RolePlay :
Hors RolePlay :
Le Journal de Cassien Sulka a été, à une époque, dans un petit carnet qui ne payait pas de mine. Le vieux carnet n'est plus, et un grimoire à la couverture travaillée vient désormais couvrir tout ses secrets...RolePlay :
Entrée 1 :Jeudi 24 septembre 520.
Je n'ai jamais réussi à tenir un journal sur le long terme. Je pense que celui ci ne fera pas exception, mais comme il me reste de l'espoir, me voilà à recommencer.
C'est d'ailleurs ce à quoi est résumé ma vie, à cet instant. Un recommencement.
Je vais résumer brièvement ce qui m'est arrivé jusqu'à ce jour pour eviter de le perdre - ayant une mémoire parfois déplorable, et vraiment sélective - mais aussi pour qu'un jour, peut être, cela puisse servir à quelqu'un.
J'en profite pour m'adresser de suite à un eventuel futur lecteur : quoi qu'il m'arrive, il sera obligatoire qu'au moins une copie (même si je préférerai l'original) de ce journal parvienne à ma fille, Lilja Sulka, qui vit à ce jour à Lodaving.
Bien, faisons simple.
Je suis né et j'ai grandit dans une famille aimante de Golvandaar, avec mes parents travailleurs du papier et mes trois soeurs. J'ai toujours été un adorateur du papier et des créations qui y sont associées. Je travaillais ainsi le papier dans la corporation Brunde, quand quelques malheurs personnels me sont arrivés. Suite à tout cela, j'ai fuit les miens pour trouver un renouveau, et passé une période d'esclavage particulière.
Je suis en effet arrivé esclave sur cette île mysterieuse qu'on nomme Esperia. Située bien après fort Lointain, dans l'océan, cet île fait partie d'un archipel vaste et très cosmopolite. Nous y reviendrons.
Mon esclave fut une bonne chose. Il m'apporta la rédemption dont j'avais besoin, un regard neuf et plus mûr sur la vie, et j'en suis sorti grandit. Sur cette île, je rencontrait aussi celui qui transformera vraiment mon existence.
Aamos. Je crois que je ne m'attendais pas à enfin mettre un visage sur ce sentiment si mystérieux qu'on appelle l'amour.
Je pourrais lui écrire des pages, mais je pense que le sujet n'est pas celui ci. Il mériterai cependant que je m'y applique, un jour.
Pour reprendre, deux mois après mon arrivée avec des fers au mains me voilà libre et Chancelier.
Pour expliciter, Chancelier en 519 était le second de la Régente. Je disposais très clairement de tous les droits, devant juste prévoir une politique commune s'accordant avec ma Régente de l'époque et demander sa signature sur les dossiers trop sensibles.
La vie a avancé, faites comme toujours sur Esperia de nombreux rebondissements. À cette époque, je crois que je les subissais beaucoup. Je voyais les problèmes défiler, gerant sans fin des absurdités ou des choses dangereuses alors que la ville avait besoin de travaux et de culture.
Enfin, quoi qu'il en soit, cette période aura été riche en travail et en apprentissage.
Pour résumer à nouveau, cet avant propos devenant bien trop long, je fut Chancelier trois mois et demi puis je devint Régent, les problèmes familiaux de la personne avant moi ne lui permettant plus de continuer cela. Lors de cette Régence, qui fut courte, j'ai essayé quelque chose.
Je savais que les gens me faisaient confiance, et ils avaient raison car jamais je ne trahirai mon prochain. J'ai donc demandé au vote les pleins pouvoirs de modification du code de loi, sans garde fou aucun, pour modifier quelques aspects facilitant la vie des esperiens et diminuant le pouvoir des quelques nobles qui, malgré leurs bons sentiments, étouffaient la ville. Une fois les choses faites, Aamos, ma merveilleuse chancelière Candice et moi même avons décidé de partir. Nous avions fait notre office, et nous nous étions épuisés pour tous. Nous pensions partir et laisser les esperiens faire fructifier le terreau fertile que nous leurs avions laissé, et nous étions en paix avec cela.
Je suis rentré avec Aamos pour rejoindre notre belle petit fleur dans ma famille, à Lodaving, et nous avons vécu une période douce. Nous avons renouvelé vos vœux, Aamos a su s'intégrer à Lodaving et notre petite Lilja a pu jouir d'une famille unie.
