Hors RolePlay :
Ecriture simple, efficace, rapide plus petite qu'à l'accoutumée pour que tout puisse rentrer sur l'afficheRolePlay :
Démission
C’est avec une profonde déception que je prends ma plume afin de rédiger cette affiche et vous annoncer ma démission du poste de Bailli. Je me dois de vous expliquer le contexte de cette décision.
Depuis plusieurs semaines des regroupements de personnes tentent de salir mon nom et de me pousser vers la sortie.
Les hostilités ont commencé dès la fondation de l’égide, une milice armée privée ne souhaitant pas s'associer à la garde et m’ayant pris pour cible sans même avoir fait ma rencontre, se basant sur des ragots sortant de la bouche du meurtrier du village et repris en cœur par les détracteurs qui convoitent mon poste.
La première fois où j’ai rencontré un membre de l’égide, 10 jours après leur arrivée, c’était pour me voir imposer un choix par leur chef Franck Lafleur : les recruter tous dans la garde, accepter le règlement proposé et confier un grade militaire au messire Lafleur ou perdre mon poste.
Ne pouvant confier la sécurité de l'île ainsi que l'accès à l’armurerie du fort au premier venu, je n’ai pas accepté directement afin d’apprendre à connaître ce groupe armé.
Mais ce temps de réflexion a permis à l’égide de poursuivre les hostilités, tentant de démarcher les factions en place pour s’imposer dans le village et se soustraire à l’autorité du gouvernement menant ainsi à une tentative de coup d'État camouflé sous de “belles valeurs”.
Tous leur membres ne sont pas impliqués dans ce coup d'état, pour avoir discuté avec plusieurs d'entre eux certains n'avaient pas connaissance des agissements de leur chef. Ce groupe composé bien rapidement présente des objectifs contradictoires, certains veulent devenir l'armée officielle d'Esperia, d'autres ne veulent pas avoir à obéir au gouvernement. Comment ces deux positions sont-elles conciliables ?
Ce groupe de mercenaires a trouvé un financement auprès de la maison de charité qui a préféré promouvoir ce coup d’état que d'œuvrer pour l’union du groupe mercenaire avec la garde légitime et ainsi pour la paix.
Pourquoi l’ennen, qui ne souhaitait pas s’impliquer en politique, se retrouve-t-il acteur majeur d’un coup d'État contre le gouvernement espérien ?
Plusieurs éléments de réponse m’ont été apportés par différents membres de l’égide eux-mêmes :
Tout d’abord, lors du procès de Cassian l’Ennen me reproche de ne pas l’avoir écouté concernant la sanction choisie, tous les témoins présents sur l’estrade pourront démentir cette version (Sire Tiitus, l’ordre phalangiste, le moine Carré lui même). La sanction choisie pour Cassian a été le fruit d’une décision collective.
Ensuite l’Ennen m’accuse de coup d’état et de corruption afin d’obtenir le poste de gouverneur. Tout le monde se demande où sont les preuves de ses accusations, se résument-elles au témoignage d’un tueur du nord que j’ai condamné et fait arrêté ? Ensuite, mon ambition d’accéder au poste n’est en rien un secret, j’en ai déjà fait part à plusieurs personnes.
La justice rendue par l’Ennen semble être réalisée au faciès, on comprend mieux pourquoi il a refusé de se prononcer au procès de Cassian : il n’en a pas les compétences.
Si j’étais prêt à corrompre pour avoir ce poste de gouverneur pourquoi n’ai-je pas profité de l’absence du Sire Negocielli, principal candidat adverse, pour organiser l’élection avant le décès de Florian ? Vous voyez, cela n’a aucun sens.
Le lendemain de l’arrestation de Borr, l’ennen a confié une missive à deux membres de l’égide, le messire Andras de Folos et le messire Eigio Orerult. Cette missive demandait à ce que le prisonnier soit confié à la foi monachiste afin de subir un interrogatoire mené par le messire Lafleur et le messire Andras. Ils souhaitaient également que le prisonnier soit déplacé en dehors des geôles du fort pour être confié à l’égide dans une nouvelle cellule dans un lieu tenu secret. Et enfin, ils proposaient que le procès soit repoussé et que Borr soit libéré le temps que l’on enquête sur les potentielles révélations qu’il ferait.
Dans aucun village qu’il m’a été donné de voir l’Ennen est en charge de mener les enquêtes judiciaires, d’obliger le gouvernement en place à confier son prisonnier à un groupe de mercenaire financé par l’ennen lui même et encore moins de libérer un meurtrier notoire dans les rues. Ce rôle est celui de la garde, pas de la foi monachiste.
J’ai pu discuter avec le moine Carré, car trouvant l’Ennen inapte, je cherchais à comprendre comment il avait été élu. Ce qui a suffit à me faire accuser de “tentative de corruption pour l’élection d’un nouvel Ennen”. La première tentative de corruption sans jamais rien avoir proposé en échange !
Enfin, concernant les lègues du messire Rolland, l’ennen a pris en otage le testament qu’il dit détenir privant la femme du messire Rolland de pouvoir jouir officiellement de ses biens. Voyant qu’après plus de trois semaines après le décès du messire Rolland l’Ennen trop concentré sur ses enquêtes n’a pas dénié présenter au gouvernement le testament qu’il dit détenir, j’ai acté avec la Dame Coralie la transmission des biens du messire Rolland.
Pour rappel, le rôle de l’Ennen n’est pas non plus de s’occuper des testaments et de la succession des parcelles, ce pouvoir administratif étant réservé au gouvernement dont j’étais le dépositaire.
