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Affiche au format A3, écrite au Fusain. De Bonne qualité.RolePlay :
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Retranscription de l'affiche:RolePlay :
Le fantôme d’Eunomia ?Daranos jure sur la barbe d’un ancien qu’il a vu Eunomia errer dans l’Écarlate. "Une silhouette pâle, les pieds nus, les yeux pleins de sel", dit-il, avant de s’endormir contre une barrique. Depuis ? Rien. Pas une trace. Pas même une boucle de ses célèbres cheveux gris-bleuté.
Fantôme ou fable de marin trop hydraté ? Le mystère plane, et l’Écarlate s’agite.
Maman partout, éducation nulle part ?
Petite Pyama, six ans et déjà experte en confusion familiale, appelle toutes les femmes quadjarides "Maman". La rumeur dit que ça viendrait d’un grave manque d’encadrement, et que chez elle, on tient les ficelles de la vie comme on ramasse une anguille en tongs.
Sa mère, fraîchement veuve de Naveed depuis quinze jours, aurait trouvé refuge… ou distraction… dans les bras du sénéchal Florian.
“Qu’en penserait le bonhomme ?”, glisse un vieil homme au marché. “Il n’a pas encore fini de pourrir que déjà elle se parfume.”
- "Florian ? C’est un brave gars, mais faut croire qu’il a une faiblesse pour les veuves aux yeux humides et aux poches encore chaudes. Quant à Coralie… Elle traîne encore la robe du deuil, mais visiblement, elle a laissé tomber le reste. Au Bourbier, on dit qu’ils font des réunions très privées pour ‘parler de l’avenir’. Moi, j’veux bien… mais à force de chuchoter derrière les tentures, y’en a qui entendent les lits qui grincent."
Le pouvoir au lit ?
Le corps de Naveed à peine refroidi et Ruben à peine parti — non sans un dernier salut — voilà que le fauteuil de consul semble attirer bien des convoitises.
Florian, entre deux visites très assidues à la veuve Coralie, laisse entendre qu’il pourrait faire mieux que son ancien allié.
Les braies bien serrées et le verbe toujours prêt, il glisse ses idées de réforme entre deux coupes de vin et quelques regards appuyés.
À ce rythme, ce n’est plus une course au pouvoir, c’est une pièce de théâtre, et Florian a déjà répété ses répliques.
Témoignage d’un esclave croisé rue de la Sangle :
"Des grands mots, des grands gestes, mais quand t’as faim dans les bottes et que le quartier pue la nuit, tu vois bien que tout ça, c’est pour ceux qui dorment sur des coussins. Nous, on regarde passer les carrioles et les ambitions."
Les Vents d'Esperia.