J'ai rapidement reçu une lettre d'Azra, amie à qui j'avais offert mes livres et ma boutique de papier, à ce jour décédée. Elle m'a informé que toutes mes décisions avaient été annulées par les nobles à mon départ, et que les esperiens s'étaient laissé marcher dessus depuis sans rien dire. J'avoue que je me suis retrouvé désemparé face à cette nouvelle. Au fur et à mesure de l'année qui a suivi, j'ai repensé périodiquement à Esperia. Que devenait les choses ?
Il est difficile de ne pas trouver tous les livres fades après avoir lu un excellent roman d'aventure. Esperia est ainsi : elle vous montre ce à quoi peut ressembler une vie pleine de surprises, où vous aurez un réel poids dans chaque page qui s'écrira par la suite. Une fois revenu dans la quiétude de Loading, la vie était belle oui, mais je ne parvenais pas à oublier Esperia.
Cette aventure avait un goût d'inachevé. Je fini par comprendre que je devrais y retourner, que je ne me sentirais pas complet sans cela.
Aamos et moi avons donc de nouveau pris la route pour cette mystérieuse île, pour y poser à nouveau les pieds presque 1 an après l'avoir quitté.
Je ne vais pas caché que la situation était désastreuse. Vasilisa dirigeait la ville sans savoir comment s'y prendre, son Intendant réglant la plupart des problèmes alors qu'il aurait préféré gérer la garde et avoir autre chose à faire que tout ce bazar là, la grogne montant dans la rue, des affiches insultantes posées sans relâche.. La ville n'avait plus de code de loi décent, et je suis persuadé que ce qu'avait prévu Vasilisa n'aurait pas convenu. Certaines idées me semblent encore à ce jour complètement abérrantes. Enfin.
Grâce à la confiance de Vasilisa, qui aurait pu tout bloquer et s'entêter mais qui a toujours été très ouverte, à l'aide exceptionnelle de l'Intendant DeCastel qui avait une très bonne base de code et qui, clairement, a tenu la boutique et a évité je le pense une boucherie, au Mestre Esterad Louvoy qui m'a aidé sur le code et qui a cette capacité très rare de réussir à réfléchir et à changer d'avis, mais aussi à Estrella et Eldingar qui en plus de m'héberger m'ont soutenu et ont su me faire confiance, et enfin à mon cher Aamos redevenu Ennen, je suis Régent depuis hier soir. Nous allons présenter ce Dimanche un nouveau code de loi pour la ville, et tourner ensemble un nouveau chapitre de l'histoire de cette île.
Je pense qu'il sera accepté, car nous n'avons à vrai dire pas d'autre code à y opposer. De plus, les gens savent que je suis prêt au dialogue et à la modification si tant est qu'on se donne la peine de venir me parler. Si on ajouter à cela mon voeux de ne jamais mentir, je ne pense pas qu'ils misent sur le mauvais cheval. Enfin, ce n'est pas comme si j'étais capable d'être objectif.
Je ne suis plus aussi naïf qu'à mon arrivée. Il y a eu autant de codes que de dirigeant, presque. Le code Bill Moscow, le Volumen, le code Maximilien, le code des nouveaux colons...
Je n'arrive pas à trouver un bon nom pour le mien. Le Codex est simple, mais cela désigne surtout un support. Je pense que je vais retirer l'année 520 du titre, sinon il sera vite obsolète. Je n'ai pas assez d'ego pour l'appeler le code Sulka, surtout qu'il est voué à être modifié et pourra bien un jour ne plus du tout ressembler à l'idée que je m'en faisais. Non pas que j'ai espoir qu'il dure, je sais bien que dans peu de temps une nouvelle personne sera ravie de jeter au feu tout mon travail pour imposer le sien, je sais comment cela fonctionne.
Après ce code, je devrais me présenter aux élections de la ville, puis monter un nouveau gouvernement.
Si certains postes sont évidents, comme le Mestre ou le conseiller à l'événementiel, je suis dans la panade pour bien des autres.
Je serais contraint de donner la gestion de la ferme à mon esclave, faute de fermier. Les thermes n'ont pas de bon gestionnaire, je n'ai jamais vu quelqu'un les tenir sur la durée, il faut que le système change car il a prouvé son inefficacité. L'académie, je n'ai jamais vu un projet ou un jour le bureau ouvert. C'est un peu triste. Je n'ai à ce jour absolument aucune idée de la personne que je choisirai pour me seconder. Je vois déjà poindre quelques candidatures, mais j'espere aussi des surprises.
