a pas de potentiel successeur pour la remplacer. Il ne reste qu’à libérer les quartiers, Esperia n’a pas de potentiel dirigeant, alors il serait malsain d’en placer un inapte et oisif. La ville et les quartiers peuvent se gérer seuls par les intendances, attendant qu’un jour, un rêveur ambitieux se lève pour les réunir.
A l’heure ou la noblesse s’effondre par l’anoblissement de personnes encore inapte, Esperia se mue, regardant dans le blanc de l’œil chacun de ses habitants, dans l’espoir d’y trouver son régent, son aimé apte à unir à nouveau la cité et clore ce temps de trouble.
Mais il n’y a jamais eu personne pour croire en ce rêve, tous se détournent pour vivre leur petite vie dans leur petit logis avec leur bonne femme et leurs enfants. Personne ne rêve, par-delà la fenêtre, d’être un jour à la tête d’une cité si riche. L’éleveuse a été élue dans le plus simple des dépits, seule face à une noble qui semblait si sûre d’elle qu’elle n’a pas fait campagne de ses idées, le haut-conseil a été séduit par ce qu’offrait l’éleveuse Raev.
Une jeune paysanne sortant à peine de la maison familiale est élue par des intéressés, en ce climat d’indépendance, elle représentait une aubaine pour nombre des partis qui ont composé le Haut-conseil. Les qadjarides voulant Rivelame, élire l’éleveuse était un choix crucial, ne s’attardant sur sa capacité à régner, ils se sont intéressés à sa capacité à concéder aisément. Ils ont eu une pensée juste pour atteindre leur but. Enfin, pour le reste, l’éleveuse n’a été que la solution restante, le fond du sac. C’est donc la principale pensée qui s’immisce dans nos rues aujourd’hui : « c’était l’éleveuse ou le projet peut être trop innovant de Dewhell ».
Le haut-conseil aurait dû voter directement l’indépendance des quartiers, cela aurait été plus simple, et bien moins troublant pour notre citée. Notre belle monarchie est déjà tombée dans un profond sommeil à la seconde ou Moscaw a délaissé sa couronne, ne trouvant plus aucune tête légitime de la porter, celle-ci se repose et attend que quelqu’un s’en pare à nouveau, avec toutes les valeurs que la monarchie représente. L’éleveuse n’est pas une souveraine, de par le fait qu’on la confondra dans un groupe de femmes du peuple, de par le fait qu’elle ne souhaite pas une Esperia unie. Elle est et reste l’intendante d’adobe, qui agit pour son quartier et sa famille, faute de pouvoir avoir la force de valeur de diriger la ville.
Aujourd’hui cloitrée dans sa demeure Raev, gardé par ses quelques proches, la belle paysanne attend l’heure d’une mort clamée par ses opposants. Mais cette femme perdue qui a voulue certainement bien faire n’est pas la tête de l’hydre, juste un rouage d’un machinisme qui la dépasse. Esperia n’a pas besoin d’une paysanne morte, Esperia à besoin d’un vrai régent.
L’éleveuse ne peut se vêtir de cette charge, mais son opposition en est toute aussi ridicule, puisqu’elle n’a pas de potentiel successeur pour la remplacer. Il ne reste qu’à libérer les quartiers, Esperia n’a pas de potentiel dirigeant, alors il serait malsain d’en placer un inapte et oisif. La ville et les quartiers peuvent se gérer seuls par les intendances, attendant qu’un jour, un rêveur ambitieux se lève pour les réunir.
A l’heure ou la noblesse s’effondre par l’anoblissement de personnes encore inapte, Esperia se mue, regardant dans le blanc de l’œil chacun de ses habitants, dans l’espoir d’y trouver son régent, son aimé apte à unir à nouveau la cité et clore ce temps de trouble.
Lucie Florence Félicia D'Arsonval Cadirissa