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Mon cher Azer
Recevoir de tes nouvelles aussi rapidement me donne le sourire, ainsi qu'a père et mère. Il est vrai que je ne t'avais pas averti et que tu ne connais pas mon surnom. C'est Ytharis qui m'a nommé ainsi, lors de notre première rencontre, c'était lors d'un bal masqué. Je servais de cavalier à une dame que je n'ai jamais revu d'ailleurs.. J'ai croisé Ytharis et elle m'a prit pour quelqu'un que je n'etais pas. Elle pensait que je m'appelais ainsi, que nous nous connaissons, je n'ai pas voulu la contrarier, je ne lui ai pas dit. J'ai continuer à la revoir par la suite. Je ne lui ai avoué quelques mois plus tard la vérité. Depuis, elle m'appelle toujours ainsi. Père a sourit et ils me surnomment tous comme cela. Je dois t'avouer que mon prénom ou mon surnom m'importe peu. Seul le Nom compte.
Je me rappel de ces soirées comme ci c'était hier. Tu nous manques Azer. A l'heure d'aujourd'hui, je suis bien souvent tout seul à finir ivre dans cette taverne. Fort heureusement, c'est celle de notre famille. Mais à mon grand malheur, sans occupe compagnie féminine. Je me rappel le soir où j'ai presque faillit finir avec la grosse dame.. Je remercie chaques jours l'arbitrio de m'avoir aider à surmonter cette épreuve. trêve de plaisanterie, je pense que j'étais plus doué avec les femmes étant jeune. Je ne sais même pas ce qu'elles me trouvaient.
Tu parles de mon caractère, et de notre éducation, j'aimerais vraiment te ressembler, avoir ce coté vaillant que père aime tant. Tu as toujours été le meilleurs de nous deux, je t'ai toujours envié. Même à la lutte, un sport que je pensais maitriser, tu gagnais. C'est malheureux à dire mais j'étais jaloux de toi.
Pour en revenir à Guizy, et c'est le principale but de ma lettre, c'est insuportable de vivre ainsi, le temps passe mais les bléssures ne se referment pas. J'ai beau me forcer, j'ai tout essayé pour guérir ce mal être, c'est un échec total. J'ai reçu un coup de poignard dans le coeur et il ne cesse de saigner. La blessure moral est la pire de toutes les souffrances. Je la revois quelques fois, sur la place de notre quartier, au loin, avec son époux. Et je reste là, à les regarder, ils semblent heureux. Quelques fois, Ytharis me prend par la main et me tire en arrière, me changeant les idées.
Je pense partir de la Capitale, partir loin, le plus loin possible, peut être qu'une nouvelle vie ainsi que la distance soit le seul remède. Je dois encore y réfléchir, laisser ma nouvelle vie, tout semblait parfait. Mais la vie ne l'est pas. J'y méditerais à l'avenir. Je t'informerais de ma décision ainsi que de mon lieu de départ. Je n'en ai pas encore parler à Père et mère. J'ai peur de les décevoir, leurs réaction sera terrible, perdre une seconde fois leur fils. Mais je dois penser à moi.
Prend soin de toi, de ta famille Azer.J'espère que tu réalises la chance que tu as, avoir l'amour de la femme que tu aimes.
Roan.X Merilio