Hors RolePlay :
Une affiche, rédigée avec soin, quoique l'écriture calligraphiée a été volontairement simplifiée pour plus de lisibilité.
RolePlay :
Espéria,
Le Sans-Fonds a été saccagé.
Désireuse d'alléger l'atmosphère rendue pesante en ville par la volonté malsaine de quelques personnes de nuire, j'ai annoncée hier sur la place publique que j'ouvrirais le Sans-Fonds ce soir-même. J'ai retrouvée ce matin la taverne complètement saccagée ; caisse vidée, pourriture grouillante projetée partout, nourriture gâchée, foulée aux pieds, fûts renversés à même le sol, décorations brisées, les bannières de Lothaire et de la famille Azari, suspendues ici par devoir de mémoire, ont été lacérées, réduites en lambeaux. J'appuie ce dernier élément : en s'attaquant à ces bannières, les coupables ont insultés l'histoire de notre ville, de ses joies, de ses peines, de ses sacrifices et de ses martyrs.
N'ayant aucun poids politique vis-à-vis de la récente loi statuant le statut des esclaves, je suis bien en peine de m'expliquer la véritable volonté derrière ce saccage. Est-ce pour attiser la colère qui gronde en nos rues ? Est-ce pour pousser la Consule à la faute ? Est-ce par simple volonté d'empêcher toute concurrence ? J'invite en tout cas la Garde à venir enquêter sur place. La scène de crime a été laissée telle quelle, et je peux témoigner des personnes présentes hier soir sur la place qui ont pu entendre mon annonce.
Quand à l'ouverture de ce soir, force est de constater que le décor sera quelques peu particulier : avez-vous déjà souhaité boire un coup au beau milieu d'une scène de crime ou, mieux, dans un tripot digne du Càd ? Profitez-en, la porte du Sans-Fonds vous sera ouverte ! Certains fûts ont été épargnés des coups de hache, et ce sera une joie que de les partager avec vous, car, face à la colère, il convient de rire. Alors, rions ensemble !
Puissent les Vents des Espéries souffler les intentions belliqueuses hors de notre Cité,
Ethonette Voguauvent.
Le Sans-Fonds a été saccagé.
Désireuse d'alléger l'atmosphère rendue pesante en ville par la volonté malsaine de quelques personnes de nuire, j'ai annoncée hier sur la place publique que j'ouvrirais le Sans-Fonds ce soir-même. J'ai retrouvée ce matin la taverne complètement saccagée ; caisse vidée, pourriture grouillante projetée partout, nourriture gâchée, foulée aux pieds, fûts renversés à même le sol, décorations brisées, les bannières de Lothaire et de la famille Azari, suspendues ici par devoir de mémoire, ont été lacérées, réduites en lambeaux. J'appuie ce dernier élément : en s'attaquant à ces bannières, les coupables ont insultés l'histoire de notre ville, de ses joies, de ses peines, de ses sacrifices et de ses martyrs.
N'ayant aucun poids politique vis-à-vis de la récente loi statuant le statut des esclaves, je suis bien en peine de m'expliquer la véritable volonté derrière ce saccage. Est-ce pour attiser la colère qui gronde en nos rues ? Est-ce pour pousser la Consule à la faute ? Est-ce par simple volonté d'empêcher toute concurrence ? J'invite en tout cas la Garde à venir enquêter sur place. La scène de crime a été laissée telle quelle, et je peux témoigner des personnes présentes hier soir sur la place qui ont pu entendre mon annonce.
Quand à l'ouverture de ce soir, force est de constater que le décor sera quelques peu particulier : avez-vous déjà souhaité boire un coup au beau milieu d'une scène de crime ou, mieux, dans un tripot digne du Càd ? Profitez-en, la porte du Sans-Fonds vous sera ouverte ! Certains fûts ont été épargnés des coups de hache, et ce sera une joie que de les partager avec vous, car, face à la colère, il convient de rire. Alors, rions ensemble !
Puissent les Vents des Espéries souffler les intentions belliqueuses hors de notre Cité,
Ethonette Voguauvent.