Le Capitaine de la garde sera élu par ses hommes, et j'ai toute confiance en la réussite de mon ami DeCastel. Cela fera du bien à Eldingar, une pause. Je pense que le temps l'a rendu aigri par rapport à la ville, et je suis persuadé qu'il serait plus heureux en se relançant dans de nouveaux projets et en ayant le temps de profiter de sa femme et de ses enfants. J'espère qu'il saura trouver un nouveau souffle créatif et que je le reverrai plus souvent avec le sourire.
Il en va de même pour Estrella. Le dispensaire a de gros problèmes, on ne peut pas se le cacher. Dire qu'ils ont oublié un cadavre d'enfant pendant presque un mois dans un coin.. J'en ai la nausée rien que de l'écrire. Aamos me dit qu'il n'y a pas d'outils, pas de réserves de bandages, que c'est à qui fait comme il veut. Il va falloir refaire un règlement propre, et redonner des fonds pour que le matériel soit abondant. Il ne faut pas jouer avec la santé. J'aimerai beaucoup voir Senja à la tête du dispensaire avec un nouveau règlement. Estrella serait plus apaisée, elle se laisse de côté depuis trop longtemps. Avec ses jumeaux, je ne sais pas comment elle tient debout. Elle aussi, je souhaite de tout coeur la faire sourire, je veux qu'elle puisse organiser son mariage, avoir ses projets et ne plus crouler sous les responsabilités.
Ça me fait penser qu'il faut que je remette tous les salaires à plat avec les impots avant le début du mois prochain.
En ce premier jour de Régence, qui n'en durera que 5, 8 si on compte jusqu'aux élections, je suis un homme serein. Je me sais très bien entouré, par des proches et des amis qui me connaissent et qui sont capable de me parler s'ils ont des doutes ou si quelque chose ne leur convient pas. La ville ne va pas parfaitement bien, elle ne pourra jamais aller, mais la pente semble montante. J'ai beaucoup de projets, trop pour tous les réaliser je le sais, mais je suis confiant. Je sais que je resterai honnête et droit dans mes idées aussi longtemps que la ville voudra m'en laisser les moyens.
Le sommeil me prend avant que je n'ai pu parler de tout ce dont j'aurais dû, mais il y a tant de choses à dire. Je verrais pour discuter ici du port, de mes projets avec la Cour des arts, de la confédération et de tout ce qui concerne Aamos.
C'est d'ailleurs ce à quoi est résumé ma vie, à cet instant. Un recommencement.
Je vais résumer brièvement ce qui m'est arrivé jusqu'à ce jour pour eviter de le perdre - ayant une mémoire parfois déplorable, et vraiment sélective - mais aussi pour qu'un jour, peut être, cela puisse servir à quelqu'un.
J'en profite pour m'adresser de suite à un eventuel futur lecteur : quoi qu'il m'arrive, il sera obligatoire qu'au moins une copie (même si je préférerai l'original) de ce journal parvienne à ma fille, Lilja Sulka, qui vit à ce jour à Lodaving.
Bien, faisons simple.
Je suis né et j'ai grandit dans une famille aimante de Golvandaar, avec mes parents travailleurs du papier et mes trois soeurs. J'ai toujours été un adorateur du papier et des créations qui y sont associées. Je travaillais ainsi le papier dans la corporation Brunde, quand quelques malheurs personnels me sont arrivés. Suite à tout cela, j'ai fuit les miens pour trouver un renouveau, et passé une période d'esclavage particulière.
Je suis en effet arrivé esclave sur cette île mysterieuse qu'on nomme Esperia. Située bien après fort Lointain, dans l'océan, cet île fait partie d'un archipel vaste et très cosmopolite. Nous y reviendrons.
Mon esclave fut une bonne chose. Il m'apporta la rédemption dont j'avais besoin, un regard neuf et plus mûr sur la vie, et j'en suis sorti grandit. Sur cette île, je rencontrait aussi celui qui transformera vraiment mon existence.
Aamos. Je crois que je ne m'attendais pas à enfin mettre un visage sur ce sentiment si mystérieux qu'on appelle l'amour.
Je pourrais lui écrire des pages, mais je pense que le sujet n'est pas celui ci. Il mériterai cependant que je m'y applique, un jour.
Pour reprendre, deux mois après mon arrivée avec des fers au mains me voilà libre et Chancelier.