En espérant avoir éclairé les interrogations de ceux qui réfléchissent.
Je remercie les différents habitants qui m’ont fait part de leur soutien face aux événements récents et à la décision injuste de la foi monachiste.
Depuis plusieurs semaines des regroupements de personnes tentent de salir mon nom et de me pousser vers la sortie.
Les hostilités ont commencé dès la fondation de l’égide, une milice armée privée ne souhaitant pas s'associer à la garde et m’ayant pris pour cible sans même avoir fait ma rencontre, se basant sur des ragots sortant de la bouche du meurtrier du village et repris en cœur par les détracteurs qui convoitent mon poste.
La première fois où j’ai rencontré un membre de l’égide, 10 jours après leur arrivée, c’était pour me voir imposer un choix par leur chef Franck Lafleur : les recruter tous dans la garde, accepter le règlement proposé et confier un grade militaire au messire Lafleur ou perdre mon poste.
Ne pouvant confier la sécurité de l'île ainsi que l'accès à l’armurerie du fort au premier venu, je n’ai pas accepté directement afin d’apprendre à connaître ce groupe armé.
Mais ce temps de réflexion a permis à l’égide de poursuivre les hostilités, tentant de démarcher les factions en place pour s’imposer dans le village et se soustraire à l’autorité du gouvernement menant ainsi à une tentative de coup d'État camouflé sous de “belles valeurs”.
Tous leur membres ne sont pas impliqués dans ce coup d'état, pour avoir discuté avec plusieurs d'entre eux certains n'avaient pas connaissance des agissements de leur chef. Ce groupe composé bien rapidement présente des objectifs contradictoires, certains veulent devenir l'armée officielle d'Esperia, d'autres ne veulent pas avoir à obéir au gouvernement. Comment ces deux positions sont-elles conciliables ?
Ce groupe de mercenaires a trouvé un financement auprès de la maison de charité qui a préféré promouvoir ce coup d’état que d'œuvrer pour l’union du groupe mercenaire avec la garde légitime et ainsi pour la paix.
Pourquoi l’ennen, qui ne souhaitait pas s’impliquer en politique, se retrouve-t-il acteur majeur d’un coup d'État contre le gouvernement espérien ?
Plusieurs éléments de réponse m’ont été apportés par différents membres de l’égide eux-mêmes :
Tout d’abord, lors du procès de Cassian l’Ennen me reproche de ne pas l’avoir écouté concernant la sanction choisie, tous les témoins présents sur l’estrade pourront démentir cette version (Sire Tiitus, l’ordre phalangiste, le moine Carré lui même). La sanction choisie pour Cassian a été le fruit d’une décision collective.
Ensuite l’Ennen m’accuse de coup d’état et de corruption afin d’obtenir le poste de gouverneur. Tout le monde se demande où sont les preuves de ses accusations, se résument-elles au témoignage d’un tueur du nord que j’ai condamné et fait arrêté ? Ensuite, mon ambition d’accéder au poste n’est en rien un secret, j’en ai déjà fait part à plusieurs personnes.
La justice rendue par l’Ennen semble être réalisée au faciès, on comprend mieux pourquoi il a refusé de se prononcer au procès de Cassian : il n’en a pas les compétences.
Si j’étais prêt à corrompre pour avoir ce poste de gouverneur pourquoi n’ai-je pas profité de l’absence du Sire Negocielli, principal candidat adverse, pour organiser l’élection avant le décès de Florian ? Vous voyez, cela n’a aucun sens.
Le lendemain de l’arrestation de Borr, l’ennen a confié une missive à deux membres de l’égide, le messire Andras de Folos et le messire Eigio Orerult. Cette missive demandait à ce que le prisonnier soit confié à la foi monachiste afin de subir un interrogatoire mené par le messire Lafleur et le messire Andras. Ils souhaitaient également que le prisonnier soit déplacé en dehors des geôles du fort pour être confié à l’égide dans une nouvelle cellule dans un lieu tenu secret. Et enfin, ils proposaient que le procès soit repoussé et que Borr soit libéré le temps que l’on enquête sur les potentielles révélations qu’il ferait.
Dans aucun village qu’il m’a été donné de voir l’Ennen est en charge de mener les enquêtes judiciaires, d’obliger le gouvernement en place à confier son prisonnier à un groupe de mercenaire financé par l’ennen lui même et encore moins de libérer un meurtrier notoire dans les rues. Ce rôle est celui de la garde, pas de la foi monachiste.
J’ai pu discuter avec le moine Carré, car trouvant l’Ennen inapte, je cherchais à comprendre comment il avait été élu. Ce qui a suffit à me faire accuser de “tentative de corruption pour l’élection d’un nouvel Ennen”. La première tentative de corruption sans jamais rien avoir proposé en échange !
Enfin, concernant les lègues du messire Rolland, l’ennen a pris en otage le testament qu’il dit détenir privant la femme du messire Rolland de pouvoir jouir officiellement de ses biens. Voyant qu’après plus de trois semaines après le décès du messire Rolland l’Ennen trop concentré sur ses enquêtes n’a pas dénié présenter au gouvernement le testament qu’il dit détenir, j’ai acté avec la Dame Coralie la transmission des biens du messire Rolland.
Pour rappel, le rôle de l’Ennen n’est pas non plus de s’occuper des testaments et de la succession des parcelles, ce pouvoir administratif étant réservé au gouvernement dont j’étais le dépositaire.
En espérant avoir éclairé les interrogations de ceux qui réfléchissent.
Je remercie les différents habitants qui m’ont fait part de leur soutien face aux événements récents et à la décision injuste de la foi monachiste.
Varamis
