Hors RolePlay :
Les mémoires sont écrites d'une main assez maladroite mais l'écriture est lisible. Elles sont composées de vieux papiers jaunis parfois cornés ou déchirés, ainsi que par de vieux morceaux de tissus assez claires pour qu'on puisse lire les caractères. Le tout est écrit au fusain.Hors RolePlay :
Les mémoires se trouvent sous une couche, dans une cellule de gladiateur de l'arène à la Sublime Capital.RolePlay :
J’ai réussi à dégoter du papier et un morceau de fusain pour écrire. Mais maintenant que j’ai du matériel je ne sais pas quoi écrire. Je pourrais relater mon histoire, mais la connaissant moi-même je n’y vois pas grand intérêt.Je préfère ma nouvelle cellule à l’ancienne. La première était froide, sans lumière, la couche de paille semblait invariablement humide. Celle-ci est mieux, il y’a une fenêtre et il y’a des torches dans le couloir qui nous éclaire. Et puis évidemment c’est bien plus spacieux, ont peut y faire tenir une quinzaine de gladiateur sans problème, et nous ne somme qu’une petit dizaine. Mes camarades de cellules d’ailleurs sont aussi plutôt intéressant, physiquement comme moralement. Je pense qu’on à tous plus ou moins vécu de sales choses pour en arriver là. Je ne suis pas mécontent d’avoir changé de cellule. On m’a demandé de tuer, c’est ce que j’ai fais, c’est ma récompense. On m’a dit que demain je retournerai dans l’arène.
Je suis le seul qui sait écrire de la cellule.
Ma jambe me fait mal, je crois que quand la lance s’y est planté je n’ai même pas hurlé sur le coup, pourtant j’en souffre le martyr. Je pense que c’est parce que sur ledit coup j’étais trop concentré à essayer de tuer que je n’ai pas réalisé que ce qu’il venait de se passer.
D’après ce que j’ai compris, toute la cellule appartient au même type, un certain Messire d’Arfèvre ou Arfèvre, un noble ou du moins quelque chose s’en rapprochant, de toute façon je n’ai jamais rien compris à ce système de nobles capitalards. Donc, en somme moi comme tout les autres gars de la cellule on lui appartient, on parle de ludus je crois, surement du vieil impérial. Ceux dans les gradins parierai sur l’issu des combats. Et si je me trompe pas, tant qu’on gagne ça rapporte de l’or à Arfèvre.
Dans la soirée j’ai parlé avec un nordique, il dit qu’il s’appelle Quiovar, il sait pas comment ça s’écrit. Demain ou doit combattre ensemble.
Un vrai fauve, c’est ce que m’a inspiré le nordique quand on combattait ensemble. Le type en face ne semblait pas avoir une seule chance, mais je vais pas le plaindre. Moi j’ai eu plus de mal, j’étais pas encore totalement guéri à la jambe, les gradins ont hurlé quand je suis tombé à terre, j’ai cru que s’était la fin mais le nord’ est arrivé et s’est occupé de mon adversaire. Je crois que je lui dois la vie maintenant, je sais pas ce que ça vaut une vie de gladiateur.
C’était tendu dans la cellule, on a reçu la visite de Messire Armon Arfèvre. Il disait qu’il était content mais il avait plus une tête à ne pas l’être. Et il a pincé le lobe d’oreille de Quiovar, j’ai pas compris pourquoi. Il l’a félicité après, moi aussi, mais moindrement.
Je m’habitue de plus en plus à la vie de gladiateur. On s’entraine presque tout les jours, on est nourri et logé, parfois on nous envois de jeunes esclaves pour baiser. En moyenne une fois par semaine on a un combat dans l’arène. Mes préférés reste tout de même ce sans mort. Je n’aime pas particulièrement tuer, j’aime simplement me battre. Je m’habitue aussi à mes compagnons de cellule. Y’a Quiovar la nordique, à qui je dois la vie. Lhéna, une jeunette, robuste, personne peut l’approcher si elle le décide pas, Orthur y a d’ailleurs laissé sa verge en voulant la forcer. Moi elle rejoint ma couche quand ça lui dit. Je la partage parfois avec Maurille, un dur celui-là. Il nous est déjà revenu avec un bout de gorge arrachée et une oreille en moins quand ils l’on fait combattre contre des bêtes, des loups je crois. Il est plutôt laid, mais il dégage une aura de guerrier qui laisse personne indifférent. Moi je l’aime bien, mais j’ai jamais combattu avec lui. Y’a aussi le vieux Gormont, il dit qu’il à presque cinquante ans, je crois qu’il dit vrai. Il nous apprend quelque trucs parfois, et toujours des trucs utiles. Je me dis que s’il est encore en vie à cet âge là c’est qu’il doit savoir se débrouiller. Lhéna m’a dit qu’il faisait parti de la garde royale avant, mais que pour une connerie on l’a envoyé dans l’arène. Il paraitrait que beaucoup de nobles attendent juste qu’il tombe dans l’arène. On peut pas contredire ce fait puisque depuis que je suis là il fait que des combats à mort. Il revient toujours. Puis y’a Léodas, le plus jeune d’entre-nous je crois. Il se vante de beaucoup de chose qu’il à surement pas fait, mais on le laisse dire ça le fait plaisir. Et pis y’a les autres : Les éphémères qui passe, puis meurt vite ou à l’inverse sont vite libérés, surement qu’ils ont dû faire des choses moins grave que nous. Les silencieux, qui disent jamais rien, on les laisse dans leur coin, tant pis pour eux s’il veulent pas se marrer un peu. Nous on s’en moque, on reste entre nous, mais on est ouvert à toute discussion, y’a bien que ça à faire de toute façon dans ce trou, discuter et se battre, boire parfois quand on gagne le droit d’avoir un tonneau.