RolePlay :
Esperiennes, Esperiens,
Comme la plupart ont pu le voir hier soir, en date du 18 février 522, la Foi a montré un mécontentement justifié à bien des égards. En effet, leur position au sein des grandes décisions n'a jusqu'alors pas bien été prise en compte et une accumulation d'incompréhensions, de confusions et de malentendus a mené à leur action.
Leurs revendications sont légitimes et fondées, leur autorité tout autant. C'est pourquoi je vous demande de suivre scrupuleusement leur enseignement, afin de toujours être dans le respect et la sauvegarde du Teza et de l'Arbeta.
Concernant les mots qui ont été dit hier soir, jamais je n'ai imaginé taxer les lieux de culte, ni les menacer de rendre payant un emplacement qui leur appartient de droit. Jamais je n'ai songé à les reléguer au second plan sur la justice, d'ailleurs le prochain concilium devait traiter de leur assignation en décision finale des procédures de justice, conjointement au bourgmestre et au capitaine (alors que les représentants de la Foi n'étaient autrefois que consultatifs). La plupart des membres du concilium et du gouvernement ainsi que la Foi étaient informés des mesures qui allaient être prises.
Beaucoup de discussions ont eu lieu pendant mon absence des derniers jours, alimentant ainsi la confusion et le quiproquo sans même venir me consulter pour vérifier la véracité des accusations - lourdes - portées à mon encontre. Je reconnais par ailleurs mes erreurs, notamment celle de n'avoir pas été en mesure de superviser le chantier des halles qui comportait des lacunes et dont la mise en œuvre s'est déroulée d'une piètre façon. Je rappelle que jamais la fontaine présente à l'entrée du quartier de l'îlot n'a été désacralisée par mes soins, c'est là aussi une erreur de mise en œuvre indépendante de ma volonté, bien que j'en assume la responsabilité car absent lors du chantier.
Ensuite, je ne reconnais pas les erreurs de mes prédécesseurs, mais j'en accepte la conséquence aujourd'hui.
Voilà deux semaines que j'ai été élu, à quinze voix contre cinq au concilium éléctif du quatre février dernier, et depuis j'ai du faire face à un écroulement d'une partie du port entrainant un mort et deux blessés, la perte pure et simple des archives de l'hôtel de ville à cause d'une infiltration d'eau et d'humidité qui n'avait jamais été détectée tellement la propagation était rapide, et hier soir entendre en public les reproches de ne pas aller visiblement assez vite pour remettre la Foi à sa juste place, mettant en défaut ma croyance de fidèle phalangiste, mon honneur et mon intégrité.
Telle est la charge qui m'a été confiée : rassembler la Foi, la noblesse et les Esperiens autour d'un avenir nouveau et uni, protéger la cité de l'intérieur comme de l'extérieur, et apporter des solutions aux problèmes présents. Je me rend à l'évidence, je n'ai pas été à la hauteur des exigences du clergé pour unir et rassembler en à peine quinze jours.
Enfin, la Foi a décidé seule, sans me consulter et après m'avoir soutenu à ce poste, qu'il fallait que je devienne un exemple pour tous mes prédécesseurs, allant jusqu'à menacer de retirer mes titres pourtant acquis à la sueur de mon front et obtenu à la faveur de la majorité absolue des membres du concilium.
Etant bien plus attaché à mon Teza qu'à ce poste qui n'apporte aucun intérêt sauf celui de vous servir, je vous annonce en conséquence ma démission, puis mon départ d'Esperia, et met en place un concilium éléctif pour le vendredi 25 février 522, présidé par la Grande Intendante Eléa Tainio, et qui prendra la direction de la cité jusqu'aux élections.
A tous ceux qui m'ont soutenu comme étant une troisième voie favorable aux intérêts de la ville, je veux leur présenter mes excuses s'ils se sentent abandonnés, je n'aspirais qu'à la paix et l'unité mais on m'a privé de poursuivre ces travaux-ci. Que cette situation serve de leçon à toutes et à tous.
Je souhaite beaucoup de courage à celui ou celle qui me succédera, car visiblement la recherche de stabilité en cette cité n'est qu'utopie, je reconnais ma naïveté à ce propos.
