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Une calligraphie aux boucles travaillées à l'odensoise. À l’encre.Contenu caché [Afficher]
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Ce jour du cinq (5) octobre cinq cents vingt-quatre (524),Nous, pro-abbus Zeri, pour l'intendance des fermes, cherchons TOUJOURS un abattoir dans les plus brefs délais — dans l'idéal, situé dans le quartier de l'Écarlate ou de la Pointe d'Or, relativement proche de l'enceinte esperienne. Nous recherchons également de grandes toiles et des vans pour les moissons, ainsi qu'une ou deux hottes de jarlot pour les vendanges à venir.
D'ailleurs, celles et ceux qui manqueraient d'activité en cette saison auront de quoi gagner leur pièce prochainement : venez me trouver au plus vite pour que nous nous organisions. Il nous faudra des moissonneurs, des batteurs, des glaneurs et des vanneurs.
Aussi nous réitérons notre appel auprès d'un éventuel boucher, ou d'un queux qui aimerait s'y former : afin de déterminer ensemble les conditions d'abattage, et le meilleur endroit à cet effet.
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Dans l’encadrement clair de la grand’porte ouverte,
Que le géranium tout odorant fleurit
De son aigrette rouge et de sa feuille verte,
La glaneuse robuste apparaît, et sourit.
Debout, le buste droit, la poitrine gonflée
Du souffle que dilate et rythme le travail,
Elle attend, tout de toile et de laine habillée,
Le départ pour les champs des gens et du bétail.
Et la cour de la ferme et la longue rangée
Des bâtiments, fenils et granges, ont frémi,
Aux rustiques rumeurs dont la brise est chargée,
Par un matin joyeux d’avoir longtemps dormi.
Bonjour à toi, bonjour, à la fois semblent dire
Les blés dont la rosée achève le roui ;
Et les herbes des prés que le vent fait bruire
Semblent balbutier un poème inouï.
À toi, tout le cristal dont mon eau se fait gloire,
Dit le puits. C’est pour toi, c’est pour ton riche amour,
Ô reine des moissons, que j’offre et donne à boire,
À ton homme, à ta fille, à tes fils, tout le jour.
Mais voici que soudain, frappant toutes les choses
Et les êtres qu’enchaîne encore le repos,
Gloire à toi, dit la terre : à toi, toutes mes roses !
Âme, à toi, tout mon cœur, répond Arbitrio.
La glaneuse de Nérée Beauchemin, dans son Patrie intime.
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Le sermon qui devait avoir lieu a été reporté pour une date ultérieure à déterminer : les phalangistes sont priés de venir à ma rencontre dans les plus brefs délais, pour le recensement et l'organisation du culte dans les semaines à venir. Merci.
Ad majorem Arbitrio gloriam,
.Sec sangvj ejus,
Pour la Commanderie Tancred-Esperiae