Pour expliciter, Chancelier en 519 était le second de la Régente. Je disposais très clairement de tous les droits, devant juste prévoir une politique commune s'accordant avec ma Régente de l'époque et demander sa signature sur les dossiers trop sensibles.
La vie a avancé, faites comme toujours sur Esperia de nombreux rebondissements. À cette époque, je crois que je les subissais beaucoup. Je voyais les problèmes défiler, gerant sans fin des absurdités ou des choses dangereuses alors que la ville avait besoin de travaux et de culture.
Enfin, quoi qu'il en soit, cette période aura été riche en travail et en apprentissage.
Pour résumer à nouveau, cet avant propos devenant bien trop long, je fut Chancelier trois mois et demi puis je devint Régent, les problèmes familiaux de la personne avant moi ne lui permettant plus de continuer cela. Lors de cette Régence, qui fut courte, j'ai essayé quelque chose.
Je savais que les gens me faisaient confiance, et ils avaient raison car jamais je ne trahirai mon prochain. J'ai donc demandé au vote les pleins pouvoirs de modification du code de loi, sans garde fou aucun, pour modifier quelques aspects facilitant la vie des esperiens et diminuant le pouvoir des quelques nobles qui, malgré leurs bons sentiments, étouffaient la ville. Une fois les choses faites, Aamos, ma merveilleuse chancelière Candice et moi même avons décidé de partir. Nous avions fait notre office, et nous nous étions épuisés pour tous. Nous pensions partir et laisser les esperiens faire fructifier le terreau fertile que nous leurs avions laissé, et nous étions en paix avec cela.
Je suis rentré avec Aamos pour rejoindre notre belle petit fleur dans ma famille, à Lodaving, et nous avons vécu une période douce. Nous avons renouvelé vos vœux, Aamos a su s'intégrer à Lodaving et notre petite Lilja a pu jouir d'une famille unie.
J'ai rapidement reçu une lettre d'Azra, amie à qui j'avais offert mes livres et ma boutique de papier, à ce jour décédée. Elle m'a informé que toutes mes décisions avaient été annulées par les nobles à mon départ, et que les esperiens s'étaient laissé marcher dessus depuis sans rien dire. J'avoue que je me suis retrouvé désemparé face à cette nouvelle. Au fur et à mesure de l'année qui a suivi, j'ai repensé périodiquement à Esperia. Que devenait les choses ?
Il est difficile de ne pas trouver tous les livres fades après avoir lu un excellent roman d'aventure. Esperia est ainsi : elle vous montre ce à quoi peut ressembler une vie pleine de surprises, où vous aurez un réel poids dans chaque page qui s'écrira par la suite. Une fois revenu dans la quiétude de Loading, la vie était belle oui, mais je ne parvenais pas à oublier Esperia.
Cette aventure avait un goût d'inachevé. Je fini par comprendre que je devrais y retourner, que je ne me sentirais pas complet sans cela.
Aamos et moi avons donc de nouveau pris la route pour cette mystérieuse île, pour y poser à nouveau les pieds presque 1 an après l'avoir quitté.
Je ne vais pas caché que la situation était désastreuse. Vasilisa dirigeait la ville sans savoir comment s'y prendre, son Intendant réglant la plupart des problèmes alors qu'il aurait préféré gérer la garde et avoir autre chose à faire que tout ce bazar là, la grogne montant dans la rue, des affiches insultantes posées sans relâche.. La ville n'avait plus de code de loi décent, et je suis persuadé que ce qu'avait prévu Vasilisa n'aurait pas convenu. Certaines idées me semblent encore à ce jour complètement abérrantes. Enfin.
Grâce à la confiance de Vasilisa, qui aurait pu tout bloquer et s'entêter mais qui a toujours été très ouverte, à l'aide exceptionnelle de l'Intendant DeCastel qui avait une très bonne base de code et qui, clairement, a tenu la boutique et a évité je le pense une boucherie, au Mestre Esterad Louvoy qui m'a aidé sur le code et qui a cette capacité très rare de réussir à réfléchir et à changer d'avis, mais aussi à Estrella et Eldingar qui en plus de m'héberger m'ont soutenu et ont su me faire confiance, et enfin à mon cher Aamos redevenu Ennen, je suis Régent depuis hier soir. Nous allons présenter ce Dimanche un nouveau code de loi pour la ville, et tourner ensemble un nouveau chapitre de l'histoire de cette île.