Puisse-t-Il veiller sur nous tous, fidèles croyants et fidèles représentants de la Foi.
Leurs revendications sont légitimes et fondées, leur autorité tout autant. C'est pourquoi je vous demande de suivre scrupuleusement leur enseignement, afin de toujours être dans le respect et la sauvegarde du Teza et de l'Arbeta.
Concernant les mots qui ont été dit hier soir, jamais je n'ai imaginé taxer les lieux de culte, ni les menacer de rendre payant un emplacement qui leur appartient de droit. Jamais je n'ai songé à les reléguer au second plan sur la justice, d'ailleurs le prochain concilium devait traiter de leur assignation en décision finale des procédures de justice, conjointement au bourgmestre et au capitaine (alors que les représentants de la Foi n'étaient autrefois que consultatifs). La plupart des membres du concilium et du gouvernement ainsi que la Foi étaient informés des mesures qui allaient être prises.
Beaucoup de discussions ont eu lieu pendant mon absence des derniers jours, alimentant ainsi la confusion et le quiproquo sans même venir me consulter pour vérifier la véracité des accusations - lourdes - portées à mon encontre. Je reconnais par ailleurs mes erreurs, notamment celle de n'avoir pas été en mesure de superviser le chantier des halles qui comportait des lacunes et dont la mise en œuvre s'est déroulée d'une piètre façon. Je rappelle que jamais la fontaine présente à l'entrée du quartier de l'îlot n'a été désacralisée par mes soins, c'est là aussi une erreur de mise en œuvre indépendante de ma volonté, bien que j'en assume la responsabilité car absent lors du chantier.
Ensuite, je ne reconnais pas les erreurs de mes prédécesseurs, mais j'en accepte la conséquence aujourd'hui.
Voilà deux semaines que j'ai été élu, à quinze voix contre cinq au concilium éléctif du quatre février dernier, et depuis j'ai du faire face à un écroulement d'une partie du port entrainant un mort et deux blessés, la perte pure et simple des archives de l'hôtel de ville à cause d'une infiltration d'eau et d'humidité qui n'avait jamais été détectée tellement la propagation était rapide, et hier soir entendre en public les reproches de ne pas aller visiblement assez vite pour remettre la Foi à sa juste place, mettant en défaut ma croyance de fidèle phalangiste, mon honneur et mon intégrité.
Telle est la charge qui m'a été confiée : rassembler la Foi, la noblesse et les Esperiens autour d'un avenir nouveau et uni, protéger la cité de l'intérieur comme de l'extérieur, et apporter des solutions aux problèmes présents. Je me rend à l'évidence, je n'ai pas été à la hauteur des exigences du clergé pour unir et rassembler en à peine quinze jours.
Enfin, la Foi a décidé seule, sans me consulter et après m'avoir soutenu à ce poste, qu'il fallait que je devienne un exemple pour tous mes prédécesseurs, allant jusqu'à menacer de retirer mes titres pourtant acquis à la sueur de mon front et obtenu à la faveur de la majorité absolue des membres du concilium.
Etant bien plus attaché à mon Teza qu'à ce poste qui n'apporte aucun intérêt sauf celui de vous servir, je vous annonce en conséquence ma démission, puis mon départ d'Esperia, et met en place un concilium éléctif pour le vendredi 25 février 522, présidé par la Grande Intendante Eléa Tainio, et qui prendra la direction de la cité jusqu'aux élections.
A tous ceux qui m'ont soutenu comme étant une troisième voie favorable aux intérêts de la ville, je veux leur présenter mes excuses s'ils se sentent abandonnés, je n'aspirais qu'à la paix et l'unité mais on m'a privé de poursuivre ces travaux-ci. Que cette situation serve de leçon à toutes et à tous.
Je souhaite beaucoup de courage à celui ou celle qui me succédera, car visiblement la recherche de stabilité en cette cité n'est qu'utopie, je reconnais ma naïveté à ce propos.
Puisse-t-Il veiller sur nous tous, fidèles croyants et fidèles représentants de la Foi.
Sire Tchéslav Statecny,
Bourgmestre d'Esperia.
Bourgmestre d'Esperia.