Je pense qu'il sera accepté, car nous n'avons à vrai dire pas d'autre code à y opposer. De plus, les gens savent que je suis prêt au dialogue et à la modification si tant est qu'on se donne la peine de venir me parler. Si on ajouter à cela mon voeux de ne jamais mentir, je ne pense pas qu'ils misent sur le mauvais cheval. Enfin, ce n'est pas comme si j'étais capable d'être objectif.
Je ne suis plus aussi naïf qu'à mon arrivée. Il y a eu autant de codes que de dirigeant, presque. Le code Bill Moscow, le Volumen, le code Maximilien, le code des nouveaux colons...
Je n'arrive pas à trouver un bon nom pour le mien. Le Codex est simple, mais cela désigne surtout un support. Je pense que je vais retirer l'année 520 du titre, sinon il sera vite obsolète. Je n'ai pas assez d'ego pour l'appeler le code Sulka, surtout qu'il est voué à être modifié et pourra bien un jour ne plus du tout ressembler à l'idée que je m'en faisais. Non pas que j'ai espoir qu'il dure, je sais bien que dans peu de temps une nouvelle personne sera ravie de jeter au feu tout mon travail pour imposer le sien, je sais comment cela fonctionne.
Après ce code, je devrais me présenter aux élections de la ville, puis monter un nouveau gouvernement.
Si certains postes sont évidents, comme le Mestre ou le conseiller à l'événementiel, je suis dans la panade pour bien des autres.
Je serais contraint de donner la gestion de la ferme à mon esclave, faute de fermier. Les thermes n'ont pas de bon gestionnaire, je n'ai jamais vu quelqu'un les tenir sur la durée, il faut que le système change car il a prouvé son inefficacité. L'académie, je n'ai jamais vu un projet ou un jour le bureau ouvert. C'est un peu triste. Je n'ai à ce jour absolument aucune idée de la personne que je choisirai pour me seconder. Je vois déjà poindre quelques candidatures, mais j'espere aussi des surprises.
Le Capitaine de la garde sera élu par ses hommes, et j'ai toute confiance en la réussite de mon ami DeCastel. Cela fera du bien à Eldingar, une pause. Je pense que le temps l'a rendu aigri par rapport à la ville, et je suis persuadé qu'il serait plus heureux en se relançant dans de nouveaux projets et en ayant le temps de profiter de sa femme et de ses enfants. J'espère qu'il saura trouver un nouveau souffle créatif et que je le reverrai plus souvent avec le sourire.
Il en va de même pour Estrella. Le dispensaire a de gros problèmes, on ne peut pas se le cacher. Dire qu'ils ont oublié un cadavre d'enfant pendant presque un mois dans un coin.. J'en ai la nausée rien que de l'écrire. Aamos me dit qu'il n'y a pas d'outils, pas de réserves de bandages, que c'est à qui fait comme il veut. Il va falloir refaire un règlement propre, et redonner des fonds pour que le matériel soit abondant. Il ne faut pas jouer avec la santé. J'aimerai beaucoup voir Senja à la tête du dispensaire avec un nouveau règlement. Estrella serait plus apaisée, elle se laisse de côté depuis trop longtemps. Avec ses jumeaux, je ne sais pas comment elle tient debout. Elle aussi, je souhaite de tout coeur la faire sourire, je veux qu'elle puisse organiser son mariage, avoir ses projets et ne plus crouler sous les responsabilités.
Ça me fait penser qu'il faut que je remette tous les salaires à plat avec les impots avant le début du mois prochain.
En ce premier jour de Régence, qui n'en durera que 5, 8 si on compte jusqu'aux élections, je suis un homme serein. Je me sais très bien entouré, par des proches et des amis qui me connaissent et qui sont capable de me parler s'ils ont des doutes ou si quelque chose ne leur convient pas. La ville ne va pas parfaitement bien, elle ne pourra jamais aller, mais la pente semble montante. J'ai beaucoup de projets, trop pour tous les réaliser je le sais, mais je suis confiant. Je sais que je resterai honnête et droit dans mes idées aussi longtemps que la ville voudra m'en laisser les moyens.
Le sommeil me prend avant que je n'ai pu parler de tout ce dont j'aurais dû, mais il y a tant de choses à dire. Je verrais pour discuter ici du port, de mes projets avec la Cour des arts, de la confédération et de tout ce qui concerne Aamos.